mercredi 27 novembre 2013

Récit des apparitions à la rue du Bac


Catherine Labouré est née 1806, à Fain, dans une famille de fermiers. A 24 ans, après l'avoir longtemps espéré, elle entre enfin chez les sœurs de la charité, rue du Bac à Paris, le 21 avril 1830... Après les apparitions qui durent jusqu'en décembre, elle prendra l'habit et ira servir les pauvres dans la maison de Reuilly, dès le 30 janvier 1831.
 
Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de saint Vincent qu'elle aime tant, Catherine recourt à celui dont elle a vu le cœur débordant d'amour pour que son grand désir de voir la Sainte Vierge soit enfin exaucé.
A 11 heures et demie du soir, elle s'entend appeler par son nom. Un mystérieux enfant est là, au pied de son lit et l'invite à se lever : « La Sainte Vierge vous attend ». Catherine s'habille et suit l'enfant « portant des rayons de clarté partout où il passait. » Arrivée dans la chapelle, Catherine s'arrête près du fauteuil du prêtre placé dans le chœur sous le tableau de sainte Anne (emplacement actuel de la statue de saint Joseph). Elle entend alors « comme le froufrou d'une robe de soie ». Son petit guide dit: « Voici la Sainte Vierge ». Elle hésite à croire. Mais l'enfant répète d'une voix plus forte :« Voici la Sainte Vierge. »
 
Catherine s'élance aux pieds de la Sainte Vierge assise dans un fauteuil et appuie les mains sur les genoux de la Mère de Dieu.
« Là, il s'est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j'éprouvais. La Sainte Vierge m'a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses. »
 
La Sainte Vierge désigne de la main l'autel où repose le tabernacle et dit:
« Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur
 
Catherine reçoit l'annonce d'une mission difficile et la demande de fondation d'une Confrérie d'Enfants de Marie. Cette dernière sera réalisée par le Père Aladel le 2 février 1840.
 

Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle.
Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe).
 
- D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.
Dans le 1er tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu'elle élève vers le ciel. Catherine entend:
« Cette boule représente le monde entier,
la France et chaque personne en particulier »
- Dans le 2e tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d'un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit :
« Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands
sur les personnes qui me les demandent ».
Puis un ovale se forme autour de l'apparition et Catherine voit s'inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d'or:
« O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous ».
Alors une voix se fait entendre:
« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle.
Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».
- Enfin le tableau se retourne et Catherine voit le revers de la médaille : en haut une croix surmonte l'initiale de Marie, en bas deux cœurs, l'un couronné d'épines, l'autre transpercé d'un glaive.
 


Au mois de décembre 1830, pendant l'oraison, Catherine entend de nouveau un froufrou, cette fois derrière l'autel.
Le même tableau de la médaille se présente auprès du tabernacle, un peu en arrière.
« Ces rayons sont le symbole des grâces
que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui lui demandent...
 
 

 



 

 

mardi 26 novembre 2013



La foi, « adhésion de l’intelligence à des vérités révélées », passe par la « vision et l’écoute de la parole de Dieu ».
La foi nous ouvre à l’amour, la foi nous enseigne l’amour. La foi, comme l’amour, est aussi question de don, quelque chose que nous ne pouvons pas nous donner à nous-mêmes ou réaliser pour nous-mêmes. C’est une réponse, toujours et nécessairement, à écouter un appel de l’extérieur. »


 25 novembre 2013

 Lumineuse encyclique !
"Dieu fait tout à saison, disait Saint François de Sales. Servons le Bien aujourd’hui". C’est peu dire que nous traversons la difficile et durable "saison" d’un éclatement des repères éthiques et (...)

 Dieu est lumineux
« Dieu est lumineux » : s’il fallait résumer d’une expression la toute nouvelle encyclique du pape François, c’est sans doute cette petite phrase là qu’il faudrait retenir ; si Dieu est lumineux, c’est (...)

 Nous avons cru en l’amour
Le premier chapitre, en évoquant Abraham, explique comment l’écoute de la Parole est appelée à sortir de notre ego pour s’ouvrir à la vie nouvelle promise, rendant ainsi possible dans l’espérance la (...)

 Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas
Le second chapitre expose le lien étroit existant entre foi et vérité. Sans la vérité, la foi ne sauve pas ! Elle demeure une fable projetant notre désir de bonheur. Nous vivons une crise de la vérité (...)

 Je vous transmets ce que j’ai reçu
Le troisième chapitre traite de l’importance de l’évangélisation. Qui s’est ouvert à l’amour de Dieu ne peut le garder pour lui. La lumière de Jésus brille pour les chrétiens qui doivent la transmettre (...)

 Dieu prépare pour eux une cité
Le quatrième chapitre explique le lien qu’il y a entre foi et bien général, qui tend à la constitution d’un meilleur espace de vie de l’homme et des autres espèces. La foi renforce la solidarité entre (...)
 

dimanche 24 novembre 2013

"Il suffit souvent d'une seule âme de foi pour la faire rayonner partout, d'une seule âme de lumière pour dissiper bien des ténèbres (...)"
 Marthe Robin (page officielle)

nature et musique !

http://www.youtube.com/watch?v=kUIEIm_B6to


pour cette fin de l'année de la foi 2012/2013 !

Le Christ roi de l'univers


« La paix du Christ par le règne du Christ ».
Elu pape en 1922, La première encyclique de Pie XI, Ubi arcano Dei consilio (23 décembre 1922), appelle la paix du Christ par le règne du Christ :

« La tâche qui s'impose avant toute autre, c'est la pacification des esprits. Il y a bien peu à attendre d'une paix artificielle et extérieure qui règle et commande les rapports réciproques des hommes comme ferait un code de politesse ; ce qu'il faut, c'est une paix qui pénètre les cœurs, les apaise et les ouvre peu à peu à des sentiments réciproques de charité fraternelle. Une telle paix ne saurait être que la paix du Christ [...] car il fut le premier à dire aux hommes : Vous êtes tous des frères (Mt 23, 8). [...] Le retour de la paix chrétienne est impossible hors de ce règne : la paix du Christ par le règne du Christ.  » (Pie XI, Ubi arcano Dei consilio)

samedi 23 novembre 2013

Chemin d'espérance !

La vie sociale


La pensée catholique sur la vie sociale est une proposition universelle, pour tous les hommes, c'est une doctrine qui veut le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité.

« Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l'amour et la vérité ne l'abandonnent jamais totalement, parce qu'il s'agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l'esprit de chaque homme. »[1]
 
Le christianisme n'espère pas seulement le salut individuel, il porte une espérance communautaire.
L'espérance du salut est une espérance communautaire : la Lettre aux Hébreux parle d'une « cité » (cf. 11, 10.16; 12, 22; 13, 14) et donc d'un salut communautaire. De même, saint Augustin commence la lettre à Proba (sur la vie éternelle) en commentant le Psaume 144 [143], 15: « Bienheureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ».[2]
 
Sur ce chemin, Jésus-Christ est la lumière, Marie est l'étoile de l'espérance...
"Jésus Christ est la lumière par antonomase, le soleil qui se lève sur toutes les ténèbres de l'histoire. Mais pour arriver jusqu'à Lui nous avons besoin aussi de lumières proches - de personnes qui donnent une lumière en la tirant de sa lumière et qui offrent ainsi une orientation pour notre traversée. Et quelle personne pourrait plus que Marie être pour nous l'étoile de l'espérance - elle qui par son « oui » ouvrit à Dieu lui-même la porte de notre monde."

mardi 19 novembre 2013

Marie nous invite à avoir confiance en Dieu


 
« Dans la foi de Marie, dès l'Annonciation et de manière achevée au pied de la Croix, s'est rouvert en l'homme l'espace intérieur dans lequel le Père peut nous combler de toutes sortes de bénédictions spirituelles. »
(Jean Paul II, Lettre encyclique Redemptoris Mater, § 28)
 
Autrement dit, notre relation de confiance en Dieu est restaurée dans la foi de Marie.
L'évangile de Luc nous invite à avoir confiance comme Marie, qui est  "bienheureuse parce qu'elle a cru".
Le livre de l'Apocalypse nous montre que la Femme, revêtue du soleil du ressuscité, est victorieuse sur le dragon (le diable).
« "Toutes les générations te diront bienheureuse": cela veut dire que le futur, l'avenir appartient à Dieu, qu'il est entre les mains de Dieu, que Dieu l'emporte.
Et ce n'est pas le dragon, qui est si fort, qui l'emporte, le dragon qui est la représentation de tous les pouvoirs de la violence du monde. Ils semblent invincibles, mais Marie nous dit qu'ils ne sont pas invincibles. [...]
Dieu est vulnérable dans le monde, parce qu'il est l'Amour et que l'amour est vulnérable. Et toutefois, c'est Lui qui a l'avenir entre ses mains: c'est l'amour qui l'emporte non la haine, à la fin, c'est la paix qui l'emporte. [...]
Rendons grâce au Seigneur de cette consolation, mais envisageons également cette consolation comme un engagement pour nous à nous ranger du côté du bien, de la paix. Et prions Marie, la Reine de la Paix, pour qu'elle aide à la victoire de la paix, aujourd'hui.»
(Benoît XVI, Homélie du 15 août 06)

dimanche 17 novembre 2013

confiance et persévérance avec st silouane !

17 novembre – Lituanie : Marie Porte de l'Aurore
     
 

Marie peut comprendre notre implénitude !


Un jour que j’écoutais à l’église la lecture des prophéties d’Isaïe, aux mots : Lavez-vous et vous serez purs (Is 1,16), il me vint la pensée : " Peut-être la Mère de Dieu a-t-elle péché une fois, serait-ce en pensée. "

Et, chose étonnante, dans mon cœur, en même temps que la prière, une voix me dit clairement : " La Mère de Dieu n’a jamais péché, même en pensée. " Ainsi, dans mon cœur, l’Esprit Saint témoignait de sa pureté.

Mais, durant sa vie terrestre, elle gardait, elle aussi, une certaine ‘implénitude’ et était sujette à des erreurs, mais non à des péchés. On peut le voir dans l’Évangile, lorsque, revenant de Jérusalem, elle ne savait pas où était son Fils et le chercha avec Joseph pendant trois jours (Lc 2, 44-46).

 
 
Saint Silouane
Extrait du livre de l’Archimandrite Sophrony :Starets Silouane, Moine du Mont Athos,
Éditions Présence, 1973. Chapitre XI. De la Mère de Dieu

Lire aussi :
St Silouane (orthodoxe, 1866-1938)