samedi 28 février 2015

le bonheur d’un cœur pauvre !

 "Au fond, dit François, un cœur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre."
Allier ainsi faiblesse et force, conversion et tendresse, accueil de notre propre pauvreté et ouverture à autrui. Voilà le bon chemin ! Aimer et "se dépenser pour l’autre" guérit de l’indigence même. Voilà le bonheur d’un cœur pauvre ! 
« Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent »


« Priez sans cesse » (1Th 5,17) pour les autres hommes.

jeudi 26 février 2015

Soyez missionnaires de la tendresse de Dieu




Chaque chrétien et chaque communauté est missionnaire dans la mesure où il porte et vit l’Évangile et témoigne de l’amour de Dieu envers tous, spécialement envers celui qui se trouve en difficulté. Soyez missionnaires de l’amour et de la tendresse de Dieu ! Soyez missionnaires de la miséricorde de Dieu, qui toujours nous pardonne, toujours nous attend, nous aime beaucoup !




Confiance avec ste Honorine ...

Vive la Cour Céleste !
Sainte Honorine (vénérée le 27 février), priez pour nous...
"Sainte Honorine, l’espérance des captifs et des matelots, obtenez-nous la délivrance de nos périls et de nos maux" (cantique composé vers 1875)
On ne connaît d'elle que les reliques qui furent rapportées de Haute-Normandie jusqu'en Ile-de-France à Conflans-Saint-Honorine. Son culte en Normandie est très ancien et la tradition en fait une martyre gauloise.
(Martyrologe romain)
Des internautes nous signalent
- la tradition rapporte qu'elle fut martyrisée en l'an 303 lors de la dernière persécution romaine. Sainte Honorine est également patronne des prisonniers.
- Honorine était originaire de la tribu gauloise des Calètes (actuellement pays de Caux). Vers 303, elle fut martyrisée par les Romains à Lillebonne et son corps jeté dans la Seine proche.
Son corps fut recueilli à Graville (actuel quartier du Havre) et y fut enterré.
Pour échapper aux invasions normandes, son corps est amené à Conflans (confluent de la Seine et de l'Oise).
Le 27 février est la date actuellement retenue pour les cérémonies et processions et ce, depuis l'an 1080.
A la paroisse de Conflans-Sainte-Honorine, vêpres et vénération des reliques sont organisés tous les ans pour sa fête.
Sur le territoire de Rouen, au IVe siècle, sainte Honorine, vierge et martyre

mardi 24 février 2015

CONFIANCE EN NOTRE PERE DU CIEL A TOUS !

merci seigneur !

Lc 7, 37-38
"Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum."

Tu es une merveille de Dieu.
Ton orgueil consiste bien souvent à ne pas t’accepter tel que tu es. Tu refuses ta personnalité et essaies de cammoufler tes défauts. Tu te caches derrière des masques, des faux-semblants et tu trompes les autres autant que toi-même. Comme Marie-Madeleine, baisses la garde, reconnais humblement tes faiblesses et refugies-toi dans les bras de Dieu. Il t’ aime personnellement tel que tu es, sans artifice.« L’histoire de Marie-Madeleine nous rappelle à tous une vérité fondamentale : est disciple du Christ celui qui, dans l’expérience de la faiblesse humaine, a eu l’humilité de Lui demander de l’aide, a été guéri par Lui et s’est mis à Le suivre », affirmait le pape Benoît XVI.

A la suite de Marie Madeleine, humblement, tournons-nous vers Dieu et déposons lui nos faiblesses!

Mon acte d'amour : je décide de travailler sur l’humilité. M’accepter telle que je suis. Je marque sur un papier un défaut que je n’assume pas et je le confie à Jésus chaque soir de cette semaine dans ma prière :Seigneur, je suis une Merveille. J’ai tel défaut mais j’ai aussi tels talents. Merci Seigneur!

 merci seigneur !



La prière des enfants de Dieu

Commentaire du jour :
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 28)

La prière des enfants de Dieu


      La prière, pour être féconde, doit venir du cœur et pouvoir toucher le cœur de Dieu. Vois comment Jésus a enseigné à ses disciples à prier. Chaque fois que nous prononçons le « Notre Père », Dieu, je le crois, porte le regard sur ses mains, là où il nous a gravés : « Je t'ai gravé sur la paume de ma main » (Is 49,16). Il contemple ses mains et il nous voit là, blottis en elles. Quelle merveille que la tendresse de Dieu !



      Prions, disons le « Notre Père ». Vivons-le et alors nous serons des saints. Tout y est : Dieu, moi-même, le prochain. Si je pardonne, alors je peux être saint, je peux prier. Tout provient d'un cœur humble ; ayant un tel cœur, nous saurons comment aimer Dieu, nous aimer nous-mêmes et aimer notre prochain (Mt 22,37s). Il n'y a là rien de compliqué et pourtant nous compliquons tant nos vies, les aggravant de tant de surcharges. Une seule chose compte : être humble et prier. Plus vous prierez, mieux vous prierez.



      Un enfant ne rencontre aucune difficulté à exprimer son intelligence candide en des termes simples qui disent beaucoup. Jésus n'a-t-il pas fait comprendre à Nicodème qu'il faut devenir comme un petit enfant ? (Jn 3,3) Si nous prions selon l'Évangile, nous permettrons au Christ de grandir en nous. Prie donc avec amour, à la manière des enfants, avec l'ardent désir de beaucoup aimer, et de rendre aimé celui qui ne l'est pas.

dimanche 22 février 2015

22 février - Bienheureuse Isabelle de France (+1270), fondatrice d'un couvent consacré à "l'Humilité de Notre-Dame"  

Après 500 ans de prière dans l’humilité de Marie…

Isabelle, sœur de saint Louis, roi de France, avait une dévotion profonde envers la Vierge Marie. Près de sa mère, Blanche de Castille, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps en prière et avec les pauvres et réussit à ne point se laisser marier au fils de l'empereur d’Allemagne.

Après la mort de Blanche de Castille, elle résolut de vivre à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du couvent de Longchamp qu'elle avait fait bâtir à Paris (France), en 1256, pour des religieuses clarisses et qu'elle consacra à "l'Humilité de Notre-Dame." Elle y mena une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de religion.

Après 500 ans de vie contemplative dans ‘l’humilité de Marie’, les Clarisses de Longchamp ont été expulsées par la Révolution française qui voulait éradiquer la foi catholique en chassant tous les ordres religieux du pays et détruisit pierre par pierre leur couvent en 1792. Pourtant, 200 ans plus tard, à Longchamp même, Jean-Paul II, le pape du ‘Totus tuus’ à Marie réunissait près d’un million de jeunes venus du monde entier prier avec lui, lors des Journées mondiales de la jeunesse !

L’équipe de Marie de Nazareth

samedi 21 février 2015

Pour vivre un ‪#‎Carême‬ en étant renouvelés dans l'Esprit Saint, LISEZ et PRIEZ avec ce discours du PAPE François reprenant les 15 GRANDES MALADIES SPIRITUELLES... +:-)
" Des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service
La [communauté] est appelée à s’améliorer, à s’améliorer en permanence et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour pleinement mener à bien sa mission. Pourtant, comme tout corps, comme tout corps humain, elle est exposée aussi aux maladies, au dysfonctionnement, à l’infirmité. Et je voudrais mentionner ici certaines de ces probables maladies. (...) Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur. Je crois que, à l’instar des Pères du désert qui en rédigeaient de tels, le « catalogue » de ces maladies nous aidera à nous préparer au sacrement de la réconciliation, qui constituera pour nous tous une étape importante vers la fête de [Pâques].
1. La maladie de celui qui se sent « immortel », « immunisé » ou tout à fait « indispensable » et néglige les contrôles nécessaires et habituels.
Une Curie qui ne fait pas son autocritique, ne s’ajuste pas en permanence, ne cherche pas à s’améliorer, est un corps malade, infirme. Une simple visite au cimetière nous permettrait de voir les noms de nombreuses personnes, dont certaines pensaient peut-être qu’elles étaient immortelles, immunisées et indispensables ! C’est la maladie de l'homme riche et insensé de l’Évangile qui pensait vivre éternellement (cf. Lc 12, 13-21) et de tous ceux qui se transforment en maîtres et se sentent supérieurs à tous, et non au service de tous. Elle découle souvent de la pathologie du pouvoir, du « complexe des élus », du narcissisme qui consiste à regarder passionnément sa propre image et à ne pas voir l'image de Dieu imprimée sur le visage des autres, spécialement des plus faibles et des plus nécessiteux. L’antidote à cette épidémie est la grâce de se sentir pécheurs et de savoir dire de tout cœur : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir » (Lc 17, 10).
2. Autre maladie : le « marthalisme » (qui vient de Marthe) ou l’activité excessive. Elle concerne ceux qui se noient dans le travail et négligent inévitablement « la meilleure part » : s’asseoir aux pieds de Jésus (cf. Lc 10, 38-42). C’est pourquoi Jésus a demandé à ses disciples de « se reposer un peu » (cf. Mc 6, 31), car négliger le repos nécessaire conduit au stress et à l'agitation. Le temps du repos, pour celui qui a mené à bien sa mission, est une nécessité, un devoir, et doit être vécu sérieusement : en passant un peu de temps avec sa famille et en respectant les jours fériés comme des moments pour se ressourcer spirituellement et physiquement. Il faut retenir ce qu'enseigne Qohéleth : « Il y a un moment pour tout » (Qo 3, 1-15).
3. Il y a aussi la maladie de la « pétrification » mentale et spirituelle. Ceux qui en sont atteints possèdent un cœur de pierre et une « nuque raide » (Ac 7, 51-60). Ce sont ceux qui, chemin faisant, perdent leur sérénité intérieure, la vivacité et l’audace, et se cachent derrière leurs dossiers, devenant les « rois du formulaire » et non « des hommes de Dieu » (cf. He, 3, 12). Il est dangereux de perdre cette sensibilité humaine qui permet de pleurer avec ceux qui pleurent et de se réjouir avec ceux qui se réjouissent ! C’est la maladie de ceux qui perdent « les dispositions » de Jésus (cf. Ph 2, 5-11). Car, au fil du temps, leur cœur se durcit et devient incapable d'aimer inconditionnellement le Père et le prochain (cf. Mt 22, 34-40). Être chrétien, en fait, signifie avoir « les dispositions qui sont dans le Christ Jésus » (cf. Ph 2, 5), dispositions à l'humilité et au don, au détachement et à la générosité.
4. La maladie de la planification excessive et du fonctionnarisme. Quand l’apôtre planifie tout minutieusement et croit que planifier à la perfection fait réellement avancer les choses, il se transforme pratiquement en expert-comptable ou en fiscaliste. Tout bien préparer est nécessaire mais il ne faut jamais succomber à la tentation de vouloir enfermer ou piloter la liberté de l’Esprit Saint, qui demeure toujours plus grande, plus généreuse que toute planification humaine (cf. Jn 3, 8). On se laisse gagner par cette maladie parce qu’il « est toujours plus facile et plus commode de se caler dans ses propres positions statiques et inchangées. En réalité, l’Église se montre fidèle à l’Esprit Saint dans la mesure où elle n’a pas la prétention de le régler ni de le domestiquer – domestiquer l’Esprit Saint ! – Il est fraîcheur, imagination, nouveauté ».
5. La maladie de la mauvaise coordination. Quand il n’existe plus de communion entre les membres et que le corps est privé de son fonctionnement harmonieux et de sa tempérance en devenant un orchestre qui produit seulement du chahut, parce que ses membres ne collaborent pas et ne vivent pas l’esprit de communion et d’équipe. Lorsque le pied dit au bras : « je n'ai pas besoin de toi » ou la main à la tête : « c'est moi qui commande », provoquant ainsi malaise et scandale.
6. Il y a aussi la maladie d’« Alzheimer spirituelle », c’est-à-dire l’oubli de « l'histoire du salut », de l'histoire personnelle avec le Seigneur, du « premier amour » (Ap 2, 4). Il s'agit d'un déclin progressif des facultés spirituelles qui, à plus ou moins long terme, provoque de graves handicaps chez la personne, la rendant incapable d'exercer une activité autonome. Celle-ci vit dans un état de dépendance absolue vis-à-vis de ses vues souvent imaginaires. Nous détectons cette maladie chez ceux qui ont perdu la mémoire de leur rencontre avec le Seigneur ; chez ceux qui ne perçoivent pas le sens historique de la vie ; chez ceux qui sont totalement dépendants de leur présent, de leurs passions, caprices et manies ; chez ceux qui construisent autour d'eux des murs et des habitudes et deviennent de plus en plus esclaves des idoles qu'ils ont sculptées de leurs propres mains.
7. La maladie de la rivalité et de la vanité. Quand l’apparence, les couleurs des vêtements, les signes honorifiques deviennent le premier objectif de la vie, et que l’on oublie les paroles de saint Paul : « Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes. Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres » (Ph 2, 3-4). C'est la maladie qui nous pousse à être des hommes et des femmes faux et à vivre un faux « mysticisme », et un faux « quiétisme ». Paul lui-même les définit comme des « ennemis de la croix du Christ » parce qu'ils « mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Ph 3, 18-19).
8. La maladie de la schizophrénie existentielle. C’est la maladie de ceux qui ont une double vie, fruit de l’hypocrisie typique du médiocre et du vide spirituel progressif que les diplômes et les titres académiques ne peuvent combler. Une maladie qui frappe souvent ceux qui, abandonnant le service pastoral, se limitent aux tâches bureaucratiques et perdent ainsi le contact avec la réalité, avec les personnes concrètes. Ils créent ainsi un monde parallèle, à eux, où ils mettent de côté tout ce qu'ils enseignent sévèrement aux autres et où ils commencent à vivre une vie cachée et souvent dissolue. La conversion est assez urgente et indispensable pour lutter contre cette maladie extrêmement grave (cf. Lc 15, 11-32).
9. La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage. J’ai déjà parlé de nombreuses fois de cette maladie, mais cela ne suffit pas encore. C’est une maladie grave, qui commence simplement, peut-être seulement pour faire un brin de causette, et qui s’empare de la personne. Celle-ci se met alors à « semer de la zizanie » (comme Satan), et dans beaucoup de cas à « assassiner de sang froid » la réputation de ses propres collègues et confrères. C’est la maladie des personnes lâches qui, n'ayant pas le courage de parler directement et parlent dans le dos. Saint Paul avertit : « Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs » (Ph 2, 14-18). Frères, gardons-nous du terrorisme des bavardages !
10. La maladie qui consiste à diviniser les chefs. C’est la maladie de ceux qui courtisent leurs supérieurs, en espérant obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils honorent les personnes et non Dieu (cf. Mt 23, 8-12). Ce sont des personnes qui vivent le service en pensant uniquement à ce qu'ils doivent obtenir, et non à ce qu'ils doivent donner. Des personnes mesquines, malheureuses, et inspirées seulement par leur égoïsme fatal (cf. Ga 5, 16-25). Cette maladie pourrait frapper aussi les supérieurs quand ils courtisent certains de leurs collaborateurs pour obtenir leur soumission, leur loyauté et leur dépendance psychologique, mais il en résulte au final une véritable complicité.
11. La maladie de l’indifférence envers les autres. Elle survient quand chacun ne pense qu’à soi et perd la sincérité et la chaleur des relations humaines. Quand le plus expert ne met pas ses connaissances au service des collègues qui le sont moins. Quand on vient à apprendre quelque chose et qu’on le garde pour soi au lieu de le partager de manière positive avec les autres. Quand, par jalousie ou par ruse, on éprouve de la joie à voir l'autre tomber au lieu de le relever et de l'encourager.
12. La maladie du visage lugubre. Elle est celle des personnes bourrues et revêches, qui estiment que pour être sérieux il faut porter le masque de la mélancolie, de la sévérité, et traiter les autres – surtout ceux que l’on considère comme inférieurs – avec rigidité, dureté et arrogance. En réalité, la sévérité théâtrale et le pessimisme stérile sont souvent les symptômes d’un sentiment de peur et de d’insécurité. L’apôtre doit s'efforcer d'être une personne courtoise, sereine, enthousiaste et joyeuse qui transmet la joie quel que soit l’endroit où il se trouve. Un cœur empli de Dieu est un cœur heureux qui irradie et communique sa joie à tous ceux qui l'entourent : cela se voit tout de suite ! Ne perdons donc pas cet esprit joyeux, qui sait manier l'humour, et même l'autodérision, qui font de nous des personnes aimables même dans les situations difficiles. Comme une bonne dose d'humour sain nous fait du bien ! Réciter souvent la prière de saint Thomas More nous fera le plus grand bien : je le fais tous les jours, cela me fait du bien.
13. La maladie qui consiste à accumuler. Souffre de celle-ci l’apôtre qui cherche à combler un vide existentiel dans son cœur en accumulant les biens matériels, non pas par nécessité, mais seulement pour se sentir en sécurité. En réalité, nous ne pourrons emporter avec nous rien de matériel parce que « le linceul n’a pas de poches » et tous nos trésors terrestres – même si ce sont des cadeaux – ne pourront jamais combler ce vide. Au contraire, ils le rendront encore plus exigeant, et plus profond. À ces personnes, le Seigneur rappelle : « Tu dis : ‘Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien’, et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! […]. Eh bien, sois fervent et convertis-toi » (Ap 3, 17-19). L'accumulation ne fait que nous alourdir et ralentir inexorablement notre chemin ! Je pense à une anecdote. Autrefois, les jésuites espagnols décrivaient la Compagnie de Jésus comme la « cavalerie légère de l'Église ». Je me souviens du déménagement d'un jeune jésuite : il était en train de charger dans un camion tout ce qu'il avait – bagages, livres, objets, cadeaux –, quand un vieux jésuite qui l'observait lui dit : « Ce serait cela la ‘cavalerie légère de l'Église’ ? » Nos déménagements sont un signe de cette maladie.
14. La maladie des cercles fermés, quand l’appartenance à un petit groupe devient plus forte que celle au Corps et, dans certaines situations, au Christ lui-même. Cette maladie elle aussi commence toujours par de bonnes intentions, mais au fil du temps, elle asservit ses membres, devient un cancer qui menace l’harmonie du Corps et cause tellement de mal – des scandales –, spécialement aux plus petits de nos frères. L'autodestruction ou le « tir ami » des frères d’armes est le danger le plus sournois. C'est le mal qui frappe de l'intérieur et, comme le dit le Christ, « tout royaume divisé contre lui-même devient désert » (Lc 11, 17).
15. Et la dernière, la maladie du profit mondain, des exhibitionnismes. Elle est celle de l’apôtre qui transforme son service en pouvoir, et son pouvoir en marchandise pour obtenir des profits mondains, ou davantage de pouvoir. C’est la maladie des personnes qui cherchent insatiablement à multiplier les pouvoirs et dans ce but, ils sont capables de calomnier, de diffamer, de discréditer les autres, jusque dans les journaux et les magazines. Naturellement, dans le but de s'afficher et de montrer qu'ils sont davantage capables que les autres. Cette maladie fait elle aussi beaucoup de mal au Corps parce qu'elle conduit les personnes à justifier l’usage de n’importe quel moyen pour atteindre ce but, souvent au nom de la justice et de la transparence ! Il me vient à l'esprit le souvenir d'un prêtre qui appelait les journalistes pour leur raconter – et inventer – des choses privées et personnelles sur ses confrères et ses paroissiens. Pour lui, seul comptait le fait de se voir à la une des journaux, parce qu'ainsi il se sentait « puissant et irrésistible ». Il faisait tellement de mal aux autres et à l'Église. Le pauvre !
Frères, de telles maladies et de telles tentations sont naturellement un danger pour tout chrétien et pour toute curie, communauté, congrégation, paroisse, mouvement ecclésial. Et elles peuvent frapper au niveau individuel ou communautaire.
Seul l’Esprit Saint guérit toute maladie
Soyons clairs : seul l’Esprit Saint – l’âme du Corps mystique du Christ, comme l'affirme le Credo de Nicée-Constantinople (« Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie ») – guérit toute maladie. C'est l’Esprit Saint qui soutient tout effort sincère de purification et toute bonne volonté de se convertir. C'est lui qui nous fait comprendre que tout membre participe à la sanctification du Corps et à son affaiblissement. C'est lui le promoteur de l'harmonie : « Ipse harmonia est », dit saint Basile. Saint Augustin nous dit : « Tant qu’une partie adhère au Corps, sa guérison n'est pas désespérée ; ce qui a été sectionné ne peut être ni soigné ni guéri ».
La guérison est aussi le fruit de la conscience de la maladie et de la décision personnelle et communautaire de se soigner en supportant le traitement avec patience et persévérance. Nous sommes donc appelés – en ce temps de Noël et pour toute la durée de notre service et de notre existence – à vivre « dans la vérité de l’amour ». « Nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ. Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour » (Ep 4, 15-16)."

jeudi 19 février 2015

confiance dans le Seigneur !

Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre planté
près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

dimanche 15 février 2015

L'apôtre Pierre parle sans aucun doute de cette foi quand il dit : « Il a purifié leurs cœurs par la foi » (Ac 15,9)... La foi pure, vécue dans l'amour, maintenue par la persévérance, patiente dans l'attente, humble dans son affirmation, ferme dans sa confiance, pleine de respect dans sa prière et de sagesse dans ce qu'elle demande, est certaine d'entendre en toute circonstance cette parole du Seigneur : « Je le veux ».

vendredi 13 février 2015

Les humiliés, par Bruno Frappat

Les humiliés, par Bruno Frappat

chronique
13/2/15 - 11 H 56


Avec cet article

Harcèlement

Des années de silence et de violence avant de laisser une parole émerger. Le silence rompu par étapes. Il leur aura fallu, à ces jeunes, surmonter plusieurs interdits avant qu’ils ne se présentent devant nous, à la télévision. Des interdits placés par eux-mêmes, par la honte, par la peur. D’abord vis-à-vis des parents, des enseignants, des proches, de ce monde adulte négligeant les quelques signes d’une souffrance perpétuée. Mais, peu à peu, à force de souffrir ils se sont livrés. Par une sorte d’explosion de courage, de révolte digne. Comme ils l’ont fait dans ce documentaire terrible diffusé par France 2, mardi soir 10 février (tard…), réalisé par Andrea Rawlins-Gaston et sobrement intitulé Souffre-douleurs, ils se manifestent.
Ces victimes du harcèlement scolaire, aujourd’hui libérées de l’emprise de leurs bourreaux, ont de beaux visages juvéniles et des regards qui vous prennent à bras-le-cœur. Il émane bien sûr de chacun d’eux une tristesse d’enfance gâchée mais également une force, une volonté très mature d’aider de plus jeunes à ne pas se laisser enfermer dans les mêmes prisons mentales, psychologiques, dans cet univers carcéral qu’étaient devenus pour eux, et elles, l’école, le collège, l’Internet, durant des années. C’est la première leçon à retenir de cette éprouvante séquence : l’admiration pour le courage de ces bafoués et violentés venant exposer les détails de leurs anciennes humiliations. Avec évidemment l’accord et le soutien de leurs parents, dont certains ont témoigné.
Le harcèlement à l’école a toujours existé, diront les réalistes. Certains iront même jusqu’à prétendre qu’il existe des tempéraments qui se prêtent à attirer les coups et les injures… Dans toutes les cours de récréation de la planète, il y a toujours eu des boucs émissaires choisis par le groupe pour se structurer en tant que groupe. Il y a toujours des leaders, des « caïds » pour mener la sarabande et donner le signal de la curée. Et de « grandes personnes » pour minimiser la chose, passant sans s’en mêler. C’est vrai, mais depuis quelques années le phénomène paraît s’amplifier, en raison des prolongements que permettent les techniques nouvelles: téléphones portables, réseaux sociaux.
La lâcheté du collectif n’est pas une invention récente mais celle des anonymes du harcèlement téléphonique ou des « réseaux sociaux », elle, est un facteur nouveau d’amplification. Même chez soi, le harcèlement scolaire continue. L’intrusion du mépris se prolonge d’autant plus aisément que, dans la solitude, le bourreau sans visage et la victime se retrouvent constamment. Et va-t-on s’en plaindre auprès des parents ? On ne veut pas leur faire de tort. On tient à les protéger, à ne rien leur révéler qui leur ferait de la peine. La constance, dans les témoignages, de cette volonté d’épargner aux parents la connaissance de ces réalités cruelles est impressionnante. Mais si elle protège les parents, elle fragilise les victimes jusqu’au point, parfois, où le silence n’est rompu que par le suicide : la mort, premier et dernier signal de détresse.
Les harceleurs vont en meutes, menées par de plus grands, de plus forts en gueule. Il y a autour d’eux des « suiveurs » qui ricanent, observent, en rajoutent pour plaire au chef. Ils ne sont pas méchants par nature mais par panurgisme. Ils crient avec le loup. Le harcelé, de guerre lasse, se réfugie dans les toilettes ou… le centre de documentation du collège. Et, insistons-y, cela peut durer des années. Des années parmi celles qui devraient être les plus belles de l’enfance, de 10 ans à 16 ans. Adolescences saccagées dans l’indifférence.
Tout alimente le mépris du collectif : rousseur de la chevelure, début d’obésité, handicap léger, taille, homosexualité, patronyme… Ainsi des parcours scolaires sont-ils transformés en enfer. Passer son chemin, comme le font trop d’adultes, encourage la lâcheté de la foule. Se plaindre est une mise en danger (risques de représailles). Sortir de cette logique d’enfermement ne peut passer que par la parole, le témoignage, le cri. Merci à ces jeunes gens qui ont dominé leurs craintes et les séquelles de leurs humiliations pour nous faire comprendre que le principe d’humanité doit être défendu dès l’école. Il était temps !

Poutine

Le président russe, comment a-t-il vécu son adolescence ? On n’en sait strictement rien. Cela n’empêche pas que des « révélations » sensationnelles sur sa psychologie supposée viennent d’être portées à la connaissance d’un large public et, bien sûr, amplifiées mondialement par l’Internet. En 2008, l’armée américaine, dont on connaît le goût pour la psychologie et l’âme humaine, a fait examiner des heures de vidéos pour percer les secrets cachés du personnage. La conclusion de cette étude idiote est que le président russe est affecté d’un handicap : il serait « autiste Asperger ». Cette forme d’autisme assez sérieuse se caractérise par une survalorisation du premier degré et une grande difficulté à vivre des relations sociales normales.
Le Pentagone ayant posé son diagnostic uniquement à partir de vidéos, les spécialistes de l’autisme ont fait valoir que, dans la vie réelle, poser un tel diagnostic nécessite des examens approfondis, des entretiens avec la personne, son entourage, ses parents. Évidemment, quelle que soit la capacité « psy » des espions américains, rien de tel n’a été possible, ni même tenté.
Non, pour connaître un peu mieux la personnalité de Vladimir Poutine, il vaut mieux s’en tenir à cette forme de factuel que permet l’étude de ses discours, de ses interviews, de ses lectures. Pour savoir ce qu’il a derrière la tête, dans sa stratégie qui nous perturbe tant, il vaut mieux s’efforcer d’analyser ses textes, ses actions, ses changements d’attitude, ses proclamations et… ses silences. C’est ce à quoi s’attache Michel Etchaninoff, docteur en philosophie, rédacteur en chef adjoint de Philosophie magazine, dans un petit livre passionnant dont on ne saurait trop recommander la lecture à nos gouvernants et à tous ceux qui prétendent peser sur l’avenir de l’Europe et du monde. Ce livre, intitulé Dans la tête de Vladimir Poutine (Éd. Solin-Actes Sud), ne se livre à aucune psychologie de bazar. Il examine les références philosophiques, littéraires et politiques du maître du Kremlin. Il s’en dégage une cohérence redoutable. Poutine est, si l’on peut dire, plus russe que russe. Toute son action vise à restaurer la dignité perdue de l’empire, sa mission est de construire, après l’échec d’un Occident décadent et qu’il déteste, un modèle nouveau, à mi-chemin de l’Europe et de la Chine, regroupant sous son aile des peuples frères. Il est à l’offensive pour rétablir une chrétienté orientale compatible avec la « sagesse » d’Asie, un conservatisme sociétal affirmé et la verticalité d’un pouvoir redevenu fort. Venger à la fois les tsars et Staline. Nous sommes prévenus : il n’en démordra pas.

13/2/15 - 11 H 56

mercredi 11 février 2015

CONFIANCE ...

De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous tournez vers la grâce de l'image placée en vous dès le commencement, vous trouvez en vous-mêmes ce que vous recherchez.


En effet, la pureté, la paix de l'âme, l'éloignement de tout mal, voilà la divinité. Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu. Si ton cœur est dégagé de toute inconduite, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.


mardi 10 février 2015

CONFIANCE !

Nous qui sonnes les élèves de cette bienheureuse pédagogie, parachevons le beau visage de l'Église et accourons comme des petits enfants vers cette mère pleine de bonté. Écoutons le Verbe de Dieu ; glorifions la bienheureuse disposition qui nous guide par cet Enseignant et nous sanctifie comme enfants de Dieu. Nous serons citoyens du ciel si nous sommes les élèves de cet Enseignant sur la terre, et là-haut nous comprendrons tout ce qu'il nous a enseigné concernant le Père.
CONFIANCE !


lundi 9 février 2015

La Famille : un Trésor

La Famille : un Trésor.
La famille est un des lieux d’épanouissement et de bonheur où l’on reçoit beaucoup, où l’on est invité à donner beaucoup de soi. La famille, l’un des seuls domaines où au terme de la route nous pouvons être habités du sentiment de fierté de la tâche accomplie. Rien de plus beau que ces célébrations nombreuses de 50, 60, 70 ans de mariage, photo de famille d’un couple entouré de ses descendants : enfants, petits, arrières petits-enfants.
La famille, lieu aussi pour certains de beaucoup de souffrances, d’exclusion, de séparation, d’abandon, d’infidélité, d’un amour qui ne peut se réaliser et s’exprimer pleinement. Impression d’un gâchis, d’un mal être, où trop souvent ce sont les petits, les innocents qui trinquent.
Entre ces deux tableaux, il ya fort heureusement, une réalité parfois complexe mais riche en humanité, d’une famille qui se recompose, où chacun trouve une place bien à lui, qui permet de se donner et de recevoir. Avec le temps, de nouveaux liens se tissent, parfois incluant le passé, sans renoncement….
Que ceux qui ont le jugement facile, « lancent la première pierre ». Qui oserait revendiquer la pureté infaillible et la transparence de ses sentiments ?
Certes, il nous faut sans-cesse nous rappeler et nous motiver : nous sommes faits pour la sainteté et non pour la médiocrité, De cela nous devons nous encourager à tout moment. 
Le Christ « n’est pas venu pour juger ni pour condamner, mais pour sauver ».
L’Eglise entre en synode. Evêques, cardinaux, fidèles laïcs délégués, représentant les communautés de tous les continents et de cultures différentes, se retrouvent autour du pape François pour en discuter et discerner les appels que le Seigneur et que le monde nous adresse en ces temps nouveaux.
Une Eglise doctrinale qui rappelle les fondamentaux à la manière du phare qui de la côte assure sa vigilance. Une Eglise mère de miséricorde qui à la manière de beaucoup de parents aujourd’hui, accompagne, laisse la porte ouverte, invite à sa table, encourage et pardonne. 
Certains réclament la rigueur pensant souvent plus aux autres qu’à eux-mêmes, d’autres la bienveillance et la tendresse, quitte à ce qu’on leur reproche le laxisme et le laisser aller.
Une conviction m’habite : les sacrements sont une force et une grâce pour tous les pécheurs que nous sommes. Ils ne sont pas le privilège des purs. Notre époque est difficile et déstabilisante mais aussi passionnante et moins hypocrite que par le passé. Les hommes de ce temps attendent une parole qui encourage, réconforte et pousse vers l’avant, vers le haut. Nul doute que l’Esprit-Saint sera une fois de plus au rendez-vous.
réf. "
Bruno Dubreucq
Dans l’ordre des grandeurs de sainteté, qui sont les grandeurs suprêmes, Marie est, autour du Christ, comme la première onde de l’Eglise, génératrice de toutes les autres, jusqu’à la fin des temps.

dimanche 8 février 2015




Cinquième dimanche du temps ordinaire
Commentaire du jour 
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 176, 4

« Jésus la prit par la main et la fit lever »
      L'apôtre Paul écrit : « Si j'ai obtenu la miséricorde, c'est afin que le Christ puisse montrer en moi le premier toute sa patience, et que je serve d'exemple à tous ceux qui croiront en lui pour recevoir la vie éternelle » (1Tm 1,16). Voulant accorder à tous le pardon, il a choisi un de ses ennemis les plus acharnés afin que, le voyant guéri, personne ne soit tenté de désespérer.

      N'est-ce pas ce que font les médecins ? Quand ils viennent s'établir quelque part où ils ne sont pas encore connus, ils choisissent d'abord des personnes atteintes de maladies désespérées, afin de donner des preuves de leur bonté, de faire éclater leur habileté. Chacun dira alors à son voisin : « Va trouver ce médecin ; sois sûr, il m'a guéri !... J'ai eu la même maladie que toi ; je suis passé par les mêmes souffrances ». C'est ce que dit Paul à chaque malade en danger de désespérer : « Celui qui m'a guéri m'envoie vers toi en me disant : Va trouver ce malade désespéré, fais-lui connaître ta maladie, apprends-lui le mal dont je t'ai guéri... Crie aux désespérés : ' Voici une parole sûre qui mérite confiance : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs ' (1Tm 1,15). Qu'as-tu à craindre ? Pourquoi trembler ? Moi-même, ' Je suis le premier des pécheurs '. Je te le dis, moi qui ai été guéri, à toi qui es malade ; moi qui suis maintenant debout, à toi qui es abattu ; moi qui suis aujourd'hui plein d'assurance, à toi qui désespères ».

     Ne vous laissez donc pas aller au désarroi. Vous êtes malades ? Venez à lui et vous serez guéris. Vous êtes aveugles ? Venez à lui et vous serez illuminés... Dites tous : « Venez, adorons, prosternons-nous devant lui ; pleurons devant le Seigneur qui nous a faits » (Ps 94,6 Vulg).

Avoir la foi ce n’est pas ne pas avoir des moments difficiles mais avoir la force de les affronter en sachant que nous ne sommes pas seuls
Tweet du Pape François

jeudi 5 février 2015

La joie de la mission

« Pour la première fois, il les envoie deux par deux »


      Une nouvelle recrue de qualité est entré dans l'Ordre, et leur nombre a été porté ainsi à huit. Alors le bienheureux François les a réunis tous et leur a parlé longuement du Royaume de Dieu, du mépris du monde, du renoncement à la volonté propre et de la docilité à exiger du corps. Puis il les a divisés en quatre groupes de deux et leur a dit : « Allez, mes bien-aimés, parcourez deux à deux les diverses régions du monde, annoncez la paix aux hommes et prêchez-leur la pénitence qui obtient le pardon des péchés. Soyez patients dans l'épreuve, sûrs que Dieu accomplira ce qu'il a décidé et qu'il tiendra ses promesses. Répondez humblement à ceux qui vous interrogent, bénissez ceux qui vous persécutent, remerciez ceux qui vous insultent et vous calomnient : à ce prix, le Royaume des cieux est à vous ! » (Mt 5,10-11)



      Ils ont reçu avec joie la mission que leur confiait la sainte obéissance et se sont prosternés aux pieds de saint François qui a embrassé chacun tendrement en lui disant avec foi : « Abandonne au Seigneur tout souci, et il prendra soin de toi ! » (1P 5,7) C'était sa phrase habituelle quand il envoyait un frère en mission.


mardi 3 février 2015

La joie de la mission avec Marie ...

À cet égard, le modèle, pour le Pape, c’est Marie, « Maîtresse de la théologie authentique », la « Vierge Immaculée, témoin privilégiée des grands événements de l’histoire du Salut », qui « gardait et méditait toutes ces choses dans son cœur ». 

lundi 2 février 2015

Lumière dans vos cœurs, lumière dans vos vies, lumière pour vous, lumière pour vos frères.

« Lumière pour éclairer les nations »


      Qui, en tenant aujourd'hui un cierge allumé en sa main, ne se rappelle pas aussitôt ce vieillard qui en ce jour a reçu en ses bras Jésus, Verbe dans la chair, lumière dans la cire, et a témoigné qu'il était la lumière qui éclaire tous les peuples ? Et le vieillard était lui-même flamme ardente qui éclaire, rendant témoignage à la lumière, lui qui, dans l'Esprit Saint dont il était rempli, est venu recevoir, ô Dieu, ton Amour au milieu de ton temple (Ps 47,10) et témoigner qu'il est l'Amour et la lumière de ton peuple...



      Réjouis-toi, juste vieillard ; vois aujourd'hui ce que tu avais entrevu par avance : les ténèbres du monde sont dissipées, les nations marchent à sa lumière (Is 60,3). La terre entière est remplie de la gloire (Is 6,3) de cette lumière que tu cachais autrefois dans ton cœur et qui aujourd'hui illumine tes yeux... Embrasse, ô saint vieillard, la Sagesse de Dieu, et que ta jeunesse se renouvelle (Ps 102,5). Reçois sur ton cœur la miséricorde de Dieu, et ta vieillesse connaîtra la douceur de la miséricorde. « Il reposera sur mon sein », dit l'Écriture (Ct 1,12). Même quand je le rendrai à sa mère, il demeurera avec moi ; mon cœur sera enivré de sa miséricorde, plus encore le cœur de sa mère... Je rends grâces et je me réjouis pour toi, pleine de grâce, tu as mis au monde la miséricorde que j'ai reçue ; le cierge que tu as préparé, je le tiens en mes mains...



      Et vous frères, voyez le cierge qui brûle entre les mains de Syméon, allumez vos cierges en lui empruntant sa lumière... Alors, non seulement vous porterez une lumière entre vos mains, mais vous serez vous-mêmes lumière. Lumière dans vos cœurs, lumière dans vos vies, lumière pour vous, lumière pour vos frères.