dimanche 31 mars 2019

paix et unite en marie nd de lourdes


https://youtu.be/0SINOy8DNyw




tout au long de cette semaine regardons notre seigneur et nous resplendirons de sa gloire !

Lundi 1 Avril
Le lundi de la 4e semaine de Carême
Calendrier ordinaire
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St Hugues , Bx Joseph Girotti En savoir plus

Livre d'Isaïe 65,17-21.
Ainsi parle le Seigneur : Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée. Car je vais recréer Jérusalem, pour qu’elle soit exultation, et que son peuple devienne joie.
J’exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple. On n’y entendra plus de pleurs ni de cris.
Là, plus de nourrisson emporté en quelques jours, ni d’homme qui ne parvienne au bout de sa vieillesse ; le plus jeune mourra centenaire, ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
On bâtira des maisons, on y habitera ; on plantera des vignes, on mangera leurs fruits.

Psaume 30(29),2a.3-4.5-6.9.12a.13cd.
Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur.
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ;
avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.

Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :
Tu as changé mon deuil en une danse,
que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !

Que mon cœur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,43-54.
En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains, Jésus partit de là pour la Galilée.
– Lui-même avait témoigné qu’un prophète n’est pas considéré dans son propre pays.
Il arriva donc en Galilée ; les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu’ils étaient allés eux aussi à cette fête.
Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »
Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Anastase d'Antioche (?-599)
moine puis patriarche d'Antioche
Homélie 5, sur la Résurrection du Christ, 6-9 ; PG 89, 1358-1362 (trad. cf bréviaire, défunts)

« Ton fils est vivant »
« Si le Christ a connu la mort, puis la vie, c'est pour être le Seigneur des morts et des vivants » (Rm 14,9). Mais « Dieu n'est pas le Dieu des morts, il est le Dieu des vivants » (Lc 20,38). Donc, puisque ce Seigneur des morts est vivant, les morts ne sont plus des morts mais des vivants : la vie règne en eux, pour qu'ils vivent sans plus craindre la mort. De même que « le Christ, ressuscité des morts, ne meurt plus » (Rm 6,9), de même, relevés et libérés de leur état périssable, ils ne verront plus la mort. Ils participeront à la résurrection du Christ, comme lui-même a pris part à notre mort. En effet, le Christ n'est descendu sur terre que pour « broyer les portes de bronze et briser les verrous de fer » (Ps 106,16) qui étaient fermés depuis toujours, et pour arracher notre vie de son état périssable et nous attirer vers lui, nous appelant de l'esclavage à la liberté.
Si ce plan de salut n'est pas encore accompli, car les hommes meurent encore et leurs corps se dissolvent dans la tombe, que ce ne soit nullement un obstacle pour la foi. Car dès maintenant nous avons reçu les arrhes de tous les biens qui nous sont promis, en la personne de celui qui est notre premier né : par lui nous sommes montés au plus haut des cieux. En effet, nous siégeons auprès de celui qui nous a emportés avec lui dans les hauteurs, comme saint Paul le dit : « Avec lui, Dieu nous a ressuscités et nous a fait asseoir dans les cieux avec le Christ » (Ep 2,6).

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Bernadette Soubirous : la vie chrétienne dans son extrême simplicité !

C’est Marie qui enseignera le catéchisme à Bernadette. L’enfant pauvre et illettrée se révèle une élève merveilleuse.

Bernadette Soubirous : la vie chrétienne dans son extrême simplicité !
Lorsque Bernadette voit la Vierge Marie pour la première fois, le 11 février 1858, elle est habitée d’un désir qui est pour elle une souffrance. À 14 ans, Bernadette a le grand désir d’être admise à la première communion. Or, en raison de sa totale ignorance du catéchisme, elle n’est pas autorisée à communier. Telle est sa souffrance. D’abord d’être d’une certaine façon exclue de la communauté à laquelle elle appartient puisque, lors des messes où les autres enfants sont autorisés à communier, elle doit rester à sa place. Ensuite parce que la grande confiance qu’elle met en Dieu lui donne le désir de recevoir le Corps du Christ. La misère, la maladie, l’ignorance creusent en elle le désir de rencontrer, d’accueillir, de recevoir son Sauveur. Or cela ne lui est pas possible.

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C’est au jour de la Fête-Dieu, que, dans la discrète chapelle de l’Hospice, entourée par les sœurs de Nevers et d’autres enfants aussi pauvres qu’elle, Bernadette fait sa première communion. Quelques semaines plus tard, elle bénéficiera de la toute dernière apparition de la Sainte Vierge. La première communion de Bernadette a été rendue possible par le témoignage de l’un des prêtres de la paroisse de Lourdes, l’abbé Pène : "En Bernadette, tout se développe harmonieusement". C’est ce que saint Luc note à propos de Jésus : "L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui" (Luc 1, 40). Mais la première communion de Bernadette fait également suite à sa première confession. Celle-ci remonte au 13 février 1858, c’est-à-dire entre la première et la deuxième apparition.
Entre le moment où elle s’est confessée pour la première fois et celui où elle a pu communier, c’est à travers seize apparitions, seize rencontres, que Marie a préparé Bernadette à recevoir Jésus. Il faudra attendre huit années pour que l’expérience sacramentelle de Bernadette puisse être prolongée à la Grotte. Le 12 mai, arrivent les premiers prêtres, le 19 mai, en présence de Bernadette, est célébrée pour la première fois la messe à la Crypte, la première chapelle construite en réponse à la demande de la Vierge Marie, le 21 mai est célébrée la première messe à la Grotte. Très vite le Salut du Saint-Sacrement sera célébré chaque jour à la Grotte. Ainsi, au terme d’un temps d’adoration eucharistique, sera donnée la bénédiction du Saint-Sacrement. Hier comme aujourd’hui, les pèlerins de Lourdes le comprennent, le cœur de la Grotte c’est le Christ, le cœur de la démarche à la Grotte trouve sa source et son sommet dans l’Eucharistie.
Père Horacio Brito, Missionnaire de l’Immaculée Conception de Lourdes (Père de Garaison).

Écouter


[Voix : Clémence de Villeneuve, comédienne ; illustration sonore : Emmanuel Viau]
Ma chère Mère,
Connaissant l’intérêt que vous me portez, je suis heureuse de vous apprendre que je suis enfin déterminée à entrer dans votre chère congrégation. Oh ! que je serais contente, ma chère Mère, si je pouvais vous voir avant de partir, ce qui, je crois, sera difficile, étant pressée comme je suis pour arranger mes affaires, car j’espère partir au commencement du mois prochain avec Léontine Mouret.
Soyez assez bonne, ma chère Mère, pour m'accorder un souvenir dans vos ferventes prières, ainsi que vos chè­res Sœurs, afin que le bon Dieu fasse de moi une sainte religieuse et que je corresponde bien aux grâces qu'il me fait.
Je ne sais comment vous remercier, ma chère Mère, pour toutes les bontés que vous avez eues pour moi. J'en suis vraiment confuse chaque fois que j'y pense. Je ne puis que prier le Père des miséricordes de vous rendre au centuple tout ce que vous avez fait pour moi.
Je pense bien souvent à vous, ma chère Mère, et j'aime à me rappeler le jour où nous étions au bûcher, lorsque vous me parlâtes de ma vocation. Que de fois je me suis rappelé ce petit entretien, il me semble vous voir encore assise à la marche de l’escalier et moi à l'autre ; je le regarde chaque fois que j'y vais. Je ne vous oublie pas chaque fois que j'ai le bonheur d'aller à la Grotte, c'est là que je prie cette bonne Mère de vous accorder toutes les grâces qui vous sont nécessaires. J'ai eu une intention toute particulière pour vous le jour que j'ai eu le bonheur d'assister au saint Sacrifice de la messe pour la première fois et que j'ai fait la sainte communion à l'église souter­raine élevée sur la Grotte.
Mlle Estrade m'a chargée de vous offrir son respect et de vous dire bien des choses aimables, ainsi que Mlle Caroline Dauzat.
Ma chère Mère ainsi que toutes les Sœurs m'ont priée de les rappeler à votre bon souvenir.
Recevez, ma chère Mère, l'assurance des sentiments d'affection et de respect de votre très humble et recon­naissante enfant.
(À Mère X... 15 juin 1866)

Une musique : Ave Maria de Jules Massenet (1842-1912)

samedi 30 mars 2019


Dimanche 31 Mars
Quatrième dimanche de Carême (Laetare)
Calendrier ordinaire
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St Benjamin , Bse Nathalie Tułasiewicz En savoir plus

Livre de Josué 5,9a.10-12.
En ces jours-là, le Seigneur dit à Josué : « Aujourd’hui, j’ai enlevé de vous le déshonneur de l’Égypte. »
Les fils d’Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine de Jéricho.
Le lendemain de la Pâque, en ce jour même, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés.
À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu’ils mangeaient des produits de la terre. Il n’y avait plus de manne pour les fils d’Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu’ils récoltèrent sur la terre de Canaan.

Psaume 34(33),2-3.4-5.6-7.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !

Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.

Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5,17-21.
Frères, si quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation.
Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation.
Nous sommes donc les ambassadeurs du Christ, et par nous c’est Dieu lui-même qui lance un appel : nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu.
Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a pour nous identifié au péché, afin qu’en lui nous devenions justes de la justice même de Dieu.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450)
évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Homélie sur le pardon, 2, 3 (trad. bréviaire – 4e Dimanche de Carême)

« Je vais retourner chez mon père »
Si la conduite de ce jeune homme nous déplaît, ce qui nous fait horreur, c'est son départ : quant à nous, ne nous éloignons jamais d'un tel père ! La seule vue du père fait fuir les péchés, repousse la faute, exclut toute inconduite et toute tentation. Mais, si nous sommes partis, si nous avons gaspillé tout l'héritage du père dans une vie de désordre, s'il nous est arrivé de commettre quelque faute ou méfait, si nous sommes tombés dans le gouffre de l'impiété et dans un effondrement total, levons-nous une bonne fois et revenons à un si bon père, invités par un si bel exemple.
« Quand le père le vit, il fut saisi de pitié, il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Je vous le demande : quelle place y-a-t-il ici pour le désespoir ? Quel prétexte pour une excuse ? Quelle fausse raison de craindre ? À moins peut-être que l'on craigne la rencontre du père, que l'on ait peur de ses baisers et de ses embrassements ; à moins que l'on croie que le père veut saisir pour récupérer, au lieu de recevoir pour pardonner, lorsqu'il attire son enfant par la main, le prend sur son cœur, le serre dans ses bras. Mais une telle pensée, qui écrase la vie, qui s'oppose à notre salut, est amplement vaincue, amplement anéantie par ce qui suit : « Le père dit à ses domestiques : Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » Après avoir entendu cela, pouvons-nous encore tarder ? Qu'attendons-nous pour revenir au père ?

Evénement
 
 
Pourquoi François dialogue avec les musulmans
 
Le pape François arrive samedi 30 mars au Maroc pour une visite de deux jours qui fera une large part au dialogue interreligieux.Comme son voyage le mois dernier aux Émirats arabes unis, cette nouvelle étape devrait concrétiser la fraternité humaine que promeut le pape. Lire la suite

vendredi 29 mars 2019

paix et unite en marie


https://youtu.be/JC14L0ggIqU
Samedi 30 Mars
Le samedi de la 3e semaine de Carême
Calendrier ordinaire
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Bx Amédée († 1472) , St Jean Climaque En savoir plus

Livre d'Osée 6,1-6.
Venez, retournons vers le Seigneur !  Il a blessé, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ; il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur : son lever est aussi sûr que l’aurore ; il nous viendra comme la pluie, l’ondée qui arrose la terre.
– Que ferai-je de toi, Éphraïm ? Que ferai-je de toi, Juda ? Votre fidélité, une brume du matin, une rosée d’aurore qui s’en va.
Voilà pourquoi j’ai frappé par mes prophètes, donné la mort par les paroles de ma bouche : mon jugement jaillit comme la lumière.
Je veux la fidélité, non le sacrifice, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

Psaume 51(50),3-4.18-19.20-21ab.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Jean Climaque (v. 575-v. 650)
moine au Mont Sinaï
L'Échelle sainte (trad. Bellefontaine 1993, coll. Spiritualité orientale n°24, p. 291- 292 et 298-299, rev.)

De la sobriété dans la prière
Que le tissu de ta prière soit d'une seule couleur. Le publicain et l'enfant prodigue furent réconciliés avec Dieu par une seule parole. Quand tu pries, ne recherche pas de mots compliqués, car le bégaiement simple des enfants a souvent touché leur Père des cieux. Ne cherche pas à beaucoup parler quand tu pries, de peur que ton esprit ne se distraie à chercher des mots. Un seul mot du publicain apaisa Dieu et un seul cri de foi sauva le larron. La loquacité dans la prière disperse souvent l'esprit et le remplit d'images, alors que la répétition d'une même parole ordinairement le recueille. Si une parole de ta prière te remplit de douceur ou de componction, demeure sur elle, car alors notre ange gardien est là, priant avec nous.
Demande par l'affliction, cherche par l'obéissance et frappe par la patience. Car celui qui demande ainsi reçoit ; qui cherche trouve, et à celui qui frappe on ouvrira.
Celui qui tient sans relâche le bâton de la prière ne bronchera pas. Et même s'il tombe, sa chute ne sera pas définitive. Car la prière est une pieuse tyrannie exercée sur Dieu.
(Références bibliques : Lc 18, 13 ; Lc 15, 21 ; Lc 23, 42 ; Lc 11, 9-10).