lundi 29 juin 2020

En vous, Seigneur, je me confie !
Il ne déplaît point à Dieu que, parfois, vous vous plaigniez doucement à lui. Ne craignez pas de lui dire : « Pourquoi, Seigneur, vous êtes-vous retiré au loin ? (cf. Ps 9, 22 LXX) Vous savez bien que je vous aime et que je n’aspire qu’à votre amour. Par charité, secourez-moi, ne m’abandonnez pas. »
Si la désolation se prolonge et que votre angoisse soit extrême, unissez votre voix à celle de Jésus, de Jésus mourant accablé sur la croix ; dites, en implorant la pitié divine : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? » (Mt 27,46). Mais profitez de cette épreuve, d’abord pour vous abaisser davantage, en vous répétant qu’on ne mérite point de consolations quand on a offensé Dieu ; puis, pour aviver davantage votre confiance, en vous rappelant que, quoi qu’il fasse ou permette, Dieu n’a en vue que votre bien et qu’ainsi « toutes choses coopèrent au bien » (cf. Rm 8,28) de votre âme. Plus le trouble et le découragement vous assiègent, plus vous devez vous armer d’un grand courage et vous écrier : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je » (Ps 26,1). Oui, Seigneur, c’est vous qui m’éclairez, c’est vous qui me sauverez ; en vous je me confie, « en vous j’ai mon espoir : je ne serai pas confondu à jamais » (Ps 30,2 LXX).
Établissez-vous ainsi dans la paix, certain que « nul n’a espéré dans le Seigneur et n’a été confondu » (Si 2,11 Vg), nul ne s’est perdu alors qu’il avait placé sa confiance en Dieu.

dimanche 28 juin 2020

Juillet 2020 : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère »
(Matthieu 12, 50)

L’évangile de Matthieu raconte un épisode de la vie de Jésus qui pourrait sembler sans importance : la mère et les frères de Jésus viennent à Capharnaüm, où avec ses disciples il annonce à tous l’amour du Père. Ayant sans doute beaucoup marché pour le rejoindre, ils désirent lui parler. Sans pénétrer dans le lieu où Jésus se trouve, ils lui font parvenir un message : « Voici que ta mère et tes frères se tiennent dehors : ils cherchent à te parler. »
La dimension familiale était très importante pour le peuple d’Israël : le peuple lui-même était considéré « fils » de Dieu, héritier de ses promesses, et ceux qui appartenaient à ce peuple se considéraient comme « frères ».
Or Jésus ouvre une perspective inattendue. Désignant ses disciples, il déclare :

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère »

Jésus révèle ainsi une nouvelle dimension : quiconque peut se sentir membre de cette famille, s’il s’engage à connaître la volonté du Père et à l’accomplir.
Quiconque : adulte ou enfant, homme ou femme, malade ou en bonne santé, de toutes cultures et de toutes les parties de la société. Chaque personne porte en elle l’image de Dieu-Amour. Mieux : chacune peut entrer dans une relation de connaissance et d’amitié avec Dieu.
Quiconque peut donc faire la volonté de Dieu, c’est-à-dire aimer Dieu et ses frères. Et, si nous aimons, Jésus nous reconnaît comme membres de sa famille : ses frères et sœurs. C’est ce qu’il y a de plus beau et de plus surprenant. Cela nous libère du passé, de nos peurs, de nos schémas mentaux. Dans une telle perspective, nos limites et nos fragilités peuvent même être des tremplins pour nous réaliser. C’est vraiment un saut de qualité.

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère »

D’une certaine façon, nous pouvons même être mère de Jésus. Comme Marie, qui s’est mise à la disposition de Dieu depuis l’annonciation jusqu’au calvaire, puis à la naissance de l’Église, chacun de nous peut faire naître et renaître Jésus en lui-même en vivant l’Évangile et, par la charité réciproque, contribuer à engendrer Jésus dans la collectivité.
S’adressant à des personnes désirant vivre la Parole de Dieu, Chiara Lubich l’exprimait ainsi : « Soyez une famille. Certains parmi vous souffrent-ils parce qu’ils traversent des épreuves spirituelles ou morales ? Ceux-là, comprenez-les comme une mère, davantage même qu’une mère. Que votre parole ou votre exemple leur apporte la lumière. Ne les laissez pas manquer de la chaleur de la famille, faites-la grandir même autour d’eux. Certains parmi vous souffrent-ils physiquement ? Qu’ils soient vos frères préférés. […] Ne faites jamais passer une activité quelle qu’elle soit […] avant l’esprit de famille qui doit vous unir aux frères avec lesquels vous habitez. Et là où vous irez porter l’idéal du Christ […] vous ne pourrez faire mieux que de chercher à créer cet esprit de famille, avec discrétion et prudence, mais surtout avec décision. L’esprit de famille est plein d’humilité, il désire le bien des autres, ne s’enorgueillit pas. En somme, il est la charité véritable et entière 1. »

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère »

Chacun de nous peut découvrir dans le quotidien la tâche que le Père lui confie pour construire la grande famille humaine.
Dans un quartier de Homs, en Syrie, plus de cent cinquante enfants, en majorité musulmans, participent aux activités périscolaires organisées dans une école de l’église grec-orthodoxe. Sandra, la directrice, raconte : « Nous accueillons et nous aidons, à travers une équipe d’enseignants et de spécialistes, dans un climat de famille fondé sur le dialogue et la promotion des valeurs. Bien des enfants sont marqués par les traumatismes et les souffrances. Certains sont apathiques, d’autres agressifs. Nous désirons reconstruire la confiance en eux-mêmes et chez les autres. Alors que, le plus souvent, les familles sont démembrées à cause de la guerre, ici elles retrouvent l’envie et l’espoir de recommencer. »
1 Chiara Lubich, Pensée et spiritualité, Nouvelle Cité 2003, pp. 84-85.

samedi 27 juin 2020

De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ. 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,37-42.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; 
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. 
Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la gardera. 
Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. 
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. 
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 45 ; PG 60, 318 (2000 ans d'homélies, Pour l'année A; trad. Brésard; Éd. Soceval 2001; p.184)

« Qui vous accueille, m'accueille »
« Celui qui reçoit l'un de ces petits, c'est moi qu'il reçoit » dit le Seigneur (Lc 10,48). Plus ce frère est petit, plus le Christ est présent. Car lorsqu'on reçoit un grand personnage, on le fait souvent par vaine gloire ; mais celui qui reçoit un petit, le fait avec une intention pure et pour le Christ. « J'étais un étranger, dit-il, et vous m'avez accueilli. » Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40). Puisqu'il s'agit d'un croyant et d'un frère, serait-ce le plus petit, c'est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. 
« Qui reçoit un prophète en sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète. » Donc celui qui reçoit le Christ recevra la récompense de l'hospitalité du Christ. Ne mets pas en doute ses paroles, fais-leur confiance. Lui-même nous l'a dit : « En eux, c'est moi qui me présente. » Et pour que tu n'en doutes pas, il décrète le châtiment pour ceux qui ne le reçoivent pas, les honneurs pour ceux qui le reçoivent (Mt 25,31s). Il ne le ferait pas s'il n'était pas personnellement touché par l'honneur ou le mépris. « Tu m'as reçu, dit-il, dans ta demeure ; je te recevrai dans le Royaume de mon Père. Tu m'as délivré de la faim ; je te délivrerai de tes péchés. Tu m'as vu enchaîné ; je te ferai voir ta libération. Tu m'as vu étranger ; je ferai de toi un citoyen des cieux. Tu m'as donné du pain ; je te donnerai le Royaume comme ton héritage et ta pleine propriété. Tu m'as aidé en secret ; je le proclamerai publiquement et je dirai que tu es mon bienfaiteur et moi ton débiteur. »

vendredi 26 juin 2020

Etoile Notre Dame - Nouvelles
L'homme est fait pour la joie
Medjugorje, 39e anniversaire des apparitions
Message du 25 juin 2020
 
 “Chers enfants ! J’écoute vos cris et vos prières, et j'intercède pour vous auprès de mon Fils Jésus, Lui qui est le chemin, la vérité et la vie. Revenez à la prière, petits enfants, ouvrez vos cœurs en ce temps de grâce, et marchez sur la voie de la conversion. Votre vie est éphémère, et sans Dieu, elle n'a pas de sens. C'est pourquoi je suis avec vous pour vous conduire à la sainteté de la vie, afin que chacun de vous découvre la joie de vivre. Je vous aime tous, petits enfants, et je vous bénis de ma bénédiction maternelle. Merci d'avoir répondu à mon appel".
 

jeudi 25 juin 2020

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 8,1-4.
Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. 
Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » 
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. 
Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Benoît XVI
pape de 2005 à 2013
Encyclique « Spe Salvi », 36 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Je le veux, sois purifié »
Comme l'agir, la souffrance [sous toutes ses formes] fait aussi partie de l'existence humaine. Elle découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse. 
Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance : empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents ; calmer les douleurs ; aider à surmonter les souffrances psychiques. Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l'amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l'existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine. Dans la lutte contre la douleur physique, on a réussi à faire de grands progrès, mais la souffrance des innocents et aussi les souffrances psychiques ont plutôt augmenté au cours des dernières décennies. 
Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l'éliminer complètement du monde n'est pas dans nos possibilités humaines — simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu'aucun de nous n'est en mesure d'éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui — nous le voyons — est continuellement source de souffrance. Dieu seul pourrait le réaliser : seul un Dieu qui entre personnellement dans l'histoire en se faisant homme et qui y souffre. Nous savons que ce Dieu existe et donc que ce pouvoir qui « enlève le péché du monde » (Jn 1,29) est présent dans le monde. Par la foi dans l'existence de ce pouvoir, l'espérance de la guérison du monde est apparue dans l'histoire.

mercredi 24 juin 2020

Vivre sur le roc de la foi
Le juste, c'est-à-dire celui qui dans le baptême a revêtu l’homme nouveau créé dans la justice, vit, en tant que juste, de la foi, de la lumière que lui apporte le sacrement d’illumination. Plus il vit de la foi, plus il vit la vrai vie surnaturelle, plus il réalise en lui la perfection de son adoption divine. Remarquez bien cette expression : ‘Ex fide’. Qu’est-ce que cela veut exactement dire ? Que la foi doit être racine de tous nos actes, de toute notre vie. Il y a des âmes qui vivent « avec de la foi » : ‘Cum fide’. Elles ont la foi, et on ne peut nier qu’elles la pratiquent ; mais elles ne se souviennent efficacement de leur foi qu’en certaines occasions. (…)
Mais quand la foi est vive, forte, ardente, quand on vit de la foi, c'est-à-dire quand on se conduit en tout par les principes de la foi, quand la foi est la racine de toutes nos actions, le principe intérieur de toute notre activité, alors nous devenons forts et stables, malgré les difficultés, les contrariétés, les tentations. Pourquoi donc ? Parce que, par la foi, nous jugeons, nous estimons toutes choses comme Dieu les voit, les juge, les estime : nous participons à l’infaillibilité, à l’immutabilité, à la stabilité divine.
N’est-ce pas ce que nous a dit Notre-Seigneur. « Tout homme qui entend mes paroles et les met en pratique, ‒ c’est là « vivre de la foi », ‒ sera comparé à un homme sage qui a bâti sa maison sur la pierre. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents se sont déchaînés contre cette maison, et elle n’a pas été renversée ». Car, ajoute aussitôt le Christ Jésus, « elle était fondée sur la pierre » (Mt 7,25).

mardi 23 juin 2020

rev.)

« Jean n'était pas la lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage » (Jn 1,8)
Que la naissance de Jean soit commémorée quand les jours diminuent, et celle du Seigneur lorsqu'ils commencent à augmenter, comporte une signification symbolique. En effet, Jean a lui-même révélé le secret de cette différence. Les foules le prenaient pour le Messie en raison de ses vertus remarquables, tandis que certains considéraient le Seigneur non comme le Messie mais comme un prophète, à cause de la faiblesse de sa condition dans notre chair. Et Jean a dit : « Il faut que lui il grandisse et que moi je diminue » (Jn 3,30). Le Seigneur a vraiment grandi car, alors qu'on le considérait comme un prophète, il a fait connaître aux croyants du monde entier qu'il était le Messie. Jean a décru et diminué car lui qu'on prenait pour le Messie est apparu non comme le Messie, mais comme l'annonciateur du Messie.
Il est donc normal que la clarté du jour commence à diminuer à partir de la naissance de Jean, puisque la réputation de sa divinité allait s'évanouir et son baptême bientôt disparaître. Il est également normal que la clarté des jours les plus courts recommence à grandir dès la naissance du Seigneur : en vérité, il est venu sur terre pour révéler à tous les païens la lumière de sa connaissance dont, auparavant, les juifs seuls possédaient une partie, et pour répandre partout dans le monde le feu de son amour.

lundi 22 juin 2020

Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes. » 
Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. 
Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Clément de Rome
pape de 90 à 100 environ
Lettre aux Corinthiens, § 36-38 (Livre des jours – Office romain des lectures ; trad. A. Jaubert, SC 167 1971; Le Cerf – Desclée de Brouwer – Desclée – Mame ; © AELF Paris 1976 ; 4e vend. de Pâques)

« Le chemin qui conduit à la vie »
Voici quel est le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le salut : Jésus Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes, le protecteur et le soutien de notre faiblesse (He 10,20 ; 7,27 ; 4,15). Par lui nous fixons nos regards sur les hauteurs des cieux ; par lui nous contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ; par lui se sont ouverts les yeux de notre cœur ; par lui notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la lumière ; par lui, le Maître a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle, lui qui est « lumière éclatante de la gloire du Père, (...) placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs » (He 1,3-4). (...)
Considérons notre corps : la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête. Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier ; et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie (1Co 12,12s). Assurons donc le salut du corps entier que nous formons dans le Christ Jésus, et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu. Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort ; que le riche subventionne le pauvre, que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné quelqu'un pour compenser son indigence. Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions ; que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre. Que celui qui est chaste dans sa chair ne s'en vante pas, sachant que c'est un autre qui lui accorde la continence.
Songeons donc, mes frères, de quelle matière nous sommes nés ; qu'étions-nous donc, quand nous sommes entrés dans le monde ? À partir de quel tombeau, de quelle obscurité, celui qui nous a façonnés et créés nous a-t-il introduits dans ce monde qui lui appartient ? Car il avait préparé ses bienfaits avant même notre naissance. Puisque nous tenons de lui tout cela, nous devons lui rendre grâce pour tout.

dimanche 21 juin 2020

Amen

Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)
fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (Il n'y a pas de plus grand amour; [textes recueillis par LaVonne Neff] trad. de l'anglais J.-F. Colosimo; Lattès 1997, p. 55)

« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »
Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements. Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de cette maladie terrible qu'est le manque d'amour.
Aucun d'entre nous n'a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger ? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu'ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit : « Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection. Sois doux, infiniment doux à l'égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus difficile c'est de ne pas être accepté.
Hymne de louange
A toi, Dieu, notre louange !
Nous t’acclamons : tu es Seigneur !
À toi, Père éternel,
l’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t’adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le Jugement.
Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Intercession
Dans la joie du Seigneur, source de tout bien, prions d’un cœur confiant :
R/MSeigneur Dieu, exauce nos prières.
Père de Jésus Christ, pour que ton nom soit glorifié
en tout lieu, tu as envoyé l’Esprit Saint :
– qu’il confirme ton Église au milieu des nations.
Tu nous rassembles aujourd’hui pour que nous fassions mémoire de la résurrection de ton Fils :
– que la foi de tes Églises en soit renouvelée.
Souviens-toi des croyants persécutés
qui n’ont pas la liberté de se rassembler en ton nom :
– resserre le lien visible de leur communion.
Nous t’avons rendu grâce par le Christ,
pain rompu pour la vie du monde :
– livre-nous en partage à ceux qui ont faim.
Comble l’espérance de ceux qui sont morts :
– par le baptême de l’eau et du feu,
qu’ils parviennent aux rives de la vraie vie.
Intentions libres
Notre Père…
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles !

samedi 20 juin 2020

Prière de Consécration (à redire chaque jour à Marie)
 
Selon Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, 
en toute soumission et amour, 
mon corps et mon âme, 
mes biens intérieurs et extérieurs, 
et la valeur même de mes bonnes actions passées, 
présentes et futures, 
vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, 
selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, 
dans le temps et l'éternité.
 
Une dizaine d'un chapelet
La prière du Chapelet (ou Rosaire) est très importante, elle est comme le signe que notre Consécration à Marie est vivante et réelle
 

vendredi 19 juin 2020

Prière
Je vous salue, ô Cœur très aimable et très aimant de Jésus et de Marie, nous vous offrons, donnons et consacrons notre cœur.
Prenez-le, purifiez-le, sanctifiez-le.
Afin que vous y viviez et régniez maintenant et toujours, dans les siècles des siècles.
Amen.
 
Une dizaine d'un Chapelet
Chant : AVE MARIA

jeudi 18 juin 2020

 la Vierge Marie intercède auprès de Jésus, et, quoique son heure ne soit pas venue, il fera des miracles pour répondre à la prière de sa Mère.
Ses désirs sont les siens, tant leurs cœurs sont accordés jusqu'à ne faire qu'un seul Cœur.
 
Prière:
 
Je vous salue, ô Cœur très aimable et très aimant de Jésus et de Marie, nous vous offrons, donnons et consacrons notre cœur.
Prenez-le, purifiez-le, sanctifiez-le.
Afin que vous y viviez et régniez maintenant et toujours, dans les siècles des siècles.
Amen.
 
Une dizaine d'un Chapelet . 
 
qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. 
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. 
Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » 
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. 
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. 
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » 

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)
moniale bénédictine
Exercices IV, SC 127 (Œuvres spirituelles, trad. J. Hourlier et A. Schmitt, Éd. du Cerf, Paris 1967, p. 153-155 ; rev.)

Reçois-moi en ton divin cœur
Maintenant, ô amour, mon Roi et mon Dieu, maintenant, ô Jésus mon bien-aimé. Reçois-moi sous la garde très miséricordieuse de ton divin cœur. Là, là, afin que je vive à toi toute entière, attache-moi à ton amour. Maintenant donc, plonge-moi dans la vaste mer de ta profonde miséricorde. Là, là, confie-moi aux entrailles de ta surabondante bonté. Oh, maintenant, jette-moi dans la flamme dévorante de ton divin amour. Là, là, fais-moi passer en toi jusqu'à brûler et à réduire en cendres mon âme et mon esprit. Et à l’heure de mon trépas, ah, remets-moi à la providence de ta paternelle charité.
Là, là, ô mon doux Sauveur, console-moi par la vue de ta présence si douce. Là, réconforte-moi par le goût de cette précieuse rançon dont tu m’as rachetée. Là, là, appelle-moi à toi par la voix vivante de ton bel amour. Là, là, reçois-moi dans l’embrasement de ton pardon infiniment miséricordieux. Là, par le souffle de la douceur de ton Esprit, effluve de suavité, attire-moi à toi-même, tire-moi en toi, et attire-moi. Là, dans le baiser de l’union parfaite, plonge-moi dans la jouissance éternelle de toi, et donne-moi alors de te voir, de te posséder, de jouir à jamais de toi dans le plus grand bonheur, car mon âme est éprise de toi, ô Jésus, le plus cher de tous ceux qui sont chers. Amen.
Etoile Notre Dame - Nouvelles
L'homme est fait pour la joie
Fête du Sacré-Cœur de Jésus
et du Cœur Immaculé de Marie
Vendredi 19 et samedi 20 juin
Les deux grandes fêtes de l'Amour
 
 
Reposer sur le cœur de Jésus : "Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre." Jésus à Marguerite-Marie