samedi 31 octobre 2020

Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Bulle Saint Théodore le Studite (759-826) moine à Constantinople Catéchèse 47 (Les Grandes Catéchèses, coll. Spiritualité orientale n° 79, trad. F. de Montleau, éd. Bellefontaine, 2002, p. 358-361 ; rev.) Réjouis-toi, assemblée de Dieu ! Réjouissez-vous donc sans cesse dans le Seigneur (cf. Ph 4,4), enfants bien-aimés. Réjouissez-vous, je vous en prie, citoyens des cieux, mais exilés sur la terre, habitants de la Jérusalem d’en-haut (cf. Ga 4,26), mais bannis des affaires d’ici-bas, héritiers du royaume des cieux, mais déshérités qui n’avez point part aux plaisirs terrestres ! Réjouissez-vous, voyageurs pleins d’ardeur, de subir, au nom du commandement de Dieu, l’exil et les mauvais traitements en terre étrangère ! Réjouissez-vous, vous, les derniers selon le monde, mais maîtres des biens qui dépassent notre intellect (cf. Ph 4,7) ! Réjouissez-vous, noble compagnie, réunie par Dieu, assemblée unie d’âme et de cœur, qu’animent l’amour filial et l’amour fraternel, réplique sur terre de la troupe des anges ! (…) Réjouissez-vous, travailleurs de Dieu, (…) et hommes apostoliques. (…) Réjouissez-vous, vous qui mettez votre joie les uns dans les autres, chacun faisant sienne la bonne réputation de son frère, vous chez qui on ne trouve ni jalousie, ni rivalité, ni envie, mais à la place paix, charité et vie commune ; en vérité je ne dis pas que nous ne sommes pas attaqués – en effet, qui est couronné si ce n’est celui qui lutte et qui combat, qui échange traits et blessures avec les assaillants ? –, mais je dis que nous ne nous laissons pas abattre par les machinations de Satan. Oui, mes enfants rassemblés par Dieu, nourrissez-vous de la provende de l’Esprit et buvez l’eau donnée par le Seigneur ; quiconque vient à posséder cette eau, n’aura plus jamais soif, mais elle sera pour lui source d’eau jaillissant en vie éternelle (cf. Jn 4,14). (…) Encore un peu de temps et nous aurons vaincu. Et bienheureux serons-nous, bienheureux aussi seront dits les lieux, les parents et les patries qui vous auront portés (cf. Lc 11,27-28).

vendredi 30 octobre 2020

Psaume 42(41),2.3.5abcd.5efgh. Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.

mercredi 28 octobre 2020

Psaume 19(18),2-3.4-5ab. Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l'ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s'entende; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Bulle Benoît XVI pape de 2005 à 2013 Audience générale du 3/5/2006 (trad. DC 2359, p. 514 © copyright Libreria Editrice Vaticana) « Il appela ses disciples, en choisit douze et leur donna le nom d'apôtres » La Tradition apostolique n'est pas une collection de choses, de mots, comme une boîte de choses mortes ; la Tradition est le fleuve de la vie nouvelle qui vient des origines, du Christ jusqu'à nous, et elle nous implique dans l'histoire de Dieu avec l'humanité. Ce thème de la Tradition (...) est d'une grande importance pour la vie de l'Église. Le Concile Vatican II a souligné, à cet égard, que la Tradition est apostolique d'abord dans ses origines : « Dieu, en son extrême bienveillance, prit des dispositions pour qu'elle demeure toujours en son intégrité et qu'elle soit transmise à toutes les générations. C'est pourquoi le Christ Seigneur, en qui s'achève toute la révélation du Dieu très-haut (2Co 1,20 ;3,16-4,6), ordonna à ses apôtres de la prêcher à tous, comme la source de toute vérité salutaire et de toute règle morale » (Dei Verbum, 7). Le Concile poursuit en soulignant que cet engagement a été fidèlement exécuté « par les apôtres, qui dans la prédication orale, dans les exemples et les institutions, transmirent tout ce qu'ils avaient appris de la bouche du Christ en vivant avec lui et en le voyant agir, et aussi ce qu'ils tenaient des suggestions du Saint Esprit ». Avec les apôtres, ajoute le Concile, collaborèrent aussi « des hommes de leur entourage qui, sous l'inspiration du même Esprit Saint, consignèrent par écrit le message de salut ». Chefs de l'Israël eschatologique, douze eux aussi comme l'étaient les tribus du peuple élu, les apôtres continuent la « moisson » commencée par le Seigneur et ils le font avant tout en transmettant le don reçu, la Bonne Nouvelle du Royaume venu aux hommes en Jésus Christ. Leur nombre exprime non seulement la continuité avec la sainte racine, l'Israël des douze tribus, mais aussi la destination universelle de leur ministère, porteur de salut jusqu'aux extrémités de la terre. On peut saisir cela à partir de la valeur symbolique des nombres dans le monde sémitique : douze est le résultat de la multiplication de trois, nombre parfait, par quatre, nombre qui renvoie aux quatre points cardinaux et donc au monde entier.

lundi 26 octobre 2020

Tout âme peut devenir la première dans le Royaume Que vous êtes bon, mon Dieu, d’appeler toutes les nations au salut. (…) Et non seulement toutes les nations en général par vos apôtres et leurs successeurs, mais chaque homme en particulier et à tout moment, par l’action incessante de votre grâce ! Et non seulement au salut et au ciel, mais à « la première place » dans le ciel, puisque vous êtes sans cesse « à la porte de chaque âme, frappant » par votre grâce, et qu’il dépend de toute âme, en acceptant une grâce à un moment quelconque, en y étant fidèle, d’en recevoir aussitôt après une plus grande, et de voir ainsi la grâce croître, augmenter en elle de moment en moment, et prendre bientôt des développements immenses, si elle est fidèle à la recevoir continuellement. Soyons fidèles à la grâce, avec constance, à partir de n’importe quel moment de notre vie, et elle deviendra en nous, en peu de temps, comme le grain de sénevé, un arbre où pourront venir se reposer les oiseaux du ciel, qui par la communion des saints, par l’application de ses mérites, la puissance de ses prières et de ses exemples rapportera une grande gloire à Dieu, non seulement par lui-même mais en aidant à la sanctification de beaucoup d’autres !.. Oh ! mon Dieu ! quelle destinée vous nous faites à tous ! Toute âme peut devenir un soleil, un grand arbre, « la première dans le royaume de Dieu », toute âme peut recevoir des torrents de grâce ; vous offrez sans cesse tout cela à chacun de nous : il nous suffit pour cela d’être constamment fidèle à la grâce à partir de n’importe quel instant de notre vie. Que le moment présent soit pour moi ce bienheureux instant !

dimanche 25 octobre 2020

Medjugorje, message du 25 octobre "Chers enfants ! En ce temps, je vous appelle à revenir à Dieu et à la prière. Appelez tous les saints à l’aide afin qu’ils soient pour vous un exemple et un secours. Satan est fort et il se bat pour attirer le plus de cœurs possible à lui. Il veut la guerre et la haine. C’est pourquoi je suis avec vous depuis si longtemps, afin de vous guider sur le chemin du salut vers Celui qui est le Chemin,la Vérité et la vie. Revenez, petits enfants, à l’amour envers Dieu, et il sera votre force et votre refuge. Merci d'avoir répondu à mon appel." Priez avec nous le chapelet en ce mois du Rosaire

jeudi 22 octobre 2020

Les signes des temps où nous sommes Le fait que l'on enregistre aujourd'hui, dans le monde, malgré les vastes processus de sécularisation, une exigence diffuse de spiritualité, qui s'exprime justement en grande partie dans un besoin renouvelé de prière, n'est-il pas un « signe des temps » ? Les autres religions, désormais amplement présentes dans les territoires d'ancienne chrétienté, proposent aussi leurs réponses à ce besoin, et elles le font parfois avec des modalités attrayantes. Nous qui avons la grâce de croire au Christ, révélateur du Père et Sauveur du monde, nous avons le devoir de montrer à quelles profondeurs peut porter la relation avec lui. La grande tradition mystique de l'Église, en Orient comme en Occident, peut exprimer beaucoup à ce sujet. Elle montre comment la prière peut progresser, comme un véritable dialogue d'amour, au point de rendre la personne humaine totalement possédée par le Bien-Aimé divin, vibrant au contact de l'Esprit, filialement abandonnée dans le cœur du Père. On fait alors l'expérience vivante de la promesse du Christ : « Celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui » (Jn 14,21). (...) Oui, chers frères et sœurs, nos communautés chrétiennes doivent devenir d'authentiques écoles de prière, où la rencontre avec le Christ ne s'exprime pas seulement en demande d'aide, mais aussi en action de grâce, louange, adoration, contemplation, écoute, affection ardente, jusqu'à une vraie « folie » du cœur. Il s'agit donc d'une prière intense, qui toutefois ne détourne pas de l'engagement dans l'histoire: en ouvrant le cœur à l'amour de Dieu, elle l'ouvre aussi à l'amour des frères et rend capable de construire l'histoire selon le dessein de Dieu.

Baptême de feu « Baptiser dans l’Esprit Saint » signifie régénérer l’humanité par la puissance de l’Esprit de Dieu : c’est ce qu’accomplit le Messie, sur lequel, comme l’avait prédit Isaïe, repose l’Esprit, comblant son humanité de valeur divine à partir de l’Incarnation jusqu’à la plénitude de la résurrection après sa mort sur la croix. Ayant acquis cette plénitude, le Messie Jésus peut donner le nouveau baptême dans l’Esprit dont il est rempli. De son humanité glorifiée, comme d’une source d’eau vive, l’Esprit se répandra sur le monde. Telle est l’annonce que fait le Baptiste en rendant témoignage au Christ à l’occasion du baptême, dans lequel se fondent les symboles de l’eau et du feu, pour exprimer le mystère de la nouvelle énergie vivificatrice que le Messie et l’Esprit ont répandue sur le monde. Jésus aussi, au cours de son ministère, parle de sa Passion et de sa mort comme d’un baptême qu’il doit recevoir : un baptême, parce qu’il devra être immergé totalement dans la souffrance, symbolisée également par le calice qu’il devra boire ; mais il s’agit d’un baptême relié par Jésus à l’autre symbole du feu, qu’il est venu apporter sur la terre : feu, dans lequel il est facile d’entrevoir l’Esprit Saint qui « comble » son humanité et qui, un jour, après l’incendie de la croix, se répandra dans le monde, propageant le baptême de feu que Jésus désire si intensément recevoir qu’il en est angoissé jusqu’à ce qu’il s’accomplisse en lui. St Jean-Paul II Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005, a été canonisé en 2014. / Catéchèse, 6 septembre 1989.

mercredi 21 octobre 2020

Embrasés par un feu d’amour Tout ce que nous allons faire, même si c’était un acte plus qu’héroïque ébranlant les bases de tout mal sur cette terre, cet acte n’aura de valeur que dans la mesure où notre volonté sera en accord avec la volonté de l’Immaculée et, à travers elle, avec la volonté de Dieu… C’est l’amour en toute sa profondeur (au-delà du sentiment, bien que ce soit beau aussi) qui doit nous transformer, à travers l’Immaculée, en Dieu, qui doit nous consumer et, par nous, mettre le feu au monde, et détruire et brûler tout le mal qui s’y trouve. C’est le feu dont le Sauveur a dit : « Je suis venu jeter un feu sur la terre ; et comme je voudrais que déjà il brûle ! » (Lc 12,49) Consumés par ce feu de l’amour divin (je le répète, il ne s’agit pas ici de larmes douces ni de sentiments, mais de volonté, même au milieu du dégoût et de l’antipathie), nous allons incendier le monde entier ! L’amour ne se repose jamais, mais se propage comme le feu qui brûle tout. Et nous tous, les humains, nous devons tendre à être embrasés par ce feu d’amour et qu’il brûle toutes les âmes qui sont et seront dans le monde. C’est cela l’idéal vers lequel il nous faut tendre. Il faut se rappeler la parole de Jésus : « Je suis venu mettre le feu sur la terre » (Lc 12-49). De notre côté, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour que cet amour s’allume chaque jour davantage.

mardi 20 octobre 2020

Tenez-vous prêts » Notre Sauveur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples eux-mêmes (...), l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra jamais. Aujourd'hui, il murmure miséricordieusement à nos oreilles de ne pas nous fier à ce que nous voyons, de ne pas partager l'incrédulité générale, de ne pas nous laisser entraîner par le monde, « mais de prendre garde, de veiller et de prier » (Lc 21,34.36), et d'attendre sa venue. Cet avertissement miséricordieux devrait nous être toujours présent à l'esprit, tant il est précis, solennel et pressant. Notre Seigneur avait prédit sa première venue ; et pourtant, il a surpris lorsqu'il est venu. Il viendra de façon bien plus soudaine encore la seconde fois, et il surprendra les hommes, maintenant que, sans dire combien de temps s'écoulera avant son retour, il a laissé notre vigilance à la garde de la foi et de l'amour. (...) Nous devons en effet non seulement croire, mais veiller; non seulement aimer, mais veiller, non seulement obéir, mais veiller. Veiller pour quoi ? Pour ce grand événement qu'est la venue du Christ. (...) Un devoir particulier semble nous être donné (...) : la plupart d'entre nous ont une idée générale de ce que veut dire croire, craindre, aimer et obéir, mais peut-être que nous comprenons moins bien ce que veut dire « veiller ».

lundi 19 octobre 2020

Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin. Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,35-38. Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Bulle Bienheureux Columba Marmion (1858-1923) abbé L’oraison monastique (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 492-493 ; rev.) Heureux ce serviteur fidèle ! Quand on est fidèle à garder habituellement le sentiment de la présence de Dieu, l’ardeur de l’amour est constante ; « toute notre activité », même la plus ordinaire, est non seulement « gardée pure de toute tache » (Règle de S. Benoît, ch. IV), mais encore élevée à un niveau surnaturel ; toute notre vie est irradiée d’une clarté céleste, pleine d’une douceur qui « descend du Père des lumières » (Jc 1,17), et qui est le secret de notre force et de notre joie. L’habitude de la présence de Dieu dispose l’âme aux visites divines. Il arrive, et à certaines âmes il arrive fréquemment, qu’on éprouve malgré sa bonne volonté une réelle difficulté à faire l’oraison à l’heure assignée ; la fatigue, le sommeil, un état maladif, les distractions empêchent, en apparence, les efforts d’aboutir : c’est là la sécheresse et l’aridité spirituelles. Que l’âme, pourtant, demeure fidèle et fasse ce qu’elle peut pour rester près du Seigneur, même si elle est sans élan et sans ferveur sensible : « je suis toujours avec toi, tu m'as saisi la main droite » (Ps 72,23) ; Dieu l’abordera à un autre moment. Il faut dire de ces visites du Seigneur ce que l’Écriture proclame de son apparition suprême au terme de notre existence terrestre : « Vous ne savez pas à quelle heure le Seigneur viendra » (Mt 24,42). Si partout, dans la cellule, dans le cloître, au jardin, au réfectoire, nous vivons recueillis en la présence divine, Notre-Seigneur viendra, la Trinité viendra : (cf. Jn 14,23), les mains pleines de lumières, de ces clartés qui nous envahissent jusqu’au fond de nous-même et qui ont parfois une répercussion considérable sur notre vie intérieure. Soyons donc, par notre recueillement, « semblables à ceux qui attendent la venue de leur Seigneur » (Lc 12,36) ; le Seigneur nous trouvant prêt nous fera entrer avec lui, dans la salle du festin…
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vendredi 16 octobre 2020

ne vous inquiétez pas de la façon dont vous vous défendrez ni de ce que vous direz. Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure-là ce qu’il faudra dire. » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris Bulle Actes du martyre de saint Justin et ses compagnons (l'an 163) Justin et ses compagnons (in L'empire et la croix; coll. Icthus, Littératures chrétiennes n° 2; trad. A.-G. Hamman; Éd. de Paris 1957, p. 171-174, rev.) « L'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire » On arrêta ensemble les saints et on les conduisit au préfet de Rome, Rusticus. Quand ils furent devant le tribunal, le préfet Rusticus dit à Justin (...) : « À quelle science te consacres-tu ? — J'ai successivement étudié toutes les sciences. J'ai fini par m'attacher à la doctrine vraie des chrétiens (...). — Quelle est cette doctrine ? — Nous adorons le Dieu des chrétiens ; ce Dieu, nous croyons qu'il est unique, que dès l'origine il est le créateur de tout l'univers, des choses visibles et invisibles. Nous croyons que Jésus Christ, le serviteur de Dieu, est Seigneur, annoncé par les prophètes comme devant assister la race des hommes, messager du salut et maître du beau savoir. Moi qui ne suis qu'un homme, je suis trop petit pour parler dignement de sa divinité infinie ; je reconnais qu'il y faut une puissance de prophète. (...) Or les prophètes étaient inspirés d'en-haut, quand ils ont annoncé sa venue parmi les hommes. » Le préfet Rusticus demanda : « Où vous réunissez-vous ? (...) Où rassembles-tu tes disciples ? — Je demeure au-dessus d'un certain Martin, près du bain de Timothée. (...) Tous ceux qui ont voulu m'y trouver, je leur ai communiqué la doctrine de la vérité. — Tu es donc chrétien ? — Oui, je suis chrétien. » Le préfet Rusticus dit à Chariton : « À ton tour, Chariton. Es-tu chrétien ? — Je suis chrétien par la volonté de Dieu. (...) » Rusticus dit à Evelpiste : — Et toi, qu'es-tu, Evelpiste ? (...) — Moi aussi je suis chrétien. Esclave, j'ai été affranchi par le Christ, je partage la même espérance, par la grâce du Christ. À Hierax Rusticus demande (...) — Est-ce Justin qui t'a fait chrétien ? — J'ai toujours été chrétien, et je le serai toujours. Péon se leva et dit : « Moi aussi, je suis chrétien. » (...) Evelpiste ajouta : « J'écoutais sans doute avec plaisir les leçons de Justin ; mais je dois à mes parents d'être chrétien » (...) Le préfet dit à Libérien : « Et toi, qu'as-tu à dire, es-tu chrétien ? Es-tu toi aussi un impie ? — Moi aussi je suis chrétien. Je ne suis pas un impie, mais j'adore le seul vrai Dieu. » Le préfet revint à Justin : « Écoute-moi, toi qu'on dit éloquent et qui crois posséder la doctrine véritable. Si tu es fouetté, puis décapité, es-tu convaincu qu'après tu monteras au ciel ? » — J'espère que j'y aurai ma demeure, si je supporte tout cela. Et je sais que la récompense divine est réservée, jusqu'à la consommation de l'univers entier, à tous ceux qui auront vécu de la sorte Rusticus : Tu imagines donc que tu y recevras des récompenses ? — Je ne l'imagine pas, j'en suis convaincu, j'en ai la certitude. »

mardi 13 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Prière de Consécration : (à redire regulièrement) Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité. Selon Saint Louis-Marie Grignion de Montfort Une dizaine d'un chapelet: La prière du Chapelet (ou Rosaire) est très importante, elle est comme le signe que notre Consécration à Marie est vivante et réelle Un Chant : Consécration à Marie

lundi 12 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Sanctuaire de Fatima

dimanche 11 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Jésus ,nous croyons

samedi 10 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Ô Mère bien aimée

vendredi 9 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Je vous salue Marie – Ad Dei Gloriam

jeudi 8 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Vous serez vraiment grands

mercredi 7 octobre 2020

Ô Vierge fidèle, faites de moi un vrai disciple, imitateur de Jésus-Christ votre Fils, que j'arrive, par votre intercession, à la plénitude de sa gloire dans les cieux. Amen Un chant : Marie, je vous choisis aujourd'hui et : Hymne acathiste

mardi 6 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Ô Clemens Maria
Prière: « O Ma Souveraine, Sainte Marie, à votre bénie fidélité et à votre garde particulière et dans le sein de votre miséricorde, aujourd'hui, chaque jour et à ma dernière heure, je vous recommande mon âme et mon corps ; toutes mes espérances et consolations, toutes mes angoisses et misères, ma vie et son achèvement, je vous les confie, afin que par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient conduites et réglées selon votre volonté et celle de votre Fils. Amen », S. Thomas d'Aquin. Une dizaine d'un chapelet Un chant: Couronnée d'etoiles
Parlez à Dieu comme à un ami ! Prenez l’habitude de vous entretenir seul à seul avec Dieu, familièrement, avec confiance et amour, comme avec l’ami le plus cher que vous ayez et le plus affectueux. (…) On ne réclame pas de vous une application continuelle de l’esprit qui vous fasse oublier vos affaires, ni même vos délassements. La seule chose qu’on vous demande c’est que, sans négliger vos occupations, vous vous comportiez avec Dieu comme vous agissez, dans les différentes circonstances qui se présentent, avec les personnes qui vous aiment et que vous aimez. Votre Dieu est toujours auprès de vous, voire au-dedans de vous : « En lui, nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17,28). Qui désire lui parler n’a pas à faire antichambre, loin de là : Dieu désire vous voir le traiter sans cérémonie. Entretenez-vous avec lui de vos affaires, de vos projets, de vos ennuis, de vos craintes, de tout ce qui vous intéresse. L’essentiel, je le répète, c’est que vous le fassiez sans gêne et à cœur ouvert. Dieu, en effet, ne parle guère à l’âme qui ne lui parle pas et qui, dès lors, n’entendrait que difficilement sa voix, n’étant pas habituée à converser avec lui. (…) Il est vrai que nous devons toujours à Dieu un souverain respect ; mais quand il vous favorise du sentiment de sa présence et qu’il vous sollicite de lui parler comme au meilleur de vos amis, laissez aller votre cœur librement et en toute confiance.

lundi 5 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Ô je voudrais chanter, Marie
"Marie conservait toutes ces choses en son cœur" (2, 51), "Marie retournait toutes ces choses dans son cœur" (2, 19) », Dom Edouard Roux, « Marie, Mère et Reine ». Prière: « Mère du Bel Amour, en qui réside toute la grâce de la voie et de la vérité, toute l'espérance de la vie et de la vertu, nous venons à Vous, ô Reine de douceur et de suavité. Accordez à notre prière, nous vous en supplions, que nos pensées, nos paroles et nos actes inspirés par la charité la plus pure, fassent régner autour de nous la sainte loi de l'Evangile. Puissions-nous, à votre exemple, après avoir été les serviteurs de la miséricorde et de la paix, obtenir de votre divin Fils, pour nous et ceux que nous aimons, le trésor de la vie éternelle ! ». Une dizaine d'un chapelet Un chant: O vrai corps de Jésus
https://www.cath.ch/newsf/fratelli-tutti-les-sept-grands-appels-du-pape-francois/?fbclid=IwAR0ewMb4A3nJ7BKMcVYeQp8yMowcsesI-U5u85sUgUi0IFuDTrfL1zWanUk

dimanche 4 octobre 2020

Merci, Marie, d'avoir donné votre "fiat" à l'ange Gabriel et ainsi d'être devenue la Mère de Dieu. Merci aussi, Marie, d'avoir donné silencieusement votre "fiat" à Jésus Crucifié qui vous disait : "Femme, voici ton fils", vous demandant ainsi de devenir la mère, non seulement de Jean, son disciple bien-aimé, mais aussi, à travers lui, la mère de tous ses disciples. Permettez-nous de vous prendre chez nous comme notre Mère et notre Reine pour que vous puissiez étendre votre divine maternité sur nous et sur toute notre vie, nous apprenant ainsi à devenir de plus en plus de vrais frères et sœurs de Jésus, pour la joie de notre Père des cieux. Amen". Une dizaine d'un chapelet Un Chant : Je vous salue Marie :
La foi, l'espérance, la charité chrétienne font partie de l'âme de Notre-Dame. Elle a cru pour nous, espéré pour nous, aimé pour nous. Elle est mère vraiment, notre sainte espérance », Dom Edouard Roux, « Marie, Mère et Reine ». Prière: « O bienheureuse Vierge ! ma Divine Mère ! donnez-moi vos yeux si purs pour contempler Jésus, donnez-moi votre Cœur pour L'aimer ; gravez profondément en mon âme l'image si douloureuse et pourtant si rassurante de Sa Passion et de Sa Glorieuse Résurrection afin qu'ayant toujours Jésus présent à mon esprit et à mon cœur, je vive jusqu'à ma mort d'une vie toute sainte, toute pure, toute humble, toute cachée en Dieu avec Jésus et Vous, ma bonne Mère », Marthe Robin. Une dizaine d'un chapelet Un chant: Voici l'Homme

samedi 3 octobre 2020

"en hâte", "avec diligence", nous dit l'Évangile. Ce qu'on fait d'un tel cœur, on ne le diffère point », Dom Edouard Roux, « Marie, Mère et Reine ». Prière: « O Marie, votre nom est sur mes lèvres et dans mon cœur depuis mes plus tendres années. Dès mon enfance, j'ai appris à vous aimer comme une mère, à vous invoquer dans les dangers, à avoir confiance en votre intercession. Vous lisez dans mon âme le désir que j'ai de scruter la vérité, de pratiquer la vertu, d'être prudent et juste, fort et patient, d'être un frère pour tous. O Marie, soutenez ma résolution de vivre en fidèle disciple de Jésus pour l'édification de la société chrétienne et la joie de la sainte Eglise catholique.. », S. Jean XXIII. Un dizaine d'un Chapelet Un chant: AVE MARIA

vendredi 2 octobre 2020

Prière: « O Vierge Immaculée, élue entre toutes les femmes pour donner au monde le Sauveur, servante fidèle du mystère de la Rédemption, donne-nous de répondre à l'appel de Jésus et de le suivre sur le chemin de la Vie qui conduit au Père. Vierge toute sainte, arrache-nous au péché, transforme nos cœurs. Reine des Apôtres, fais de nous des apôtres ! Qu'en tes "mains toutes pures" nous devenions des instruments dociles et aimants pour achever de purifier et de sanctifier notre monde pécheur. Partage en nous le grave souci qui pèse sur ton cœur maternel, et aussi ta vive espérance : qu'aucun homme ne soit perdu. Que la création entière puisse avec toi, "O Mère de Dieu", tendresse de l'Esprit-Saint, célébrer la louange de la Miséricorde et de l'Amour Infini ! », S. Maximilien-Marie Kolbe. Une dizaine d'un chapelet Un chant : Voici la demeure de Dieu parmi les hommes

jeudi 1 octobre 2020

Disons donc aujourd'hui : : « Nous avons Marie Enfant, grandissons avec Elle », comme Elle et par Elle aussi », Dom Jean Roy, « Contempler Marie ». Prière: « Je vous salue, Marie, ma chère maîtresse, ma bonne Mère, la Reine de mon cœur, ma vie, ma douceur, mon espérance après Jésus, mon cœur et mon âme ; je suis tout à vous, et tout ce que j'ai vous appartient, ô Vierge bénie par-dessus toutes les créatures ! Je vous prie qu'aujourd'hui votre âme soit en moi pour glorifier le Seigneur ; que votre esprit soit en moi pour se réjouir en Dieu. O Vierge fidèle ! Mettez-vous comme un cachet amoureux sur mon cœur, afin que par vous et en vous je sois trouvé fidèle à mon Dieu », S. Louis-Marie Grignion de Montfort. Une dizaine d'un chapelet: Un chant: Vous serez vraiment grands