lundi 31 août 2015

 « La lumière de ta face, Seigneur, a laissé sur nous son empreinte » (Ps 4,7 LXX).

mardi 25 août 2015

Et si, aujourd'hui, nous disions une parole de bonté à chaque personne que nous rencontrons ?
‪#‎DéfiDeLaBonté‬
Et si, aujourd'hui, nous disions une parole de bonté à chaque personne que nous rencontrons ?
"Une parole de bonté est une caresse à l'âme" (Marthe Robin)

lundi 24 août 2015

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

dimanche 23 août 2015

« Si tu veux me servir sois simple »

23 août – France, Soissons : Déclaration des miracles de la bienheureuse Vierge Marie - Estelle Faguette de Pellevoisin (+ 1929)

« Si tu veux me servir sois simple »

En 1875, une jeune femme de 32 ans, Estelle Faguette atteinte d’une maladie incurable, écrit, avec un cœur d’enfant et dans une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge : elle lui demande d’intercéder auprès de son divin Fils pour obtenir sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés.

La Vierge Marie répond à cette lettre par quinze apparitions, de février à décembre 1876, au cours desquelles elle éduque Estelle à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde : « Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils », « Je t’ai choisie, je choisis les petits et les faibles pour ma gloire ». Elle lui confie le scapulaire du Sacré-Cœur.

Le 18 février 1876, Marie formule une règle de vie pour Estelle : «Si tu veux me servir sois simple, et que tes actions répondent à tes paroles».

Le 19 février 1876, Estelle est entièrement guérie. Dès 1877, l’Archevêque de Bourges autorise le culte public à Notre Dame de Pellevoisin et la chambre d’Estelle est transformée en chapelle. Estelle Faguette est décédée à l'âge de 86 ans, et repose dans le cimetière de Pellevoisin : sur sa tombe, deux mots : « Sois simple ».

Source : www.pellevoisin.net

samedi 22 août 2015

22 août - Sainte Vierge Marie reine - Cœur Immaculé de Marie 

Ces « deux grandes femmes qui nous accompagnent dans la vie »

L'âme humaine « ne se perdra jamais si elle continue à être proche des deux grandes "femmes" qui l'accompagnent dans la vie : Marie et l’Église », déclarait le pape François le 15 septembre 2014, en la mémoire de Notre-Dame des Douleurs.

Jésus « est venu au monde pour apprendre à être homme, cheminer avec les hommes. Pour obéir aussi, ce qui l'a conduit à la souffrance ». De même Marie, « la mère, la nouvelle Ève, participe à ce chemin : elle apprit, souffrit et obéit », ce qui fait d'elle « une mère » pour les Chrétiens.

Loin d'être orphelins, les baptisés ont aussi pour mère l’Église, « qui prend la même route que Jésus et Marie, la voie de l’obéissance, de la souffrance ». De même que Marie est « la mère très ferme, qui donne la sécurité », l’Église aussi « est très ferme quand elle adore Jésus Christ et qu'elle guide, enseigne et aide » les Chrétiens.

Le pape a évoqué une troisième figure « féminine : « selon le moine Isaac de l’Étoile, l'âme est féminine et s'apparente par analogie à Marie et à l’Église ». La « petite âme humaine ne se perdra jamais si elle continue à être une femme proche de ces deux grandes femmes qui l'accompagnent dans la vie : Marie et l’Église ».

Pape François, 15 septembre 2014 (Zenit.org) 

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jeudi 20 août 2015

Confiance en Marie nd de boulogne l'étoile de la mer !

"Regarde l’Étoile"
Une magnifique prière de St Bernard de Clairvaux à la Vierge Marie pour les jours de tempête :
" Ô toi, qui que tu sois,
qui te sais vacillant sur les flots de ce monde
parmi les bourrasques et les tempêtes,
plutôt que faisant route sur la terre ferme,
ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre
si tu ne veux pas te noyer durant les bourrasques.
Si surgissent en toi les vents des tentations,
si tu navigues parmi les écueils des épreuves
regarde l’étoile, appelle Marie.
Si tu es ballotté sur les vagues de l’insolence et de l’ambition,
du dénigrement ou de la jalousie,
regarde l’étoile, appelle Marie.
Si la colère, l’avarice ou les désirs de la chair
secouent l’esquif de ton âme,
regarde vers Marie.
Si, troublé par la démesure de tes crimes,
confus par l’infection de ta conscience,
terrifié par l’horreur du jugement,
tu commences à sombrer dans le gouffre de la tristesse, l’abîme du désespoir,
pense à Marie.
Dans les dangers, les angoisses, les incertitudes,
pense à Marie, appelle Marie.
Qu’elle ne s’éloigne pas de ton cœur.
Et pour être sûr d’obtenir le suffrage de ses prières,
ne néglige pas l’exemple de sa vie.
En la suivant, tu ne t’égares pas ;
en la priant tu ne désespères pas ;
elle te tient, tu ne t’écroules pas ;
elle te protège, tu ne crains pas ;
elle te guide, tu ne te lasses pas ;
elle te favorise, tu aboutis.
Ainsi par ta propre expérience tu sais à quel point se justifie la parole :
“Et le nom de la Vierge était Marie”.
© 2e Homélie, 17, Œuvres complètes. XX, A la louange de la Vierge Mère, Bernard de Clairvaux, introd., trad., notes et index par Marie-Imelda Huille, O.c.s.o., Joël Regnard, O.c.s.o. Editions du Cerf, 2009.
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mardi 18 août 2015

HEUREUX LES PAUVRES DE COEURS

« Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent » (Mc 10,30)
    Il faut que nous vivions détachés de nos possessions et de notre volonté propre, si nous voulons suivre celui qui n'avait « pas d'endroit où reposer la tête » (Lc 9,58) et qui est venu « non pour faire sa volonté, mais pour faire la volonté de celui qui l'a envoyé » (Jn 6,38)... Aussitôt nous connaîtrons par expérience ce que la Vérité promet à quiconque abandonne tout et marche à sa suite : « Il recevra le centuple..., et il aura en héritage la vie éternelle » (Mc 10,30). En effet, le don du centuple nous est un réconfort pour la marche, et la possession de la vie éternelle fera notre bonheur pour toujours dans la patrie céleste.

    Mais quel est ce centuple ? Simplement, les consolations de l'Esprit doux comme le miel, ses visites et ses premiers fruits. C'est le témoignage de notre conscience, c'est l'heureuse et très joyeuse attente des justes, c'est la mémoire de la bonté surabondante de Dieu, c'est aussi, en vérité, l'immensité de sa douceur. Ceux qui ont fait l'expérience de ces dons n'ont pas besoin qu'on leur en parle, et qui pourrait les décrire avec de simples mots à ceux qui ne l'ont pas faite ?


HEUREUX LES PAUVRES DE COEURS

samedi 15 août 2015

Et maintenant, une France priante !

["La Neuvaine"]
 
Et maintenant, une France priante !
 
La Neuvaine
par le cardinal Philippe Barbarin
 

En lisant l'histoire de cette femme infirme depuis dix-huit ans, toute courbée et incapable de se redresser, cette femme que Jésus interpelle en plein Evangile pour la guérir (Luc 13,10), parfois je pense à la France.
Ces neuf derniers mois, au fil des méditations de la Neuvaine, je ne suis certainement pas le seul à avoir vu venir dans ma prière tel ou tel personnage de l'Evangile, comme une figure symbolisant notre pays. Oui, chaque nation a son caractère, ses qualités et ses défauts, ses grâces et ses lieux de conversion. Comparer nos regards serait un exercice éclairant, un échange enrichissant.
Frédéric Ozanam écrivait dans une lettre à Niccolò Tommaseo : « Ah! La France est bien la Samaritaine de l'Evangile, elle est allée puiser bien des fois à des sources qui ne la désaltéraient point. Elle s'attachera à Celui qui lui promet l'eau vive, afin de n'avoir plus soif[1]. »
[1] Lettre du 5 avril 1851 (Œuvres complètes, tome XI).
 
 
Lire la suite de la méditation 
 
 
Chers amis,
 
nous voici au terme de notre neuvaine. Partis le 15 novembre dernier, nous fêtons aujourd'hui la Vierge Marie dans le mystère de son Assomption. Nous avons parcouru dans la foi et l'espérance un long chemin. Certains ont fait la neuvaine seuls, d'autres en famille, d'autres en paroisse ou en communauté mais nous formons tous ensemble une communion de vie bien réelle. Qu'y a-t-il en effet de plus réel que la prière, activité par laquelle chacun se tourne vers Dieu et par là est uni à tous les autres? Rendons grâce au Seigneur pour toutes les grâces visibles ou cachées reçues pendant ces neuf mois! Depuis neuf jours nous prions, à la suite de Mgr Aillet, pour la guérison de Vincent Lambert et la conversion de tous ceux qui promeuvent une culture de la mort en France. Nous savons dans la foi que le Maître de l'histoire nous guide dans sa Providence malgré toutes les embuches du chemin!
 
En ce jour, nous affirmons avec l'Eglise que la Mère de Dieu, au dernier instant de sa vie terrestre, a été accueillie dans la Vie Trinitaire dans l'unité de sa personne, âme et corps. En Marie nous contemplons ce que nous sommes tous appelés à vivre un jour! L'Assomption est donc la fête de l'espérance; l'espérance que Dieu veut transfigurer dans sa Gloire ce qu'Il a créé, que le monde humain dans toutes ses dimensions et dans toute son épaisseur est orienté vers Dieu. Il a non seulement un dessein d'amour sur les personnes et les familles mais aussi sur les nations.
 
Pendant neuf mois, nous avons prié et jeûné pour que la France fasse mémoire de son baptême et soit fidèle à tous les dons que Notre Seigneur lui a confiés. Le 16 août au matin, allons-nous arrêter de porter cette intention? Certes non! Le patriotisme est une vertu que la vie divine déposée en nous assume et fait fructifier. Si la neuvaine est terminée, l'élan de prière, lui, demeure plus que jamais. Comme nous y exhorte le cardinal Barbarin dans sa magnifique méditation, il faut désormais contribuer à faire vivre une "France priante"! De multiples initiatives existent déjà, d'autres naissent en ce moment. Nous nous proposons de revenir vers vous dès début septembre pour vous tenir informer et vous permettre de persévérer dans votre engagement à nourrir l'âme de la France. Restons en communion de prière et de coeur.
 
Bonne fête de l'Assomption à tous!
La Neuvaine
 
 

 
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vendredi 14 août 2015

Pour la St Maximilien Marie Kolbe, 
découvrez ou redécouvrez la vie bouleversante de ce grand saint du XXe siècle (par le père René Luc)...
Le Père René-Luc nous fait découvrir le courage extraordinaire de Saint Maximilien Kolbe qui a donné...
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La Neuvaine
Le grain de blé et la graine de moutarde
 
En temps de crise, lorsque l'inertie spirituelle ou l'agressivité semblait l'emporter, le Christ Jésus décida de parler en paraboles, c'est-à-dire de cacher le trésor du Royaume de Dieu dans des énigmes, incitant ainsi les foules à faire un pas en sa di prection pour en comprendre le sens. Dans l'évangile selon saint Marc, le discours parabolique s'achève par deux micro-paraboles, deux graines de paraboles oserait-on dire, qui donnent, à mes yeux, une clé de discernement de la situation et de l'avenir de la France.
Il en est du règne de Dieu
comme d'un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi.
 Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé.
 
 
Lire la suite de la méditation 
 
 
Clôture de la Neuvaine
 

jeudi 13 août 2015

Avancez avec courage, par la foi, et recevez votre héritage du Seigneur.

Une prière pour aujourd'hui

Père, je crois que tu as préparé un héritage pour moi. Je l'accepte par la foi. Libère-moi du doute. Donne-moi le courage de croire que tout est possible. Je n'abandonnerai pas. Au nom de Jésus. Amen.

mercredi 12 août 2015

Ne restons pas à la superficie de notre âme !
"Si le monde désaxé court à la dérive,
c'est en grande partie parce qu'il y a trop de mouvements,
pas assez de prières,
trop d'action, 
pas assez d'adoration,
trop d'oeuvres,
et pas assez de vie intérieure."
(Marthe Robin)

En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »


"Elie partit de là et trouva Elisée qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de bœufs, et il était avec la douzième." 1 Rois 19.19
Lorsque qu'Elie trouva son successeur en la personne d'Elisée, celui-ci se trouvait derrière onze paires de bœufs. Elisée était en douzième position. On ne peut pas dire qu'il brillait aux premières places, pourtant c'est bien lui qui fut choisi pour succéder au grand Elie. Plus tard, Elisée servit Elie avec humilité et de manière remarquable.

Si je vous demandais de chanter dans une chorale au milieu d'une multitude de...

mardi 11 août 2015

Pour une spiritualité du soin

Pour une spiritualité du soin

ARTICLE | 12/07/2011 | Numéro 1739 | Par Guillaume Desanges
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fin de vie 3
Jean-Guilhem Xerri, médecin hospitalier et président de l’association Aux Captifs la Libération, ­publie un plaidoyer pour retrouver la dimension ­spirituelle du soin. Rencontre.
Vous vous alarmez d’une déshumanisation du soin, pourquoi ?
Le soin est aujourd’hui soumis à une double contrainte : celle de nos désirs dont les ­exigences se sont hissées à la hauteur des formidables capacités technologiques, et celle des limites économiques, juridiques, et surtout de sens, de notre société. Tant et si bien que la technique et la performance ont tendance à devenir l’unique dimension du soin.
Le relationnel et le spirituel sont tout aussi importants. Mais aujourd’hui, l’environnement libéral et technologique pousse à négliger ces deux dimensions. Le médecin travaille de plus en plus sur des représentations objectives de parties du corps et de maladie. De moins en moins il écoute une parole ou un récit signifiant pour le patient. 

Comment faire évoluer le soin ?
Il est urgent que les soignants prennent en compte trois valeurs anthropologiques fondamentales.
La première est la reconnaissance de la part de gratuité de leur investissement qui transforme l’acte en rencontre. La gratuité permet d’aller au-delà de la seule justice, du seul devoir de solidarité, et invite à reconnaître l’autre pour lui-même et non seulement comme une victime, un malade ou un blessé.
La deuxième est l’accueil de sa propre fragilité, qui permet au médecin de renoncer à la tentation de la toute-puissance, alors que la confrontation à son impuissance et à la mort constitue une source majeure de souffrance.Enfin, dans un contexte général où l’extériorité est privilégiée, que les soignants renouent avec leurs racines intérieures relève de l’hygiène de vie. Est-ce un hasard d’ailleurs si « méditation » et « médication » ont la même racine ?

Si le relationnel et le spirituel sont négligés, n’est-ce pas parce qu’ils prennent trop de temps ?
Certes, ils nécessitent plus de temps que les besoins techniques qui se déploient dans le temps de l’acte, du geste, et donc du mesurable.
Néanmoins, le « temps relationnel » a une valeur thérapeutique évidente pour le patient, et gratifiante pour le soignant. Il n’occupe malheureusement aujourd’hui que 5 % du temps de travail des infirmiers ou des aides-soignants.
Quant au « temps spirituel », menacé par l’exigence de rentabilité et par une forme extrême de laïcité, il est lui aussi indispensable au soignant et à sa solidité. Le soin est en effet une expérience qui confronte à l’absurde de la souffrance et de la mort, et ne laisse pas indemne. Le soin appelle donc au dépassement, à la découverte de soi-même, et nécessite la prise en compte d’une dimension spirituelle. Ce n’est pas une question religieuse ou théologique, mais une réalité anthropologique, partagée par tous, qui caractérise notre nature humaine, que l’on soit croyant ou non.
Guillaume Desanges
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