mercredi 31 octobre 2018

La communion des saints


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)
carmélite, docteur de l'Église
Derniers entretiens, 15/07/1897

La communion des saints
Sœur Marie de l'Eucharistie voulait allumer les cierges pour une procession ; elle n'avait pas d'allumette, mais voyant la petite lampe qui brûle devant les reliques, elle s'en approche. Hélas, elle la trouve à demi éteinte ; il ne reste plus qu'une faible lueur sur la mèche carbonisée. Elle réussit cependant à allumer son cierge et, par ce cierge, tous ceux de la communauté se trouvèrent allumés. C'est donc cette petite lampe à demi éteinte qui a produit ces belles flammes qui, à leur tour, peuvent en produire une infinité d'autres et même embraser l'univers. Pourtant ce serait toujours à la petite lampe qu'on devrait la première cause de cet embrasement. Comment, sachant cela, les belles flammes pourraient-elles se glorifier d'avoir fait un incendie pareil, puisqu'elles n'ont été allumées que par correspondance avec la petite étincelle ?...
Il en est de même pour la communion des saints. Souvent, sans le savoir, les grâces et les lumières que nous recevons sont dues à une âme cachée, parce que le bon Dieu veut que les saints se communiquent les uns aux autres la grâce par la prière, afin qu'au ciel ils s'aiment d'un grand amour, d'un amour bien plus grand encore que celui de la famille, même la famille la plus idéale de la terre. Combien de fois ai-je pensé que je pouvais devoir toutes les grâces que j'ai reçues aux prières d'une âme qui m'aurait demandée au bon Dieu et que je ne connaîtrai qu'au ciel. Oui, une toute petite étincelle pourra faire naître de grandes lumières dans toute l'Église, comme des docteurs et des martyrs qui seront sans doute bien au-dessus d'elle au ciel ; mais comment pourrait-on penser que leur gloire ne deviendra pas la sienne ? Au ciel on ne rencontrera pas de regards indifférents, parce que tous les élus reconnaîtront qu'ils se doivent entre eux les grâces qui leur ont mérité la couronne.

paix et unite en Marie ND de lourdes


https://youtu.be/gghfNP0iSno
Jeudi 1 Novembre
Solennité de la Toussaint
Calendrier ordinaire
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St Nuno de Sainte Marie , Bx Théodore Gyrgy Romža En savoir plus

Livre de l'Apocalypse 7,2-4.9-14.
Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël.
Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »

Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

Première lettre de saint Jean 3,1-3.
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,1-12a.
En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)
carmélite, docteur de l'Église
Derniers entretiens, 15/07/1897

La communion des saints
Sœur Marie de l'Eucharistie voulait allumer les cierges pour une procession ; elle n'avait pas d'allumette, mais voyant la petite lampe qui brûle devant les reliques, elle s'en approche. Hélas, elle la trouve à demi éteinte ; il ne reste plus qu'une faible lueur sur la mèche carbonisée. Elle réussit cependant à allumer son cierge et, par ce cierge, tous ceux de la communauté se trouvèrent allumés. C'est donc cette petite lampe à demi éteinte qui a produit ces belles flammes qui, à leur tour, peuvent en produire une infinité d'autres et même embraser l'univers. Pourtant ce serait toujours à la petite lampe qu'on devrait la première cause de cet embrasement. Comment, sachant cela, les belles flammes pourraient-elles se glorifier d'avoir fait un incendie pareil, puisqu'elles n'ont été allumées que par correspondance avec la petite étincelle ?...
Il en est de même pour la communion des saints. Souvent, sans le savoir, les grâces et les lumières que nous recevons sont dues à une âme cachée, parce que le bon Dieu veut que les saints se communiquent les uns aux autres la grâce par la prière, afin qu'au ciel ils s'aiment d'un grand amour, d'un amour bien plus grand encore que celui de la famille, même la famille la plus idéale de la terre. Combien de fois ai-je pensé que je pouvais devoir toutes les grâces que j'ai reçues aux prières d'une âme qui m'aurait demandée au bon Dieu et que je ne connaîtrai qu'au ciel. Oui, une toute petite étincelle pourra faire naître de grandes lumières dans toute l'Église, comme des docteurs et des martyrs qui seront sans doute bien au-dessus d'elle au ciel ; mais comment pourrait-on penser que leur gloire ne deviendra pas la sienne ? Au ciel on ne rencontrera pas de regards indifférents, parce que tous les élus reconnaîtront qu'ils se doivent entre eux les grâces qui leur ont mérité la couronne.

Sainte fête de la Toussaint
 
La fête de la Toussaint est pour l’Eglise l’occasion de mettre à l’honneur des chrétiens, de toutes conditions, que nous considérons comme des modèles : les saints. Des modèles qui, bien loin de nous écraser par leur supériorité, sont pour nous des amis, des guides, des lumières. Le pape François dans un texte récent nous parle de l’actualité de ces frères et sœurs. Il nous dit voir la sainteté « chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire … C’est cela, souvent, la sainteté de la porte d’à côté, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, la classe moyenne de la sainteté. »
 
 
2 novembre : Commémoration des défunts
Lendemain de la Toussaint

"Jour où l'Église intercède pour ses membres endormis dans la mort et qui souffrent dans une ultime purification avant d'entrer dans la Gloire" (Martyrologe de Solesmes).

La Communion des saints : Commémoraison de tous les fidèles défunts. La sainte Mère Église, attentive à rendre de dignes louanges à tous ses enfants qui jouissent du bonheur du ciel, s'empresse d'intercéder auprès de Dieu pour les âmes de tous ceux qui se sont endormis dans l'espérance de la résurrection, mais aussi en faveur de tous les hommes depuis la création du monde, dont le Seigneur seul connaît la foi, pour, qu'avec le secours d'instantes prières, ils puissent entrer dans la communauté des habitants du ciel et jouir de la vision du bonheur éternel.

La fête de la Toussaint

La fête de la Toussaint est pour l’Eglise l’occasion de mettre à l’honneur des chrétiens, de toutes conditions, que nous considérons comme des modèles : les saints. Des modèles qui, bien loin de nous écraser par leur supériorité, sont pour nous des amis, des guides, des lumières. Le pape François dans un texte récent nous parle de l’actualité de ces frères et sœurs. Il nous dit voir la sainteté « chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire … C’est cela, souvent, la sainteté de la porte d’à côté, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, la classe moyenne de la sainteté. »
Une des caractéristiques des saints est leur humilité, leur désir de ne pas se mettre en avant. Le Saint évêque, Saint François de Sales, écrivait : « Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit. »
Dans le monde où nous vivons où la médiatisation est souvent à son comble, profitons de ce temps de la Toussaint pour nous émerveiller de choses simples, belles, réjouissantes. Profitons des rencontres familiales, amicales, fraternelles. Profitons de la nature et des beautés de la création. Profitons aussi de ce temps pour faire mémoire de ceux et celles qui nous ont quittés. Gardons d’eux le meilleur de ce qu’ils ont été au cours de leur vie.
Le lendemain de la fête de la Toussaint, l’Eglise prie pour tous les défunts. Elle prie pour qu’ils rejoignent auprès du Seigneur nos amis les saints. Telle est notre espérance.
Bonne fête de Toussaint.
+ Jacques Habert,
Evêque de Séez
 
Source : http://www.orne.catholique.fr/diocese/actualites

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Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous.


31 octobre - Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculé de Marie (1942)

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

À Lourdes, le coup de grâce 


Je suis parti un jour en pèlerinage avec les jeunes du Jura (Est de la France). Je me contentais de suivre un ami de lycée qui avait peur de s’ennuyer… Sur place, j’ai eu le coup de grâce !
Il y avait une veillée pénitentielle et je me suis laissé surprendre… Pourquoi ne pas essayer la confession ? Grosse introspection. J’avais déjà fait pas mal de bêtises dans ma vie. Je suis allé voir un prêtre, mais je n’arrivais pas à lui parler et j’ai fondu en larmes. J’ai découvert un autre monde.
C’était comme une paroi qui se brisait en moi. Il a fallu du temps pour que la conversion se confirme. Je suis retourné à Lourdes l’année suivante, et là j’ai été bercé par la Sainte Vierge !
Je suis aussi bercé par la musique « metal » depuis l’âge de huit ans ! À 21 ans, je suis toujours fan et je joue dans un groupe de rock chrétien qui s’appelle OMG (Oh My God). Certains groupes « metal » sont ouvertement satanistes. Mais il n’y a pas que des satanistes ! Il existe aussi des « metalleux » chrétiens qui n’ont pas une vie facile… 
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
 
Alexis Spitz FC p9 témoignage - Famille Chrétienne du 11 au 24 août 2018                
Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.

Christ a vaincu la mort, le monde ancien s’en est allé, voici venir le temps de la vie en abondance. À table aveclui !

Le vieux et le neuf
 
 
Lu par Herrade von Meier
Évangile selon saint Matthieu chapitre 9, versets 14-17
14 Alors les disciples de Jean le Baptiste s’approchent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
15 Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront.
16 Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit.
17 Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »
Méditation
Frère Cyrille-Marie Richard
À table !
Après avoir été attaqué parce qu’il prenait son repas avec des pécheurs, Jésus se voit maintenant reprocher de prendre un repas… tout court ! Faudrait-il donc qu’il jeûne perpétuellement ?
Jésus n’est pas opposé au jeûne. Dans un autre discours*, il en fait même la promotion. Mais encore faut-il savoir ce que signifie le jeûne. Ici, selon Jésus, ce serait un signe de deuil ; le repas, au contraire, un signe de noces.
On retrouve ici toute la différence entre la prédication de Jean-Baptiste et celle de Jésus. Pour le premier, il faut se convertir afin d’affronter dans les meilleures conditions le jugement qui vient**. L’austérité est le signe du deuil, car le monde ancien va mourir. La pénitence est nécessaire pour supporter les épreuves liées à l’avènement du Royaume.
Jésus ne conteste pas cela, mais il met en avant un autre aspect du Royaume. Certes, l’ancien monde doit encore mourir, mais le nouveau est déjà là. Le Christ rend présent le Royaume. Quand ils sont avec Jésus, les disciples en font déjà l’expérience. Et depuis les prophètes, le plus beau symbole du Royaume est un repas.
Celui qui l’a bien compris, c’est Astérix le Gaulois. Dans chaque aventure, après qu’il eut traversé mille péripéties, affronté mille dangers, le bonheur à la fin est retrouvé et se traduit par un grand banquet sous les lampions.
De même, pour nous qui sommes disciples de Jésus, le temps de l’épreuve est en train de prendre fin. Christ a vaincu la mort, le monde ancien s’en est allé, voici venir le temps de la vie en abondance. À table avec lui !

* Évangile selon saint Matthieu ch 6, v 18-20.
** Évangile selon saint Matthieu ch 3, v 1-10.
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mardi 30 octobre 2018

Paix et unite en Marie nd de lourdes


https://youtu.be/I4_rHGEREhE

Dans la foi, il s'est vu « le père d'une multitude de peuples », et « il rendit gloire à Dieu,certain que tout ce que Dieu a promis, il est assez puissant pour l'accomplir » (Rm 4,18-21).


Mercredi 31 Octobre
Le mercredi de la 30e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
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St Quentin , Bse Irene Stefani En savoir plus

Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 6,1-9.
Frères, par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres.
Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
‘Honore ton père et ta mère’, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
‘ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.’
Et vous, les parents, ne poussez pas vos enfants à la colère, mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements inspirés par le Seigneur.
Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas comme au Christ, avec crainte et profond respect, dans la simplicité de votre cœur.
Ne le faites pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire à des hommes, mais comme des esclaves du Christ qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
et qui font leur travail d’esclaves volontiers, comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre, sera rétribué par le Seigneur selon le bien qu’il aura fait.
Et vous, les maîtres, agissez de même avec vos esclaves, laissez de côté les menaces. Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous, le Maître est dans le ciel, et il est impartial envers les personnes.

Psaume 145(144),10-11.12-13ab.13cd-14.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,22-30.
En ce temps-là, tandis qu’il faisait route vers Jérusalem, Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda : « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? » Jésus leur dit :
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et n’y parviendront pas.
Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : “Seigneur, ouvre-nous”, il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes.”
Alors vous vous mettrez à dire : “Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.”
Il vous répondra : “Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice.”
Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Léon le Grand (?-v. 461)
pape et docteur de l'Église
3ème homélie pour l'Épiphanie (trad. cf SC 22 bis, p. 229)

« Alors on viendra de l'Orient et de l'Occident, du nord et du midi prendre place au festin »
Dans les derniers temps (1P 1,20), en sa bonté miséricordieuse, Dieu a voulu venir au secours du monde qui périssait. Il a décidé que le salut de toutes les nations se ferait dans le Christ... C'est pour elles qu'Abraham a reçu jadis la promesse d'une descendance innombrable, engendrée non par la chair, mais par la foi. Aussi est-elle comparée à la multitude des étoiles du ciel (Gn 15,5), car de ce père de toutes les nations, on doit attendre une postérité non pas terrestre mais céleste...
Que donc « la totalité des nations entre » (Rm 11,25), que tous les peuples entrent dans la famille des patriarches. Que les fils de la promesse reçoivent aussi la bénédiction de la race d'Abraham (Rm 9,8)... Que toutes les nations de la terre viennent adorer le Créateur de l'univers. Que Dieu ne soit plus seulement « connu en Judée », mais dans le monde entier et que partout, comme « en Israël, son nom soit grand »(Ps 75,2)...
Frères, instruits de ces mystères de la grâce divine, dans un esprit de joie, célébrons l'appel des nations. Rendons grâce au Dieu de miséricorde « qui nous a rendus capables d'avoir part, dans la lumière, à l'héritage des saints, en nous arrachant au pouvoir des ténèbres, pour nous introduire dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1,12-13). Comme l'annonce le prophète Isaïe... : « Des nations qui ne te connaissaient pas t'invoqueront ; des peuples qui t'ignoraient accourront vers toi » (55,5). Abraham a vu ce jour et il s'en est réjoui (Jn 8,56), lorsqu'il a connu que ses fils selon la foi seraient bénis dans sa descendance, c'est-à-dire dans le Christ. Dans la foi, il s'est vu « le père d'une multitude de peuples », et « il rendit gloire à Dieu, certain que tout ce que Dieu a promis, il est assez puissant pour l'accomplir » (Rm 4,18-21).