vendredi 29 avril 2016

Bail

09/04/2016 15:16

"Sagesse biblique, sagesse politique", de Paul Valadier

03/04/2016 16:06

"Les saveurs de la prière", de sœur Catherine Aubin

26/03/2016 17:40

"Les Évangiles", de Patrick Calame

L'invité
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Pour approfondir \ L'invité

Frère Serge-Thomas Bonino, spécialiste de saint Thomas d'Aquin

Le père dominicain Serge-Thomas Bonino - RV
29/04/2016 15:46
(RV) Entretien - C’est un dominicain qui est l’invité de ce dimanche, il s’agit du frère Serge-Thomas Bonino. Il  est entré en 1982 dans l'ordre des frères prêcheurs (Dominicains) à Toulouse. De 1990 à 2014, il y enseigne la philosophie médiévale et la théologie dogmatique au centre d'études des Dominicains. Le 1er décembre 2011, il est appelé par le pape Benoît XVI comme secrétaire général de la Commission théologique internationale.
En 2014, il est élu doyen de la faculté de philosophie de l'Université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin à Rome (Angelicum). Il y enseigne l'histoire des doctrines médiévales et la théologie dogmatique. Interrogé par Sœur Catherine Aubin il nous partage sa passion pour son maitre spirituel, saint Thomas d’Aquin, et pour commencer cet entretien il nous explique l’origine de son prénom de religieux : Serge-Thomas.


    Priez avec moi… "Père, je te remercie de ce que ma vie a du sens, grâce à toi. Aujourd'hui je prie qu'elle puisse créer du sens dans celles des autres. Sers toi de moi pour changer ce monde avec ton amour. Au nom de Jésus. Amen."
    Père, je viens devant toi aujourd'hui avec un cœur ouvert et humble, prêt à recevoir tout ce que tu veux me donner. Apprends-moi à mener une vie qui te soit agréable, afin que je sois un exemple de ton amour autour de moi. Au nom de Jésus. Amen.
    Vidéo : «Le Belem » fait escale à Boulogne
    Il sera ce jeudi à Boulogne avant de mettre le cap samedi sur Saint-Malo.
    Le Belem est le plus ancien trois-mât en E...urope encore en état de naviguer et le plus grand voilier français. Construit en 1896 en France et classé monument historique depuis 1984, il est utilisé aujourd'hui pour des stages de découverte.
    https://www.facebook.com/310311575812682/videos/575104846000019/

    jeudi 28 avril 2016

    Marie est le secret de Dieu qui doit être révélé aujourd’hui

    28 avril - Saint Louis-Marie Grignion de Montfort  

    Notre association Marie de Nazareth a pour but de « faire connaître et aimer Marie » pour contribuer à faire advenir le règne du Christ. Cette vocation s’inspire directement de Saint Louis Marie Grignion de Montfort (1673-1716), prêtre vendéen qui a proposé une doctrine mariale très puissante, reprise et vécue en notre temps avec beaucoup de fécondité par beaucoup de Chrétiens et notamment par le pape Jean Paul II, qui en avait tiré sa devise : « Totus tuus » (« Tout à toi » Jésus, par Marie). 

    Ce petit écrit sera enveloppé longtemps dans le silence d’un coffre … 

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort nous invite à imiter Jésus en prenant Marie pour Mère. Son œuvre majeure est le « Traité de la Vraie Dévotion », que le Pape Jean-Paul II décrivait en ces termes :
    « Saint Louis-Marie Grignion de Montfort a composé le "Traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge" au début des années 1700, mais le manuscrit est resté pratiquement inconnu pendant plus d’un siècle. Lorsque, finalement, presque par hasard, il fut découvert en 1842, et publié en 1843, il eut un succès immédiat, et se révéla être une œuvre d’une extraordinaire efficacité pour diffuser la "vraie dévotion" à la Très sainte Vierge. Dans ma jeunesse, j’ai été moi-même très aidé par la lecture de ce livre, dans lequel "j’ai trouvé la réponse à mes perplexités" dues à la peur que le culte de Marie, "développé excessivement, finisse par compromettre la suprématie du culte dû au Christ". La lecture de ce livre a marqué dans ma vie un tournant décisif. (…) Alors qu’auparavant je me tenais en retrait de crainte que la dévotion mariale ne masque le Christ au lieu de lui céder le pas, j’ai compris à la lumière du traité de Grignion de Monfort qu’il en allait en réalité tout autrement. Notre relation intérieure à la Mère de Dieu résulte organiquement de notre lien au mystère du Christ. Il n’est donc pas question que l’un nous empêche de voir l’autre. (…) On peut même dire qu’à celui qui s’efforce de le connaître et de l’aimer le Christ lui-même désigne sa Mère comme il l’a fait au Calvaire pour son disciple Jean. »(1)

    « A Jésus par Marie »

    « Ah, le Père de Montfort ! Il ne savait sans doute pas, quand il écrivait le Traité de la Vraie Dévotion, qu'il le faisait sous l'inspiration directe du Saint-Esprit ! » disait Marthe Robin qui le portait en très haute estime. (2)
    Le Traité de la Vraie Dévotion a connu une postérité extraordinaire et sa première phrase est comme une prophétie et un programme : « C'est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c'est aussi par elle qu'il doit régner dans le monde. » Marie est le secret de Dieu qui doit être révélé aujourd’hui : voici ci-dessous l’un des extraits importants du Traité de la Vraie Dévotion, à se remémorer aujourd’hui en ce bel anniversaire :
    « Dieu veut donc révéler et découvrir Marie, le chef-d'œuvre de ses mains, dans ces derniers temps. Elle est l'aurore qui précède et découvre le Soleil de justice, qui est Jésus-Christ, elle doit être connue et aperçue, afin que Jésus-Christ le soit. Étant la voie par laquelle Jésus-Christ est venu à nous la premières fois, elle le sera encore lorsqu'il viendra la seconde, quoique non pas de la même manière. Marie doit éclater, plus que jamais, en miséricorde, en force et en grâce dans ces derniers temps. Dieu veut que sa sainte Mère soit à présent plus connue, plus aimée, plus honorée que jamais elle n'a été: ce qui arrivera sans doute, si les prédestinés entrent, avec la grâce et lumière du Saint-Esprit, dans la pratique intérieure et parfaite que je leur découvrirai dans la suite ; (…) ils connaîtront les miséricordes dont elle est pleine et les besoins où ils sont de son secours, et ils auront recours à elle en toutes choses comme à leur chère avocate et médiatrice auprès de Jésus-Christ; ils sauront qu'elle est le moyen le plus assuré, le plus aisé, le plus court et le plus parfait pour aller à Jésus-Christ, et ils se livreront à elle corps et âme, sans partage, pour être à Jésus-Christ de même. »

    dimanche 24 avril 2016


    "La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix" Jacques 3.17-18
    Chaque personne de votre entourage est unique en son genre, à cause de son éducation, son tempérament et ses talents. Cependant, ces différences sont souvent la racine de relations conflictuelles.

    Le fait d'être unique crée toutes sortes de problèmes de communication – il arrive que très souvent on ne se comprenne pas tout simplement. Nous pouvons utiliser les mêmes mots mais avec des compréhensions très différentes.

    Nous sommes sages lorsque nous savons reconnaître et évaluer les divergences chez les gens que nous rencontrons. Notre originalité exige que nous usions de sagesse dans nos relations avec autrui. En effet, nous ne pouvons pas aborder tout le monde d'une manière rigide comme si tous avaient une façon unanime de penser ou de répondre.

    Jacques, dans le verset ci-dessus, nous décrit les caractéristiques de la véritable sagesse.

    Ces versets nous donnent six clés qui nous permettront de faire preuve de sagesse dans nos relations. Ainsi, si je suis bibliquement sage…..

    1. Je ne compromettrai pas mon intégrité (la sagesse est pure). Je serai honnête avec vous. Je tiendrai mes promesses et mes engagements envers vous.

    2. Je veillerai à maintenir l'harmonie. Je n'attiserai pas le feu ! (La sagesse, c'est l'amour, la paix).

    3. Je ne minimiserai pas vos sentiments (la sagesse est courtoise). Il se peut que je ne partage pas vos motivations, mais je ne mépriserai, ni ne ridiculiserai ce que vous ressentez.

    4. Je ne critiquerai pas vos suggestions (la sagesse permet la discussion). Je peux avoir un avis contraire sans vous ridiculiser.

    5. Je n'amplifierai pas vos erreurs (la sagesse est pleine de grâce). Je les effacerai discrètement au lieu de les diffuser devant tout le monde.

    6. Je ne cacherai pas mes motivations (la sagesse est entière et sincère). Je serai vrai avec vous. Je ne vous duperai pas et je ne vous manipulerai pas.

    Une action pour aujourd'hui

    Décidez de mettre en pratique ces six principes que vous venez de lire.

    samedi 23 avril 2016

    Si nous voulons mettre Marie en lumière, il faut d’abord s’exposer à sa lumière, prendre le temps de la prier, de la regarder. Regarder Marie et prier, c’est toujours revenir à l’essentiel. 

    mercredi 20 avril 2016

    “Ne perdez pas l’espérance !” encourage le pape François aux réfugiés de l’île de Lesbos

    Le bonheur se vit au quotidien.


    Le bonheur se vit au quotidien.

    Une décision pour aujourd'hui

    Malgré tout, je choisis d'être heureux et de vivre pleinement cette journée. Elle sera peut être imparfaite comme d'autres à venir, mais aujourd'hui je vais l'apprécier, aimer, servir, exceller, capturer chaque moment dans la mesure du possible. Je décide que le bonheur dans ma vie c'est aujourd'hui, car à chaque jour suffit sa peine.


    CARPEDIEM



    mardi 19 avril 2016

    Seigneur, je m'appuie sur toi pour avancer dans la vie. Au nom de Jésus. Amen

    lundi 18 avril 2016

    Ne perdez pas courage. Racontez aux autres ce que Dieu a fait pour vous. Dites-leur combien il est bon. Et priez qu'il leur accorde une délivrance dans leur vie. Quand nous faisons davantage confiance à Dieu qu'à nos sentiments, le diable est troublé. Je veux dire, quand Satan, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à entamer votre foi en Dieu, il ne sait plus comment s'y prendre avec vous. Le roi David l'a appris alors qu'il était encore jeune garçon.

    Dans 1 Samuel 17.45-49, il dit au géant Goliath : "Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot ; et, moi je marche contre toi au nom de l'Éternel des armées […]. Aujourd'hui, l'Éternel te livrera entre mes mains […]". Et il traduisit aussitôt ses paroles en actes.

    David courut vers Goliath, le tua et remporta la victoire. Lorsque nous sommes face à des géants dans notre vie, c'est exactement ainsi que nous devons nous comporter. Ne courez jamais à la rencontre de votre ennemi avec des paroles où se mêlent la foi et le doute. Montrez au diable à qui il a affaire !

    Une action pour aujourd'hui

    Dieu vous donnera la victoire si vous gardez confiance et proclamez sa Parole. À compter d'aujourd'hui, prenez la décision de vous rappeler ses nombreux bienfaits – et parlez avec foi des délivrances à venir.


    jeudi 14 avril 2016

    Quand Marie donne un petit coup de pouce… dans le monde musulman

    14 avril – Italie : Notre Dame des Lacs (1652)

    Quand Marie donne un petit coup de pouce… dans le monde musulman

    En 1963, les sœurs chaldéennes des Filles de Marie arrivaient à Téhéran. La Congrégation avait ouvert une école dans la capitale iranienne. Le monastère chaldéen était également attaché à la paroisse dédiée à la Vierge Marie, à proximité du couvent.

    Cependant, après la Révolution islamique de 1979, tout devint très difficile en Iran– pas seulement pour les religieuses et pour les Chrétiens en général, mais aussi pour les Musulmans, dont les libertés ont été largement restreintes du fait de l’interprétation rigoureuse de l’Islam. Ainsi, en 2013, le monastère des Filles de Marie a dû fermer.

    Mais voilà qu’après cette pause de deux ans, il vient de rouvrir ! Juste à la veille de la rencontre au Vatican du président de l’Iran et du pape François ! Les religieuses pourront maintenant reprendre leur action pastorale parmi les gens, dans les paroisses.

    Ce n’est pas la première fois que Marie donne ainsi un petit coup de pouce en changeant discrètement les choses dans le monde musulman

    Alors, faites ce que Dieu vous demande !


    Soyez féconds, multipliez-vous” Genèse 1.28 
    Dieu a dit à Adam : “Soyez féconds, multipliez-vous”. En d'autres termes : “Trouvez la raison pour laquelle je vous ai créés et consacrez-vous pleinement à ce but”.

    Avez-vous déjà observé un champion de golf ? Son niveau de concentration, l'élégance de son swing pour envoyer la petite balle blanche sur le green ? Il est né pour ça. Il le sait et y prend plaisir. Les gens qui répondent à leur appel respirent la passion et une connexion à leur talent au-delà de la gloire. Beaucoup d'entre eux ont juste trouvé un moyen de gagner leur vie en faisant ce qu'ils aiment, mais l'argent ne remplace jamais la vocation.

    Cherchez ce que vous feriez volontiers pour rien, et vous avez probablement trouvé votre appel. Vous avez été fait à l'image de Dieu, avec un sens inné pour la création. Pour autant, pas besoin d'avoir la fibre artistique pour atteindre votre but dans la vie. Mais celui qui connaît son objectif est en passe de donner naissance à quelque chose. Il peut être évident que les auteurs de chansons, les artistes, et les poètes sachent faire naître leurs rêves. Mais il en est de même pour chacun ou chacune qui découvre sa nature et répond à sa vocation à travers son seul talent.

    Un conseil pour aujourd'hui

    Vous pouvez être appelé à créer une entreprise, inventer une technologie utile aux autres, trouver un remède à une quelconque maladie, ou rendre le travail à l'atelier plus efficace. Vous dites : “Mais si j'essaye et que je me trompe ?” Le vrai perdant est celui qui ne tente jamais de voler avec les ailes que Dieu lui a données. Alors, faites ce que Dieu vous demande !
     

    mardi 12 avril 2016

    Nous avons tout intérêt à nous trouver à l'intérieur de cette arche, c’est-à-dire sous son manteau. Le nouveau Noé vit dans cette arche salutaire, et nous devrions y vivre nous aussi. Si nous ne sommes pas à l’intérieur, nous nous noierons spirituellement. Marie ne pourra jamais être vaincue, ni mourir ou être submergée. Elle est notre refuge dans la tempête.

    samedi 9 avril 2016

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS
    POUR LA 53
    e JOURNÉE MONDIALE
    DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

    >

    L’Église, mère des vocations

    Chers frères et sœurs,

    > Comme je voudrais, au cours du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, que tous les baptisés puissent expérimenter la joie d’appartenir à l’Église ! Puissent-ils redécouvrir que la vocation chrétienne, ainsi que les vocations particulières, naissent au sein du peuple de Dieu et sont des dons de la miséricorde divine. L’Église est la maison de la miséricorde, et constitue le « terreau » où la vocation germe, grandit et porte du fruit.

    > Pour cette raison, je vous invite tous, en cette 53ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, à contempler la communauté apostolique, et à être reconnaissants pour le rôle que joue la communauté dans le parcours vocationnel de chacun. Dans la Bulle d’indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’ai fait mémoire des paroles de saint Bède le Vénérable concernant la vocation de saint Matthieu : « Miserando atque eligendo » (« Jésus regarda Matthieu avec un amour miséricordieux, et le choisit ») (Misericordiae Vultus, n. 8). L’action miséricordieuse du Seigneur pardonne nos péchés et nous ouvre à la vie nouvelle qui se concrétise dans l’appel à sa suite et à la mission. Toute vocation dans l’Église a son origine dans le regard plein de compassion de Jésus. La conversion et la vocation sont comme les deux faces d’une même médaille et elles se rappellent sans cesse à nous, dans notre vie de disciple missionnaire.

    > Dans son Exhortation Apostolique Evangelii nuntiandi, le Bienheureux Paul VI a décrit les étapes du processus d’évangélisation. L’une d’entre elles est l’adhésion à la communauté chrétienne (cf. n. 23), dont on reçoit le témoignage de la foi et la proclamation explicite de la miséricorde du Seigneur. Cette incorporation communautaire comprend toute la richesse de la vie ecclésiale, particulièrement les sacrements. Et l’Église n’est pas seulement un lieu où l’on croit, mais elle est aussi objet de notre foi ; pour cela, dans le Credo, nous disons : « Je crois en l’Église… ».

    > L’appel de Dieu nous arrive à travers la médiation de la communauté. Dieu nous appelle à faire partie de l’Église et, après un certain temps de maturation en elle, il nous donne une vocation spécifique. Le parcours vocationnel se fait avec les frères et les sœurs que le Seigneur nous donne : c’est une con-vocation. Le dynamisme ecclésial de l’appel est un antidote à l’indifférence et à l’individualisme. Il établit cette communion dans laquelle l’indifférence a été vaincue par l’amour, parce qu’il exige que nous sortions de nous-mêmes, en mettant notre existence au service du dessein de Dieu et en faisant nôtre la situation historique de son peuple saint.

    > En cette journée consacrée à la prière pour les vocations, je désire exhorter tous les fidèles à prendre leurs responsabilités dans le souci et le discernement des vocations. Quand les apôtres cherchèrent quelqu’un pour remplacer Judas Iscariote, saint Pierre rassembla cent-vingt frères (cf. Ac 1,15) ; et, pour le choix des sept diacres, tout le groupe des disciples fut convoqué (cf. Ac 6,2). Saint Paul donna à Tite des critères spécifiques pour le choix des Anciens (Tt 1,5-9). Également aujourd’hui, la communauté chrétienne est toujours présente à la germination des vocations, à la formation de ceux qui sont appelés et à leur persévérance (cf. Exhort. Ap. Evangelii gaudium, n. 107).

    > La vocation naît dans l’Église. Dès le début de l’éveil d’une vocation, un ‘sens’ adéquat de l’Église est nécessaire. Personne n’est appelé uniquement pour une région déterminée, ou pour un groupe ou un mouvement ecclésial, mais pour l’Église et pour le monde. « Un signe clair de l’authenticité d’un charisme est son ecclésialité, sa capacité de s’intégrer harmonieusement dans la vie du peuple saint de Dieu, pour le bien de tous » (ibid., n. 130). En répondant à l’appel de Dieu, le jeune voit s’élargir son horizon ecclésial ; il peut découvrir les multiples charismes et réaliser ainsi un discernement plus objectif. De cette manière, la communauté devient la maison et la famille où naît la vocation. Le candidat regarde alors, dans la gratitude, cette médiation communautaire comme un élément auquel il ne peut renoncer pour son avenir. Il apprend à connaître et à aimer ses frères et sœurs qui parcourent un chemin différent du sien ; et ces liens renforcent en tous la communion.

    > La vocation grandit dans l’Église. Durant le processus de formation, les candidats aux diverses vocations ont besoin de connaître toujours mieux la communauté ecclésiale, en dépassant la vision limitée que nous avons tous au départ. À cette fin, il est opportun de faire des expériences apostoliques en compagnie d’autres membres de la communauté, par exemple : communiquer le message chrétien aux côtés d’un bon catéchiste ; faire l’expérience de l’évangélisation des périphéries avec une communauté religieuse ; découvrir le trésor de la contemplation en passant un temps dans un monastère ; mieux connaître la mission ad gentes (« aux nations ») au contact de missionnaires ; et, avec des prêtres diocésains, approfondir l’expérience de la pastorale en paroisse et dans le diocèse. Pour ceux qui sont déjà en formation, la communauté ecclésiale demeure toujours le milieu éducatif fondamental, objet de toute notre gratitude.

    > La vocation est soutenue par l’Église. Le parcours vocationnel dans l’Église ne s’arrête pas après l’engagement définitif, mais il continue dans la disponibilité au service, dans la persévérance et par la formation permanente. Celui qui a consacré sa vie au Seigneur est disposé à servir l’Église là où elle en a besoin. La mission de Paul et de Barnabé est un exemple de cette disponibilité ecclésiale. Envoyés en mission par l’Esprit Saint et par la communauté d’Antioche (cf. Ac 13,1-4), ils retournèrent dans cette même communauté et racontèrent ce que le Seigneur avait fait par eux (cf. Ac 14,27). Les missionnaires sont accompagnés et soutenus par la communauté chrétienne qui demeure une référence vitale, en tant que patrie visible offrant sécurité à ceux qui accomplissent leur pèlerinage vers la vie éternelle.

    > Parmi les opérateurs pastoraux, les prêtres revêtent une importance particulière. À travers leur ministère, se rend présente la parole de Jésus qui a dit : « Je suis la porte des brebis […] Je suis le bon pasteur » (Jn 10, 7.11). Le souci pastoral des vocations est une part fondamentale de leur ministère pastoral. Les prêtres accompagnent ceux qui sont à la recherche de leur vocation, comme aussi ceux qui ont déjà offert leur vie au service de Dieu et de la communauté.

    > Tous les fidèles sont appelés à prendre conscience du dynamisme ecclésial de la vocation, afin que les communautés croyantes puissent devenir, à l’exemple de la Vierge Marie, ce sein maternel qui accueille le don de l’Esprit Saint (cf. Lc 1, 35-38). La maternité de l’Église s’exprime par la prière persévérante pour les vocations et par l’action éducative et l’accompagnement de ceux qui perçoivent l’appel de Dieu. Elle se réalise aussi dans le choix fait avec soin des candidats au ministère ordonné et à la vie consacrée. Enfin, l’Église est mère des vocations par son soutien continu de ceux qui ont consacré leur vie au service des autres.

    > Demandons au Seigneur d’accorder une profonde adhésion à l’Église à toutes les personnes qui sont en cheminement vocationnel ; et que l’Esprit Saint renforce chez les pasteurs et chez tous les fidèles la communion, le discernement, ainsi que la paternité et la maternité spirituelles.

    > Père de miséricorde, qui as donné ton Fils pour notre salut et qui nous soutiens sans cesse par les dons de ton Esprit, donne-nous des communautés chrétiennes vivantes, ferventes et joyeuses, qui soient sources de vie fraternelle et qui suscitent chez les jeunes le désir de se consacrer à Toi et à l’évangélisation. Soutiens-les dans leur application à proposer une catéchèse vocationnelle adéquate et différents chemins de consécration particulière. Donne la sagesse pour le nécessaire discernement vocationnel, afin qu’en tous resplendisse la grandeur de ton Amour miséricordieux. Marie, Mère et éducatrice de Jésus, intercède pour chaque communauté chrétienne, afin que, rendue féconde par l’Esprit Saint, elle soit source de vocations authentiques au service du peuple saint de Dieu.

    > Du Vatican, le 29 novembre 2015.

    > Premier dimanche de l’Avent

    Franciscus
    Dieu veille sur ceux qui le craignent, 
    qui mettent leur espoir en son amour, 
    pour les délivrer de la mort, 
    les garder en vie aux jours de famine.

    vendredi 8 avril 2016

    MERCI PAPE FRANCOIS !

    François, le bon pap(a)

    Sophie de Villeneuve Le pape François a voulu son exhortation apostolique post-synodale sur la famille sous le signe de la joie et de l'amour. Voici donc Amoris laetitia, promulguée le 8 avril 2016, soit 6 mois, à peine après la clôture de la seconde session du synode sur la famille en octobre 2015. Ce long texte est un manuel à l'usage des pasteurs , des personnes qui préparent au mariage et... à tous ceux qui veulent vivre un amour humain joyeux et fort. Le pape prévient qu'il faut lire cette exhortation "avec patience". C'est dire qu'en effet il faut prendre son temps. Au terme de la longue lecture de ces quelques 256 pages, il apparaît que le fil rouge qui lie les neuf chapitres du texte est éminemment pastoral. Tout le texte est construit sur un carré solide : la Bible, la culture du temps, la théologie de la famille de l'Eglise et la parole personnelle d'un pape pasteur. Du nouveau, se demanderont beaucoup ? Oui... et non. Si la loi n'est pas remise en cause, chacun est renvoyé à sa conscience et au discernement des pasteurs... Croire a décrypté pour vous cette exhortation, et vous en donne de larges extraits (vous pouvez aussi la télécharger dans son intégralité). Bonne lecture!

    Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef

    François s'adresse à tous ceux qui veulent vivre un amour humain joyeux et fort.



    En savoir plus

    J'ai demandé une chose au Seigneur, 
    la seule que je cherche : 
    habiter la maison du Seigneur 
    tous les jours de ma vie, 
    pour admirer le Seigneur dans sa beauté 
    et m'attacher à son temple. 

    jeudi 7 avril 2016

    Père céleste, je viens à toi aujourd'hui pour te remettre tout ce que je suis. Que tout ce que je vais faire te soit agréable et monte vers toi comme un parfum de bonne odeur. Garde moi près de toi aujourd'hui et chaque jour. Au nom de Jésus. Amen.  
    Psaume 34(33),2.9.17-18.19-20.
    Je bénirai le Seigneur en tout temps,
    sa louange sans cesse à mes lèvres.
    Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
    Heureux qui trouve en lui son refuge !

    Le Seigneur affronte les méchants
    pour effacer de la terre leur mémoire.
    Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
    de toutes leurs angoisses, il les délivre.

    Il est proche du cœur brisé,
    il sauve l'esprit abattu.
    Malheur sur malheur pour le juste,
    mais le Seigneur chaque fois le délivre.

    mercredi 6 avril 2016

    L'ange du Seigneur campe à l'entour 
    pour libérer ceux qui le craignent. 
    Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! 
    Heureux qui trouve en lui son refuge ! 
    « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique »


    Le Père nous a envoyé son Fils, qui est « le don le meilleur, le don parfait » (Jc 1,17). Le don le meilleur, que rien ne surpasse ; le don parfait, auquel on ne peut rien ajouter. Le Christ est le don le meilleur parce que celui que le Père nous donne ainsi est son Fils, souverain, éternel comme lui. Le Christ est le don parfait ; comme le dit l'apôtre Paul : « Avec lui, Dieu nous a tout donné » (Rm 8,32)... Il nous a donné celui « qui est la tête de l'Eglise » (Ep 5,23). Il ne pouvait pas nous donner davantage. Le Christ est le don parfait parce que, en nous le donnant, le Père a porté par lui toutes choses à leur perfection.

    « Le Fils de l'homme, dit saint Matthieu, est venu sauver ce qui était perdu » (18,11). C'est pourquoi l'Eglise s'écrie : « Chantez au Seigneur un chant nouveau » (Ps 97,1), comme pour nous dire : O fidèles, vous que le Fils de l'homme a sauvés et renouvelés, chantez un chant nouveau, car vous devez « rejeter tout ce qui est ancien, maintenant que les fruits nouveaux vous sont donnés » (Lv 26,10). Chantez, parce que le Père « a fait des merveilles » (Ps 97,1) lorsqu'il nous a envoyé tout don parfait, son Fils. « Devant les yeux des nations il a révélé sa justice » (Ps 97,2) quand il nous a donné tout don parfait, son Fils unique, qui justifie les nations et achève la perfection de toutes choses.

    lundi 4 avril 2016

    4 avril – Annonciation - Bienheureux François et Jacinthe Marto de Fatima

    A cet instant décisif, Marie détenait le sort de l'humanité

    Il m'arrive très souvent de penser à cette heure précise de l'Histoire où le destin du monde s'est joué dans la conscience de cette femme nommée Marie. A cet instant décisif, Marie détenait le sort de l'humanité. C'est peut-être pour cela que j'aime tant la statue de la Chapelle de la rue du Bac à Paris qui la représente tenant un globe entre ses mains, c'est-à-dire l'humanité tout entière, et donc, vous et moi.

    Souverainement libre, qu'allait répondre Marie ? Sa réponse est tombée de ses lèvres, simple et précise: "Fiat ! Oui, j'accepte."

    A partir de cette heure ce fut pour le monde un véritable déluge de grâces : Grâce au «oui» de Marie, le Sauveur pouvait naître. Grâce au «oui» de Marie, l'Evangile serait proclamé. Grâce au «oui» de Marie, la Mort serait vaincue. Grâce au «oui» de Marie, l'Espérance serait rendue au monde.

    Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons de notre immense reconnaissance. D'où ces titres donnés à Marie : Cause de notre joie ; Porte du Ciel ; Etoile du Matin... En vérité, cette fête de l'Annonciation fut et demeure un véritable printemps pour le monde.

    Père R. Zambelli

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    dimanche 3 avril 2016

    "Il me donne sa miséricorde... je veux être miséricordieuse..."
    Marthe Robin (page officielle) a ajouté 2 photos.
    6 h
    " Montrer Jésus aimant, pour qu’il soit Jésus aimé !
    Oh ! je l’aime ! J’aime tant Jésus et les âmes !
    Il fait tout en moi, il me donne l’amour... je veux donner l’amour.
    Il me donne la bonté... je veux donner la bonté.
    Il me donne sa miséricorde... je veux être miséricordieuse.
    Il me donne la charité... c’est la charité que je dois donner.
    Il répand en moi des torrents d’amour, je veux donner, donner l’amour sans mesure."
    Marthe Robin (Journal, 29 décembre 1930)

    MERCI DE CE BON DIMANCHE DE LA MISERICORDE DIVINE


    "Tu sondes mon cœur, tu le visites la nuit, tu m’éprouves, tu ne trouveras rien : ma parole ne dépasse pas ma pensée." Psaumes 17.3
    David se sent poussé à chercher Dieu. Alors qu'il l'invoque du milieu des circonstances de sa vie, il est certain que ses lèvres sont "sans ruse". Mais, conscient que Dieu est le juge ultime, il lui demande de l'examiner et de le mettre à l'épreuve Psaumes 17.1-2.

    Dieu ne trouve rien à blâmer en lui, car David s'est gardé du "sentier des violents" et ses pas sont restés fermes dans les voies de Dieu. Parce qu'il s'est attaché à Dieu et s'est tenu éloigné du mal, ses pieds n'ont pas chancelé Psaumes 17.4-5. Ayant ainsi laissé Dieu sonder son cœur et ses pensées, David est plein de confiance et peut prier : "Je t'invoque, car tu me réponds, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole" Psaumes 17.6.

    Nous avons tous fait l'expérience de situations difficiles. Mais quand survient un problème, comment savoir s'il a été causé par une faute de notre part – intentionnelle ou non ? Y a-t-il un péché dans notre vie qui nous a rendus vulnérables ? Comme David, nous avons besoin de laisser la lumière de Dieu sonder nos vies.

    Êtes-vous aux prises actuellement avec des difficultés ? Veillez à remettre tous les domaines de votre vie à Dieu. Laissez-le vous examiner, vous sonder, vous mettre à l'épreuve et vous montrer les changements qui s'imposent. Gardez-vous des "sentiers des violents" et que vos pas ne quittent pas les voies de Dieu. S'il vous a éprouvé et sondé, vous pouvez, vous aussi, prier avec confiance. Vous pouvez lui confier votre vie et toutes les situations que vous rencontrez.

    Une prière pour aujourd'hui

    Père, examine ma vie. Sonde les recoins de mon cœur et de mon esprit. Éprouve-moi. Purifie-moi du péché. Je veux être pur à tes yeux. J'ai confiance en toi. Au nom de Jésus. Amen.