lundi 31 juillet 2017


Jeanne Moreau, le don de l’insoumission

L’actrice a été retrouvée, sans vie, à son domicile parisien, lundi 31 juillet. Elle avait 89 ans.

Jeanne Moreau, le 17 mai 2008 à Cannes.
ZOOM
Jeanne Moreau, le 17 mai 2008 à Cannes. / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP
Prise dans le tourbillon de la vie, animée d’une énergie qui semblait inépuisable, Jeanne Moreau se plaisait à répéter qu’avant de mourir, il fallait vivre. La voilà disparue, mais toujours présente à son époque car, ajoutait-elle, « on ne meurt que si l’on nous oublie ». Artiste accomplie, nantie d’une voix extraordinaire, rauque, étirée, que des décennies de tabagie avaient contribué à rendre encore plus indéfinissable, elle aura offert à ses contemporains d’inoubliables moments de théâtre, marqué de son empreinte le cinéma et gravé dans les mémoires quelques ritournelles devenues légendaires (« Le Tourbillon », « La peau », « Moi je préfère », « J’ai la mémoire qui flanche »…).
Ce visage asymétrique, cette bouche tombante, ces paupières lourdes lui avaient valu le rejet des grands anciens du 7e Art, tel Duvivier qui avait dit d’elle : « excellente comédienne, mais ça ne marchera pas ». D’autres surent voir au-delà de ce qu’il est aujourd’hui convenu d’appeler une « beauté atypique » et saisir le mystère très XIXe siècle de sa féminité. Elle devint l’incarnation de la Nouvelle Vague, fascina Marguerite Duras qui fut son amie, fut réclamée par les plus grands, de Truffaut à Malle, de Bunuel à Renoir, de Kazan à Welles, de Fassbinder à Losey, et entretint longtemps une correspondance soutenue avec Bergman. Elle aima follement, en femme libre et insoumise, ne laissa jamais quiconque décider pour elle et ne renonça jamais, elle qui voyait la vie « non comme une pente sur laquelle on glisse, mais comme un escalier dont il faut gravir chaque marche. »
Vertigineux parcours que celui de cette petite Parisienne fluette, intelligente mais de santé fragile, née le 23 janvier 1928 dans le dixième arrondissement de Paris. Anatole-Désiré, son père, restaurateur, posséda un temps La Cloche d’Or, sur les hauteurs de Montmartre, avant de faire faillite. Elle n’avait pas dix ans, il la surnommait déjà « mademoiselle je sais tout ». Lorsqu’elle en eut quinze, il accueillit d’une gifle son désir avoué de se consacrer au théâtre. Elle tint bon, menant double vie avec le soutien de sa mère Kathleen, ancienne danseuse d’origine britannique, qui couvrit son apprentissage, mené en dépit du verdict paternel. Travaillant à obtenir son baccalauréat, elle s’initia en compagnie d’un comédien à la retraite qui habitait le voisinage et lui faisait réciter des passages des « Lettres de mon Moulin » d’Alphonse Daudet.

À vingt ans tout juste, elle entre à la Comédie-Française

En 1946, elle intégra le conservatoire national d’art dramatique, en tant qu’auditrice, dans la classe de Denis d’Inès. La première rencontre entre la jeune prétendante et le grand professeur fut rude. « Il me suggère de travailler les soubrettes, se souvenait-elle, en 2005, dans le Nouvel Observateur. Je rêvais de tragédie. Mon monde s’est effondré, et un autre est né : il m’a permis de passer le concours du conservatoire dans Camille d’On ne badine pas avec l’amour et Eriphile d’Iphigénie ».
Dès 1947, Jeanne Moreau participe au premier festival d’Avignon. L’année suivante, à vingt ans tout juste, elle entre à la Comédie-Française : petits rôles et loge plus que spartiate au quatrième sous-sol. Peu respectueuse de la règle maison, elle signe ses premiers contrats de cinéma devant d’anciens sociétaires éberlués par tant d’audace. Trop à l’étroit dans l’auguste établissement, elle le quitte quatre ans plus tard, enrôlée au TNP (Théâtre National Populaire) par Jean Vilar. Cette fille de l’air n’y restera qu’un an, mais laissera un souvenir durable dans la Cour d’Honneur, avec Le Cid et Le Prince de Hombourg, aux côtés de Gérard Philippe. Revenant régulièrement à la scène, Jeanne Moreau se laisse diriger par Peter Brook en 1956 dans La chatte sur un toit brûlant, de Tenessee Williams. Autre temps fort : en 1974, Claude Régy la met en scène dans La Chevauchée sur le lac de Constance, de Peter Handke, pièce d’avant-garde qui provoque le scandale. En 1986, elle est seule en scène pour Le Récit de la servante Zerline, d’après Broch et selon l’Allemand Klaus-Michaël Grüber. Immense succès qui lui vaut le prix de la meilleure actrice du syndicat de la critique et le Molière de la meilleure comédienne. Elle retrouve la Cour d’Honneur en 1989 avec La Célestine, de Rojas, mis en scène par Antoine Vitez, ainsi qu’en 2007, où, 60 ans après ses débuts, elle lit Quartett, de Heiner Müller, avec Samy Frey.

Le tourbillon de la vie

Mais c’est au cinéma que « Nanette », comme on la surnommait dans les années 1950, saura se rendre inoubliable. Avec Dernier Amour, elle ouvre en 1948 une longue liste de films et téléfilms : plus de 130 en 60 ans de carrière. Moins de dix ans plus tard, elle erre de nuit dans Paris, portée par les improvisations fulgurantes de Miles Davis et sous l’œil implacable de Louis Malle, son inoubliable interprétation dans Ascenseur pour l’échafaud (Suivront Les Amants, Le Feu follet, Viva Maria), qui annonce une fascinante série de joyaux cinéphiliques. En 1960, c’est La Notte, chef-d’œuvre d’Antonioni, avec Mastroianni. En 1961, c’est Jules et Jim, réalisé par un François Truffaut tellement désargenté que Jeanne met ses talents de cantinière au service de l’équipe.
Le tourbillon de la vie, puis celui du cinéma, lui réservent bien des surprises. En 1962, elle tourne Le Procès, sous la direction d’Orson Wells, puis Eva, de Joseph Losey. L’année suivante, Luis Bunuel, fasciné par sa démarche, l’engage pour son Journal d’une femme de chambre. À ce moment-là, « mademoiselle Moreau » est déjà un mythe vivant. Et le demeurera jusqu’à la fin de sa vie.

Ambassadrice du cinéma français

En 1975, puis en 1995, elle préside le festival de Cannes. En 1992, elle reçoit le César de la meilleure actrice pour La vieille qui marchait dans la mer, de Laurent Heynemann. En 1995 encore, un César d’Honneur pour l’ensemble de sa carrière. En 1998, un Oscar d’Honneur à Los Angeles. En 2000, un Ours d’Or au festival de Berlin…
Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’ordre national du Mérite et des arts et Lettres, membre de l’Institut, Jeanne Moreau est devenue au fil du temps une ambassadrice du cinéma français, sorte d’icône révérée à l’étranger, de la culture à la française, acceptant souvent les premiers films et soutenant avec fidélité nombre de manifestations, comme le festival Premier Plan d’Angers, consacré aux jeunes talents européens.
Arnaud Schwartz

Seigneur, merci pour l’œuvre de Christ qui me permet d’être réconcilié avec Dieu. Que cette grâce de la réconciliation puisse aussi se manifester dans mes attitudes et mon comportement envers tous ceux qui m’entourent. Amen !

Le parole de la réconciliation


« Dieu a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5.19).

La Parole de Dieu, lorsqu’elle est reçue et vécue, à le pouvoir de rapprocher les ennemis d’hier, et de leur permettre de se retrouver dans l’entente et la paix.

Alors qu’un responsable missionnaire visitait une des îles Fidji, il fut accueilli par quatre mille enfants des écoles du dimanche, qui entonnèrent un chant traditionnel intitulé : « Le chant des livres ».

Tous ces enfants tenaient dans la main gauche une massue, et dans la main droite, ils tenaient un Nouveau Testament. Soulevant la massue, ils chantèrent la première strophe de ce chant qui disait :
Cet instrument est le livre des païens. Il apporte, douleurs, deuils et malheurs.
Il assomme et tue les faibles, lesquels sont cuits et dévorés. Le seul message de ce « livre », c’est la guerre, la guerre cruelle, sans jour de repos et sans trêve. Il ne nous apprend que la haine, la vengeance et la violence.

Ensuite ils laissèrent tomber les massues, et avec leur main droite, ils élevèrent le Nouveau testament, et chantèrent la deuxième strophe qui disait :
Mais un autre livre nous a été apporté, l’évangile de paix. Le passé a disparu, les ténèbres se sont enfuies.
Nous avons abandonné nos massues, et dans nos mains nous tenons la Bible qui apporte la lumière, le pardon, la réconciliation et l’amour.
Nous sommes heureux de chanter en l’honneur de ce livre qui nous a appris à aimer comme Dieu nous a aimés. Nous sommes réconciliés avec Dieu et entre nous.

Lorsqu’on parle de réconciliation avec Dieu, on souligne qu’une cassure a eu lieu entre Dieu et les hommes. La réconciliation, c’est la réparation de cette séparation. La Bible précise que c’est le péché qui met une séparation entre Dieu et les hommes : « Ce sont vos péchés qui mettent une séparation entre vous et Dieu » (Esaïe 59.2).
L’évangile nous dit que Jésus-Christ est celui qui est venu nous réconcilier avec Dieu, en expiant nos péchés à la croix. Recevoir cette parole et y croire nous permet de vivre une réelle réconciliation avec Dieu.
Ne vivez plus sous la domination de la culpabilité et donc de la condamnation. Recevez avec confiance cette parole : « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19). La Parole nous invite à vivre cette réconciliation : « Soyez réconciliés avec Dieu » (2 Corinthiens 5.20).

Ma prière en ce jour :
Seigneur, merci pour l’œuvre de Christ qui me permet d’être réconcilié avec Dieu. Que cette grâce de la réconciliation puisse aussi se manifester dans mes attitudes et mon comportement envers tous ceux qui m’entourent. Amen !

Paul Calzada

dimanche 30 juillet 2017

Jacques 5 16 Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Quand un juste prie, sa prière a une grande efficacité.


Jacques 5

Grandissez dans la foi
"Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole du Christ." Romains 10.17 Pour connaître le niveau de votre foi, soyez attentif à vos propos : "La parole qu'ils ont entendue ne leur a servi de rien, car ils n'étaient pas unis par...


Mon ami(e) ce que vous faites aux plus petits…
Psaume 119(118),57.72.76-77.127-128.129-130.
Mon partage, Seigneur, je l'ai dit,
c'est d'observer tes paroles.
Mon bonheur, c'est la loi de ta bouche,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.

Que j'aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
ta loi fait mon plaisir.

Aussi j'aime tes volontés,
plus que l'or le plus précieux.
Je me règle sur chacun de tes préceptes,
je hais tout chemin de mensonge.

Quelle merveille, tes exigences,
aussi mon âme les garde !
Déchiffrer ta parole illumine
et les simples comprennent.

jeudi 27 juillet 2017

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes assises et texte

Livre de Daniel 3,52.53.54.55.56.
Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni soit le nom très saint de ta gloire :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu sur le trône de ton règne :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes :
À toi, louange et gloire éternellement !

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim :
À toi, louange et gloire éternellement !

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel,
À toi, louange et gloire éternellement !


27 juillet - Canonisation de Catherine Labouré par Pie XII devant 10.000 enfants de Marie en blanc (1947)

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Portée en paradis par les mains de la Sainte Vierge 


Lorsque la Sainte Vierge envoie une souffrance, c'est une grâce qu'elle nous fait, disait Sœur Catherine Labouré, religieuse de Saint Vincent de Paul à Paris et à qui la Sainte Vierge est apparue en 1830.
Usée par les travaux et par l'âge, son cœur faiblit. Il lui reste une peine profonde : la Sainte Vierge lui avait demandé de faire sculpter une statue la représentant tenant un globe entre ses mains. Mais jusque-là ses confesseurs n'ont pas voulu tenir compte de cette demande. Elle prie donc Marie pour savoir si elle doit dire « son secret » à sa Supérieure ; elle perçoit un oui au fond de son cœur et raconte tout: sa Supérieure est conquise, et bientôt la statue de la Vierge au globe est exécutée.
Sœur Catherine attend dès lors la mort avec sérénité. De nombreuses fois, elle a prévenu ses Sœurs qu'elle ne verrait pas l'année 1877. En effet, le 31 décembre 1876, vers sept heures du soir, après avoir récité les prières des agonisants avec sa communauté, elle paraît s'assoupir. Bientôt on se rend compte qu’elle est morte : son âme est portée en paradis par les mains de la Sainte Vierge. Je n'ai jamais vu de mort si calme et si douce dira sa Supérieure.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Sainte Catherine Labouré (1806-1876)  

Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

mercredi 26 juillet 2017

AMEN !


Mon ami(e), vous pouvez répandre un parfum extraordinaire !

Un Miracle Chaque Jour Du TopChrétien. Par Éric Célérier. Mercredi 26 Juillet 2017. Mon ami(e), vous pouvez répandre un parfum extraordinaire !.
Mon ami(e), vous pouvez répandre un parfum extraordinaire !
Bonjour Mon ami(e),
Connaissez vous le lilas d’été ? Il porte aussi un autre nom… celui de "l’arbre à papillons". Son surnom vient du fait que ses fleurs en longues grappes dégagent un nectar très parfumé qui attire de nombreux insectes mais particulièrement les papillons. À la belle saison, le parfum du lilas se répand et attire les papillons qui, de leurs ailes magnifiques, en couvrent les branches.
Et vous Mon ami(e), quel est votre parfum...?
"Soyez donc les imitateurs de Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés, et vivez dans l'amour en suivant l'exemple de Christ, qui nous a aimés et qui s'est donné lui-même pour nous comme une offrande et un sacrifice dont l’odeur est agréable à Dieu." (La Bible, Ephésiens 5.1-2)
Je crois qu’en tant qu’ambassadeur, ambassadrice du royaume des cieux, le parfum que vous dégagez est celui de la paix et de l’amour. Plus que jamais vous faites et vous êtes la différence dans ce monde. En suivant l’exemple de Christ, vous répandez le parfum du ciel là où vous êtes.
C’est alors que, comme l’arbre à papillons, vous attirez les autres, non pas à vous, mais à Christ. Ils sont attirés par l’amour qui se dégage de vous, par le parfum de la présence de Dieu en vous.
Mon ami(e) aujourd’hui je vous lance un défi et vous encourage… soyez imitateur(trice) du Roi de gloire, disciple de Christ et ambassadeur ou ambassadrice du ciel. Pour la gloire d’un seul nom, celui de Jésus !
Merci d'exister,
Éric Célérier

GLOIRE À DIEU...

26 juillet - Sainte Anne et saint Joachim, parents de la Vierge Marie

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Grands parents : sous la protection des parents de Marie 


La mémoire des saints Joachim et Anne, parents de la Vierge Marie et donc grands-parents de Jésus, que l'on célèbre aujourd'hui, m'offre entre autre ce point de réflexion. Cette célébration fait penser au thème de l'éducation, qui a une place importante dans la pastorale de l’Église.
Elle nous invite en particulier à prier pour les grands-parents, qui, dans la famille, sont les dépositaires et souvent les témoins des valeurs fondamentales de la vie. La tâche éducative des grands-parents est toujours très importante, et elle le devient encore davantage quand, pour diverses raisons, les parents ne sont pas en mesure d'assurer une présence adéquate auprès de leurs enfants, à l'âge de la croissance.
Je confie à la protection de sainte Anne et saint Joachim tous les grands-parents du monde en leur adressant une bénédiction spéciale.
Que la Vierge Marie, qui - selon une belle iconographie - apprit à lire les Saintes Écritures sur les genoux de sa mère Anne, les aide à toujours nourrir leur foi et leur espérance aux sources de la Parole de Dieu. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Les ancêtres de Marie  

Angelus du 26 juillet 2009
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

« Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,1-9.
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie sur Lazare, 2 (trad. En Calcat rev.)

« Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »

Un semeur est sorti semer son grain, et une partie est tombée le long du chemin, une autre sur la bonne terre. Trois parts ont été perdues, une seule a fructifié. Mais le semeur n'a pas cessé de cultiver son champ ; il lui suffit qu'une partie soit conservée pour ne pas abandonner ses travaux. En ce moment, il est impossible que le grain que je lance au milieu d'un auditoire si nombreux ne germe pas. Si tous n'écoutent pas, un tiers écoutera ; si ce n'est pas un tiers, ce sera la dixième partie ; si même la dixième partie n'écoutait pas, pourvu qu'un seul membre de cette nombreuse assemblée écoute, je ne cesserai pas de parler.

Ce n'est pas peu de chose que le salut même d'une seule brebis. Le Bon Pasteur a laissé les quatre-vingt-dix-neuf autres pour courir après la brebis qui s'était égarée (Lc 15,4). Je ne pourrais jamais mépriser qui que ce soit. Même s'il n'y en a qu'un, c'est toujours un homme, cet être si cher à Dieu. Même si c'est un esclave, je ne le dédaignerai pas, car je cherche, non la condition sociale, mais la valeur personnelle, non la puissance ou la servitude, mais un homme. Même s'il n'y en a qu'un, c'est toujours l'homme, celui pour qui le soleil, l'air, les sources et la mer ont été créés, les prophètes envoyés, la Loi donnée. Il est toujours cet être pour qui le Fils unique de Dieu s'est fait homme. Mon Maître a été immolé, son sang a été versé pour l'homme, et j'oserais mépriser qui que ce soit ?…

Non, je ne cesserai pas de semer la parole, même si personne ne m'écoutait. Je suis médecin, j'offre mes remèdes. Je dois enseigner, ordre m'a été donné d'instruire, car il est écrit : « Je t'ai établi comme sentinelle sur la maison d'Israël » (Ez 3,17).

mardi 25 juillet 2017

25 juillet – Dalmatie : Notre Dame du Château

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Elle est en train de visiter tous les malheureux 


La Vierge Marie se tient debout, porteuse d’espérance, auprès de toutes celles et ceux qui partagent la croix de son Fils.
Raphaël, 6 ans, était atteint d’une maladie congénitale qui l’a conduit à la mort. Au moment de souhaiter bonne nuit à ses parents inquiets de le laisser seul, il expliqua : Tous les soirs, la Vierge Marie vient dans mon lit. On cause ensemble. Je suis très bien avec elle ! – Et ce soir, elle est là avec toi ? – Ah non, pas encore ! En ce moment elle est en train de visiter tous les malheureux. Elle fait une grande tournée. Après seulement, elle viendra dans mon lit !

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
 

Père Nicolas Buttet
Dans Famille Chrétienne, du 27 mai au 2 juin 2017
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.