jeudi 31 mars 2016

DEMEURONS DANS LA PAIX

« La paix soit avec vous »


Le cœur de chaque chrétien devrait représenter en miniature l'Église catholique, puisque le même Esprit fait de l'Église tout entière aussi bien que de chacun de ses membres le Temple de Dieu (1Co 3,16). Comme il fait l'unité de l'Église qui, laissée à elle-même, se diviserait en de nombreux partis, ainsi il rend l'âme une, en dépit de ses divers goûts et facultés, de ses tendances contradictoires. De même qu'il donne la paix à la multitude des nations qui sont de par leur nature en discorde les unes avec les autres, de même il soumet l'âme à une gérance ordonnée et il établit la raison et la conscience comme souverains sur les aspects inférieurs de notre nature... Et soyons bien assurés que ces deux opérations de notre divin Consolateur dépendent l'une de l'autre. Tant que les chrétiens ne rechercheront pas l'unité et la paix intérieures en leur propre cœur, jamais l'Église elle-même ne sera dans la paix et l'unité au sein de ce monde qui les entoure. Et de façon à peu près semblable, tandis que l'Eglise à travers le monde est dans cet état de désordre lamentable que nous constatons, il n'est aucun pays en particulier, simple portion de cette Église, qui ne soit nécessairement lui-même dans un état de grande confusion religieuse.

C'est là une chose à laquelle il nous faut bien songer à l'heure actuelle, car elle tempérera nos espoirs et dissipera nos illusions ; nous ne pouvons pas espérer la paix chez nous si nous sommes en guerre au-dehors.

mercredi 30 mars 2016

Être vrai devant Dieu pour développer


Être vrai devant Dieu pour développer
une Vie authentique.

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Ne laissez pas les gens vous enfermer dans une boîte, ne jouez aucun rôle. Si vous vous laissez emprisonner, vous ne serez plus que la caricature de vous-même.
Vous trouverez toujours des gens pour vous dire qui vous devez être. Mais n’oubliez jamais que vous êtes la personne la mieux placée pour savoir ce que Dieu attend vraiment de vous. Et la meilleure façon de le savoir, c’est d’être vous-même !
Vous ne serez jamais pleinement épanoui, si vous n’êtes pas vous-même. Être vous-même vous rendra plus efficace, plus performant ; et vous serez en bénédiction pour les autres, aussi bien pour votre église locale que pour le royaume de Dieu.
Attention ! Il ne s’agit pas de faire uniquement ce que vous avez envie de faire ;mais il est plutôt question de ne pas subir les pressions que votre entourage voudrait vous imposer. 
Êtes-vous toujours en train de vous sacrifier pour les autres ? Bien sûr, il est parfaitement biblique d’aider son prochain, mais n’oubliez pas que vous avez également des besoins légitimes à satisfaire. Comme tout le monde, vous avez besoin d'affection, de repos, de soins... Par excès de zèle, trop de chrétiens ont refoulé leurs besoins et sont tombés dans une forme de déséquilibre qui frôle parfois la mortification.
Il est vrai que la Bible nous appelle à renoncer à nous-mêmes et à mettre les besoins des autres au même rang que les nôtres. Mais si, d’une manière excessive, nous renonçons constamment à nos besoins légitimes, un déséquilibre ne tardera pas à s’installer.
Ne cherchez surtout pas à vous comparer aux autres ! Le Saint-Esprit n’oindra jamais un acteur. Soyez vrai et transparent devant Dieu afin de développer une vie authentique. Cette vie découle d’une relation intime avec le Seigneur. Une telle proximité avec Dieu, lui permettra de réaliser son plan d’action pour vous.
Souvenez-vous : seule la vérité libère ! En étant faux et hypocrite, vous ne faites que vous lier vous-même et vous ne pourrez libérer ceux qui vous côtoient. Car, malheureusement, s’ils ont en face d’eux des gens qui jouent un rôle, ils ne pourront bénéficier de la réalité de la vie que Dieu voudrait déverser en eux.
L’hypocrisie porte de lourds préjudices à l’oeuvre de Dieu.
Soyez vous-même !
Bruno LEROY.

lundi 28 mars 2016

JOYEUSE PAQUE 2016
PAIX ET BONHEUR
Entretien

Jean Vanier : « Face aux attentats, réagissons en tant que chrétiens »

"Ces actes sont-il un appel pour nous ? Ou sont-ils l'occasion de sombrer dans le découragement, la peur et l’insécurité ?"


Jean Vanier - fr
© FRANCOIS GUILLOT / AFP
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Aleteia : À 87 ans, vous qui vous êtes consacré toute votre vie aux personnes vulnérables, comment accueillez-vous votre propre vulnérabilité ?
Jean Vanier : Je suis fatigué mais ça va ! Mais j’aime être dépendant des autres vous savez, c’est génial… C’est une très bonne chose d’avoir besoin des autres, d’être guidé pour ne pas tomber, de pouvoir tendre la main. Être totalement autonome et n’avoir besoin de personne est triste. Enfin je dis cela aujourd’hui, mais cela changera peut-être ! Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. Si la vulnérabilité ne me gène pas tellement, j’ai en revanche plus peur de déranger et de souffrir.
 
Vous dites que les gens « attendent une espérance », c’était d’ailleurs l’un des sous-titre de votre conférence à Paris en janvier dernier : l’espérance de l’accueil de la vulnérabilité. En quoi cette dernière peut-elle être source d’espérance ? 
Je ne sais pas ce qu’attendent ceux qui parlent avec espérance. J’ai surtout envie de demander aux gens : « Comment vivez-vous les attentats du 13 novembre ? Sont-ils un appel pour vous ? Ou est-ce l’occasion de sombrer dans le découragement, la peur et l’insécurité ? ». La question est finalement là : sommes-nous chrétiens ? Nous laissons-nous embobiner dans ce monde d’inquiétude ou de doute ? Mais c’est peut-être plus facile pour moi parce que je vis à la campagne, loin de Paris.
Je crois fermement aussi en la force de la communauté, le fait d’être ensemble et de se soutenir. Il faut créer des communautés dans lesquelles nous puissions partager nos difficultés, nos fragilités et recevoir un soutien, celui d’être ensemble et de grandir dans une mission commune. Le monde change à une vitesse folle. Nous avons vécu des années confortables et soudainement nous faisons face à une situation plus difficile financièrement, économiquement, politiquement, à tous les niveaux. Les gens sont fragilisés. Face à cette situation, nous avons tous notre rôle à jouer : œuvrons ensemble et ne passons pas notre temps à être tristes et inquiets !
Dans votre lettre de Noël, vous lanciez un appel à ce que nous soyons tous des artisans de paix. Où sont-ils dans notre société au vu des derniers événements violents ?
Je vois beaucoup de personnes, peut-être des gens plus simples, plus pauvres, qui sont plus ouvert aux autres. Plus nous sommes dans l’aisance, plus nous avons peur de perdre ce que nous possédons. Le secret de la paix est de reconnaître que j’ai besoin de l’autre. Être un homme ou une femme de paix, c’est accueillir l’autre différent et entrer en conversation amicale et ouverte avec lui. Dans notre quotidien stressé et pressé, comment être ouvert à l’autre ? Pour moi, être un artisan de paix, c’est tout simplement être ouvert aux autres. À l’autre qui est peut-être d’une religion différente, qui n’a pas la même foi que moi mais qui est un être humain et en tant que tels tous les hommes sont « super » et ont besoin qu’on les regarde avec le sourire. je trouve qu’il y a beaucoup d’hommes et femmes qui sont « super » et ouverts mais peut-être que ce sont le types de personnes qui viennent dans nos communautés…
Pensez-vous que le modèle communautaire vécu à l’Arche, puisse être appliqué à d’autres communautés, comme par exemple dans l’accompagnement des personnes âgées ? 
Oui oui, et cela a déjà commencé. Quelques animateurs essaient de rassembler les gens et de créer des communautés. Il y a une recherche aujourd’hui pour vivre ceux qui ont connu le découragement et qui recherchent donc cette idée d’être et de vivre ensemble, entre personnes différentes. Cet état d’esprit nous aide à grandir et je pense que l’un des avantages des attentats qui ont lieu à paris en novembre est que cela nous oblige à nous poser la question de l’avenir que nous voulons construire.
Beaucoup de gens savent qu’il faut trouver autre chose qu’un bon travail et être « gavé » d’argent. Je crois qu’il y a quand même de nombreuses personnes qui connaissent une sorte de réveil et se posent la question du sens du « vivre ensemble » ou d’ « être ensemble ». Le fait que certains soient volontaires pour dormir avec des sans-abris dans les cryptes des églises est édifiant. Les choses sont en train de changer et je suis certain que cela continuera. La pauvreté devient également bien plus visible, ce qui nous oblige tous, et pas uniquement des chrétiens, à nous poser de nouvelles questions. Nous sommes tous frères et sœurs ; le mendiant que je croise est mon frère ou ma sœur.
Si vous aviez un dernier message à faire passer lequel serait-il ?
Aie confiance en toi pour découvrir le chemin de vérité qui t’appartient. Tu es plus beau que tu n’oses le croire ! Les gens ont peut être perdu confiance dans la politique, mais le pire est qu’ils ont perdu confiance en eux-mêmes comme étant capable de faire bouger des choses.
Propos recueillis par Mathilde Rambaud
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28 mars – France : Départ du Grand Retour de Notre Dame de Boulogne (1943)

Une barque conduite par une statue en bois de la Vierge Marie…

Au VIIe siècle, une barque conduite par une statue en bois de la Vierge Marie accoste sur le rivage de Boulogne-sur-Mer, au nord de la France. Une église est alors édifiée sur les lieux de cette "apparition miraculeuse" pour abriter la statue. Aux  XIIe et XIIIe siècles, Boulogne devient une étape majeure sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle et attire des foules. Mais la statue est brûlée lors de la Révolution.

Notre Dame de Boulogne réapparaît pendant la Seconde Guerre mondiale. Portées de paroisse en paroisse, quatre reproductions de la statue sillonnent la France de 1943 à 1948 de Lourdes à  Boulogne-sur-Mer. Ce voyage spectaculaire est orchestré par l’Eglise catholique qui veut ainsi provoquer un élan de retour à la foi et de conversions.

Ce pèlerinage du "grand retour" désignait le retour de la statue à Boulogne et le retour à la foi. Dans une France meurtrie par le conflit, les habitants y virent aussi une troisième signification : le retour de la paix.

Or la statue arriva à Boulogne au moment de la Libération. A Lussault-sur-Loire, elle passa le 14 juillet 1944, soit quelques jours seulement avant que le village ne soit libéré. Et à Pithiviers, elle fit étape en mai 1945, juste au moment des fêtes de la Victoire... 

Le singulier voyage de Notre-Dame de Boulogne

dimanche 20 mars 2016

LA MISERICORDE

http://www.croire.com/Definitions/Mots-de-la-foi/3-minutes-de-misericorde/Dimanche-20-mars?&PMID=undefined




LA MISERICORDE C'EST SE LAISSER TOUCHER PAR LA RENCONTRE  DE L'AUTRE


ECOUTE
BIENVEILLANCE
SE LAISSER TOUCHER


POUR GRANDIR EN HUMANITE


PARDONER C'EST LIBERER ...ALLER A LA RENCENTRE DE SON PEUPLE




LA MISERICORDE DU SEIGNEUR A JAMAIS JE L'A CHANTERAI


BONNE SEMAINE SAINTE 2016


SOPHIE

vendredi 18 mars 2016

Marche des Rameaux 2015 / Doyenné de Boulogne sur mer

Tous, marchons avec Jésus le Prince de la paix !
Rendez-vous :

À l’école Saint Joseph de La Capelle, 

7 Rue Marcel Caudevelle, 62360 La Capelle lès Boulogne

Le Samedi 28 Mars 2015

15h00 - 19h30

Messe : 18h00

18 mars – France, Corse : Notre Dame d'Ajaccio - Saint Cyrille de Jérusalem

La miséricorde, celle-là même que chante la Vierge Marie dans le Magnificat

Saint Jean-Paul II a dit que le Liban était un « pays-message ». Quel est ce message ? C’est pour moi d’abord celui de la miséricorde, celle-là même que chante la Vierge Marie dans le Magnificat. Ce message est plus utile que jamais, alors que la situation de nos frères chrétiens et musulmans se dégrade dans de nombreux endroits.

Il est capital, qu’à votre école, chers frères et sœurs, chers amis Libanais, nous nous réapproprions ce terme de « miséricorde » dont les racines sont aussi profondes que celles du cèdre, pour déployer nos branches harmonieusement les uns vers les autres ! Ainsi, nourris et fortifiés par la sève de la Miséricorde, nous grandirons vers le Ciel !

J’aime remarquer que deux enseignements de Jésus dans les Evangiles peuvent être mis en parallèle. Il dit d’un côté : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48), et par ailleurs, dans l’Evangile selon saint Luc : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (6,36). On peut sans doute en déduire que c’est la miséricorde qui porte le sceau de la perfection spirituelle.

jeudi 17 mars 2016

Écoute donc, Seigneur, cette humble prière

Jeudi 17 mars

5e station : Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa croix.
Retrouvez les étapes précédentes.   

© Léa Sham's
Chemin de croix de Léa Sham's.
De l’Évangile selon saint Luc 23, 26
Pendant qu’ils emmenaient Jésus, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.
Méditer
5ème Station : Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa Croix
Il y en a toujours un comme lui, sur le chemin. Qui ne devait pas être là. Qui n’avait rien à voir ni à faire avec ce qui se passait. Il n’imaginait même pas. Mais il n’aura pas le choix et devra porter ta Croix. Dans une angoisse terrible, une angoisse toute fraîche, de celui que l’on arrache à sa tranquille indifférence. Un type sorti de l’ombre. Un inconnu, un étranger et un voyageur, dira la tradition. Il te suit portant ta Croix. Et déjà là quelque chose se passe. Ah, qui sait ? Qui sait si chacun d’entre nous à cet instant n’est pas appelé à sortir de son existence, à prendre le large et à porter ta Croix ? Ta Croix navire ou radeau.
C’est elle qui nous conduira au port, selon les mots de saint Augustin. Advient alors cet extraordinaire renversement, ce merveilleux paradoxe, que portant ta Croix, c’est elle qui nous porte.
Frédéric Boyer, écrivain
Ecouter
Jeudi saint : 1re lecture - Incipit lamentatio - Aleph, Quomodo sedet - Beth, Plorans ploravit - Hierusalem, Lamentations de Jérémie. Ensemble vocal Jachet de Mantoue. Récitant : Michael Lonsdale. Bayard Musique.
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Le mot de François
Seigneur Jésus, tu as dit que “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir". Rends-nous aussi disponibles à accomplir le devoir du “Cyrénéen”. Que celui qui observe notre manière de vivre soit encouragé, en nous voyant cultiver ce qui est beau, juste, vrai, essentiel. Celui qui est fragile nous verra humbles parce que, sous de nombreux aspects, nous sommes fragiles nous aussi. Celui qui reçoit de nous des signes de gratuité, percevra que nous avons nous-mêmes mille raisons de dire “merci”. De même celui qui ne peut pas courir peut être rassuré, parce qu’il nous est cher. Il nous trouvera prêts à ralentir : nous ne voulons pas le laisser en arrière.
Chemin de croix présidé par le pape François, Rome, 3 avril 2015
Prier
Aujourd’hui, Seigneur,
je ne prie pas pour moi
mais pour celui qui, plus que moi,
est éprouvé.
Dans ta bonté, viens à son aide ;
Que ta lumière pénètre sa demeure
pour y réveiller l’espérance ;
Que ta présence le relève
afin qu’il porte avec courage
cette croix que toi-même as portée.
Seigneur, je te prie pour mon ami qui souffre.
Si tu ne peux suspendre son malheur
que ta force au moins soit avec lui.
Enseigne-lui que tout est rédemption
et que même l’épreuve est une voie royale
qui mène à ta lumière et à ta paix sereine.
Mais, n’as-tu pas relevé le paralytique,
donné la vue à l’aveugle et la santé au lépreux
en échange d’un peu de foi ?…
Aussi, je joins ma foi à la foi de mon frère
pour que tu soulèves à nouveau les montagnes
et que ta gloire se manifeste
dans sa chair et son coeur
Écoute donc, Seigneur, cette humble prière
et exauce-la quand tu le veux
et comme tu le veux
car toi seul connais le véritable bien.
Abbé Hilaire Léonard-Etienne (1924-1984)

mardi 15 mars 2016

Le mot de François
Le chrétien sait que la souffrance ne peut être éliminée, mais qu’ elle peut recevoir un sens, devenir acte d’amour, confiance entre les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas et de cette façon, être une étape de croissance de la foi et de l’amour. (Lumen Fidei)
Chemin de croix présidé par le pape François, Rome, 3 avril 2015
Prier
Seigneur, je te demande ce qui est le plus
difficile :
la grâce de reconnaître la Croix de ton
Fils dans toute peine de ma vie
et de le suivre le long de son chemin de croix
aussi longtemps qu’il te plaira.
Ne me laisse pas devenir amer
dans la souffrance,
mais que j’y mûrisse au contraire,
avec patience, générosité, bonté,
et l’ardent désir d’être un jour
là où la peine n’existe plus :
alors tu essuieras toute larme des yeux
de ceux qui t’auront aimé,
et qui, dans leur douleur, auront cru à ton
Amour et dans leur nuit, à ta lumière
Que ma souffrance, grâce à toi,
puisse exprimer ma foi en tes promesses
et mon espoir en ta bonté fidèle.
Qu’elle proclame mon amour !
Ô Toi, que je t’aime plus que moi-même
et uniquement pour toi,
sans même attendre de récompense.
Que la Croix soit mon modèle,
qu’elle soit la lumière de toute nuit,
alors nous ne la considérerons plus
comme un malheur et comme une absurdité,
mais comme le Signe que nous sommes
à toi pour l’éternité.

Père Karl Rahner

lundi 14 mars 2016

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
«  Ah ! De grâce, mes frères, quoi que vous ayez fait,
quoi que vous fassiez, ne désespérez jamais
de la Miséricorde de Dieu.  »                                                        

dimanche 13 mars 2016

Le pardon coule en source d’avenir ; aujourd’hui crée du neuf. Ce que j’aime, dit Dieu, c’est la Miséricorde. Elle a toujours le dernier mot.

Si le message ci-dessous ne s'affiche pas correctement, suivez ce lien
13/03/2016
Fraternité du Bx Lataste
Fraternité du Bx Lataste
• Sur elle ? Sur lui ? •
La parole de Dieu
«  Jésus est un ami, un ami qui nous aime éperdument,
de toute éternité, et qui ne cesse
de nous poursuivre de son amitié.  »
La méditation
Ah, personne n’a parlé comme cet homme ! Eh bien, disent les légistes, nous allons le coincer, ce rabbi. Soudain, les regards s’orientent vers un groupe étrange : bottes, cris, insultes, choc de pierres, larmes. Une femme est jetée au milieu, devant Jésus, et, miracle de l’amour, l’amante et l’Amant se reconnaissent, amour de chair et de charité. Regard et silence.
Les condamnateurs gênés se reprennent, les mains prêtes à lancer la pierre. Sur elle ? Sur lui ? Prise sur le fait : adultère, elle mérite la mort, c’est la loi. Toi, qu’en dis-tu ? Lui se tait. Je ne suis pas venu pour condamner mais pour sauver. Elle se tait. Si Dieu est pour nous, qui pourrait condamner* ?
Insistance des condamnateurs, ils ne sortiront pas d’ici sans avoir trouvé un motif de condamnation.
Jésus se redresse, maintenant à hauteur d’homme, les yeux baissés. Une parole pleine de douceur sort de sa bouche : « Que celui qui est sans péché lui jette le premier la pierre. »
À nouveau, il se baisse au niveau de la femme : communion d’amour et de peine. Des pas discrets comme un murmure effleurent le sol, devenant peu à peu une houle : ils partent tous, remués au plus profond d’eux-mêmes par ce regard d’une telle innocence. Leur cœur de pierre, dans leurs mains, devient cœur de chair.
Jésus se redresse, heureux, lumineux : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » « Personne, Seigneur. » Elle se redresse, les yeux brillants d’une joie neuve. Moi non plus je ne te condamne pas, je ne sais pas condamner, je suis venu sauver, comme toi je ne sais qu’aimer. Va, ne pèche plus.
L’amour a vaincu la haine. Le passé de l’homme endurci est devenu miel en son cœur, le repentir de l’épouse a supplanté la trahison, chacun se retrouve face à sa vérité et fait la paix avec soi-même et avec Dieu.
Hier n’est plus. Le pardon coule en source d’avenir ; aujourd’hui crée du neuf. Ce que j’aime, dit Dieu, c’est la Miséricorde. Elle a toujours le dernier mot.
Sœur Agnès de Jésus Marie

vendredi 11 mars 2016

Dieu notre Père, prends pitié de nous !

Vendredi 11 mars

Œuvre de miséricorde: accueillir les étrangers
Découvrez la rencontre de François d'Assise et du sultan en ce jour où l'Eglise célèbre la messe pour la paix.
Retrouvez les étapes précédentes.   

L'épreuve du feu chez le Sultan Chapelle Bardi, Giotto
La rencontre entre saint François d'Assise et le sultan
En 1219, en pleine croisade, François se rend à Damiette, en Égypte. À la faveur d’une trêve, il gagne le camp des musulmans. Le sultan Al-Kamil, le voyant pauvrement vêtu, le reçoit avec bienveillance. En discutant de leur foi, chrétienne et musulmane, ils éprouvent de la sympathie l’un pour l’autre. Après quelques jours, François décide de retourner chez les croisés. Le sultan veut le couvrir de cadeaux mais François refuse. Al-Kamil accorde alors aux franciscains la garde du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Voici comment saint Bonaventure rapporte l'entrevue : "Le prince leur demanda qui les envoyait, pourquoi et à quel titre, et comment ils avaient fait pour venir; avec sa belle assurance, François répondit qu'il avait été envoyé d'au delà des mers non par un homme mais par le Dieu très-haut pour lui indiquer, à lui et à son peuple, la voie du salut et leur annoncer l'Évangile qui est la vérité. Puis il prêcha au sultan Dieu Trinité et Jésus sauveur du monde, avec une telle vigueur de pensée, une telle force d'âme et une telle ferveur d'esprit qu'en lui vraiment se réalisait de façon éclatante ce verset de l'Évangile: "Je mettrai dans votre bouche une sagesse à laquelle tous vos ennemis ne pourront ni résister ni contredire".
Témoin en effet de cette ardeur et de ce courage, le sultan l'écoutait avec plaisir et le pressait de prolonger son séjour auprès de lui. Il offrit à François de nombreux et riches cadeaux que l'homme de Dieu méprisa comme de la boue: ce n'était pas des richesses du monde qu'il était avide, mais du salut des âmes.
Le sultan n'en conçut que plus de dévotion encore pour lui, à constater chez le saint un si parfait mépris des biens d'ici-bas. François quitta le pays du sultan escorté par ses soldats."
En savoir plus sur saint François, cliquer ici
Et encore...
Le chant
Au temple deux pauvres. Auteur : Frère David. Compositeur : Philippe Robert. Editeur : ADF-Musique
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Le mot de François
"Il ne faut pas avoir peur de la confession ! Quand on fait la queue pour se confesser, on ressent toutes ces choses, même la honte. Mais à la fin, on ressort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est ce qui est beau dans la confession ! Que chacun se demande dans son coeur : quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? Il y a deux jours, deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? Si beaucoup de temps s’est écoulé, ne perds pas un jour de plus, va, le prêtre sera bon. Jésus est là, et Jésus est plus bon que les prêtres, Jésus te reçoit avec tant d’amour. Sois courageux et va te confesser !"
(Audience générale, place Saint-Pierre, mercredi 19 février 2014)
Prière
Dans la lumière de l’Esprit, prions le
Seigneur notre Dieu de nous aider à
pénétrer le mystère de la croix.
Dieu notre Père, prends pitié de nous !
Tu as envoyé ton Fils en ce monde pour
le sauver : que chacun découvre, dans le
libre don de sa vie, le secret du salut.
Dieu notre Père, prends pitié de nous !
Jésus, ton Messie, a pris résolument le
chemin de Jérusalem : qu’il soit
le secours et la force de ceux
qui traversent l’épreuve.
Dieu notre Père, prends pitié de nous !

mardi 8 mars 2016

OUI à L'AVENTURE DE LA FOI

3 minutes de miséricorde

Mercredi 9 mars

Oeuvre de miséricorde : soigner les malades
Découvrez la guérison miraculeuse de Tobit dans l'Ancient Testament.
Retrouvez les étapes précédentes.   

Tobie guéri les yeux aveugles de son père. Par August Malmström CC.
On parle des anges dans plusieurs passages de l’Écriture. Certains prétendent qu’ils n’existent pas, assurant qu’il s’agit de personnages ou d’images mythologiques dont il serait urgent de se libérer. Et pourtant, au-delà de leurs costumes, de la couleur de leurs plumes et même d’une démonstration de leur prétendue inexistence, un enjeu plus grand se révèle. C’est la relation à Dieu qui est en cause. Il s’agit de comprendre que Dieu, par la voix d’un envoyé, a quelque chose à annoncer ou à révéler à l’homme.
La foi juive et la foi chrétienne le tiennent pour certain : Dieu aime les hommes, s’intéresse à eux, veut en prendre soin, il le dit et il le fait ! Cette adresse de la parole n’est pas directe. Il serait illusoire de penser avoir une relation directe à Dieu, et parfois la prière, que certains préfèrent uniquement personnelle, ressemble à un monologue ou, pire, à de l’autosuggestion.
Dieu manifeste son amour de l’humanité par des intermédiaires, une médiation, un messager, un envoyé... autrement dit : un ange. Ainsi, lorsque la Bible donne un nom à un ange, elle exprime avant tout le message qu’il annonce. Dans l’Ancien Testament, le livre de Tobie évoque l’ange Raphaël dont le nom signifie « Dieu guérit ». Dieu, par son envoyé, révèle à Tobie comment son père Tobit pourra guérir de sa cécité, survenue suite à la chute de fiente sur ses yeux. Cette guérison sera possible grâce à l’application du fiel d’un poisson.
L’Église a fait de Raphaël le protecteur des voyageurs et l’un des patrons des médecins. Le recours de l’Écriture à un ange n’a d’autre but que d’affirmer la présence de Dieu et son appui pour ceux qui, dans des circonstances particulières, s’en remettent à lui pour vivre. L’ange aidera aussi Tobie à libérer son épouse d’un démon. Ainsi, grâce à Raphaël, porteur d’une forme du Salut – la guérison –, l’homme comprend que Dieu s’intéresse à lui et participe à sa joie dans les relations filiales et matrimoniales.
Sébastien Antoni
En savoir plus sur les anges? Cliquez ici
Le chant 
Père que ta volonté. Auteur : Philippe Leterme. Compositeur : Philippe Leterme. Interprété par Cécile Klinguer. Editeur : Studio SM.
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Le mot de François 
"Que fait une maman ? Tout d’abord, elle apprend à marcher, à aller droit dans la vie, elle sait comment orienter ses enfants, elle tente toujours d’indiquer la bonne route pour grandir et devenir adulte. Et elle le fait avec tendresse, affection, amour, toujours, même lorsqu’elle essaie de redresser notre trajectoire quand nous nous écartons un peu du chemin de notre vie ou que nous prenons une route menant à un précipice. Une maman sait ce qui est important pour que son enfant avance bien dans la vie, et elle ne l’a pas appris dans les livres, mais dans son propre coeur. L’université des mamans est leur coeur ! L’Église fait la même chose : elle oriente notre vie, elle nous apprend à marcher droit."
(Audience générale, place Saint-Pierre,mercredi 18 septembre 2013)
Prière 
Libère-nous de la crainte qui paralyse.
Aide-nous à sortir des routes apprises,
à risquer la découverte
sans assurer nos arrières.
Revêts-nous de ta liberté,
que notre « oui » soit « oui »
et notre « non » soit « non ».
Secoue notre torpeur,
ne nous laisse pas dormir dans l’indifférence.
Ouvre nos oreilles aux cris de nos frères.
Donne-nous faim et soif de justice.
Fais de nous les aventuriers de l’Amour,
allume en nos coeurs le feu de ton audace,
pour qu’ensemble nous nous levions
et que nous soyons ton peuple,
un peuple d’hommes et de femmes libres
qui choisissent de marcher à ta suite.
Prières dans la maladie, extrait du recueil de prières Abba ! (Bayard) 
Donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Un beau texte

Objet : Fw: Fwd:< Un beau texte
TRES BEAU TEXTE...AVEC TOUTE MON AMITIE ....  



 
 
A la  naissance, on monte dans le train et on rencontre nos Parents.
 
Et on croit qu'ils voyageront toujours avec nous.
 
Pourtant, à une station, nos Parents descendront du train,
 
nous laissant seuls continuer le voyage.
 
Au fur et à mesure que le temps passe, d'autres personnes montent dans le train.
Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
même l'amour de votre vie.
 
Beaucoup démissionneront (même l'amour de votre vie)  et laisseront un vide plus ou moins grand.
D'autres seront si discrets qu'on ne réalisera pas qu'ils ont quittés leurs sièges.
Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d'attentes,  de bonjours, d'au - revoir et d'adieux.
 
Le succès est d'avoir de bonnes relations avec tous les passagers
 
pourvu qu'on donne le meilleur de nous-mêmes.
On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
Donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

 
Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train,
nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs à ceux qui continuent leur voyage.
 
Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
Aussi, merci d'être un des passagers de mon train.
 
Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d'avoir fait un bout de chemin avec toi.