dimanche 29 mars 2015

amen !

Mendiants d'amour

     Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur 
et de très grande valeur ; elle versa le parfum 
sur les pieds de Jésus qu’elle essuya avec ses cheveux.     
Évangile selon saint Jean, chapitre 12, verset 3
Marie de Béthanie est décidément incorrigible et sa sœur Marthe aurait pu s’arracher les cheveux au fond de sa cuisine. Il ne lui a pas suffi, la dernière fois, de boire les paroles de Jésus, les yeux pleins d’amour, il faut à présent qu’elle dépense l’argent familial pour acheter un parfum de grand prix, en parfumer les pieds de Jésus et les essuyer avec ses cheveux. Mais cette fois-ci, Marthe ne dit rien, elle a compris. C’est Judas qui se mêle de ce qui ne le regarde pas. 
Comment parler d’argent quand il s’agit de cadeau ? Et comment ne pas voir que le prix du parfum n’est rien à côté de la valeur du geste de Marie ? « Des pauvres, vous en aurez toujours parmi vous » répond Jésus à Judas. À cet instant, le pauvre c’est lui qui, déjà, fait face à son supplice. Marie vit la Passion de Jésus par anticipation et la douceur de ses gestes devance la violence du supplice à venir.
Marie est une contemplative, dit-on, c’est surtout une amoureuse et c’est un peu la même chose. 
Des pauvres à aider comme on s’acquitte d’une obligation, comme on fait une bonne action, nous en aurons toujours. Mais le pain ne réjouit pas à lui seul le cœur, et les pauvres ont d’abord besoin d’aimer et d’être aimés. Avec respect, avec tendresse. Nous sommes tous des mendiants d’amour, des pauvres qui, parfois, réchauffent le cœur d’autres pauvres. Dans le registre de l’amour, il n’y a pas de pauvres et pas de riches. Bien malin est celui qui pourrait dire qui de Jésus ou de Marie, ce jour-là à Béthanie, était le pauvre ou le riche. On ne voit que deux cœurs brisés qui entrent en communion.

mercredi 25 mars 2015


1 h · 
En ce mercredi 25 mars, nous célébrons la fête de l'Annonciation...
Faisons nous bien petits dans les bras de Marie, modèle de Foi et d'Espérance en Dieu !

samedi 21 mars 2015

ENSEMBLE DANS LA CONFIANCE ...

Et la bannière dressée sur nous, c’est l’amour.***






CONFIANCE JUSQU'AU BOUT DE L'AMOUR ***

mercredi 18 mars 2015

La signature

      Quiconque portera la croix au front, 
ne le touchez pas, dit Dieu.      
Livre d’Ézéchiel, chapitre 9, verset 6
Un homme, sur le point de mourir, s’accroche au crucifix. Signature ultime de la foi héritée des siens et qu’il transmet à ses enfants. Les chrétiens, tous nous avons été marqués du signe de la Croix au jour de notre baptême. Il est la marque indélébile de cet amour de Dieu qui prend possession de tout notre être. Ce signe de croix qui embrasse tout notre corps, nous aimons à le refaire quand nous entrons dans une église. Il ouvre notre cœur à chaque moment de communion avec Dieu, à chacune de nos prières. Il est aussi le canal par lequel l’amour miséricordieux rejoint le pécheur repentant. Il est enfin le dernier geste d’affection que nous donnons aux funérailles d’un proche. Par lui, nous appelons la protection de Dieu.
Des paroles accompagnent le geste : par elles, nous confessons notre Dieu unique en trois Personnes. « Au nom du Père » : la main sur le front, lieu de notre esprit et de notre intelligence, « et du Fils » : la main sur le cœur, lieu de notre amour, « et du Saint-Esprit » : la main sur les épaules, lieu de force où a pesé le poids de la croix.
Par ce geste, la puissance de Dieu descend sur nous.
Et si chaque matin, nous commencions notre journée par ce signe de la croix ? Comme un trait d’union entre nous, le Christ et son Église. Comme un appel pour que descendent, sur cette journée à venir, la puissance et la bénédiction de Dieu.

mardi 17 mars 2015

Poème "Marthe"

Témoignages d'action de grâces, récits de visites chez Marthe, poèmes... Tous vos témoignages sont les bienvenus sur :
http://www.martherobin.com/MAR/temoignage.jsp
Aujourd'hui, c'est un poème composé par "Marie-Agnès" que nous voulons vous partager... Merci à elle !
"Marthe
La couleur de ta vie était celle de la suie
En total abandon tu souffris Sa Passion
Du tréfonds de ta nuit a pu jaillir l'Esprit
S'épandre en effusion, faire germer la moisson
Tu ne pouvais bouger mais toujours tu priais
Recluse dans ta plaine tes journées pourtant pleines
Les années s'égrenaient au rythme des chapelets
Pour que demeurent sereines toutes les âmes en peine
Tu lisais dans les cœurs avec Foi et pudeur
Ta seule compensation : la Sainte Communion
Tu tarissais nos pleurs, tu dissipais nos peurs
C'est un six février que le voile est tombé
Entrant dans Sa Lumière, tes yeux se sont ouverts
Pour enfin contempler Celui à qui tu t'es donnée"
Marie-Agnès (le 22.10.1997)
composé à l'occasion de la Proclamation de Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Église
Déposez un témoignage au sujet de vos experiences ou anecdotes
MARTHEROBIN.COM

dimanche 15 mars 2015

Liberté dans l'Amour ...

Liberté dans l'Amour


Dieu nous aime d'un Amour Grand et gratuit


Confiance dans cet Amour


Commentaire du jour :
Théodore de Mopsueste (?-428), évêque et théologien Commentaire de Jean ; CSCO 115,116 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 64)

« Dieu a tant aimé le monde »


       « Que la croix ne vous effraie pas, dit le Seigneur Jésus, et ne vous fasse pas douter des paroles que je vous dis. » Le serpent élevé par Moïse dans le désert était efficace par la puissance de celui qui ordonnait de l'élever... C'est ainsi que le Seigneur se charge du sort des hommes et souffre les douleurs de la croix, mais grâce à la puissance qui l'habite, il a rendu ceux qui croient en lui dignes de la vie éternelle. Au temps de Moïse, le serpent d'airain, sans posséder la vie, grâce à la puissance d'un autre, délivrait de la mort ceux qui allaient périr sous la morsure venimeuse, pourvu qu'ils tournent leurs regards vers lui. Jésus, de la même manière, malgré son apparence mortelle et ses souffrances, donne pourtant la vie à ceux qui croient en lui, grâce à la puissance qui l'habite.



      Jésus continue : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils unique, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la vie éternelle. » « C'est là encore, dit-il, un signe de l'amour de Dieu... » Comment a-t-il pu dire : « Dieu a donné son Fils unique » ? Il est évident que la divinité ne peut pas souffrir. Cependant, grâce à leur union, l'humanité et la divinité de Jésus ne forment qu'un. C'est pourquoi, bien que seul l'homme souffre, tout ce qui touche son humanité est attribué aussi à sa divinité...



      Saint Paul, pour montrer cette grandeur de la Passion, dit : « S'ils l'avaient connu, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Co 2,8). Il veut révéler, en donnant ce titre-là à Jésus, la grandeur de la Passion ; de la même manière, notre Seigneur, pour montrer la richesse de son amour par les souffrances qu'il a supportées, déclare très justement : « Dieu a donné son Fils unique. »

lundi 9 mars 2015

La foi de la veuve de Sarepta, qui accueille celui que Dieu lui envoie

La foi de la veuve de Sarepta, qui accueille celui que Dieu lui envoie


      Au temps où la famine désolait la terre entière, pourquoi Élie a-t-il été envoyé chez une veuve ? Une grâce singulière s'attache à deux femmes : auprès d'une vierge, un ange ; auprès d'une veuve, un prophète. Là Gabriel, ici Élie. Ce sont les plus éminents d'entre les anges et les prophètes qui sont choisis ! Mais le veuvage ne mérite pas louange en lui-même, s'il ne s'y ajoute pas des vertus. L'histoire ne manque pas de veuves ; pourtant, une se distingue entre toutes, qui les encourage par son grand exemple... Dieu est particulièrement sensible à l'hospitalité : dans l'Evangile il promet, pour un verre d'eau fraîche, des récompenses d'éternelles (Mt 10,42), ici pour un peu de farine ou une mesure d'huile, la profusion infinie de ses richesses...



      Pourquoi nous croire maîtres des fruits de la terre quand la terre est offrande perpétuelle ? ... Nous détournons à notre profit le sens du commandement universel : « Tous les arbres qui ont des fruits portant semence vous serviront de nourriture ainsi qu'à toutes les bêtes, à tous les oiseaux et à tout ce qui rampe sur la terre » (Gn 1,29-30) ; en amassant, nous ne trouvons que le vide et le besoin. Comment espérerions-nous en la promesse, si nous n'observons pas la volonté de Dieu ? C'est agir sainement que d'obéir au précepte d'hospitalité et faire honneur à nos hôtes : ne sommes-nous pas nous-mêmes des hôtes ici-bas ?



      Qu'elle est parfaite, cette veuve ! Accablée par une grande famine, elle continuait pourtant à vénérer Dieu. Elle ne gardait pas ses provisions pour elle seule : elle partageait avec son fils. Bel exemple de tendresse, mais plus bel exemple encore de foi ! Elle ne devait préférer personne à son fils : voilà qu'elle met le prophète de Dieu au-dessus de sa propre vie. Croyez bien qu'elle n'a pas seulement donné un peu de nourriture, mais toute sa subsistance ; elle n'a rien gardé pour elle ; comme son hospitalité l'a amenée à un don total, sa foi l'a conduite à une confiance totale.

dimanche 8 mars 2015

A l’école du scoutisme


michel menu
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En mémoire de Michel Menu, scout, résistant, fondateur des raiders et des goums, retourné vers le Père le lundi 2 mars 2015, méditons deux de ses textes célèbres. Prions pour lui et confions à son intercession notre pays, spécialement sa jeunesse.  

Etre chef:
« Si tu veux être chef un jour,
Pense à ceux qui te seront confiés,
Si tu ralentis, ils s’arrêtent.
Si tu faiblis, ils flanchent.
Si tu t’assieds, ils se couchent.
Si tu critiques, ils démolissent.
Mais…
Si tu marches devant, ils te dépasseront.
Si tu donnes la main, ils donneront leur peau.
Et si tu pries pour eux, alors, ils seront des saints. »
Commentaire de la loi scoute: 
1. Le scout met son honneur à mériter confiance
Quand on monte dans un avion, on prend, certes, des risques, mais on fait confiance au pilote, parce qu’on est sûr qu’il connaît bien son métier et qu’il ne fera rien pour mettre notre vie en danger. De même quand il nous faut passer par les mains d’un chirurgien. 
S’il fallait sans cesse se méfier de ses partenaires ou de ses voisins, la vie de viendrait vite infernale. Là où dominent les faux-jetons, la vengeance et la haine sont, souvent, inévitables. Un scout peut avoir 36 défauts, mais il n’est pas une girouette ! On ne peut être sûr que quand il donne sa parole, il la tient, quoi qu’il advienne. C’est pour lui une question d’honneur.
2. Le scout est loyal à son pays, ses parents, ses chefs et ses subordonnés
Le contraire de la loyauté, c’est la fourberie, la combine, la trahison. Pour qu’une patrie ait un avenir, pour qu’une famille connaisse le bonheur, pour qu’un équipage de course ait ses chances de victoire, il faut pouvoir compter sur la droiture de chacun de leurs membres. Les magouilleurs sont, toujours et partout, des porte-malheur. 
Dans sa patrouille, comme dans sa vie de tous les jours, le scout tient son poste à coup sûr, dût-il en souffrir ou même en mourir ! On peut compter sur lui les yeux fermés. Ilsait distinguer le blanc du noir … et le courage de la lâcheté. Avec lui, on peut construire une Eglise, une équipe qui gagne, une famille.
3. Le scout est fait pour servir et sauver son prochain
Dès l’instant qu’une obsession de « chacun pour soi » s’empare d’un peuple ou d’une communauté chrétienne, on peut être sûr de les voir tomber en faillite ou en décadence, en passant par la guerre civile et la haine. Au début le « chacun pour soi » amuse, c’est à la fin que ça fait très mal ! On n’ose même plus compter les morts. 
Depuis que l’esprit chevaleresque a fini par mettre un peu de bleu dans notre ciel, il y a, heureusement, des hommes qui prennent plaisir au plaisir des autres. Eclairés par la parabole du bon samaritain, ils savent qu’un geste de don, un seul geste, parfois, peut sauver un malheureux du désespoir. C’est pour eux une vocation. On croirait qu’ils ont été faits pour ça, comme les médecins sont faits pour soigner les malades. 
Les scouts appartiennent à cette catégorie. Ils sont de ceux qui, par leur don, sèment la joie de vivre sur leur passage.
4. Le scout est ami de tous et frère de tout autre scout
Les scouts, entre eux, ne sont pas seulement des copains qu’aurait rassemblés le hasard pour courir après une aventure éphémère, mais bien des frères d’une même tribu, engagés dans une même aventure pour changer le monde … en mieux. Pour être capable d’une amitié ouverte à tous … en vérité, il faut d’abord commencer par la fraternité vécue avec ses proches. C’est autrement plus efficace que les discours sur la solidarité. En 1920, après la terrible guerre qu’avaient perpétrée leurs parents, des milliers de scouts de tous les pays d’Europe se retrouvèrent au Jamboree de Londres pour enterrer la haine et fêter leur communion fraternelle. 
La fraternité scoute, aujourd’hui, de l’Est à l’Ouest, et dans le monde entier, pose des bases pour un monde meilleur.
5. Le scout est courtois et chevaleresque
Il y a « des manières » de rendre service qui donnent à ceux qui en bénéficient l’impression qu’on trouve plaisir … à les aider. Offrir sa place à un grand-père, souhaiter l’anniversaire à sa maman, aider l’Aumônier à ranger sa valise-chapelle, c’est, pour un garçon qui n’est pas un pleutre, un geste normal. 
Mais il y a des « petits suppléments » qui ne coûtent rien, des discrétions qui sont signes d’amour des surprises qui multiplient par cent la qualité du service que l’on rend. La fleur qu’on glisse dans un cadeau, la carte postale qu’on adresse en remerciement au paysan qui nous a reçu pour un camp. Le scout en est le spécialiste. On n’a pas toujours l’occasion de sauver les survivants d’un sous-marin en détresse ! Mais, quand on est observateur, on a tous les jours l’occasion de nettoyer les abords d’un puit dans une ferme près de laquelle on camp ou de redresser un calvaire et d’y mettre des fleurs – d’enlever un arbre tombé en travers d’un chemin ou de réparer une barrière endommagée – de faire discrètement une petite vaisselle pendant que sa mère est partie faire les courses – de se lever 5 minutes avant les autres, pour cirer les chaussures des boys de sa patrouille.
6. Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu. Il aime les plantes et les animaux. 
Il est de ceux qui aiment regarder le ciel avec ses myriades d’étoiles ou se mettre à l’affût pour admirer un cerf qui mène boire ses biches. Sa passion pour les camps sauvages vient de là. Les montagnes couvertes de neige l’attirent, les lacs et leurs reflets célestes l’émerveillent, l’étonnante musique d’une source au creux d’un rocher le séduit. 
Il sait faire silence, marcher lentement, s’arrêter. 
Quand on a les yeux sensibles à la beauté, les oreilles accueillantes à l’harmonie, le goût de l’espace et de sa grandeur, on n’est pas loin de découvrir la présence de Dieu partout. C’est par ces signes, qu’Il aime à se faire aimer.
7. Le scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié
Il y a quelques années, dans une raffinerie, près de Lyon en France, où travaillaient 30 ouvriers, les ordres étaient parfaitement clairs : « défense absolue de fumer » ! Mais un individu, qui se croyait au-dessus des lois de la nature, alluma quand même une cigarette. On entendit l’explosion à 15 km … et les pompes funèbres furent débordées.
8. Le scout sourit et chante dans ses difficultés
Il considère les difficultés comme normales. Il ne change pas d’humeur avec la météo. Il ne craint ni la pluie, ni le froid, ni le soleil. Le scoutisme est une école anti-panique. On y apprend à garde son sang-froid quand les gens s’affolent. Ca permet de voir plus clair et plus loin. Souvent, des vies humaines ont été sauvées par un homme qui avait su garder sa tête.
9. Le scout est économe et prend soin du bien d’autrui
Le gaspillage est « une manie de gosses de riches » et, sans doute, même un péché ! Il procède d’un mépris du travail de ses parents et d’une certaine manière, il constitue une insulte à l’égard de ceux qui n’ont pas le nécessaire. Il révolte les pauvres et devient vite une source de haine. Le gaspillage ne convient guère qu’aux têtes sans cervelle. Le scout, lui, est économe. Au camp, il ne jette rien à terre. Il sait entretenir une tente. C’est une question de style. Dans la vie, il en fait autant.
10. Le scout est pur dans ses pensées, ses paroles, et ses actes
Dans un lycée de 500 élèves, on en trouve de tout acabit ! Des m’as-tu-vu, qui en savent toujours plus que leur maître, des braillards, qui ne tolèrent pas la moindre réplique, des soi-disant affranchis, à qui rien ne résiste. On n’est pas obligé, faut-il le dire, de les considérer comme des héros à suivre. 
Ce « petit monde » est, d’ailleurs, à l’image du grand. La pureté n’y est pas tellement à la mode. Les brutes, partout, ont la vedette, les exhibitionnistes salaces, les casseurs sexuels les plus orduriers. Les médias leur servent de promontoire. La femme, pour eux, n’est qu’un animal à plaisir et l’homme, un jouisseur qui a tous les droits. Ca rapporte, parait-il, un argent fou. On en voit que trop, malheureusement, ce que produit cette explosion effrénée : des couples qui se brisent en quelques semaines, des familles innombrables éclatées, des sinistroses en quantité. 
Mais, en ce qui concerne la mode, le scout est, grâce à Dieu, plutôt de ceux qui s’en méfient. Il n’a pas une mentalité d’apprenti-mouton. 
La sexualité est un phénomène naturel. On n’a pas à en avoir peur ! Mais comme on est un homme … et non pas un chien, il faut, naturellement, apprendre à en contrôler les impulsions ou les instincts. C’est même la plus généreuse de nos forces, car c’est par elle que passe ma vie ! Raison de plus de ma maîtriser. 
Un jeune qui rêve de bel amour et qui n’a pas perdu la tête comprend très bien que c’est sur les sommets qu’il risque de rencontrer celle avec qui il pourra faire « chanter la vie » ! Et non dans les bas-fonds. Or, la route de l’amour authentique passe par le respect de l’autre. On ne prononce jamais une parole qui puisse gêner ses compagnons, on ne se permet aucun geste qui puisse troubler l’âme neuve d’une fille. 
La pureté est une force, une vertu … d’homme entier.
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« Tout par amour, rien par force ! »

...Dans ce Carême, notre travail, n’est pas de faire table rase, mais bien plutôt de laisser entrer le Christ pour qu’il vienne à nous. Jésus nous prend à part pour nous éduquer, pour venir habiter en nous. C’est sans aucun doute avec beaucoup de douceur qu’il mettra tout en ordre, comme il le veut, comme il le souhaite. Alors, la seule chose que nous ayons à faire c’est, dans la prière, de lui demander de venir faire son œuvre en nous. Notre maison intérieure, avec toutes nos préoccupations, nos désirs, nos envies de bien faire, nos découragements, peut retrouver une nouvelle fraîcheur en devenant une maison de prière ; c’est-à-dire une maison où nous faisons silence pour accueillir l’hôte invisible de nos cœurs qui saura nous donner la paix car « il connaît ce qu’il y a dans le cœur de l’homme. » *Laissons-nous faire et rappelons-nous cette belle formule de saint François de Sales : « Tout par amour, rien par force ! »


Évangile selon saint Jean chapitre 2, verset 25

samedi 7 mars 2015

Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits !

vendredi 6 mars 2015

 Parce que ce qui est solide, ce qui va tenir, ce n’est pas d’abord la science un peu myope du maçon, mais le plan de Dieu sur l’édifice, le regard de Dieu sur tout ce qui va, ensemble, contribuer à bâtir la cité de Dieu, une cité sans rebut, sans déchet.
Jésus, donne-nous ce bonheur d’être une pierre vivante, de prendre quelque chose de ta tendresse, d’apporter un peu de ta lumière autour de nous.

jeudi 5 mars 2015

Chemin faisant...


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Chemin faisant...
     
Ce mois de mars verra se tenir, pendant deux week-ends, les deux assemblées de notre synode diocésain consacré à l’évangélisation aujourd’hui dans la Drôme. Synode est un mot dont l’étymologie est évocatrice : « cheminer ensemble ». Tous les membres élus et siégeant de droit seront réunis pour le bien de tous.
Notre église diocésaine va connaître une opportunité rare : celle donnée au peuple de Dieu de discerner à travers les évolutions de nos communautés et de la société comment l’évangile accueilli et annoncé peut être une force de vie pour le plus grand nombre. Puisse l’Esprit Saint ouvrir nos intelligences pour que nous prenions conscience ensemble de la situation historique que nous vivons et des priorités que nous pourrons porter ensemble dans les années qui viennent. C’est une occasion unique pour renforcer la communion dans la mission.
Ces deux week-ends sont un événement de grâce : nous ferons un pas de côté pour prendre du recul sur notre pastorale afin de la régénérer et oser prendre des chemins nouveaux. Les attentes sont forcément grandes. Nous savons que l’Esprit Saint parlera à notre église. Il faudra nous dessaisir de notre mission, de nos habitudes, pour renouveler notre manière d’être disciples et témoins. Ce synode est une manière concrète de « faire le choix de la fraternité », comme nous y invite souvent notre évêque, à la suite du pape François. Nous pouvons faire le pari que chacun en ressortira renforcé dans sa vocation propre.
Bonne route !
P. Guillaume TEISSIER
De la puissance créatrice contenue dans la Parole vivante de Dieu c'est là que se dégagent une perspective, une espérance, une semence impérissable, capable de faire refleurir nos déserts les plus arides.