lundi 27 mai 2019

« Si je ne m'en vais pas, le Paraclet, le Défenseur, ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l'enverrai »AMEN


Mardi 28 Mai
Le mardi de la 6e semaine de Pâques
Calendrier ordinaire
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Bx Louis Biraghi , St Germain En savoir plus

Livre des Actes des Apôtres 16,22-34.
En ces jours-là, dans la ville de Philippes, la foule se déchaîna contre Paul et Silas. Les magistrats ordonnèrent de leur arracher les vêtements pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au geôlier la consigne de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l’instant même, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s’étaient évadés, il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier d’une voix forte : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Ayant réclamé de la lumière, le geôlier se précipita et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
À l’heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies. Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il fit monter chez lui Paul et Silas, il fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.

Psaume 138(137),1-2a.2bc-3.7c-8.
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.
Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n'arrête pas l’œuvre de tes mains.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,5-11.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je m’en vais maintenant auprès de Celui qui m’a envoyé, et aucun de vous ne me demande : “Où vas-tu ?”
Mais, parce que je vous dis cela, la tristesse remplit votre cœur.
Pourtant, je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai.
Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement.
En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi.
En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus.
En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890)
cardinal, théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Meditations and Devotions, ch. 14 The Paraclete, 3 (trad. Lecoffre/Brémond rev.)

« Si je ne m'en vais pas, le Paraclet, le Défenseur, ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l'enverrai »
Mon Dieu, éternel Paraclet, je t'adore, Lumière et Vie. Tu aurais pu te contenter de m'envoyer du dehors de bonnes pensées, la grâce qui les inspire et les accomplit ; tu aurais pu me conduire ainsi dans la vie, me purifiant seulement par ton action tout intérieure au moment de mon passage dans l'autre monde. Mais, dans ta compassion infinie, tu es entré dans mon âme, dès le commencement, tu en as pris possession, tu en as fait ton temple. Par ta grâce, tu habites en moi d'une manière ineffable, tu m'unis à toi et à toute l'assemblée des anges et des saints. Plus encore, tu es personnellement présent en moi, non seulement par ta grâce, mais par ton être même, comme si, tout en gardant ma personnalité, j'étais en quelque sorte absorbé en toi, dès cette vie. Et comme tu as pris possession de mon corps lui-même dans sa faiblesse, il est donc aussi ton temple (1Co 6,19). Vérité étonnante et redoutable ! Ô mon Dieu, je le crois, je le sais !
Puis-je pécher quand tu es si intimement avec moi ? Puis-je oublier qui est avec moi, qui est en moi ? Puis-je chasser l'hôte divin par ce qu'il abhorre plus que tout, la seule chose au monde entier qui l'offense, la seule réalité qui ne soit pas sienne ? ... Mon Dieu, j'ai une double sécurité contre le péché : d'abord, la crainte d'une telle profanation, en ta présence, de tout ce que tu es en moi ; et ensuite, la confiance que cette présence même me gardera du mal... Dans les épreuves et la tentation, je t'appellerai... Grâce à toi-même, je ne t'abandonnerai jamais.

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