l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mercredi 15 Mai
Le mercredi de la 4e semaine de Pâques
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St Isidore le laboureur , Bse Sophie Czeska-Maciejowska |
Livre des Actes des Apôtres 12,24-25.13,1-5.
En ces jours-là, la parole de Dieu était féconde et se multipliait. |
Barnabé et Saul, une fois leur service accompli en faveur de Jérusalem, s’en retournèrent à Antioche, en prenant avec eux Jean surnommé Marc. |
Or il y avait dans l’Église qui était à Antioche des prophètes et des hommes chargés d’enseigner : Barnabé, Syméon appelé Le Noir, Lucius de Cyrène, Manahène, compagnon d’enfance d’Hérode le Tétrarque, et Saul. |
Un jour qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, l’Esprit Saint leur dit : « Mettez à part pour moi Barnabé et Saul en vue de l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » |
Alors, après avoir jeûné et prié, et leur avoir imposé les mains, ils les laissèrent partir. |
Eux donc, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie et de là s’embarquèrent pour Chypre ; |
arrivés à Salamine, ils annonçaient la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean-Marc comme auxiliaire. |
Psaume 67(66),2-3.5.7-8.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, |
que son visage s'illumine pour nous ; |
et ton chemin sera connu sur la terre, |
ton salut, parmi toutes les nations. |
Que les nations chantent leur joie, |
car tu gouvernes le monde avec justice ; |
tu gouvernes les peuples avec droiture, |
sur la terre, tu conduis les nations. |
La terre a donné son fruit ; |
Dieu, notre Dieu, nous bénit. |
Que Dieu nous bénisse, |
et que la terre tout entière l'adore ! |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,44-50.
En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; |
et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. |
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. |
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. |
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. |
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; |
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Benoît XVI
pape de 2005 à 2013 Encyclique « Spe Salvi », § 26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) |
« Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver »
Ce n'est pas la science qui rachète l'homme. L'homme est racheté par l'amour. Cela vaut déjà dans le domaine purement humain. Lorsque quelqu'un, dans sa vie, fait l'expérience d'un grand amour, il s'agit d'un moment de « rédemption » qui donne un sens nouveau à sa vie. Mais, très rapidement, il se rendra compte que cet amour qui lui a été donné ne résout pas, par lui seul, le problème de sa vie. Il s'agit d'un amour qui demeure fragile ; il peut être détruit par la mort. L'être humain a besoin de l'amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : « Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ » (Rm 8,38-39). Si cet amour absolu existe, avec une certitude absolue, alors — et seulement alors — l'homme est « racheté », quel que soit ce qui lui arrive dans un cas particulier. |
C'est ce que l'on veut dire lorsque l'on dit : Jésus Christ nous a « rachetés ». Par lui nous sommes devenus certains de Dieu — d'un Dieu qui ne constitue pas une lointaine « cause première » du monde — parce que son Fils unique s'est fait homme et de lui chacun peut dire : « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi » (Ga 2,20). |
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