dimanche 30 septembre 2018

Hakonechloa macra - Plante

Hakonechloa macra 
Hakonechloa macra

L’herbe du Japon est très décorative !

Superbe graminée aux feuilles retombantes. L’herbe du Japon ressemble au bambou en raison de ses feuilles larges. Cette plante vivace gèle en hiver au-dessus du sol. En automne, elle est spectaculaire ! En cette saison, le feuillage se teinte de jaune à l’ombre, et de rouge et de violet au soleil ! L’herbe du Japon convient pour les sols humides. Par son aspect retombant, la plante est superbe aussi en pots et jardinières.
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« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres »


Lundi 1 Octobre
Le lundi de la 26e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
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Ste Thérèse de l'Enfant Jésus En savoir plus

Livre de Job 1,6-22.
Le jour où les fils de Dieu se rendaient à l’audience du Seigneur, le Satan, l’Adversaire, lui aussi, vint parmi eux.
Le Seigneur lui dit : « D’où viens-tu ? » L’Adversaire répondit : « De parcourir la terre et d’y rôder. »
Le Seigneur reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. »
L’Adversaire riposta : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
N’as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu’il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays.
Mais étends seulement la main, et touche à tout ce qu’il possède : je parie qu’il te maudira en face ! »
Le Seigneur dit à l’Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. » Et l’Adversaire se retira.
Le jour où les fils et les filles de Job étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
un messager arriva auprès de Job et lui dit : « Les bœufs étaient en train de labourer et les ânesses étaient au pâturage non loin de là.
Les Bédouins se sont jetés sur eux et les ont enlevés, et ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. »
Il parlait encore quand un autre survint et lui dit : « Le feu du ciel est tombé, il a brûlé troupeaux et serviteurs, et les a dévorés. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. »
Il parlait encore quand un troisième survint et lui dit : « Trois bandes de Chaldéens se sont emparées des chameaux, ils les ont enlevés et ils ont passé les serviteurs au fil de l’épée. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. »
Il parlait encore quand un quatrième survint et lui dit : « Tes fils et tes filles étaient en train de festoyer et de boire du vin dans la maison de leur frère aîné,
lorsqu’un ouragan s’est levé du fond du désert et s’est rué contre la maison. Ébranlée aux quatre coins, elle s’est écroulée sur les jeunes gens, et ils sont morts. Moi seul, j’ai pu m’échapper pour te l’annoncer. »
Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna.
Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! »
En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée.

Psaume 17(16),1.3.4b-5.7.
Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.

Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m'éprouves, sans rien trouver ;
mes pensées n'ont pas franchi mes lèvres.

J'ai gardé le chemin prescrit ;
J'ai tenu mes pas sur tes traces,
jamais mon pied n'a trébuché.

Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l'agresseur
ceux qui se réfugient sous ta droite.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,46-50.
En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui
et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Jean Cassien (v. 360-435)
fondateur de monastère à Marseille
Conférences n° 15, 6-7 (trad. SC 54, p. 216 rev.)

« Celui entre vous qui est le plus petit, c'est celui-là qui est grand »
« Venez, dit le Christ à ses disciples, et apprenez de moi », non pas certes à chasser les démons par la puissance du ciel, ni à guérir les lépreux, ni à rendre la lumière aux aveugles, ni à ressusciter les morts...; mais, dit-il, « Apprenez de moi ceci : que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,28-29). Voilà, en effet, ce qu'il est possible à tous d'apprendre et de pratiquer. Mais de faire des signes et des miracles, cela n'est pas toujours nécessaire, ni avantageux à tous, et n'est pas accordé non plus à tous.
C'est donc l'humilité qui est la maîtresse de toutes les vertus, le fondement inébranlable de l'édifice céleste, le don propre et magnifique du Sauveur. Celui qui la possède pourra faire, sans péril d'élèvement, tous les miracles que le Christ a opérés, parce qu'il cherche à imiter le doux Seigneur, non dans la sublimité de ses prodiges, mais dans la vertu de patience et d'humilité. Par contre, pour celui qui est impatient de commander aux esprits immondes, de rendre la santé aux malades, de montrer aux foules quelque signe merveilleux, il peut bien invoquer le nom du Christ au milieu de toute son ostentation ; mais il est étranger au Christ, parce que son âme orgueilleuse ne suit pas le maître de l'humilité.
Sur le point de retourner à son Père, voici le legs que le Seigneur a fait à ses disciples : « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » ; et il ajoute aussitôt : « C'est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jn 13,34-35). Il est bien certain qu'à moins d'être doux et humble, on n'observera pas cet amour.

BONUS: Une interview et un témoignage !

Nous étions plus de 21 500 à réaliser ce pèleringe spirituel aux côtés de l'archange saint Michel ! 
De beaux fruits et de belles grâces vont sans aucun doute en découler...
Merci à tous pour vos prières !

Pour clôturer cette neuvaine en beauté, nous vous proposons de faire connaissance avec le chapelain du Mont Saint Michel à travers cette interview publiée sur Aleteia: 
Egalement, nous vous invitons à découvrir le témoignage d'un jeune en pèlerinage et sa "découverte " de Dieu. 
"Depuis tout petit, je ne sais pas pourquoi, mon esprit me dit d'aller voir le mont saint Michel.
Avant de partir je sortais d'une grosse déception amoureuse. J'ai du rendre l'appartement dans lequel nous habitions avec mon amie et partir en collocation avec mon meilleur ami qui venait de vivre lui aussi la même expérience. Sans travail, en fin de droits Pôle emploi, je passais beaucoup de temps à me morfondre. Je fumais, buvais chaque jour. Tous les jours se ressemblaient et n'étaient bon qu'à me faire du mal. L’appétit avait aussi disparu et je me souviens que je me disais "dans la bière il y a du malt, ça me nourris. Un jour, je me suis dit que cela ne pouvait plus continuer. Il fallait que je me reprenne en main mais pas en allant travailler car je savais qu'avec le travail tout allait continuer. Il fallait que je me retrouve avec moi même pour savoir "qui étais-je et où voulais-je aller dans ma vie. Je n'ai jamais douté sur le fait que je sois quelqu'un de déterminé, mais là, il fallait que je me le prouve. Que j'étais plus fort que les embûches de la vie. J'avais la foi mais c'était "ma foi"dans le sens où je me cherchais spirituellement et que je me faisais un "meli melo " de tout ce qui me plaisait dans chaque religion...
Je ne sais pas pourquoi ni comment mais j'étais sûr que je devais aller au Mont st Michel. Avant de vous raconter mon pèlerinage en tant que tel, j'aimerais souligner le fait que le "hasard " fait bien les choses ...
Je pensais aller en Normandie en bus et, une fois sur place, trouver une mobylette sur le "bon coin ". En faisant des recherches pour trouver cette mob, je découvrais qu'elles étaient hors de mon budget. Puis, un pote me dit " Mon père vend sa mobylette !"
"Mais c'est pas vrai ", me suis-je dit. Il m'annonce le prix: et je lui dis "c'est pour moi, c'est ma mob' ". 
Ça y est, c'est le départ ! Où plutôt, le compte à rebours du départ était lancé ! Je savais que j'allais allé au Mont saint Michel !
Je suis parti près de Grenoble le mercredi 29 juillet à 8 heures, avec un sac à dos de 25 kilos et un jerricane de 10 litres sur le porte-bagage. 
A 50 km de chez moi, il devait être 11h30, mon pneu arrière éclate sur un rond point. Je trouve par hasard un garagiste de moto. Une aubaine ! Mais celui-ci me dit que la semaine prochaine il part en vacances et qu'il n'a pas de pneu pour moi et qu'il ne peut pas en commander. Je réfléchis et appelle le garage d'où venait ma mob'. Ils pouvaient avoir un pneu, mais en 48 heures. Je me suis dit qu'a 50 km je pouvais encore appeler mon père sans avoir trop de remontrances de sa part. Lui qui s’était fait du souci en me voyant partir comme ça, en quelques sortes, j'ai pu profiter du souci qu'il se faisait pour moi pour la première fois de ma vie ! Il est venu me chercher, et m'a ramené après près de la mob' avec les pièces qu'il me fallait et plein d'autres choses que j'avais oublié en partant. Était-ce le premier signe du Ciel ? Peut-être que Dieu m' a arrêté pour me laisser mieux repartir.
J'ai repris la route en direction de Bourg-en-Bresse, Mâcon, Digon.
A Digon, j'ai récupéré le fil de la Loire pour avoir de beaux paysages. C 'était magnifique ! Là ou j'ai particulièrement apprécié c'était Sancerre, la cité du vin: majestueux !! Au long de la route, je me suis arrêté de temps en temps pour un plat du jour dans des petites brasseries. Cela m'a permi de rencontrer des personnes et échanger sur la vie. Ma mob' était un très beau moyen d'échange. Il m'arrivait de m'arrêter des heures d'affilées pour penser et surtout vouloir rencontrer des gens, je n'étais pas pressé par le temps, je faisais confiance.
Arrivé à Orléans, je suis rentré dans les terres direction Alençon, ville où j'ai été très mal reçu. Je me suis dit " si c'est ça la Normandie !!
Le jour même, je suis reparti d'Alençon en direction de Dom-front. Dom-front est un village médiéval où je me suis senti bien. J'ai fait la connaissance du patron d'un café " le palais d’Audin ". Et en voyant que c'était des personnes  super sympa  je me suis dit pourquoi ne pas m'attarder un peu ici. Alors je suis allé plante ma tente dans le camping juste en dessous en me disant  "je retournerai dans ce café". Je suis revenu passer la soirée, une soirée extra, à parler avec tout le monde. J 'avais remarqué un jeune qui ne parlait pas beaucoup, un peu à l'écart. J'ai parlé avec ses amis de mon périple. Cinq minutes plus tard, ce jeune qui ne payait pas de mine, qui ne parlait pas mais écoutait, me dit " tu vas au Mont st Michel? " ," OUI ", "il faut absolument que tu rencontres le père Riton. Dis -lui que tu viens de la part, des Compagnons du sentier. Moi, ayant bu un peu je lui dis: "attends je note parce que j'ai un peu bu...". Et puis la soirée a continué jusqu’à 4 heures du matin. 
La nuit que j'ai passé dans la maison du pèlerin a été la providence je m'en souviendrais toute ma vie. C'était une nuit indescriptible par les mots mais ce que je peux dire c'est que j'ai eu la "sensation que Dieu m' a appelé à Lui "cette nuit là je me suis senti chrétien comme jamais j'ai pu ressentir quoi que ce soit d'autre". Au matin, il fallait que j'en parle à André, seul homme d'Eglise pouvant m'écouter et répondre à mes questions. J'ai pris ma douche, et en sortant j'ai remarqué l'homme que j'avais croisé la veille au matin. Et là mon esprit me dit "C'est Riton, c'est Riton !". Je me retourne dans l'escalier et lui demande s'il était le père Riton ". Il me dit "OUI". Un soulagement intérieur me prit. Je lui ai alors demandé de pouvoir m'entretenir avec lui ce qui fut immédiat. Nous prenions le café ensemble, j'étais tremblant, encore choqué de ma nuit, ne sachant comment contenir mes émotions. Je me suis effondré en larmes devant lui, la sensation que j'ai eu était si forte, je la souhaite à tout le monde. Et en même temps, je trouvais celle-ci très dure à canaliser. C'est là que Riton m'a beaucoup aidé en me répondant, mais surtout en m’écoutant.
Je ne sais pas comment le "hasard " a fait en sorte de me faire rencontrer Riton, mais je comprends pourquoi il a su me faire comprendre les sentiments qui m'habitaient. Une chose est sûre maintenant c'est que Dieu existe et qu'Il m'accompagnera toute la vie. 
Après notre rencontre, nous avons passé 5 jours ensemble. 
Je ne me suis jamais senti aussi bien qu'au mont saint Michel. Pourtant Dieu sait que j'ai voyagé un petit peu, mais le bien être que j'ai pu avoir là-bas est incomparable à tout le reste.
Etant super bien, n'ayant pas envie de quitter le Mont, je décide de trouver un endroit où pouvoir dormir à la belle étoile. Je suis allé vers la chapelle St Aubert, je me suis appuyé sur cette chapelle, et comme par hasard, 3 minutes après mon arrivée, au pieds de la porte de cette chapelle, la marée st arrivée, m'isolant complètement. J'ai eu un ciel magnifique, l' archange saint Michel au dessus de moi, lumineux, je me suis mis à prier.
Je m'endors avec l'idée de retourner à la maison du pèlerin pour prendre une douche et poser mon sac.
A 7h 30: me voilà devant la maison du pèlerin avec des pèlerins devant la porte grande ouverte. Un signe ? Je discute avec eux et leur demande s'il est possible que je prenne une douche. Ils m'expliquent où se trouve la douche, je croise Riton sans savoir qui c'est en me disant que le père André m'avait dit qu'il était absent. En fin de matinée, je reviens pour prendre à manger dans mon sac. La veille père André m'avait refusé l’hospitalité pour la nuit prétextant que la maison était complète, mais en prenant la douche j'avais remarqué une chambre vacante juste en face de la douche. Alors prenant un air fatigué je lui redemande une chambre lui indiquant la chambre 4 vacante. Il me répondit " vous avez de la chance il y a une qui s'est libérée: LA  PROVIDENCE. 
J'avais besoin de prier: les laudes, les vêpres. J'avais besoin d'aller à la messe. Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais ressenti ça auparavant...
Je finirai sur le fait qu'il est important de suivre sa voix intérieure, sans elle, je n'aurais jamais eu le droit à" cette providence".
Désormais, chaque jour, je remercie DIEU pour le fait que l'humain croit au "hasard" ".


Consécration Notre Dame de France
 
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
 
 
 
 
 

2e jour

avec le frère Nicolas-Joseph du Cœur Immaculé de Marie,
Carme Déchaux de Paris


Prier avec Marie au cœur de l'Eglise



Citation biblique :
« Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement [...] Tous, d'un même cœur, étaient assidus à la prière avec quelques femmes dont Marie mère de Jésus, et avec ses frères »
(Ac. 1, 13-14)

Citation de Jean Paul II :
« En tant que Mère de l'Eglise, la Sainte Vierge est unie aux disciples « assidus à la prière » (Ac 1,14) et, en tant que femme nouvelle, qui anticipe en elle-même ce qui se réalisera un jour pour nous tous dans la pleine jouissance de la vie trinitaire, elle est élevée au ciel, d'où elle étend le manteau de protection de sa miséricorde sur ses enfants en pèlerinage vers le mont saint de la gloire [...], elle qui guide chacun vers la parfaite connaissance et imitation du Christ » (message du pape Jean Paul II à l'occasion de la consécration par l'Ordre du Carmel de l'année 2001 à la Vierge Marie)

Méditation
Revêtir le scapulaire est un geste ecclésial fort.
Après le geste de l'imposition du scapulaire, le prêtre souhaite à la personne la bienvenue dans la famille de Notre-Dame du Mont Carmel.
La Vierge réunit tous ses enfants sous sa miséricorde pour vivre ensemble un cœur à cœur avec Dieu au cœur de l'Eglise.

Prière :
Prions la Vierge Marie pour qu'elle nous fasse vivre une vraie expérience de communion pendant cette neuvaine.

Une dizaine d'un chapelet

Chant :

Un chant
Anima christi sanctifica me

 
 

 
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 Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
 
 
 
 
 
 

 
                                
 
                                                                 
 
 
                
 



Jour n°26

Le Père, le Fils et le Saint-Esprit...

 
Bonjour sophie,

J’aimerais aujourd’hui aborder la relation qu’ont, ensemble, Dieu le Père, Jésus et le Saint-Esprit. Les derniers jours, j’ai insisté sur le Saint-Esprit, et ce avec raison. Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que tous les membres de la Trinité participent au plan de salut de l’humanité.
 
Revenons au travail du Saint-Esprit un moment. Son travail est unique en ce qu’il consiste à appliquer les bénéfices de l’œuvre de rédemption de Jésus dans la vie du chrétien (Éph. 1/3-14). Il est l’exécutant vivant et efficace de ce que Christ a acquis pour nous à la croix. Le Saint-Esprit rend accessible pour nous les richesses et les bénédictions de Jésus. Maintenant, à cause (ou grâce à lui ?) de Lui, l’œuvre de Christ n’est pas limitée à un groupe sélectionné d’individus (il y a 2000 ans), mais à tous ceux qui le désirent ardemment ici et maintenant et de tout temps depuis l’ascension de Jésus. Dans l’œuvre de guérison de l’humanité, tous les membres de la Trinité y participent :
 
  • Dieu, dans son amour pour l’humanité et avant la fondation du monde, a préparé le plan originel.
  • Le Fils l’a mis à exécution par sa venue sur terre, il y a 2000 ans.
  • Le Saint-Esprit l’applique dans la vie du croyant dans le temps présent.

Sans le plan de Dieu, le fils ne pouvait rien exécuter (Jean 8/26-29,42) et sans l’œuvre de Christ, le Saint-Esprit ne pourrait rien appliquer dans notre vie.

« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Jean 16:13-15

Bien entendu, l’œuvre de Christ sur la croix nous assure la réconciliation avec Dieu (2 Cor. 5/18-19), mais ne réussit pas à nous transformer, à nous libérer et à nous guérir. En envoyant le Saint-Esprit sur terre, Dieu s’assurait qu’un travail précis s’opérerait profondément en l’homme. Le Saint-Esprit travaille en profondeur et en douceur. Paul insiste sur le fait que le Saint-Esprit agit librement. C’est Dieu en liberté capable d’agir sans restriction. Jésus, lors de sa venue, était limité dans le temps et dans l’espace par sa condition physique. Mais maintenant, Dieu, par Son Esprit, agit simultanément par toute la terre en tout temps.

« Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. » 2 Cor 3:17

Il est facile pour nous tous de tenter de contraindre les autres. C’est un des dangers de la relation d’aide. Le Saint-Esprit ne contraint pas, mais cherche et attend patiemment la coopération de la personne.
  
Malheureusement, le travail du Saint-Esprit peut être circonscrit par les limites imposées par l’Église, le Corps de Christ. Comme nous le verrons bientôt, l’Église a une fonction thérapeutique évidente à cause des ministères qui y sont présents et des dons dont les croyants sont revêtus par l’Esprit. Cependant, l’Église locale qui ne croit pas et ne reconnaît pas sa mission de guérison et de restauration restreint l’action du Saint-Esprit et condamne malheureusement les croyants à rester prisonniers de leurs souffrances et de leurs problèmes. (Jacques 5 13-15).

 
Denis Morissette