samedi 31 mai 2014

demeurons en paix et confiance en Marie...

demeurons en paix et confiance en Marie en ce 31 mai ... modèle d'accueil et de rencontre ...


pax & bonum
Sophie


avec ci-dessous le commentaire de st jean paul II :


"Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dives in Misericordia » §9 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Son amour miséricordieux s’étend d’âge en âge »

      « Je chanterai sans fin les miséricordes du Seigneur » (Ps 88,2). Dans ce chant pascal de l'Église, résonnent dans la plénitude de leur contenu prophétique les paroles prononcées par Marie durant sa visite à Élisabeth : « Sa miséricorde s'étend de génération en génération. » Dès l'instant de l'Incarnation, ces paroles ouvrent une nouvelle perspective de l'histoire du salut. Après la résurrection du Christ, cette perspective devient historique et acquiert un sens eschatologique. Depuis ce moment de nouvelles générations dans l'immense famille humaine se succèdent en nombre croissant, et se succèdent aussi de nouvelles générations du peuple de Dieu, marquées du signe de la croix et de la résurrection…, le mystère pascal du Christ, révélation absolue de cette miséricorde que Marie proclamait sur le seuil de la maison de sa cousine…


      Mère du crucifié…, Marie est celle qui connaît le plus profondément le mystère de la miséricorde divine. Elle en sait le prix, et sait combien il est grand. En ce sens, nous l'appelons Mater misericordiae, Mère de la miséricorde…, capable de découvrir, d'abord à travers les événements complexes d'Israël puis à travers ceux qui concernent tout homme et toute l'humanité, cette miséricorde à laquelle tous participent « d’âge en âge », selon le dessein éternel de la très sainte Trinité…


      Mère du Crucifié et du Ressuscité…, ayant expérimenté la miséricorde d'une manière exceptionnelle, elle « mérite » dans la même mesure cette miséricorde tout au long de son existence terrestre, et particulièrement au pied de la croix de son Fils… Ensuite, par sa participation cachée mais en même temps incomparable à la tâche messianique de son Fils, elle a été appelée d'une manière spéciale à rendre proche des hommes cet amour qu'il était venu révéler : amour qui se manifeste le plus concrètement envers ceux qui souffrent, les pauvres, les prisonniers, les aveugles, les opprimés et les pécheurs, ainsi que le dit le Christ (Lc 4,18; 7,22)."
       
« Son amour miséricordieux s’étend d’âge en âge »
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles
         qui lui furent dites de la part du Seigneur. »


Je vous salue Marie pleine de grâce
Modèle de paix et tendresse
Pour tous ceux qui ont besoin de soins

Prière à Notre-Dame des Ardents :
Sainte Vierge Marie, qui avez si miséricordieusement apporté à la ville d'Arras un remède au mal des Ardents et qui avez tant de fois montré votre puissance dans la chapelle de Seninghem, préservez-nous, par votre intercession toute puissante, des maladies corporelles, et de la contagion du péché. Amen
                            
Une initiative de l'Association Marie de Nazareth 

31 mai - Visitation de la Vierge Marie – France : Notre-Dame de Chartres 




 Je vous salue Marie
modèle de tendresse
pour qui est dans le besoin
Je vous salue Marie
modèle de tendresse
vive et attentive à chacun...



Marie, modèle de tendresse pour qui est dans le besoin

Chers frères et sœurs, en cette fête de la Visitation de la bienheureuse Vierge l’Église rappelle comment Marie se rend chez sa parente âgée, Élisabeth, pour lui rendre service. Elle devient ainsi pour nous exemple et modèle de tendresse pour qui est dans le besoin. (…).

Chers jeunes, apprenez de Marie à grandir dans l’adhésion fidèle au Christ et dans l’amour serviable de vos frères. (…)

Que la Vierge Sainte vous aide, chers malades, à faire de votre souffrance une offrande au Père céleste, en union avec le Christ crucifié »(…).

Soutenus par la maternelle intercession de la Vierge, vous, chers jeunes mariés, laissez-vous toujours guider par l’Évangile dans votre vie conjugale.
Lire aussi sur mariedenazareth.com :
La Visitation de Marie à Elisabeth

Benoît XVI
Fête de la Visitation, audience du mercredi
(Rome 31 mai 2006 ZENIT.org)

jeudi 29 mai 2014

Prière à Notre-Dame des Ardents :
Sainte Vierge Marie, qui avez si miséricordieusement apporté à la ville d'Arras un remède au mal des Ardents et qui avez tant de fois montré votre puissance dans la chapelle de Seninghem, préservez-nous, par votre intercession toute puissante, des maladies corporelles, et de la contagion du péché. Amen

samedi 24 mai 2014

Confiance et Espérance en Marie ND des Ardents

21 mai – France, Arras : Notre Dame des Ardents (1105)  



Marie soigne et réconcilie en même temps…  


Vers la fin du XIème siècle, une épidémie dénommée "feu infernal", à peu près semblable au charbon (maladie infectieuse) dévastait plusieurs provinces de France (…). On la nommait le "mal des ardents", lorsqu'il s'y produisit un événement miraculeux par l'entremise de deux jongleurs rivaux…

Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 mai de l'année 1105, Itier de Tirlemont fut favorisé d'une vision merveilleuse : une femme toute vêtue de blanc lui apparut en songe (…). Il devra faire confiance à la Dame qui lui confiera un cierge, dans la nuit de la vigile de Pentecôte. L’eau purifiée par quelques gouttes de cire de ce cierge guérira les malades.

La Belle Dame demande à Itier d’associer un autre ménestrel, Pierre Norman, du comté de Saint-Pol. Or une haine mortelle sépare les deux hommes(…). La Belle Dame apparut aussi à Norman et lui demanda la même chose qu’à Itier. (…) Ils obéirent aussitôt et, s'étant réconciliés, passèrent en prières la nuit du 27 au 28 mai, en compagnie de l'évêque.

Au matin, la Sainte Vierge leur apparut de nouveau et, leur ayant donné un cierge, leur enjoignit d'en distiller quelques gouttes dans une eau qu'ils feraient boire ensuite aux malades : (…) tous les hospitalisés se trouvèrent guéris, à l'exception d'un seul, pour avoir manqué de foi. 

Lire aussi sur mariedenazareth.com :
Arras (62) : Notre Dame des ardents



notredamedesneiges.over-blog.com



vendredi 23 mai 2014

« Mon commandement, le voici : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »


       Que celui qui a l’amour dans le Christ pratique les commandements du Christ. Qui pourra expliquer ce lien de l’amour de Dieu ? (cf Col 3,14) Qui est capable d’exprimer la grandeur de sa beauté ? Les hauteurs où nous porte l’amour sont inexprimables. L’amour nous unit à Dieu, « l’amour couvre la multitude des péchés » (1P 4,8). L’amour supporte tout ; l’amour est patient pour tout ; rien de mesquin dans l’amour, rien de méprisant ; l’amour ne connaît pas la division, ne pousse pas à la révolte ; l’amour agit toujours dans la concorde ; c’est dans l’amour que tous les élus de Dieu ont obtenu la perfection ; sans l’amour, rien n’est agréable à Dieu. C’est dans l’amour que le Maître nous a fait venir à lui. C’est à cause de son amour pour nous que Jésus Christ notre Seigneur a donné son sang pour nous, selon la volonté de Dieu, sa chair pour notre chair, sa vie pour nos vies.


      Vous voyez, mes bien-aimés, combien l’amour est quelque chose de grand et d’admirable : il est impossible d’expliquer sa perfection. Qui sera capable d’y arriver sinon ceux que Dieu en a rendus dignes ? Prions-le donc, et demandons à sa miséricorde d’être trouvés dans l’amour, irréprochables et loin de tout parti pris humain. Depuis Adam jusqu’aujourd’hui, toutes les générations ont disparu ; mais ceux qui, par la grâce de Dieu, ont été rendus parfaits, demeurent dans le séjour des saints, qui seront manifestés lorsque le Christ apparaîtra dans son règne…


      Heureux sommes-nous, mes bien-aimés, si nous accomplissons les commandements de Dieu dans la concorde qui vient de l’amour, pour que nos péchés soient pardonnés à cause de l’amour.

jeudi 22 mai 2014

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Si un petit rigolo veut faire une thèse sur l'évolution du Coolus entre 1998 et 2014, que pourra t-il bien dire sur la manière dont j'interpète ce verset aujourd'hui par rapport à 1998 ? Les paris sont ouverts. Lâchez les comm !

Côté blog, je n'ai rien innové. Mais c'est Stéphanie qui le fait tellement bien en ayant ouvert le blog du cousin anglophone "the blue rabbit", que je vous encourage à aller voir ce qu'elle fait pour moi et lui laisser un mot aussi ! C'est ici http://the-blue-rabbit.blogspot.fr/ Moi, je suis plein plein de gratitude.

Autre chose. Quelqu'un des abonnés connaît-il un certain Carlos Quito Delgado ? Si oui, dites-lui de m'écrire car il a perdu quelque chose qui a été retrouvé par une personne qui m'a écrit. Je ferai le lien. Oui, dans ce "quelque chose", il y avait une carte du blog du lapin bleu... N'importe quoi.

Et pour finir, une nouvelle qui ne change pas grand chose aux internautes qui ne sont pas Toulousains ou Perpignanais, c'est que Coolus va partir de Toulouse pour déménager à Perpignan avant septembre 2013. Là-bas, à Perpignan, j'espère que je trouverai des timbres pour poster plus souvent la  newsletter.

Que le Seigneur bénisse chacun, en attendant l'Epsrit Saint de la Pentecôte... 

 

22 mai – Italie, Brescia : Notre Dame de Grâces (1526) - Mémoire du II° Concile œcuménique à Constantinople en 381 

La grâce chrétienne est une grâce mariale

La grâce vient progressivement rétablir en nous l’image de Dieu ; elle ne s’oppose pas à l’image de Dieu qui est en nous, mais elle vient la transformer pour lui permettre d’être pleinement elle-même.

[...] La grâce nous permet de vivre à l’unisson du mystère du cœur du Christ et de la Très Sainte Trinité, à l’unisson du cœur de Marie. La grâce chrétienne est en effet une grâce mariale, parce que Marie est instrument de grâce. Nous sommes liés à Marie et en connaturalité avec elle.

C’est pour cela que la grâce chrétienne réclame le mystère de l’Immaculée Conception. C’est le privilège de Marie et, comme elle est Mère, elle nous lie à son mystère, de sorte que dans le Ciel nous serons tous immaculés. Si nous vivons avec Marie, nous sommes vraiment de sa race, et il y a en nous un reflet de son mystère.
Lire aussi sur mariedenazareth.com :
Le Cœur immaculé de Marie

Marie-Dominique Philippe
Suivre l’Agneau, Editions Saint-Paul
meditations.be


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 15,9-11.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Pape François
Exhortation apostolique « La Joie de l’Evangile / Evangelii Gaudium » § 5-6 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie »

      L’Évangile, où resplendit la croix glorieuse du Christ, invite avec insistance à la joie. Quelques exemples suffisent : « Réjouis-toi » est le salut de l’ange à Marie. La visite de Marie à Élisabeth fait en sorte que Jean tressaille de joie dans le sein de sa mère. Dans son cantique, Marie proclame : « Mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur. » Quand Jésus commence son ministère, Jean s’exclame : « Telle est ma joie, et elle est complète. » Jésus lui-même « tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit-Saint. » Son message est source de joie : « Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie. » Notre joie chrétienne jaillit de la source de son cœur débordant. Il promet aux disciples : « Vous serez tristes, mais votre tristesse se changera en joie. » Et il insiste : « Je vous verrai de nouveau et votre cœur sera dans la joie, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera. » Par la suite les disciples, le voyant ressuscité, « furent remplis de joie »… Pourquoi ne pas entrer nous aussi dans ce fleuve de joie ?...


      Cependant, je reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s’adapte et se transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. Je comprends les personnes qui deviennent tristes à cause des graves difficultés qu’elles doivent supporter. Cependant peu à peu, il faut permettre à la joie de la foi de commencer à s’éveiller, comme une confiance secrète mais ferme, même au milieu des pires soucis : « Mon âme est exclue de la paix, j’ai oublié le bonheur !… Voici ce que je rappellerai à mon cœur pour reprendre espoir : les bontés du Seigneur ne sont pas finies, ni sa compassion épuisée ; elles se renouvellent chaque matin, sa fidélité est grande… Il est bon d’attendre en silence le salut du Seigneur. »


(Références bibliques : Lc 1,28 (grec); 1,41; 1,47; Jn 3,29; Lc 10,21; Jn 15,11; 16,20; 16,22; 20,20; Lm 3,17-26)

mardi 20 mai 2014

 
Marthe  a  une  relation  personnelle très proche, concrète et affectueuse avec la Vierge  Marie qui se manifeste souvent à elle.
La maternité de la Vierge à l’égard de chacun est en effet un reflet de l’amour de Dieu Père :
“Nous  tous,  apportons  nos  misères,  nos  besoins,  nos  désirs,  nos prières, nos actions, nos espoirs à Marie. Elle est celle dont nous avons toujours besoin.”
Dans la vie chrétienne, le plus simple et le plus sûr est de se donner à Marie comme un enfant qui déclare sa confiance à sa mère.

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La Sainte Vierge est "la Maman"
Marthe a vécu une étonnante proximité avec la Vierge, qui a vraiment été sa maman, son éducatrice. Tout ce qu'exprime Marthe à son sujet est donc d'abord le fruit de sa propre expérience, et pas seulement l'expression d'un simple sentiment. La Sainte Vierge est ainsi appelée très simplement "la Maman" par Marthe. Une expression qui en dit long sur l'intimité et la simplicité de leur relation.
En la voyant, 
« on n'a pas la pensée de tomber à genoux... mais de voler vers elle, non pas pour lui demander, mais dans un sentiment de reconnaissance et d'amour. »

Confiance en Marie
Aux visiteurs qui lui confiaient une intention importante, Marthe disait :
"Il faut faire tout ce que vous pouvez, et moi, je prierai par Marie."
Elle n'a cessé d'encourager ceux qui venaient la voir à avoir confiance en la Sainte Vierge, à se tourner vers elle, à faire l'expérience concrète de sa présence à nos côtés. "Confiez-vous à Marie", disait-elle souvent.
"Dans les moments difficiles, appelez Marie à votre secours."
Et, comme pour confirmer : 
"Elle est très fidèle, elle ne nous abandonne jamais."

Une Mère et une éducatrice
Cette confiance filiale envers la Vierge Marie n'est ni mièvre, ni infantilisante. Marthe expérimente combien Marie est une mère qui éduque, qui fait grandir et nous amène à nous dépasser, à faire ce que nous n'arriverions peut-être pas tout seuls.
" Faisons-nous bien petits, et bien petits dans les bras de notre Mère aimée, plaçons-nous tout près d’elle : […] elle nous dira que notre devoir et tout notre devoir de chrétien est de ressembler à Jésus, et qu’il n’y a toujours en tout temps, en tout lieu, qu’une manière de lui ressembler: se renoncer soi-même, prendre sa croix et le suivre."
Marthe continue, avec des mots étonnants :
" Mais elle nous dira aussi ce qu’elle sait par expérience: c’est qu’avec Jésus, se renoncer, prendre sa croix et le suivre en la portant, ce n’est pas mettre des boulets à ses pieds mais des ailes à son cœur, de la joie, du bonheur, du ciel dans sa vie ..."
Ainsi, Marthe a expérimenté combien Marie sait conduire dans un chemin rude avec douceur et en le parsemant de joie.
Aller à Marie pour être conduits à Jésus
La Sainte Vierge conduit à Jésus... Sa mission n'est-elle pas « d'amener à Jésus tous ceux qui vont à elle » ? Elle nous aide à mieux connaître Jésus, en particulier dans son humanité, puisqu'elle fut sa mère.
"Suivons Jésus et suivons-le avec Marie, son incomparable Mère. Attachons nos regards non uniquement sur sa divinité, mais sur son humanité sainte, sur son humanité souffrante..."
Elle nous conduit à lui dans la prière, mais dans une prière affectueuse, du coeur :
"La Sainte Vierge nous conduit au coeur à coeur avec Jésus."

La prendre pour modèle, jour après jour
Enfin, Marthe nous invite à nous rapprocher de Marie et à la prendre pour modèle. Sa vie, toute simple, rejoint tellement la nôtre !
"Cette absence d’extraordinaire dans la vie de la Reine du ciel est la plus pure merveille."
La clé de cette simplicité est intérieure, et ne transparaît pas au premier regard.
"C’est sur sa vie intérieure, toute faite de parfaite union à Dieu, qu’il faut baser la nôtre."
Marie nous tourne vers le Seigneur, nous conduit à l'union avec lui, en un mot : nous aide à déployer ce qui nous a été donné en germe au jour de notre baptême, la vie divine.
"Passer humble et silencieuse comme la Vierge, en faisant le bien... en donnant du bonheur."
   
http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/pour-trouver-la-grace-il-faut-trouver-marie-sm-6-22

lundi 19 mai 2014

La Sainte Famille n'a suivi aucun de ces chemins connus…


Une initiative de l'Association Marie de Nazareth 

19 mai - Église Copte : Fête de l'entrée de la Sainte Famille en Egypte – Italie : Notre Dame des infirmes (1630)

La Sainte Famille n'a suivi aucun de ces chemins connus…

L'arrivée de Jésus Christ et de la Sainte Famille est l'un des évènements les plus importants survenus sur le territoire de notre chère Egypte durant sa longue histoire. (…)

Toutes les traditions orientales et occidentales ont été unanimes à dire que la Vierge Marie montait sur un âne et que Joseph marchait à son côté en tenant les rênes, comme il est de coutume en Orient.

Le voyage de la Sainte Famille en Egypte n'était pas chose facile, mais au contraire une entreprise difficile, pleine de douleurs et de fatigue (…), affrontant de terribles dangers: des bêtes féroces menaçaient leur vie tout au long de leur voyage à travers le désert.(…)

Il y avait à cette époque trois routes pour se rendre de Palestine en Egypte. La Sainte Famille (…) n'a suivi aucun de ces chemins connus (…) car il est évident que pour échapper à la menace du roi Hérode, il lui fallait prendre une autre route, inconnue celle-là, et vers laquelle Dieu et son ange l'ont conduite. 
Lire aussi sur mariedenazareth.com :
Joseph et la fuite en Egypte

Etudes sur l'Orthodoxie Copte en France
eocf.free.fr

L’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom vous enseignera tout

18 mai – Italie : Notre Dame du Saint Désir (1890)


Le "je" de Marie c’est aussi le nôtre


Marie représente le destin le plus singulier dans toute l’histoire de l’humanité, au centre de l’œuvre du salut. Or son langage est celui que Dieu lui-même a mis sur ses lèvres au jour unique de la Visitation et qu’il ne cesse de mettre sur les lèvres des croyants.

Le "je" du Magnificat est celui de Marie. Et par le "je" de Marie, c’est toute l’histoire d’Israël qui nous est rappelée. Le "je" de Marie c’est le "je" de tous les croyants qui l’ont précédée. Mais, le "je" de Marie, c’est aussi le nôtre.

Par sa bouche, c’est l’Eglise entière qui parle, l’Eglise concrète constituée "d’âge en âge", de "génération en génération" par ces hommes et ces femmes qui se sont succédé dans l’histoire et dont nous faisons partie.

Qui a chanté ce chant ? Marie (…) Mais combien plus, des milliards de fois plus, les générations successives de Chrétiens qui ont pris ces mots, en ont reçu une lumière et ont trouvé le sens de leur vie dans ce mystère donné à chacun de nous en Marie. 

Lire aussi sur mariedenazareth.com :
Le Magnificat de Marie, un chemin en nous (Origène † 253)



Jean Marie, cardinal Lustiger





     

l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68


lundi 19 mai 2014

Le lundi de la 5e semaine de Pâques


Saint(s) du jour : St Yves Hélory, avocat puis prêtre (1250-1303), Bse Pina Suriano, laïque et fondatrice († 1950)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Syméon le Nouveau Théologien : « L’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom vous enseignera tout »

Livre des Actes des Apôtres 14,5-18.
A Iconium, les païens et les Juifs avec leurs chefs voulaient maltraiter Paul et Barnabé et les lapider.
Lorsque ceux-ci s'en rendirent compte, ils se réfugièrent en Lycaonie dans les villes de Lystres et de Derbé et leurs environs.
Là encore, ils se mirent à annoncer la Bonne Nouvelle.
Or, à Lystres, se trouvait un homme qui ne pouvait pas se tenir sur ses pieds. Étant infirme de naissance, il n'avait jamais pu marcher.
Cet homme écoutait les paroles de Paul, qui fixa les yeux sur lui ; voyant qu'il avait la foi pour être sauvé,
Paul lui dit d'une voix forte : « Lève-toi, tiens-toi droit sur tes pieds. » D'un bond, l'homme se mit à marcher.
En voyant ce que Paul venait de faire, la foule s'écria en lycaonien : « Les dieux se sont faits pareils aux hommes, et ils sont descendus chez nous ! »
Ils prenaient Barnabé pour Zeus, et Paul pour Hermès, puisque c'était lui le porte-parole.
Le prêtre du temple de Zeus-hors-les-murs fit amener aux portes de la ville des taureaux et des guirlandes. D'accord avec la foule, il voulait offrir un sacrifice.
Devant tout ce bruit, les Apôtres Barnabé et Paul déchirèrent leurs vêtements et se précipitèrent vers la foule en criant :
« Malheureux, pourquoi faites-vous cela ? Nous ne sommes que des hommes, tout comme vous. Nous vous annonçons la Bonne Nouvelle : détournez-vous des faux dieux, et convertissez-vous au Dieu vivant, lui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qu'ils contiennent.
Dans les générations passées, il a laissé toutes les nations suivre leurs chemins.
Pourtant, il n'a pas manqué de donner le témoignage de ses bienfaits, puisqu'il vous a envoyé du ciel la pluie et le temps des récoltes pour vous combler de nourriture et de bien-être. »
En parlant ainsi, ils réussirent, mais non sans peine, à détourner la foule de leur offrir un sacrifice.


Psaume 115(113B),1ab-2.3-4.15-16.
Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous,
mais à ton nom, donne la gloire.
Pourquoi les païens diraient-ils :
« Où donc est leur Dieu ? »

Notre Dieu, il est au ciel ;
tout ce qu'il veut, il le fait.
Leurs idoles : or et argent,
ouvrages de mains humaines.

Soyez bénis par le Seigneur
qui a fait le ciel et la terre !
Le ciel, c'est le ciel du Seigneur ;
aux hommes, il a donné la terre.




Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 14,21-26.
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. "
Jude lui demanda : « Seigneur, pour quelle raison vas-tu te manifester à nous, et non pas au monde ? »
Jésus dit alors à ses disciples : « Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 21 ; SC 174 (trad. SC p. 139 rev.)

« L’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom vous enseignera tout »

Ceux qui ont l’Esprit pour maître

n’ont pas besoin de la connaissance qui vient des hommes

mais, éclairés par la lumière de cet Esprit,

ils regardent le Fils, ils voient le Père

et adorent la Trinité des Personnes,

le Dieu unique, qui par nature est un de manière inexprimable…


Arrête, homme ; tremble, toi qui es de nature mortelle,

et songe que tu as été tiré du néant

et qu’en sortant du ventre de ta mère

tu as vu le monde qui avait été fait avant toi.

Et si tu pouvais connaître la hauteur du ciel

ou indiquer quelle est la nature

du soleil, de la lune et des étoiles,

où ils demeurent fixés et comment ils se déplacent…,

ou même la nature de la terre d’où tu as été tiré,

ses limites et ses mesures, sa largeur et sa grandeur…,

si tu avais découvert le but de chaque chose

et si tu avais compté le sable de la mer

et si aussi tu pouvais connaître ta propre nature…,

alors tu pourrais songer à ton créateur,

comment dans la Trinité l’unité demeure sans mélange

et dans l’Unité, la Trinité sans division.


Recherche l’Esprit !…

Peut-être que Dieu te consolera et te donnera,

comme il t’a donné déjà de voir le monde

et le soleil et la lumière du jour,

oui, il daignera t’illuminer maintenant de la même façon…,

t’illuminer de la lumière du Triple Soleil…

Tu apprendras alors la grâce de l’Esprit :

que, même absent, il est présent par sa puissance

et que, présent, on ne le voit pas à cause de sa nature divine,

et qu’il est partout et nulle part.


Si tu cherches à le voir d’une manière sensible,

où le trouverais-tu ? Nulle part, diras-tu simplement.

Mais si tu as la force de le regarder spirituellement,

c’est plutôt lui qui éclairera ton esprit

et ouvrira les yeux de ton cœur.