jeudi 30 juillet 2015

https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=e4zf7VzCfZo
Et vous ? Qu'en pensez-vous ? Quelle est la "grande question de votre vie" ?
"La grande question de la vie n'est pas de faire ce que nous voudrions,
mais bien de savoir et de faire ce que Dieu demande et veut faire de nous.
C'est aimer vraiment Dieu que de le laisser commander en soi, par soi...
Son divin commandement est toujours un commandement d'amour.
Restez avec moi, Seigneur, ne me quittez plus...
Restez avec moi, Seigneur, parce que je vous aime !"
Marthe Robin (Extraits du "Journal" - 13 décembre 1930)

Prière à l'Esprit Saint !

https://youtu.be/1e_zFPWISHE

mercredi 29 juillet 2015

J'aimerais vous laisser avec cette question posée par le Seigneur lui-même : "Un homme fidèle qui le trouvera ?" (Proverbe 20.6).

samedi 25 juillet 2015

Mes (tout petits) conseils pour approcher une personne en grande souffrance

Mes (tout petits) conseils pour approcher une personne en grande souffrance

1 Se taire, écouter, et ne pas donner de conseils ! Au bout de quelques mois, quelqu’un de bien intentionné a dit à l’une de nos filles : « Tu devrais passer à autre chose ! » Insupportable.

2 Éviter les « homélies » et les spiritualisations. Du style : « De tout mal Dieu tire un bien » ; « Tu verras, cela peut te faire grandir » ; « Dieu souffre avec toi » ; « Félix est mieux là où il est » ; « On va prier pour lui »... Certaines phrases sont justes mais ne peuvent venir que de la personne en souffrance ; celle-ci ne peut les entendre d’un tiers.

3 Ne pas craindre d’être maladroit. « Le malheur fait peur », dit-on – c’est exact. Il isole. Mais mieux vaut faire des gaffes que de n’oser aucune démarche. La personne qui souffre distingue l’intention, sent le désir de bien faire.

4 Prier pour la personne. La confier à la tendresse d’un Dieu qui console.

5 Être fidèle dans l’amitié. J’ai été émerveillée, juste après la mort de Félix, par la délicatesse, la discrétion et la variété des manifestations de compassion : une soupe, un dessert, une fleur, un Post-it, des chocolats, un bouquin, une visite – et même un olivier ! Mais – rien que de plus humain même si cela fait beaucoup souffrir – l’entourage oublie, sauf les très proches, que c’est du très, très long terme. Alors on ressent parfois une immense solitude.
Rose Bacot

« Etre témoin de l'amour de Dieu pour les souffrants »

Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. Car j’étais malade et vous êtes venus jusqu’à moi […] j’étais nu et vous m’avez habillé, j’avais faim et vous m’avez donné à manger » (Mt 25, 36)

Méditation

L’attention aux besoins des autres est très présente dans l’histoire des apparitions de Notre-Dame du Laus. Alors que ce sont les plus longues apparitions mariales, loin d’éloigner Benoîte Rencurel de la réalité de la vie, ces rencontres célestes vont lui donner un regard plus lucide sur la réalité des souffrances du monde, même s’il faut parfois pour cela des interpellations mariales : « la Mère de Dieu dit à Benoîte […] qu’elle ait plus de soin pour les malades et les affligés qu’elle n’en a eu jusqu’à présent » (Manuscrits du Laus, 1693).

Prière

Viens, Esprit Saint, ouvrir nos cœurs aux souffrances des autres. Que nous ayons un regard attentif, une oreille ouverte pour entendre les besoins des autres dans leurs corps.

Résolution

En ce samedi, jour de Marie, je peux trouver, avec son aide maternelle, au moins un geste à poser pour témoigner de mon attention aux souffrances des autres.

Sur famillechretienne.fr



« Etre témoin de l'amour de Dieu pour les souffrants »

Philippe Baudassé est prêtre du diocèse de Toulon. Fort d’une longue expérience en aumônerie d’hôpital, il vient de publier Maladie, un autre regard (Guide Totus, Sarment/éd. du Jubilé). >> Lire la suite

vendredi 24 juillet 2015



De quoi vous inquiétez-vous ?
 Par Rick Warren   219 commentaires  
       
 

"Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et demandez-le-lui avec un cœur reconnaissant. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’homme peut comprendre, gardera vos cœurs et vos esprits, en Jésus-Christ." Philippiens 4.6-7  
Deux hommes d'affaires s'entretiennent de la situation économique :

Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous vous inquiétez, le problème paraît plus grave qu'il ne l'est en réalité ?
Jacques : Je vais perdre mon emploi et notre maison fait l'objet d'une saisie, mais je ne m'inquiète pas.

Robert : Comment peux-tu ne pas t'inquiéter ?

Jacques : J'ai engagé quelqu'un dont c'est le métier de s'inquiéter. Il le fait à ma place. Ainsi, je n'ai pas besoin d'y penser.

Robert : C'est une idée formidable ! Combien te coûte un tel homme ?

Jacques : 100 000 euros par an.

Robert : 100 000 euros ! Mais où vas-tu trouver cet argent ?

Jacques : Je ne sais pas. C'est à LUI de s'en inquiéter !

L'inquiétude est quelque chose qui s'apprend. Il n'existe pas d'"inquiet de naissance". L'inquiétude est une réponse apprise de la vie. Vous pouvez l'apprendre de deux manières.

1. Par l'expérience. Après des années d'erreurs, d'échecs et d'attentes déçues, vous avez découvert que tout ne se passe pas toujours pour le mieux. De ces expériences naît l'habitude de vous inquiéter.

2. Par l'exemple. Les modèles ne manquent pas autour de vous. Les études montrent que les enfants reprennent généralement les inquiétudes de leurs parents. Des parents anxieux font des enfants anxieux.

Si l'inquiétude est une réponse apprise de la vie, elle peut être désapprise ! Pour triompher de l'inquiétude, il faut d'abord prendre conscience de son inutilité. Vous inquiéter ne vous avance à rien. C'est un gaspillage d'énergie. L'inquiétude n'a jamais changé quoi que ce soit. Elle ne peut pas modifier le passé. Elle est impuissante à maîtriser l'avenir. Elle ne peut que vous rendre malheureux aujourd'hui.

L'inquiétude n'a jamais résolu de problème, jamais payé de facture, jamais guéri de maladie. Son seul effet est de vous paralyser et de vous empêcher de travailler à la solution. S'inquiéter, c'est comme appuyer sur l'accélérateur quand le moteur est au point mort ; vous consommez du carburant sans avancer d'un mètre. 

La Bible nous dit : "Un cœur soucieux déprime un homme" (Proverbes 12.25).

De plus, l'inquiétude exagère l'importance du problème. Elle joue sur votre imagination. Avez-vous déjà remarqué que lorsque vous vous inquiétez, le problème paraît plus grave qu'il ne l'est en réalité ? Chaque fois que vous le repassez dans votre esprit, vous avez tendance à y ajouter de nouveaux détails, ce qui ne fait que l'amplifier et vous déprimer davantage.

Une solution pour aujourd'hui

Quelle est la solution ? Au lieu de vous inquiéter, parlez à Dieu de ce qui vous fait souci. Il est capable d'y remédier. 


L'équipe du Top souhaite vous annoncer une bonne nouvelle : nous venons de dépasser la barre symbolique des 10 millions de personnes ayant indiqué avoir pris la décision de suivre Jésus sur les sites Connaitre Dieu. Pour en savoir plus, cliquez ici.

jeudi 23 juillet 2015

Je bénirai le Seigneur en tout temps,

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.8-9.10-11.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur ne manquera d'aucun bien.

mercredi 22 juillet 2015

À ma table : un pauvre, un ange

À ma table : un pauvre, un ange

CHRONIQUE | Confidences d’une mère imparfaite | 01/04/2011 | Par Raphaëlle Simon
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engagement association aide personne pauvre solidarité charité
©P.RAZZO-CIRIC
Qu’est-ce qui fait la richesse d’une vie ? Le mode de vie de ceux qui vivent à la marge de la société vient parfois nous rappeler combien cette question est essentielle. Exemple avec Jacques et sa pauvreté cachée.
Jacques est mort l’été dernier, à 77 ans. Je le connaissais bien. C’était un original, pour ne pas dire un marginal. Célibataire, il vivait sans voiture (et pratiquait beaucoup l’auto-stop avec à la clé des histoires rocambolesques), sans téléphone – ni fixe ni portable –€“, sans télévision, et sans un sou en poche. Il vivait décemment avec presque rien, dépensait moins que rien. Il est mort seul dans son appartement au milieu de cartons, remparts improbables contre l’angoisse.
 
Jacques était connu pour aimer la brocante, et il allait jusqu’à fouiller régulièrement dans les poubelles : « les gens jettent vraiment n’importe quoi ! » s’indignait-il.
 
Pauvretés cachées
À vues humaines, sa vie peut sembler un échec : pas de femme, pas d’enfants, pas de carrière professionnelle… Je crois même qu’il ne mangeait pas toujours à sa faim. La vraie pauvreté ne se dit pas, elle se cache. Jacques vivait de la charité des autres, mais sans jamais réclamer, sans se plaindre non plus. Il était extrêmement jovial. Au-delà de ses liens familiaux, il avait tissé autour de lui tout un réseau d’amitié, de solidarité, de proximité.
Du linge propre était déposé devant sa porte, lavé sans doute par une voisine bienveillante. Une vieille femme un peu mystique lui ouvrait sa table. Elle-même dans l’indigence, elle ne pouvait pas toujours subvenir à ses besoins et disait alors à Jacques : « Ce sont mes jours de désert, il ne faut pas venir me voir ». Jacques respectait la consigne. Venue à son enterrement, cette dame a confié : « J’aimais beaucoup sa conversation. Je ne me rendais pas compte que je déjeunais avec un ange ! »
 
Heureux anticonformisme
Jacques n’était sans doute pas un ange, pas plus qu’un saint. Avec son sourire édenté, ses histoires à dormir debout, sa connaissance sans faille de la rubrique nécrologique de la région, il donnait une image d’anticonformiste plein d’enthousiasme, heureux de vivre le moment présent, et sans complexe. Le jour de son anniversaire, il confiait à ses amis : « Et dire que j’ai 77 ans, je n’en reviens pas ! ». Il avait dépassé l’âge limite pour lire Tintin, mais à vrai dire, avait gardé une âme d’enfant. Les enfants et les personnes âgées avaient sa préférence et il savait s’en occuper avec beaucoup d’attention. Discret sur sa foi, il était pourtant fidèle au chapelet, à la messe, et fréquentait les groupes de prière de sa paroisse. « C’est plus facile de prier à plusieurs que tout seul » confiait-il encore.
 
Alors, ratée, cette vie ?
Je retiens plusieurs leçons de cette existence.
D’abord que la pauvreté ne dit pas toujours son nom. Dans le cas de Jacques, était-ce un style de vie choisi dans un réel détachement des biens de ce monde, une pathologie qui le poussait à amasser et ne rien dépenser par peur du lendemain ? Peu importent les causes. De fait, il vivait en situation de pauvreté. Mais une société avide de briller, d’être efficace, rentable, et qui n’est pas à même de voir Lazare à sa porte.
Ensuite, qu’il existe une véritable solidarité entre les pauvres, capables d’une vraie générosité. Elle agit dans une sorte de communauté invisible. Mais pour aimer le pauvre, il faut déjà se faire pauvre soi-même.
Enfin, qu’au-delà d’un style de vie dérangeant, n’y a-t-il pas chez toute personne qui vit pauvrement une manière de se laisser conduire, de vivre dans la joie l’instant présent, de s’abandonner dans la confiance comme un enfant ? « Le Royaume appartient à ceux qui leur ressemblent » nous dit l’Évangile (Mc, 10,14).
Raphaëlle Simon
MOTS CLÉS :

Heureux anticonformisme

Heureux anticonformisme

Jacques n’était sans doute pas un ange, pas plus qu’un saint. Avec son sourire édenté, ses histoires à dormir debout, sa connaissance sans faille de la rubrique nécrologique de la région, il donnait une image d’anticonformiste plein d’enthousiasme, heureux de vivre le moment présent, et sans complexe. Le jour de son anniversaire, il confiait à ses amis : « Et dire que j’ai 77 ans, je n’en reviens pas ! ». Il avait dépassé l’âge limite pour lire Tintin, mais à vrai dire, avait gardé une âme d’enfant. Les enfants et les personnes âgées avaient sa préférence et il savait s’en occuper avec beaucoup d’attention. Discret sur sa foi, il était pourtant fidèle au chapelet, à la messe, et fréquentait les groupes de prière de sa paroisse. « C’est plus facile de prier à plusieurs que tout seul » confiait-il encore.


samedi 18 juillet 2015

Naturellement bon !

Samedi 18 juillet - Naturellement bon !
Citation
« Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, homme et femme […] et Dieu vit que cela était très bon » (Gn 1, 27.31).
Méditation
Il peut faire mal, ce corps ! Il est peut-être malade ou handicapé. Et il vieillit, il perd ses capacités.
J’ai peut-être aussi du mal à l’aimer : il ne me convient pas, il est trop comme ceci ou pas assez comme cela.
Mais est-ce que je sais reconnaître mon corps comme une belle œuvre de la création faite par le Seigneur ?
Prière
Viens, Esprit Saint, me libérer d’un regard négatif sur mon corps. Que je puisse, comme le Créateur, reconnaître que mon corps est bon. Que je puisse, avec le psalmiste, chanter : « Seigneur, je reconnais devant toi la merveille que je suis » (Ps 138, 14) !
Résolution
Vous pouvez garder cette parole du psaume en tête au cours de cette journée. Essayez de la répéter au moins à chaque heure.
Sur famillechretienne.fr :

Mon corps, ma bataille
Un accouchement raté a marqué à vie le corps de Jean-Baptiste Hibon, infirme moteur cérébral. Depuis, il tente de dompter ses membres. Et le regard des autres. Une ascèse pour un homme qui a choisi la communication comme profession et à qui la foi donne sens à son existence. >> Lire la suite
 

« Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé »

« Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé »


      Le Verbe de Dieu qui est éternel, invisible, incompréhensible, incorporel, principe né du principe, lumière née de la lumière, source de la vie et de l'immortalité, empreinte exacte du premier modèle, marque ineffaçable, ressemblance identique du Père (He 1,3), intention et pensée de celui-ci, vient vers son image (Gn 1,27). Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme ; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché... Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité (2Co 8,9). Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude.


      Quel trésor de bonté ! Quel grand mystère en ma faveur ! J'ai reçu l'image, et je ne l'ai pas gardée. Le Verbe a participé à ma chair afin de sauver l'image et de rendre la chair immortelle. Il s'unit à nous par une deuxième union, beaucoup plus étonnante que la première... Il fallait que l'homme soit sanctifié par un Dieu devenu homme ; après avoir terrassé notre tyran, il nous délivrerait et nous ramènerait vers lui, par la médiation du Fils, pour l'honneur du Père. C'est ainsi que le Fils se montre obéissant en toutes choses envers lui, pour accomplir son plan de salut.



jeudi 16 juillet 2015

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça.

Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.

Dieu rend son peuple nombreux
et plus puissant que tous ses adversaires ;
ceux-là, il les fait se raviser,
haïr son peuple et tromper ses serviteurs.

Mais il envoie son serviteur, Moïse,
avec un homme de son choix, Aaron,
pour annoncer des signes prodigieux,
des miracles au pays de Cham.


lundi 13 juillet 2015

fetes de la mer à boulogne s/mer

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Commentaire du jour :
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église Homélies sur les Actes des apôtres, n° 45 ; PG 60, 318 (trad. Brésard, 2000 ans A, p.184)

« Qui vous accueille, m'accueille »


« Celui qui reçoit l'un de ces petits, c'est moi qu'il reçoit » dit le Seigneur (Lc 10,48). Plus ce frère est petit, plus le Christ est présent. Car lorsqu'on reçoit un grand personnage, on le fait souvent par vaine gloire ; mais celui qui reçoit un petit, le fait avec une intention pure et pour le Christ. « J'étais un étranger, dit-il, et vous m'avez accueilli. » Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40). Puisqu'il s'agit d'un croyant et d'un frère, serait-ce le plus petit, c'est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le.


« Qui reçoit un prophète en sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète. » Donc celui qui reçoit le Christ recevra la récompense de l'hospitalité du Christ. Ne mets pas en doute ses paroles, fais-leur confiance. Lui-même nous l'a dit : « En eux, c'est moi qui me présente. » Et pour que tu n'en doutes pas, il décrète le châtiment pour ceux qui ne le reçoivent pas, les honneurs pour ceux qui le reçoivent (Mt 25,31s). Il ne le ferait pas s'il n'était pas personnellement touché par l'honneur ou le mépris. « Tu m'as reçu, dit-il, dans ta demeure ; je te recevrai dans le Royaume de mon Père. Tu m'as délivré de la faim ; je te délivrerai de tes péchés. Tu m'as vu enchaîné ; je te ferai voir ta libération. Tu m'as vu étranger ; je ferai de toi un citoyen des cieux. Tu m'as donné du pain ; je te donnerai le Royaume comme ton héritage et ta pleine propriété. Tu m'as aidé en secret ; je le proclamerai publiquement et je dirai que tu es mon bienfaiteur et moi ton débiteur. »

dimanche 12 juillet 2015


Le voyage du pape marqué par des gestes de sollicitude

D’une maison de repos en Équateur à une prison surpeuplée en Bolivie en passant, dimanche 12 juillet 2013, par un quartier populaire au Paraguay, le voyage du pape François a été jalonné de visites pastorales au plus près de réalités sociales douloureuses.

12/7/15 - 17 H 26
Le pape François en visite dans un hôpital pédiatrique d’Asuncion, au Paraguay, samedi 11 juillet.
PABLO PORCIUNCULA/AFP
Le pape François en visite dans un hôpital pédiatrique d’Asuncion, au Paraguay, samedi 11 juillet.
AVEC CET ARTICLE

Dans un monde dont il ressent la froide indifférence, le pape François rêve d’un autre où l’on ne craindrait pas de laisser parler son cœur et de s’entraider. C’est ce que lui-même a cherché à exprimer ces huit derniers jours en Amérique latine, comme dans d’autres voyages, par des visites faites moins de discours que d’écoute attentive et de gestes d’une touchante tendresse.
Comme ces deux petits enfants se serrant soudain tout fort contre lui dans un hôpital pédiatrique d’Asuncion, où il s’est rendu samedi 11 juillet : ce n’est alors plus le chef d’État du Vatican qui est accueilli, comme lors des cérémonies officielles sur les tarmacs des aéroports, mais le pasteur qui s’avance. Celui dont les enfants malades, leurs familles et tout le personnel médical et administratif cherchent la caresse, même dans le regard, comme un baume apaisant.

LES LARMES DES TROIS PRISONNIERS QU’IL EST ALLÉ VOIR EN PRISON

« Ce sont des sentiments de dévotion », observe le P. Federico Lombardi, porte-parole du Vatican : « Les gens ici ne viennent pas juste par curiosité, pour apercevoir un homme connu, mais pour recevoir sa bénédiction. » Le pape l’a donnée partout généreusement, comme aussi sa poignée de main et son large sourire.
Et son écoute. Au « centre de rééducation » de Palmasola, prison surpeuplée de Bolivie, « papa Francisco » a pris le temps d’entendre les longs récits de trois détenus lui racontant, sans crainte parfois de le tutoyer, ni de fondre en larmes, leurs conditions exécrables de détention, leurs années d’attente avant un jugement, les vols et violences entre détenus ou leur haine intérieure. « Mon corps se charge, comme une batterie, d’esprit de vengeance », lui a confié le premier détenu à témoigner.
Pour le pape qui ne cesse d’insister pour que son Église garde les deux pieds dans la réalité, ces moments, que Jean-Paul II aussi ménageait, lui permettent de ne pas voir des pays traversés seulement le palais présidentiel, les cathédrales historiques et les imposants sanctuaires.
Ainsi, dimanche 12 juillet au matin, il était attendu à Banado Norte, quartier pauvre dans l’agglomération d’Asuncion, où des jésuites mènent un projet éducatif. Un cadre familier pour l’ancien archevêque de Buenos Aires, connu pour s’enfoncer dans les villas miserias de la capitale argentine, ou, devenu pape, dans une favela de Rio il y a deux ans.

«  AIDEZ-VOUS ENTRE VOUS. N’AYEZ PAS PEUR DE VOUS ENTRAIDER »

Des plongées dans les souffrances parfois loin des caméras. Samedi 11 juillet, à Asuncion, il s’est rendu discrètement hors programme auprès de malades d’un autre hôpital. À Quito, il s’est rendu, sans la presse, dans une maison de repos pour personnes âgées tenue par une petite communauté de religieuses.
La prière communautaire ponctue chacune de ses visites à tonalité sociale. Le pape, comme au soir de son élection, invite à réciter ensemble le Notre Père et un Ave Maria. Il l’a fait même au bord de la route vers La Paz, à l’endroit où fut tué en 1980 un prêtre et cinéaste jésuite, P. Luis Espinal, sous la dictature, et où sa papamobile a marqué une halte.
La prière était également au centre de son propos à la prison de Palmasola, où il a expliqué comment elle avait soutenu les disciples de Jésus, Pierre et Paul, eux-mêmes un temps prisonniers.
En rappelant l’incarcération de Pierre, son successeur s’est fait très proche de ceux qu’il visitait. « Celui qui est devant vous est un homme pardonné », a-t-il confié au début de sa brève prise de parole. « Je vous demande de continuer à prier pour moi », a-t-il conclu selon son habitude, ajoutant ici : « Parce que j’ai moi aussi mes erreurs et je dois faire pénitence. »
Ses visites pastorales devaient surtout redonner du courage. « Aidez-vous entre vous. N’ayez pas peur de vous entraider », a-t-il exhorté les prisonniers : « Luttez pour aller de l’avant ! »
Même message stimulant aux familles d’enfants malades : « Cela me réjouit de savoir que vous vous entraidez, vous vous stimulez, vous vous soutenez mutuellement pour avancer et traverser ce moment (…) Vous êtes de vrais lutteurs ! »
12/7/15 - 17 H 26
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"Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus Christ." Philippiens 1.6


Il est des moments dans la vie, alors que nous passons d'une étape à l'autre de notre marche chrétienne, où il nous semble que tout progrès est stoppé. C'est comme si nous avions heurté un obstacle qui nous empêche d'avancer. Nous guettons le plus petit signe de mouvement et avons désespérément envie de faire quelque chose, n'importe quoi, pour nous remettre en marche. Voyez-vous ce que je veux dire ?

Peut-être essayez-vous de...









vendredi 10 juillet 2015

Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ; mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur.

jeudi 9 juillet 2015

FÊTES DE LA MER

Boulogne : le quai Gambetta en fête tout ce week-end du 14 juillet

PUBLIÉ LE 
ROMAIN DOUCHIN

Organisé tous les deux ans, l’événement « La Côte d’Opale fête la mer » va animer Boulogne pendant ce week-end du 14 juillet. Quatre jours de fête quai Gambetta et bassin Napoléon. Au programme : sorties en mer sur des voiliers, visite vieux gréements, concerts...

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Il fera un temps superbe ce vendredi pour le lancement de l’événement « La Côte d’Opale fête la mer ». Pour ce long week-end du 14 juillet, des milliers de personnes vont jouer des coudes quai Gambetta et bassin Napoléon. On pourra lors de ces quatre jours effectuer une sortie en mer sur un voilier, redécouvrir le patrimoine maritime avec les associations, visiter des vieux gréements, assister à des concerts et pour terminer en beauté, mardi soir, assister au feu d’artifice à bord d’un voilier dans la rade...

Envie d’une sortie en mer ?

Le Mercedes, un brick de 50 m battant pavillon néerlandais, vous emmènera pour une minicroisière payante. Première sortie dès demain de 13 à 16 h. Les navires Artemis, Kaskelot, Jantje et Nele appareilleront aussi depuis le quai Gambetta. Il reste des places : à réserver sur www.tourisme-boulognesurmer.com ou directement sur le stand.
« Cette fête est la vitrine du savoir-faire des associations, si on veut rester des régions maritimes, on doit se plonger vers nos racines », expliquait à juste titre il y a deux ans Marcel Charpentier, délégué général de la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine maritime (FRCPM). Démonstrations de ramendage, apprentissage de nœuds, sculpture de proue... Des savoir-faire à transmettre dans un moment de partage avec le public.

La filière produits de la mer aura comme il y a deux ans son chapiteau quai Gambetta. Le public y découvrira les étapes de la transformation du poisson, assistera à des démonstrations de filetage (photo ci-dessus), goûtera les verrines des chefs cuisiniers. Des reportages sur le port et ses métiers seront diffusés. Près du bassin Napoléon, le Campus de la mer présentera le monde de la recherche (analyses des poissons et de leur environnement) pour identifier les contaminants des poissons.


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Boulogne-sur-Mer