samedi 25 mai 2019

Méditation
Le don de force - 2e partie
 
 

Deux nécessités se rencontrent dans la vie du chrétien : il lui faut savoir résister et savoir supporter. Quelle ne doit pas être l'assistance du divin Esprit, lorsqu'il s'agit de rendre le chrétien invulnérable aux traits meurtriers qui font tant de ravages autour de lui ? Les passions du cœur de l'homme ne sont pas un moindre obstacle à son salut et à sa sanctification : obstacle d'autant plus redoutable qu'il est plus intime.
Que pourrait-il opposer aux tentations de Satan, si la Force du divin Esprit ne venait le couvrir d'une armure céleste et aguerrir son bras ? Le monde n'est-il pas aussi un adversaire terrible, si l'on considère le nombre des victimes qu'il fait chaque jour par la tyrannie de ses maximes et de ses prétentions ?
Il faut que l'Esprit-Saint transforme le cœur, qu'il l'entraîne même à se renoncer, lorsque la lumière céleste indique une autre voie que celle vers laquelle nous poussent l'amour et la recherche de nous-mêmes. Quelle force divine ne faut-il pas pour « haïr jusqu’à sa propre vie », quand Jésus-Christ l'exige (Jn 12,25), quand il s'agit de faire le choix entre deux maîtres dont le service est incompatible ? (Mt 6,24)
L'Esprit-Saint accomplit tous les jours de ces prodiges au moyen du don qu'Il a répandu en nous, si nous ne méprisons pas ce don, si nous ne l'étouffons pas dans notre lâcheté ou dans notre imprudence. Il apprend au chrétien à dominer ses passions, à ne pas se laisser conduire par ces guides aveugles, à ne céder à ses instincts que lorsqu'ils sont conformes à l'ordre que Dieu a établi.
Quelquefois ce divin Esprit ne demande pas seulement que le chrétien résiste intérieurement aux ennemis de son âme; il exige qu'il proteste ouvertement contre l'erreur et le mal, si le devoir d'état ou la position le réclament. C'est alors qu'il faut braver cette sorte d'impopularité qui s'attache parfois au chrétien, et qui ne doit pas le surprendre quand il se rappelle les paroles de l'Apôtre : « Si j'étais agréable aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ » ( Ga I,10).
Mais l'Esprit-Saint ne fait jamais défaut, et lorsqu'Il rencontre une âme résolue à user de la Force divine dont Il est la source, non seulement Il lui assure le triomphe, mais Il l'établit pour l'ordinaire dans cette paix pleine de douceur et de courage qu'apporte la victoire sur les passions.
C’est un don pour supporter les épreuves. Il est des frayeurs qui glacent le courage et peuvent entraîner l'homme à sa perte. Le don de Force les dissipe ; il les remplace par un calme et une assurance qui déconcertent la nature.
Voyez les martyrs, et non pas seulement un saint Maurice, chef de la légion Thébaine, accoutumé aux luttes du champ de bataille, mais ces Félicité, mère de sept enfants, ces Perpétue, noble dame de Carthage pour laquelle le monde n'avait que des faveurs ; ces Agnès, enfant de treize ans, et tant de milliers d'autres, et dites si le don de Force est stérile en sacrifices. Qu'est devenue la peur de la mort, de cette mort dont la seule pensée nous accable parfois ?
 
Prière finale
 
Prière finale :
Parler à nos frères en leur langue, seul le Saint Esprit peut le réaliser. Donnez-nous, Seigneur, ce don de force pour vous annoncer à tous les êtres humains. C’est grâce à votre présence permanente à nos côtés que nous pouvons entrer en relation avec vous pour y puiser votre paix, votre joie et votre amour, pour les faire rayonner autour de nous sur ceux que vous nous enverrez.
 
Une dizaine de chapelet à offrir pour que la Vierge Marie nous accompagne jusqu’à la Pentecôte avec les disciples au Cénacle
Prier avec le Rosaire permanent
 
Voir la méditation sur le site internet Etoile Notre Dame

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