lundi 30 décembre 2019


Les familles et l’exemple du foyer de Nazareth  


La Sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus de Nazareth et ses parents, Marie et Joseph. Elle est toujours citée en exemple par notre Eglise pour toutes les familles catholiques.
Dom Guéranger donnait le sens de la fête de la Sainte Famille en disant: La sainte maison de Nazareth s’offre à nous comme le modèle parfait du foyer chrétien. Là, Joseph commande avec calme et sérénité, car il a conscience, en agissant ainsi, de faire la volonté de Dieu et de parler en son nom… Comme un bon supérieur, il ne songe à faire usage de son autorité qu’afin de remplir plus complètement l’office de serviteur, de sujet, d’instrument.
Marie, ainsi qu’il convient à la femme, demeure modestement soumise à Joseph; et à son tour, adorant Celui à qui elle commande, elle donne sans hésiter ses ordres à Jésus dans les mille occasions que présente la vie de famille, comme une mère le fait à son enfant.
Et Jésus accepte humblement cette suggestion: il se montre attentif aux moindres désirs de ses parents, docile à leurs moindres ordres. Dans tous les détails de la vie ordinaire, lui, plus habile, plus sage, plus saint que Marie et Joseph, et bien que tout honneur lui soit dû, il leur est soumis, et il le sera jusqu’aux jours de sa vie publique, car telles sont les conditions de l’humanité qu’il a revêtue et tel est le bon plaisir de son Père.
Les familles qui prennent comme exemple le foyer de Nazareth parcourent très rapidement le chemin de la sainteté. Pour cela chers amis, il ne faut pas s’étonner aujourd’hui si la famille est l’objet des continuelles attaques des ennemis du genre humain; et si effectivement nous voyons que la famille souffre de plus en plus.
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
P. Silvio Moreno, Argentin, est prêtre religieux de l'Institut du Verbe Incarné (IVI). Il est prêtre missionnaire en Tunisie et administrateur de la cathédrale de Tunis. 
Adapté de : Tunis
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

samedi 28 décembre 2019


« En ce jour, Seigneur, les saints Innocents ont annoncé ta gloire, non point par la parole, mais par leur seule mort » (Collecte)
Où mène la jalousie ? (...) Le crime commis aujourd'hui nous le montre : la peur d'un rival pour son royaume terrestre remplit Hérode d'angoisse ; il complote de supprimer « le Roi qui vient de naître » (Mt 2,2), le Roi éternel ; il combat son Créateur et met à mort des innocents. (...) Ces enfants, quelle faute avaient-ils commise ? Leurs langues étaient muettes, leurs yeux n'avaient rien vu, leurs oreilles rien entendu, leurs mains n'avaient rien fait. Ils ont reçu la mort, eux qui ne connaissaient pas la vie. (...) Le Christ lit dans l'avenir et connaît les secrets des cœurs, il juge les pensées et scrute les intentions (Ps 138) : pourquoi les a-t-il abandonnés ? (...) Le Roi du ciel qui venait de naître, pourquoi a-t-il négligé ces compagnons de son innocence, oublié les sentinelles en poste autour de son berceau, au point que l'ennemi qui a voulu atteindre le Roi a ravagé toute son armée ?
Mes frères, le Christ n'a pas abandonné ses soldats, mais il les a comblés d'honneur en leur donnant de triompher avant de vivre, et de remporter la victoire sans avoir à combattre. (...) Il a voulu qu'ils possèdent le ciel de préférence à la terre (...), il les a envoyés devant lui comme des hérauts. Il ne les a pas abandonnés : il a sauvé son avant-garde, il ne l'a pas oubliée. (...)
Bienheureux ceux qui ont échangé les travaux pour le repos, les douleurs pour le soulagement, les souffrances pour la joie. Ils sont vivants, ils sont vivants, ils vivent vraiment, ceux qui ont subi la mort pour le Christ. (...) Heureuses les larmes que leurs mères ont répandues pour ces enfants : elles leur ont valu la grâce du baptême. (...) Que celui qui a daigné reposer dans notre étable veuille nous conduire nous aussi aux pâturages du ciel.

... Soyons ces sourires de Dieu pour chacun en chaque jour de l'année.

chantons avec Marie : "voici la demeure de Dieu parmi les hommes"


https://youtu.be/AsaKE1XNpbE

VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2019
Sébastien Antoni
Sophie de Villeneuve,
rédactrice en chef de Croire
ÉDITO
Remercier, quelle aventure !
On peut dire merci machinalement, parce qu'on est bien élevé et que ce petit mot nous berce dès l'enfance. On peut dire merci aussi du fond du cœur, en éprouvant alors une immense reconnaissance pour un don imprévu, précieux et immérité. Ce sentiment de gratitude inonde alors tout notre être. Il rejoint ce que la foi appelle depuis toujours " l'action de grâce ", cet élan vers Dieu qui nous fait le remercier, au-delà des épreuves. Le remercier de la lumière du jour et du fil des saisons, de la vie donnée, des moments de joie, même furtifs. L'apôtre Paul invite à " rendre grâce à Dieu en toutes choses. " Remercier Dieu. Voilà le sens du mot grec " eucharistie ", ce partage du pain et du vin qui fait entrer dans la vie même de Dieu, dans ce " merci " de Jésus à son Père. Dans son homélie de la nuit de Noël, le pape François n'a pas manqué d'insister sur cette " profonde gratitude " qui devrait nous habiter devant " l'amour fou de Jésus, un amour toute douceur et proximité ". Remercier, c'est aussi donner de soi, de sa vie, c'est à son tour répandre les dons reçus. Bref, dire merci, c'est toute une aventure.

samedi 21 décembre 2019

L'abîme de grâce

« Ne crains pas de prendre chez toi Marie »
(Matthieu 1, 18-24)
Ce quatrième dimanche de l’Avent, la liturgie nous donne l’Évangile de l’annonce à Joseph. « Ne crains pas ! » : c'est en écoutant ces mots que Joseph a accueilli Marie. En ces derniers jours de l’Avent, demandons au Seigneur de croire que la vie de grâce, sans grande apparence, discrète, cachée, dont la Vierge était comblée, est aussi pour nous !

François de Sainte-Marie a cette belle expression à propos de l'Annonciation : « Les deux abîmes sont en présence : celui qui comble et celui qui reçoit. » Dans ces derniers jours avant Noël, disposons-nous à la suite de la Vierge à recevoir l'Enfant-Dieu ! Demeurons en communion dans la prière !

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jeudi 19 décembre 2019


 
Consécration Notre Dame de France
 
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit
 
 
 
 
 
 
Un chant : Voici l'Homme
 
 

 

 
 
 

 

Chant: Oh je voudrais chanter, Marie.

23e jour du Secret de Marie

Pratiques extérieures de cette dévotion


Outre la pratique intérieure de cette dévotion, dont nous venons de parler, il y en a d'extérieures qu'il ne faut pas omettre ni négliger...

La consécration et son renouvellement

La première, c'est de se donner à Jésus-Christ,
en quelque jour remarquable, par les mains de Marie, de laquelle on se fait esclave,
et de communier à cet effet, ce jour-là, et le passer en prières:
laquelle consécration on renouvellera au moins tous les ans, au même jour.
 

L'offrande d'un tribut à la Sainte Vierge

La seconde pratique, c'est de donner tous les ans, au même jour,
un petit tribut à la Sainte Vierge, pour lui marquer sa servitude et sa dépendance:
ç'a toujours été l'hommage des esclaves envers leurs maîtres.
 
Or, ce tribut [est] ou quelque mortification, ou quelque aumône ou quelque pèlerinage, ou quelques prières.
 
Le bienheureux Marin, au rapport de son frère, saint Pierre Damien, prenait la discipline publiquement tous les ans, au même jour,
devant un autel de la Sainte Vierge.
 
On ne demande ni conseille cette ferveur; mais, si l'on ne donne pas beaucoup à Marie, l'on doit au moins offrir ce qu'on lui présente avec un cœur humble et bien reconnaissant...

La célébration spéciale de la fête de l'Annonciation

La troisième est de célébrer tous les ans, avec une dévotion particulière, la fête de l'Annonciation, qui est la fête principale de cette dévotion,
qui a été établie pour honorer et imiter la dépendance où le Verbe éternel
se mit en ce jour, pour notre amour...

La récitation de la Petite Couronne et du Magnificat

La quatrième pratique extérieure est de dire tous les jours,
sans obligation à aucun péché, si l'on y manque,
la Petite Couronne de la Très Sainte Vierge, composée de trois Pater et de douze Ave, et de réciter souvent le Magnificat,
qui est l'unique cantique que nous ayons de Marie,
pour remercier Dieu de ses bienfaits et pour en attirer de nouveaux;
surtout, il ne faut pas manquer de le réciter après la sainte communion,
pour action de grâces, comme le savant Gerson tient que
la Sainte Vierge même faisait après la communion...

Le port de la chaînette

Le cinquième, c'est de porter une petite chaine bénite au cou, ou au bras,
ou au pied, ou au travers du corps.
 
Cette pratique peut absolument s'omettre, sans intéresser le fond de cette dévotion; mais cependant il serait pernicieux de la mépriser et condamner, et dangereux de la négliger...

Voici les raisons qu'on a de porter cette marque extérieure:
pour se garantir des funestes chaînes du péché originel et actuel,
dont nous avons été liés;
pour honorer les cordes et les liens amoureux dont Notre-Seigneur a bien voulu être garrotté, pour nous rendre vraiment libres;

comme ces liens sont des liens de charité, c'est pour nous faire souvenir que nous ne devons agir que par le mouvement de cette vertu;

enfin, c'est pour nous faire ressouvenir de notre dépendance de Jésus et de Marie, en qualité d'esclave, qu'on a coutume de porter semblables chaînes.
 
Plusieurs grands personnages, qui s'étaient faits esclaves de Jésus et de Marie, estimaient tant ces chaînettes qu'ils se plaignaient de ce qu'il ne leur était pas permis de les traîner publiquement à leur
pied comme les esclaves des Turcs.
 
O chaînes plus précieuses et plus glorieuses que les colliers d'or et de pierres précieuses de tous les empereurs, puisqu'elles nous lient à Jésus-Christ et à sa sainte Mère, et en sont les illustres marques et livrées!

Il faut remarquer qu'il est à propos que les chaînes, si elles ne sont pas d'argent, soient au moins de fer, à cause de la commodité...
 
Il ne les faut jamais quitter pendant la vie, afin qu'elles nous puissent accompagner jusqu'au jour du jugement.
 
Quelle joie, quelle gloire, quel triomphe pour un fidèle esclave, au jour du jugement, que ses os, au son de la trompette se lèvent de terre encore liés par la chaîne de l'esclavage, qui apparemment ne sera point pourrie!
 
Cette seule pensée doit animer fortement un dévot esclave à ne la jamais quitter, quelque incommode qu'elle puisse être à la nature

Chant: Oh je voudrais chanter, Marie.


Demain ... « l'Oraison à Jésus »


 Marie la caresse, la console et l’invite, pour la distraire, à sortir un peu dans le jardin ensoleillé.

mercredi 18 décembre 2019

Lechapelet, par conséquent, est un moment qu’on passe avec le Christ, pour approfondir notre relation avec lui, en faisant appel à sa mère. Par la grâce de Dieu et l'intercession de Marie, nous espérons trouver la sagesse et l'amour nécessaires pour devenir des disciples afin que, le cœur enflammé d'amour pour le Christ, nous puissions nous lancer dansnotre mission d'aller témoigner de l'Évangile.


18 décembre – Notre-Dame de l'Espérance ou de l'Expectation ou Notre-Dame de l’O

Faire connaître et aimer Marie     

Le chapelet, un moment avec le Christ, en faisant appel à sa Mère 


Lorsque nous prions le chapelet, nous manifestons notre effort journalier pour rendre honneur à Marie, la mère de Jésus-Christ, en raison de sa vie exemplaire et de ses vertus d’humilité, d’obéissance et de soumission à la volonté de Dieu. C'est aussi une façon de reconnaitre son puissant rôle d'intercession, tout en lui demandant son aide pour nous conduire à Jésus afin de le connaître, l'aimer et le servir comme elle. En effet Marie est une grande source d’inspiration pour notre croissance spirituelle et la transformation de notre cœur, ainsi qu’un excellent modèle à suivre et à imiter.
Le chapelet, par conséquent, est un moment qu’on passe avec le Christ, pour approfondir notre relation avec lui, en faisant appel à sa mère. Par la grâce de Dieu et l'intercession de Marie, nous espérons trouver la sagesse et l'amour nécessaires pour devenir des disciples afin que, le cœur enflammé d'amour pour le Christ, nous puissions nous lancer dans notre mission d'aller témoigner de l'Évangile.
Dans la conclusion de sa lettre apostolique, le pape saint Jean-Paul II encourage les familles à prier le chapelet ensemble. Il écrit : « À une certaine époque, cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et elle aidait certainement à les rapprocher. Il est important de ne pas perdre ce précieux héritage. Une prière si facile et pourtant si riche mérite vraiment d'être redécouverte par la communauté chrétienne. Nous devons reprendre la pratique de la prière en famille et de la prière pour les familles, en continuant à nous servir du chapelet. » (No 41)
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Mgr Oscar A. Solis, évêque de Salt Lake City, Utah (Etats-Unis)
Prions : Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.