lundi 31 décembre 2012

 
Saint Odilon : une vie liée à Marie.
Saint Odilon fut le cinquième abbé du monastère de Cluny. Il est né en Auvergne vers 962. Enfant, il ne pouvait pas se remuer normalement à cause d'une paralysie enfantine. Pendant un voyage, alors qu'il visitait une église dédiée à Marie, il s'agrippa à la nappe de l'autel et à l'instant il reçut la guérison. Cette circonstance serait à l'origine de sa grande dévotion envers la Mère du Seigneur.
En se consacrant à la Mère de Dieu dans le sanctuaire de Notre Dame du Puy, afin de confirmer son intention de lui offrir sa liberté personnelle, il s'est mis une corde au cou et il a mis le bout de la corde sur l'autel de la Vierge, et il a prononcé la prière suivante :
« O Vierge très pieuse, Mère du Sauveur de tous les siècles, à partir de maintenant prends-moi à ton service. En chaque circonstance, reste toujours avec moi, o miséricordieuse avocate. En effet, je ne mets au-dessus de toi personne sauf Dieu ; et comme ton serviteur, je me mets sous ta maîtrise. »
Cette volonté comportait pour Odilon des engagements très pratiques et, avant tout, l'imitation des vertus et des exemples de Marie pour la foi inébranlable, la sincère humilité, la chasteté rigoureuse, et la pauvreté intégrale qu'elle avait pratiqué dans sa vie.
Ce que Saint Ambroise disait de Marie, c'est-à-dire que pendant que son corps reposait son esprit restait dans un état de veille, le biographe Iotsaldo l'applique à la prière du saint abbé : « Souvent le sommeil le surprenait pendant qu'il était en train de psalmodier encore dans son lit ; et cependant le psaume n'abandonnait jamais la bouche du dormeur. » ...

samedi 29 décembre 2012

"Siméon les bénit"

En ce samedi soir du 29 Décembre 2012 :

« Syméon les bénit »

      Les mages, qui savent lire les signes des astres, ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; ils ont adoré leur Maître, qui a pris la condition d'esclave (Ph 2,7). En lui offrant leurs présents, ils chantent à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi, mère de la Lumière sans déclin
Réjouis-toi, reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi, en qui s'éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi, flambeau qui nous montre la Trinité

Réjouis-toi, car tu as chassé le tyran de son royaume
Réjouis-toi, tu nous montres le Christ Seigneur, Ami des hommes (Sg 1,6)
Réjouis-toi, en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi, tu nous donnes d'être libérés de nos œuvres du néant

Réjouis-toi, en qui s'éteint le culte du feu païen
Réjouis-toi, en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi, tu conduis les croyants vers le Christ, Sagesse de Dieu (1Co 1,24)
Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi, Épouse inépousée...

      Quand Syméon était sur le point de quitter ce monde, toi Seigneur, tu lui as été présenté comme un petit enfant. Mais il a reconnu en toi la perfection de la divinité, et plein d'admiration pour toi, qui n'as pas de fin, il s'est écrié : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »...

      Sans cesser d'être Dieu, le Verbe que rien ne peut contenir a pris chair dans notre condition humaine. Sans quitter les réalités d'en haut, il est venu habiter le monde d'en bas, descendant tout entier dans le sein d'une Vierge digne d'acclamation :

Réjouis-toi, temple du Dieu de toute immensité
Réjouis-toi, porche du mystère caché depuis les siècles
Réjouis-toi, incroyable nouvelle pour les incroyants
Réjouis-toi, Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi, char de celui qui siège sur les Chérubins (Ps 79,2)
Réjouis-toi, trône de celui qui surpasse les Séraphins (cf Is 6,2)
Réjouis-toi, en qui les contraires sont conduits à l'unité
Réjouis-toi, en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi, en qui la transgression reçoit le pardon
Réjouis-toi, en qui le Paradis s'ouvre à nouveau
Réjouis-toi, clef du Royaume du Christ et porte du ciel
Réjouis-toi, espérance des biens éternels

Réjouis-toi, Épouse inépousée

      Tous les anges dans le ciel ont été frappés de stupeur devant ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que les hommes n'ont jamais vu, tu t'es rendu visible aux mortels et tu as demeuré parmi nous (Jn 1,18.14). Tous nous t'acclamons : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »

samedi 22 décembre 2012

GLOIRE A CELUI QUI VIENT A NOUS DANS LA PAIX...

Cantique (1 Samuel 2)

Mon cœur exulte à cause du Seigneur:
mon front s’est relevé grâce à mon Dieu!
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche:
oui, je me réjouis de ta victoire! R
L’arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent. R
Le Seigneur fait mourir et vivre;
il fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche;
il abaisse et il élève. R
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu’il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire. R

vendredi 21 décembre 2012

 Les deux femmes parlent de la grâce qui leur est faite ; les deux enfants réalisent cette grâce et entraînent leurs mères dans ce mystère de la miséricorde.

jeudi 20 décembre 2012

« Réjouis-toi, jeune pousse au bourgeon immortel.
Réjouis-toi, jardin au fruit qui donne vie.
Réjouis-toi, en qui a germé le Seigneur notre ami. »

mardi 18 décembre 2012

L'adoration n'est pas une fuite hors du monde mais une libération de l'idolâtrie du monde.

« Les chrétiens, en marche vers la cité céleste, doivent "rechercher et goûter les choses d'en-haut" (Col 3, 1-2), mais cela pourtant, loin de la diminuer, accroît plutôt la gravité de l'obligation qui est la leur de travailler avec tous les hommes à la construction d'un monde plus humain. [...]

mardi 11 décembre 2012



 Les arbres des forêts dansent de joie
comme chacun dans ce mystère de foi
Les arbres chantent d’allégresse.
Dans l'attente d'une nouvelle adresse
Joyeuse symphonie qui dit  d'aimer
celui qui vient au milieu de la nuit 
l’Arbre de la Vie chante la vie 
réjouis-toi, l'espoir est en toi
Les arbres des forêts dansent de joie
De tout ce qui cherche à naître dans la foi.


Sophie en ce mardi 11 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Écouter au-dedans.
Retrouver la joie d’exister et de marcher sur la terre, émue de ton passage.
Goûter l’haleine de vie reçue à l’aube de la création, baiser d’innocence.
Habiter ta présence, Seigneur, accueillir ton absence.
Respirer le silence. Attendre l’inespéré don du Père.

samedi 8 décembre 2012

lundi 3 décembre 2012

PATIENCE
SILENCE
CONFIANCE
AU COEUR DE LA NUIT
SOIS SANS CRAINTE
ESPERE DANS LA FOI
OFFRE CETTE DOULEUR
A TOUS CES VEILLEURS...


SOPHIE A L'AUBE DE CE JOUR DU MARDI 4 DECEMBRE 2012

vendredi 23 novembre 2012

« Ma maison sera une maison de prière » (Is 56,7)

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très bon, Dieu éternel et tout-puissant.

Dans ta bonté pour ton peuple,
tu veux habiter cette maison de prière,
afin que ta grâce toujours offerte
fasse de nous un temple de l'Esprit (1Co 3,16)
resplendissant de ta sainteté.
De jour en jour, tu sanctifies l'Épouse du Christ,
l'Église dont nos églises d'ici-bas sont l'image,
jusqu'au jour où elle entrera dans la gloire du ciel,
heureuse de t'avoir donné tant d'enfants.

C'est pourquoi, avec les anges et tous les saints,
nous chantons et proclamons : Saint ! Saint ! Saint !...

mercredi 24 octobre 2012

La prière des mères (mouvement contemporain)


Anne, mère de famille



Nous étions une centaine ce matin-là dans la crypte de l'église. Une centaine de femmes, tous âges confondus, venues écouter l'initiatrice des Mothers' Prayers, une anglaise de soixante ans que tout le monde appelle Veronica.

Très british, un regard d'une profondeur et d'une densité que l'on a presque du mal à soutenir, le verbe haut et clair, Veronica nous a parlé pendant une heure de la chaîne de prière que l'Esprit-Saint lui a inspirée.



« Prière des mères » : c'est tout simple, et pourtant si émouvant. Vous vous réunissez entre mères de famille, chez l'une d'entre elles, à l'heure qui vous convient. Vous commencez par une prière au Saint-Esprit, puis vous suivez durant une petite heure le livret de prières que l'association Mothers' Prayers met à votre disposition. Le tout entrecoupé de chants et de lectures de la Bible.

Vers la fin de cette réunion, où l'on prie également pour l'unité entre les femmes réunies en ce jour, arrive le temps fort qui vous place au centre de cette dévotion toute mariale : à tour de rôle, les mères ou grand-mères de famille vont au pied de la croix déposer dans un petit panier le prénom de leur enfant inscrit sur un papier blanc, rond comme une hostie. Chaque enfant est confié; enfant de chair, enfant de l'Esprit : prêtre, filleul ou mari. Enfant perdu en fausse couche, enfant tristement avorté, enfant que vous connaissez et que vous confiez au nom de sa mère...

Quelqu'un a demandé si l'on pouvait confier les enfants de façon anonyme. Réponse : « non, ce n'est pas le but de cette prière. L'essentiel est d'offrir au Seigneur la « personne » de l'enfant que le nom représente si bien. »



Durant ces réunions, les termes qui reviennent incessamment sont « confiance », « abandon », « soutien ». Depuis six ans que Véronica sillonne les soixante-huit pays où ces prières ont lieu chaque semaine, elle s'est rendu compte que le plus difficile pour une mère de famille, c'est, malgré la foi qui l'anime, d'abandonner spirituellement en son âme et sa chair l'enfant qu'elle a porté, de le remettre comme Marie dans les langes de l'Esprit-Saint et de laisser ainsi la Providence prendre en charge les problèmes, les soucis, les meurtrissures psychologiques.



« La prière des mères, nous dit Veronica, est autant pour le bien des enfants que pour celui des mères. »

Réflexion : l'enfant fait parfois ressortir à sa façon les nœuds intérieurs de nos âmes féminines et maternelles. Il subit et porte les problèmes de sa mère sans le savoir. « Miroir, ô mon miroir, dis-moi que je suis belle ! »



Deux règles animent ces réunions : la confidentialité et le respect.

Chaque mère doit se sentir en sécurité comme si elle se trouvait dans le Cœur immaculé de Marie qui lit en secret nos pensées.

Tout ce qu'elle pourra dire dans sa prière, les larmes que l'Esprit-Saint fera souvent jaillir de ses yeux lorsqu'elle se trouvera seule face à Dieu, le papier blanc dans sa main, toute cette délivrance qu'elle attend avec ardeur, ce réconfort qu'elle vient mendier pour elle et son enfant, tout est pris dans le Cœur de Dieu et dans le Cœur de Notre-Dame. Les mères qui sont là partagent ce moment en silence.

Et voici la seconde règle : respecter ce que chacune vient confier, sans donner de conseils - si judicieux soient-ils. Ni le temps de Dieu, ni les voies de la Providence ne nous appartiennent. Pas plus que nos enfants. Nous sommes des pauvresses de Dieu, et voilà le chemin de la béatitude. Veronica conclut : « Il faut agir en vue du salut éternel. Dieu honore toujours la confiance que nous plaçons en Lui. Il ne s'agit pas d'une confiance à 98%; non, c'est le 100% qui nous est demandé ! La seule façon de laisser partir nos enfants est de les donner à Dieu... »

Ce matin-là, nous nous sommes agenouillées quatre par quatre pour déposer notre fardeau devant l'autel. Défilé pour la vie : procession pour la vraie Vie !



Et les pères ! me direz-vous. Leurs réunions de prière ont commencé dans certains endroits, entre hommes. Le mari de Veronica lui disait un jour : « Ah, parce que tu crois que les hommes ne pleurent pas ! » Mais quel est l'homme qui pleurera devant sa femme ? Veronica comprend : Le père a une autre relation avec l'enfant. Il ne voit pas les choses de la même façon. Sagesse de Dieu qui nous a créés différents, homme et femme !



Reste à retracer en deux mots le parcours de Veronica. Catholique de naissance, elle a connu une conversion voilà dix ans. Sa belle-sœur, qui l'accompagne dans ce chemin de prière, se trouvait sur un lieu d'apparition mariale en Angleterre. Elle fut réveillée en pleine nuit par ces mots : « Prie pour tes enfants ». Veronica, elle aussi, entend cet ordre. Elles ont prié le chapelet ensemble pendant un mois. Puis elles ont compris qu'il leur était demandé de prier pour d'autres enfants que les leurs; elles se sont réunies à trois ou quatre autres mères. « L'important a été pour nous de réaliser la toute-puissance de Dieu et son amour pour nous. » De fil en aiguille, ou plutôt de prières en docilité, les groupes de prières des mères se sont formés dans le monde entier. L'association Mothers' Prayers est là pour donner des pistes; mais, pour Veronica, « c'est l'histoire de l'Esprit-Saint, pas la sienne ».

dimanche 21 octobre 2012


Pour aller plus loin
Détails :
-Le lapin qui fait résonner sa louange est derrière (Dans un orchestre, les percussions sont au dernier rang)
-Les cymbales sont rouge, et le DZIM aussi.
-Le trompettiste, bien qu’étant sur la marche inférieure, se trouve maintenant « plus haut » que celui qui joue de la cymbale. La louange de l’autre l’a réveillé.
-Le lapin bleu se trouve à son poste de louange qu’il tient fidèlement. A voir sa tête, il s’y applique.
-C’est son instrument qui « parle », sa bouche est fermée.
-Questions
Dans la parole de ce dessin, il y a deux choses : la louange (le verbe utilisé pour la louange, c’est « louer ») qui résonne, et l’intercession « Sauve ton peuple » (qui était le cri du peuple adressé à Jésus le jour des rameaux)
Ne pas confondre la louange (où on remercie Dieu pour ce qu’il EST) et l’action de grâces (où on le remercie pour ce qu’il FAIT) C’est plus facile de lui rendre grâce que de le louer. Et pourtant, l’être humain est créé pour louer Dieu.
-Est-ce que je tiens mon rôle de chrétien dans la louange et l’intercession ?
-De quelle manière ?

samedi 20 octobre 2012

Bon dimanche des missions

Mon Dieu, qu'est-ce donc ? (avec mes grands parents, tout est possible... Un lapin de Pâques, une neuvaine de messes, de la grofrafra (confiture maison, faite de Groseilles, fraises, framboises), du saucisson, du vin d'Alsace, des timbres (ça craint, quand je reçois des timbres...), des chaussettes, du schnaps, du munster (à éviter en été, même en colissimo), une comptine en Alsacien... )

Ah non, rien de tout ça.

C'est la dernière carotte du jardin de grand-papa. Sacré monstre (Je parle de la carotte, pas de grand-papa, merci).

La carotte m'a rappelé un -vieux- dessin de 1995 que voici: 

Carotte-d-octobre.jpg

C'est vrai que si on regarde la taille de la feuille A4, la carotte dépasse largement les 21 cm et même que la photo est coupée, on ne voit pas le haut de la carotte.

Finalement, ce dessin pourrait se rapprocher avec les lectures de dimanche prochain (demain) où Jacques et jean voudraient avoir les places à côté de Jésus, à sa droite et à sa gauche. Ils ont raison d'avoir un grand désir, on ne peut pas le leur reprocher.

Par contre, quand on sait accepter ce que Dieu nous donne, là, oui, on peut voir grand en restant petit.

Bon Dimanche !

La discrétion et le silence de Marie (St Bernard)


Marie fut réservée ; l'Evangile nous en fournit la preuve.

Quand donc se montre-telle tant soit peu bavarde ? ou présomptueuse ?

Elle se tenait à la porte, lorsqu'elle cherchait à parler à son fils, et ne se prévalut pas de son autorité maternelle pour interrompre son discours, ou pour entrer dans la salle où Jésus parlait (Mt 12, 46).

« Voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. »

(Matthieu 12, 46)



Dans le texte intégral des quatre évangiles, si j'ai bonne mémoire, on n'entend parler Marie que dans quatre circonstances :

- à l'ange tout d'abord (Lc 1, 34), et seulement lorsque celui-ci lui eut adressé la parole par deux fois ;

- en second lieu à Elizabeth, lorsque la voix de sa salutation fit tressaillir Jean dans le sein maternel, et que, exaltée par sa cousine, elle se préoccupa bien plus d'exalter le Seigneur (Lc 1, 39-55)

- la troisième fois, ce fut à son fils alors âgé de douze ans, pour lui dire que son père et elle l'avaient cherché dans l'angoisse (Lc 2, 48) ;

- quatrièmement à Cana, à son Fils et aux serviteurs. Et, en cette occasion, ses paroles furent un témoignage évident de sa bonté innée et de sa virginale délicatesse : faisant sienne la confusion d'autrui (Jn 2, 3). [...]



Avec les bergers, et avec Syméon, nous la voyons lente à parler et avide d'écouter. Mais dans aucune de ces circonstances, on ne trouve le moindre mot touchant au mystère de l'Incarnation du Seigneur. [...]



Dans les Actes des apôtres, le texte dit :

« Pierre et André, Jacques et Jean - et les autres à la suite - persévéraient dans la prière avec les femmes et Marie, mère de Jésus. »

(Ac 1, 14)



Marie ne se plaçait-elle pas la dernière des femmes pour être nommée la toute dernière ? Ah ! qu'ils étaient encore charnels, ces disciples - ils n'avaient pas encore reçu l'Esprit Saint, car le Christ n'avait pas encore été glorifié.



Je vous en supplie, mes petits enfants, si vous avez un peu d'amour pour Marie, si vous cherchez à lui plaire, tâchez d'imiter cette vertu, imitez sa modestie. Rien du reste ne convient mieux à un homme.





mercredi 17 octobre 2012

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 5,18-25.
Frères, en vous laissant conduire par l'Esprit, vous n'êtes plus sujets de la Loi.
On sait bien à quelles actions mène la chair : débauche, impureté, obscénité,
idolâtrie, sorcellerie, haines, querelles, jalousie, colère, envie, divisions, sectarisme,
rivalités, beuveries, gloutonnerie et autres choses du même genre. Je vous préviens, comme je l'ai déjà fait : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le royaume de Dieu.
Mais voici ce que produit l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi,
humilité et maîtrise de soi. Face à tout cela, il n'y a plus de loi qui tienne.
Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses tendances égoïstes.
Puisque l'Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l'Esprit.
 
 
PAIX ET CONFIANCE DANS LE SILENCE DE CETTE NUIT DU 17 OCTOBRE 2012
SOPHIE

lundi 8 octobre 2012

Ô Mère, Toi qui connais les souffrances
et les espérances de l'Église et du monde,
assiste tes enfants dans les épreuves quotidiennes
que la vie réserve à chacun
et fais que, grâce aux efforts de tous,
les ténèbres ne l'emportent pas sur la lumière.
À toi, aurore du salut, nous confions
notre marche dans le nouveau millénaire,
afin que, sous ta conduite,
tous les hommes découvrent le Christ,
lumière du monde et unique Sauveur,
qui règne avec le Père et l'Esprit Saint
pour les siècles des siècles. Amen.

lundi 24 septembre 2012

Silence !

Silence !
Le bruit en moi s’achève.
J’éteins toute violence,
je mène un peu du monde
jusque dans mon refuge.
 Silence !
Ma paix est contagieuse,
 lorsque Dieu me rejoint.

Silence!
Ecoute en toi
De tout coeur
en ces heures
cette grande Paix
de ce qui se fais !

Amen

dimanche 23 septembre 2012

en avant dans la confiance !

« Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille »

      Nous, tous les chrétiens, sommes le corps du Christ et ses membres, dit l'apôtre Paul (1Co 12,27). A la résurrection du Christ, tous ses membres ont ressuscité avec lui, et tandis qu'il passait des enfers à la terre, il nous fait passer de la mort à la vie. Le mot « pâque » en hébreu veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au bien ? Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la simplicité, non à l'âge. Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance.

      L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent (Mt 5,39s).

      L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes... Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté, non de son impuissance.

samedi 22 septembre 2012



Le semeur sème sans compter

      Je n'ai pas persuadé aujourd'hui mon auditeur, mais peut-être le ferai-je demain, peut-être dans trois ou quatre jours ou dans quelque temps. Le pêcheur qui a jeté inutilement ses filets pendant un jour entier prend quelquefois sur le soir, au moment de partir, le poisson qu'il n'avait pas pu prendre pendant le jour. Le laboureur ne laisse pas de cultiver ses terres, même s'il n'a pas eu de bonne récolte pendant plusieurs années, et à la fin, une seule année répare souvent et abondamment toutes les pertes antérieures.

      Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; or, notre travail ne sera pas moins récompensé parce qu'on ne nous aura pas écoutés... Le Christ savait bien que Judas ne se convertirait pas et pourtant jusqu'à la fin il essayait de le convertir, en lui reprochant sa faute dans les termes les plus touchants : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Mt 26,50 grec). Or, si le Christ, le modèle des pasteurs, a travaillé jusqu'à la fin à la conversion d'un homme désespéré, que ne devons-nous pas faire pour ceux envers qui il nous est ordonné de toujours espérer ?

vendredi 21 septembre 2012

Bonjour par ce psaume


21/09/2012 - Psaume 91

Fougue du taureau

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Marie-Sophie Ferdane

                                 

Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,
sur un murmure de cithare.

Tes oeuvres me comblent de joie ;
devant l'ouvrage de tes mains, je m'écrie :
« Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur !
Combien sont profondes tes pensées ! »

L'homme borné ne le sait pas,
l'insensé ne peut le comprendre :
les impies croissent comme l'herbe,
ils fleurissent, ceux qui font le mal,
mais pour disparaître à tout jamais.

Toi, qui habites là-haut,
tu es pour toujours le Seigneur.
Vois tes ennemis, Seigneur,
vois tes ennemis qui périssent,
et la déroute de ceux qui font le mal.
Tu me donnes la fougue du taureau,
tu me baignes d'huile nouvelle ;
j'ai vu, j'ai repéré mes espions,
j'entends ceux qui viennent m'attaquer.

Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.

Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher !

mercredi 5 septembre 2012


Amour, toujours ?
Pour nos contemporains, aimer signifie d’abord être amoureux. C’est en ses commencements que l’amour est perçu, reconnu, célébré. Et comment nier que ce soit là un des plus (...)

La grande traversée
Mieux vaut être conscient que le mariage, comme toutes les grandes entreprises, es une aventure risquée. Fonder un foyer est un acte singulièrement audacieux, un pas dans l’inconnu. Comme (...)

S’engager à s’aimer
Tout cela est bien beau, mais est-ce réalisable ? Est-il vraiment possible de se donner l’un à l’autre ? Comment savoir si une telle intention peut durer toute la vie ? Que (...)

Si nous tenons parole, la parole nous tiendra
C’est en étant capable de promettre et, ensuite, de tenir ses promesses que l’homme se construit. Sur le roc de la parole donnée, pourra se construire une histoire unifiée où tout ne (...)

Un mystère, un sacrement
Dans de nombreuses cultures, la mariage a été compris comme un acte religieux. Aujourd’hui encore, spontanément, beaucoup préssentent une dimension de cet ordre dans la naissance du lien (...)

Les crises, c’est la vie
Il est impressionnant de songer combien le lien conjugal comporte à la fois force et fragilité. Force de ces liens qui se sont tissés à travers une histoire et de tout ce qu’ils comportent (...)

jeudi 23 août 2012

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
lui seul fait des merveilles !
Béni soit à jamais son nom glorieux,
toute la terre soit remplie de sa gloire !
Amen ! Amen !

mardi 7 août 2012

 La joie est prière » disait Mère Teresa. C'est la leçon du jour de Mère Teresa.
C'est comme ça chaque jour dans Parole et Prière du mois d'août :
« La joie est prière, le signe de notre générosité, de notre désintéressement et de notre union intime et continuelle avec Dieu. C'est avec joie qu'il s'agit de toucher le Christ sous son masque de misère, car la joie est l'amour. La joie est une prière; la joie est une force; la joie est une nasse d'amour dans laquelle vous pouvez recueillir des âmes. Dieu aime celui qui donne avec joie. Qui donne avec joie donne davantage. La meilleure façon de montrer notre reconnaissance à Dieu et aux autres est d'accepter tout avec joie. Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur qui brûle d'amour. N'utilisons pas des bombes et des canons pour vaincre le monde. Utilisons l'amour et la compassion. La paix commence avec un sourire: sourions cinq fois par jour à une personne à laquelle nous n'avons vraiment pas envie du tout de sourire. »

Pour aller plus loin :
Lorsque saint Paul écrit : « Soyez toujours dans la joie, rendez grâce en toute circonstance » (1 Th 5,16.18), il ne s'agit pas de la méthode Coué: il ajoute en effet : « N'éteignez pas l'Esprit » (v. 19). La joie est un fruit de l'Esprit (Ga 5,22), conformément à la promesse de Jésus de nous donner part à sa joie, au point que nous en soyons comblés (cf. Jn 15,11). « Seigneur, donnenous d'entrer dans ta joie de Ressuscité ; qu'à travers notre sourire, elle puisse se répandre comme un feu qui réchauffe les coeurs. »

Avec Mère Teresa et le Guide Spi' de Parole et Prière apprenons à prier :
« Ô Jésus qui souffre, fais en sorte qu'aujourd'hui et au fil des jours je sache Te voir dans la personne des malades et que, en leur offrant mon aide, ce soit toi que je serve. Fais en sorte que, même caché sous le travesti peu attirant du délire ou de la folie, je puisse Te reconnaître. »

lundi 6 août 2012

Les vacances : choisir la meilleure part...

Bien souvent le temps des vacances
est une occasion de faire de nouvelles rencontres :
s’asseoir autour d’une table,
prendre le temps d’écouter,
de dialoguer en famille ou avec des amis,
arrêter de courir et de s’agiter dans tous les sens :
quel beau programme de vacances !

Cesser pour un temps de s’affairer comme Marthe,
s’asseoir comme Marie,
devenir des contemplatifs
plutôt que d’être des actifs survoltés :
c’est choisir la meilleure part,
’’celle qui permet de s’ouvrir à la présence
des autres et de l’Autre’’.

Les vacances vous permettront ainsi
de vous retaper le corps, le coeur et l’esprit.
’’Venez à l’écart dans un lieu désert
et reposez-vous un peu’’, avait demandé le Christ
à ses apôtres à leur retour de mission,
tout en précisant dans un autre passage
’’Venez à moi... et je vous donnerai du repos’’

Reposez-vous bien !

lundi 23 juillet 2012

"Dieu est avec nous ! Rien ne l’emportera, si ce n’est son amour. "

dimanche 15 juillet 2012

 

16/07/2012 - Psaume 39

Voici, je viens

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D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.

Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.

Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.

Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.

Tu as fait pour nous tant de choses,
toi, Seigneur mon Dieu !
Tant de projets et de merveilles :
non, tu n'as point d'égal !

Je les dis, je les redis encore ;
mais leur nombre est trop grand !

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.

Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »

J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.

Toi, Seigneur,
ne retiens pas loin de moi ta tendresse ;
que ton amour et ta vérité
sans cesse me gardent !

Les malheurs m'ont assailli :
leur nombre m'échappe !

Mes péchés m'ont accablé :
ils m'enlèvent la vue !
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
ils me font perdre coeur.

Daigne, Seigneur, me délivrer ;
Seigneur, viens vite à mon secours !
Qu'ils soient tous humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !

Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui cherchent mon malheur ;
que l'humiliation les écrase,
ceux qui me disent : « c'est bien fait ! »

Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.

Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !

vendredi 13 juillet 2012

EN ACTION DE GRACE PAR CE TEXTE :

 

"Les grands horizons

Priez ouvre nos portes et nos fenêtres, Dieu nous embauche sur l’énorme chantier du monde. J’ai ressenti cela l’autre jour, en lisant à un groupe de retraitants le début de Gaudium et Spes.
« Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve un écho dans leur cœur. Leur communauté s’édifie avec des hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche vers le Royaume du Père, et porteur d’un message de salut qu’il leur faut proposer à tous. » (1)
« C’est pourquoi, après s’être efforcé de pénétrer plus avant dans le mystère de l’Eglise, le deuxième Concile du Vatican n’hésite pas maintenant à s’adresser, non plus aux seuls fils de l’Eglise, mais à tous les hommes» (2,1).
Tous les hommes. Tous. Le monde entier et son fourmillement pour l’espace de ma prière. Il n’y a pas si longtemps, quand je disais « que ton Règne vienne », les mots n’éveillaient pas grand chose en moi. Maintenant, ils font surgir le monde. Et des problèmes difficiles mais je les aime parce qu’ils m’arrachent à des préoccupations petites.
Quelle relation y a-t-il entre ce que font les hommes sur la terre et le Règne qui doit venir ? Là encore Gaudium et Spes :
« Par son travail et son génie, l’homme s’est toujours efforcé de donner un plus large développement à sa vie. Mais aujourd’hui, aidé surtout par la science et la technique, il a étendu sa maîtrise sur presque toute la nature… « (33, 1).
« Devant cette immense entreprise, qui gagne déjà tout le genre humain, de nombreuses interrogations s’élèvent parmi les hommes : quels sont le sens et la valeur de cette laborieuse activité ? Quel usage faire de toutes ces richesses ? Quelle est la fin de ces efforts, individuels et collectifs ? » (32, 2).
Beau suspense ! La réponse est intrépide :
« Pour les croyants, une chose est certaine : considérée en elle-même, l’activité humaine, individuelle et collective, ce gigantesque effort par lequel des hommes, tout au long des siècles, s’acharnent à améliorer leurs conditions de vie, correspond au dessein de Dieu » (34,1)
Et pourtant ! Quand je dis que ton Règne vienne, c’est autre chose. Gaudium et Spes n’hésite pas :
« Elle passe, certes, la figure de ce monde… Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où règnera la justice, et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme » (39,1).
Père André Sève, assomptionniste."


"Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre
où règnera la justice, et dont la béatitude comblera et dépassera
tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme "

LOUONS - LE ET BENISSONS LE DE TOUT NOTRE COEUR
POUR CE MYSTERE DE LA VIE QUI RAYONNE
SUR LE CHEMIN  DES  RENCONTRES COMME UNE FLEUR
APPORTANT L'ESPOIR D'UN MONDE MEILLEUR
DANS LES SEMENCES AU JOUR LE JOUR D'UN SOURIRE
D'UNE NOUVELLE PROMESSE QUI JAILLIT D'UN SOUPIRE !
LOUONS - LE ET BENISSONS LE DE TOUT NOTRE COEUR

SOPHIE AU SOIR DE CE 13 JUILLET 2012







lundi 9 juillet 2012

Confiance dans la patience de l'attente

La petite voie[modifier]

S'appuyer sur Dieu avec confiance[modifier]

Image de bréviaire confectionnée par Thérèse
Durant les trois dernières années de sa vie, Thérèse de Lisieux expérimente quotidiennement la petite voie. Elle n'a écrit, telle quelle, l'expression qu'une seule fois, dans le manuscrit C, en 1897[E 51]. Mais elle y fait souvent référence, lorsqu'elle parle aux novices, ou en s'adressant à ses frères spirituels[F 29]. Elle a conscience que cette petite doctrine est ce qu'elle peut transmettre de mieux, de son vivant, et après sa mort[42], [E 52], [43].
La petite voie consiste, pour Thérèse, à reconnaître sa petitesse, son néant, et à s'appuyer alors avec confiance sur Dieu. Elle naît du désir de la sainteté, et de l'incapacité qu'il y a, à accomplir, par ses propres forces, ce désir.
Thérèse n'a pas ménagé ses efforts pour devenir sainte. Elle a cherché à vivre parfaitement la vocation qui était la sienne, multipliant les actes d'obéissance, de charité, de fidélité. Mais ayant en même temps un grand souci de la vérité, elle voit ses défauts, ses manques de générosité, son incapacité à « monter le rude escalier de la perfection »[E 53]. Elle qui aurait voulu aimer Dieu avec la même ardeur que Thérèse d'Avila réalise qu'elle est bien faible et petite. Elle passe par l'acceptation de ses limites. Mais sans se décourager pour autant[39]. Car elle a compris que cette faiblesse, cette petitesse, pouvaient attirer la grâce de Dieu. C'est une intuition prophétique qui lui fait écrire : « je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle ». Dans le livre des Proverbes, elle lit « Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi ». Ce n'est pas en grandissant, mais au contraire en restant petite, qu'elle s'approchera de Dieu en l'obligeant à s'abaisser vers son néant[44]. Elle écrit : « l'ascenseur qui doit m'élever au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela, je n'ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus »[E 54].

samedi 7 juillet 2012


Etonnante aventure, quand on y pense, que le mariage. Surtout lorsqu’il es compris à la manière moderne, c’est-à-dire lorsque’il doit remplir un nombre assez impressionnant de fonctions. Il est en effet beucoup demandé au mariage aujourd’hui

Dossier réalisé à l’aide de l’ouvrage "Le mariage... tout simplement", aux Editions de l’Atelier, Paris, 1999

3 juillet 2012

Amour, toujours ?
Pour nos contemporains, aimer signifie d’abord être amoureux. C’est en ses commencements que l’amour est perçu, reconnu, célébré. Et comment nier que ce soit là un des plus (...)

La grande traversée
Mieux vaut être conscient que le mariage, comme toutes les grandes entreprises, es une aventure risquée. Fonder un foyer est un acte singulièrement audacieux, un pas dans l’inconnu. Comme (...)

S’engager à s’aimer
Tout cela est bien beau, mais est-ce réalisable ? Est-il vraiment possible de se donner l’un à l’autre ? Comment savoir si une telle intention peut durer toute la vie ? Que (...)

Si nous tenons parole, la parole nous tiendra
C’est en étant capable de promettre et, ensuite, de tenir ses promesses que l’homme se construit. Sur le roc de la parole donnée, pourra se construire une histoire unifiée où tout ne (...)

Un mystère, un sacrement
Dans de nombreuses cultures, la mariage a été compris comme un acte religieux. Aujourd’hui encore, spontanément, beaucoup préssentent une dimension de cet ordre dans la naissance du lien (...)

Les crises, c’est la vie
Il est impressionnant de songer combien le lien conjugal comporte à la fois force et fragilité. Force de ces liens qui se sont tissés à travers une histoire et de tout ce qu’ils comportent (...)

mercredi 4 juillet 2012

Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !

UN JOUR A LA FOIS
DANS LA CONFIANCE
ET LA FIDELITE DU JOUR
ET EN AVANT TOUTES !

SOPHIE EN CE 4 JUILLET 2012

vendredi 22 juin 2012

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Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son coeur,
tu n'as pas rejeté le souhait de ses lèvres.

Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d'or.
La vie qu'il t'a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.

Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l'emplit de joie !

Oui, le roi s'appuie sur le Seigneur :
la grâce du Très-Haut le rend inébranlable.
[Ta main trouvera tes ennemis,
ta droite trouvera tes adversaires.

Tu parais, tu en fais un brasier :
la colère du Seigneur les consume,
un feu les dévore.
Tu aboliras leur lignée sur la terre
et leur descendance parmi les hommes.

S'ils trament le mal contre toi,
S'ils préparent un complot,
ils iront à l'échec.
Oui, tu les renverses et les terrasses ;
ton arc les vise en plein coeur.]
Dresse-toi, Seigneur, dans ta force :
nous fêterons, nous chanterons ta vaillance.

mercredi 13 juin 2012

MAGNIFIONS LA FOI
EXULTONS DE JOIE
AVEC TOUTE HUMILITE
DANS LA SIMPLICITE

SOPHIE EN CE 13 JUIN 2012




Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
Qui habitera ta sainte montagne ?

Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son coeur. R/

Il met un frein à sa langue,
ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain. R/

A ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur. R/

S'il a juré à ses dépens,
il ne reprend pas sa parole. R/

Il prête son argent sans intérêt,
n'accepte rien qui nuise à l'innocent.

R/ Qui fait ainsi demeure inébranlable.
 

lundi 4 juin 2012

la justice contre toute arrogance !

En avant sur le chemin
libre de toute arrogance
loin de toute errance
Prenant ta main
qui ouvre demain
pour l'oeuvre de Dieu
dans la fidèlité du présent
aux promesses latentes ! ...

"...Allons, ce n’est plus l’heure de regarder mes mains.
Souillées et pures, complices et courageuses,
 que je les élève aujourd’hui pour lui rendre toutes choses.
Le bien et le mal qu’avec elles j’ai commis ;
mon histoire, sinueuse gravée sur mes deux mains.
 Puisse Sa paume si douce la recueillir un jour."

Je rendrai grâce au Seigneur pour sa justice,
je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut.

En avant toutes dans la simplicité
de chaque jour qu'il nous ait donné...

Sophie en ce lundi 4 juin 2012

vendredi 1 juin 2012

"...Allégresse pour qui s'abrite en toi,
joie éternelle !
Tu les protèges, pour toi ils exultent,
ceux qui aiment ton nom.

Toi, Seigneur, tu bénis le juste ;
du bouclier de ta faveur, tu le couvres."


lundi 28 mai 2012

Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !

Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira,
tel n'est pas le sort des méchants.

Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
au jugement, les méchants ne se lèveront pas,
ni les pécheurs au rassemblement des justes.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.

mercredi 9 mai 2012

EN CES BEAUX TEMPS DE MAI

QU'IL EST BON DE SE REJOUIR
MAI SERA DE TOUT CE QUE TU FAIS
CHAQUE JOUR NOUS EN REJOUIR !

SOPHIE EN CE 10 MAI 2012

 

 

Psaume 95 (96)

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Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom! R
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire:
à toutes les nations ses merveilles! R
Allez dire aux nations: «Le Seigneur est roi!»
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture. R


mardi 1 mai 2012

Marche




Tu es né pour la route

Marche

Tu as rendez-vous

Où ? Avec qui ? Tu ne le sais pas encore

Avec toi, peut-être ?

Marche

Tes pas seront tes mots . Le chemin, ta chanson .La fatigue, ta prière

Et ton silence, enfin, te parlera .

Marche Seul, avec d'autres, mais sors de chez toi

Tu te fabriquais des rivaux : tu trouveras des compagnons

Tu te voyais des ennemis : tu te feras des frères.

Marche.

Ta tête ne sait pas où tes pieds conduisent ton cœur.

Marche

Tu es né pour la route

Celle du pèlerinage

Un Autre marche avec toi et te cherche pour que tu puisses le trouver .

Il est ta Paix

Il est ta Joie

Va

Déjà, ton Dieu marche avec toi.

Congrès européen des pèlerinages


jeudi 26 avril 2012

OH QU'IL EST DOUX
DE POUVOIR MARCHER
SUR LES CHEMINS DOUX
SANS L'AIDE DE BEQUILLES
OH QU'IL EST DOUX
DE POUVOIR MARCHER
DE RETROUVER LE SENS
DU TOUCHER DE LA TERRE
EN CE PRINTEMPS NOUVEAU
OH QU'IL EST DOUX
DE POUVOUR LOUER
TOUTES CES MERVEILLES
NOUVELLES QUI S'EVEILLENT
OH QU'IL EST DOUX
DE POUVOIR CHANTER
LE PRINTEMPS NOUVEAU
QUI SILLONNE EN DOUCEUR
VERS DES CHEMINS PROMETTEURS !

EN AVANT MARCHE DANS LA LOUANGE !

SOPHIE EN CE JEUDI 26 AVRIL 2012

lundi 16 avril 2012

Confiance avec St augustin !

C'est l'Amour qui demande,

C'est l'Amour qui cherche,

C'est l'Amour qui frappe à la porte,

C'est l'Amour qui découvre,

C'est l'Amour enfin qui demeure en ce qu'il a découvert.

St Augustin

samedi 14 avril 2012

FOI CONFIANCE MISERICORDE

La foi est la clef qui ouvre des flots de Miséricorde. La Miséricorde divine seule peut déverser en nous les flots de la grâce qui nous régénère, qui nous enfante à la vie éternelle, qui nous établit dans la communion ecclésiale et fraternelle (« un seul coeur, une seule âme » comme le dit la 1ère lecture), qui nous lave de tout péché. Mais c'est après avoir suscité et donné la foi en notre Rédempteur que cet amour miséricordieux peut nous atteindre : « Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est vraiment né de Dieu » (cf. 2e lecture) ; « cesse d'être incrédule, dit Jésus à saint Thomas, sois croyant ». Tout ce qui a été écrit dans l'Évangile l'a été afin que nous croyions que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, par notre foi, nous ayons la vie en son nom, peut-on dire en paraphrasant le dernier verset de l'évangile de ce dimanche. La foi est bien la clé qui ouvre notre coeur pour que nous recevions la grâce. À nous d'être disponibles à la volonté de Dieu, d'être attentifs et désireux d'y correspondre au mieux.

EN CES TEMPS NOUVEAUX
QUE NOTRE COEUR
S'OUVRE AU BONHEUR
DE CHEMINS NOUVEAUX !!!

SOPHIE EN CE SAMEDI 14 AVRIL 2012 SUITE A CETTE REFLEXION !

mardi 3 avril 2012

Parlons Prières
  • La vie donnée en abondance

    Qui fait oraison freine sa vie et peut regarder le temps qui passe. Je ne pense pas ici à l’examen du passé et aux résolutions pour l’avenir, c’est plutôt le domaine de la méditation, et il faut d’ailleurs s’en méfier : tout est bon pour fuir les exigences du présent. On regrette tellement les ratés du passé et on se promet tant de faire cela et cela dans l’avenir qu’on laisse distraitement le présent nous glisser entre les doigts.
    Mais l’oraison, elle, saisit le présent, elle utilise au maximum la minute à vivre. Intense présence à soi-même et à Dieu, elle est un morceau de vie quotidienne vécue en total éveil. Il y a d’autres moments d’éveil : la recherche, l’amour, le service, la création artistique, la performance sportive… Mais l’oraison est d’une intensité unique car elle est le plus fort contact avec notre profondeur et le plus ardent appel à Dieu qui veut que nous vivions.
    « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jean 10, 10)
    L’oraison nous installe dans un instant, rien que pour vivre cet instant, elle est ce qu’il y a de plus pur et de plus concentré dans notre vécu. Par le fait même, elle tend à nous redonner chaque jour un style général de vie éveillée. Nous pourrions tellement accueillir et donner, rien qu’en un seul jour ! Mais c’est au prix d’une continuelle lutte contre la lourdeur et la somnolence d’esprit.
    Une lutte que Jésus exige avec une insistance qui doit nous faire réfléchir. Visiblement, il n’aimait pas les gens qui ne tirent pas parti de leur vie ou qui se laissent surprendre :
    « Restez sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’alourdissent dans la débauche, la boisson, les soucis de la vie. Veillez et priez en tout temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21, 34-36).
    Bien entendu, là se place une méditation sur la parabole des talents. Chaque fois que je la reprends pour moi-même ou pour la prêcher j’ai toujours un choc : « Toi, que fais-tu de ta vie ? Est-ce cela que Dieu attend de toi ? »
    Père André Sève, assomptionniste.

samedi 31 mars 2012

Le semeur est sorti pour semer.
Il a pris le chemin de nos cœurs
Rien n’arrêtera son geste.
La moisson de l’amour nous attend
Chaque jour
Dieu sème en nous une parole d’humanité
Le Fils de l’Homme vient nous rencontrer
Dieu sème en nous une parole de liberté
Le Fils de l’Homme vient nous relever
Dieu sème en nous une parole de vérité
Le Fils de l’Homme vient nous envoyer

lundi 26 mars 2012

Sur les pas de mon arrière grand-mère ...

Pèlerin de la foi, de l’espérance et de la charité

Vendredi 23 mars 2012, Benoît XVI s’est envolé vers le Mexique qui célèbre le second centenaire de son indépendance. Son voyage se poursuivra à Cuba, du lundi 26 au jeudi 29 mars, pour fêter de la découverte de la "Vierge de la charité", patronne de l’île, depuis 400 ans.

Benoît XVI est arrivé vendredi 23 mars 2012 au Mexique, il a été accueilli à l’aéroport de León par le Président Felipe de Jesús Calderón Hinojosa et Mgr.José Guadalupe Martín Rábago, Archevêque de León. Etaient présents outre 3.500 fidèles le corps diplomatique et de nombreux évêques mexicains. Après les paroles d’accueil présidentiel, le Pape a prononcé son premier discours.



Dans les traces de Jean-Paul II



« Je suis très heureux d’être ici et je rends grâce à Dieu pour m’avoir permis de réaliser mon vœu...de pouvoir confirmer dans la foi le peuple de Dieu au Mexique. La ferveur du peuple mexicain est proverbiale, et le Successeur de Pierre le porte toujours dans sa prière. Je le dis dans ce lieu considéré comme le centre géographique de votre pays, une région où, depuis son premier voyage, mon vénéré prédécesseur désirait venir. Ne pouvant le faire, il avait laissé à cette occasion un message d’encouragement et de bénédiction lors du survol de son espace aérien. Je suis heureux de me faire l’écho de ses paroles sur la terre ferme et en étant parmi vous : Je rends grâce, avait écrit Jean-Paul II, pour l’affection envers le Pape et pour la fidélité au Seigneur des fidèles de Bajió et de Guanajuato. Que Dieu les accompagne toujours... Durant ma brève visite, je désire saluer tous les Mexicains et embrasser tous les peuples latino-américains, représentés aujourd’hui par de nombreux évêques, en ce lieu où le majestueux monument au Christ Roi qui se dresse sur le mont du Cubilete, manifeste l’enracinement de la foi catholique des Mexicains, qui recourent à sa bénédiction dans tous les événements de leur vie. »



Pèlerin de la foi, de l’espérance et de la charité



« Le Mexique et la majorité des peuples latino-américains ont commémoré ou vont commémorer le bicentenaire de leur indépendance. Nombreuses ont été les cérémonies d’action de grâce à Dieu. Comme lors de la messe que j’ai célébrée en la Basilique St.Pierre pour la solennité de Notre Dame de Guadalupe, on a invoqué avec ferveur Marie, la très sainte, qui fit voir avec douceur comment le Seigneur nous aime tous et se donne pour chacun sans distinction. Notre mère du ciel a continué de veiller sur la foi de ses fils, également lors de la formation de ces nations et continue à le faire, alors que de nouveaux défis se présentent à elles

mercredi 21 mars 2012

Heureux les artisans de paix !


Comment dans ces conditions prétendre être artisan de paix ?


Quelle paix recherchons-nous ? Voulons-nous "avoir la paix" ? Voulons-nous "être en paix" ? Vouloir "avoir la paix" à tout prix dans le quotidien nous entraîne parfois dans des attitudes illusoires. Comme par exemple compter sur le changement ou l’amélioration de l’autre, sur son silence ou sa soumission. La paix à ce prix ne sera jamais au mieux que provisoire et, de toute façon, insatisfaisante. Tant que nous concevrons la paix d’abord comme un bien-être, comme un bonheur terrestre ou le fruit de la justice, nous serons déçus. Il ne suffit pas d’avoir la paix pour être en paix. C’est ainsi que la paix s’impose comme un bien spirituel.

Que faire pour "être en paix" ?


Se réconcilier avec Dieu et "faire la paix". L’écouter, méditer l’Evangile et voir par le cœur. S’attacher librement au Christ, déposer son fardeau et, sous sa conduite, nous exercer à l’amour. Aspirer à réaliser la Béatitude "Bienheureux ceux qui font œuvre de paix" (Matthieu 5, 9). Accueillir la tendresse du Christ. S’ouvrir à la bonté, à la patience, à la compréhension, à la sollicitude, à la miséricorde. Mais aussi, intégrer la totalité de notre humanité, y compris toutes nos zones d’ombre pour en faire humblement un chemin vers Dieu. Cette attitude nous aidera à devenir plus humain, à ne pas couper les liens et à nous avancer vers l’autre. A maintenir l’esprit de fraternité en dépit de toutes les ruptures.
« Etre en paix », c’est expérimenter par la grâce de l’Esprit, la présence du Christ et ressentir sa paix dans nos cœurs. Paix qui surpasse toute intelligence, subsiste dans les tribulations et rayonne dans nos rapports avec les hommes.

samedi 17 mars 2012

POUR TOUS QUI ONT UN FAIBLE POUR L'IRLANDE ET DANS SON HISTOIRE JE VOUS ADRESSE CECI :

Le 17 mars, c’est la Saint Patrick !
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Ne vous étonnez pas si, le 17 mars, vous croisez quelques irlandais chantants, dansants et titubants dans les rues…
C’est tout simplement parce que c’est la Saint Patrick !
En ce jour joyeux, tous les irlandais du monde se réunissent dans les pubs pour célébrer la fête nationale irlandaise.

La fete Irlandaise par excellence

Chaque année, la St Patrick est l’occasion pour eux de rendre hommage à leur beau pays. Généralement vêtus de vert, couleur traditionnelle de l’Irlande, les irlandais immortalisent le 17 mars en défilant fièrement dans les rues. Ils en profitent aussi pour déguster des plats traditionnels, trinquer à la bière, danser et chanter à tue tête !
Mais les irlandais ne sont pas les seuls à célébrer St Patrick… Cette fête est devenue si populaire qu’elle réunit tous les fêtards non-irlandais ! Comme on dit : plus on est de fous, plus on rit !!

Qui est St Patrick ?

Avant d’être le jour de la fête nationale irlandaise, le 17 mars est avant tout le jour de la Saint Patrick, le saint patron de l’Irlande. Selon la religion catholique, le saint Patrick est un prêtre qui a convertit l’Irlande Celtique au christianisme au Vème siècle. On raconte qu’il a évangélisé le pays en expliquant aux habitants les préceptes de la religion chrétienne. Vous remarquerez que Saint Patrick est souvent associé au trèfle… En effet, les légendes disent qu’il s’en servait pour apprendre aux gens le concept de la Sainte Trinité : une feuille pour le Père, une le Fils et une le Saint Esprit. Depuis, le trèfle est l’emblème national de l’Irlande et les irlandais le porte à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick !