Chez
beaucoup de nos contemporains, la tentation est forte de taxer de
suranné le culte légitime que l’on porte à Marie, de le considérer comme
obsolète. La piété mariale véhiculerait, selon certains, une foi
simpliste, plutôt émotionnelle marquée par la superstition ou par une
sensibilité doloriste et sulpicienne, une foi dénuée de raison, qui se
réfugierait dans le fervorino(1).
Le
culte marial n’est pas une piété dépassée. Au contraire, il engage une
vision de l’homme et de l’histoire du Salut qui présente une réponse
pertinente aux interrogations angoissées de notre culture post-moderne.
(1) Petit discours pour réveiller la ferveur
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