samedi 31 décembre 2016

Rendons grâce

Psaume 96(95),1-2a.11-12a.12b-13ab.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !

Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.

Rendons grâce

Amen ! Dieu est premier dans ma vie




Et si vous changiez votre regard Mon ami(e) ?Et si vous changiez votre regard Mon ami(e) ?

Un Miracle Chaque Jour Du TopChrétien. Par Éric Célérier. Samedi 31 Décembre 2016. Et si vous changiez votre regard Mon ami(e) ?.
Bonjour Mon ami(e),
Que pouvait bien avoir en tête le Dieu Créateur lorsqu’il vous façonnait dans le sein de votre mère ? Et surtout qu’a t-il pensé la première fois qu’il vous a vu(e) ?
Et vous Mon ami(e), à quoi pensez vous lorsque vous vous regardez dans le miroir ? Quels sont les mots qui vous viennent à l’esprit… Créature merveilleuse ? Intelligent(e) ? ou Incapable ? Laid(e) ? Peureux(se) ?
Le regard que vous portez sur vous va énormément influencer le cours de votre existence. Si la vision que vous avez de vous même est déformé(e) par votre passé, le péché ou encore les mensonges de l’ennemi, cela va affecter votre capacité à entrer pleinement dans l’appel de Dieu pour votre vie.
Au contraire, lorsque le regard de Dieu devient la mesure selon laquelle vous vous "évaluez", alors vous réalisez que vous êtes tout ce que LUI dit que vous êtes.
Le passé est réduit au silence et l’ennemi aussi. Il n’y a plus de peur, de doute, de crainte qui tienne devant ce Dieu là.
Je veux vraiment vous encourager aujourd’hui à vous voir avec les yeux du Seigneur afin que l’inquiétude que vous nourrissez vis-à-vis de vous-même et de vos capacités vous quitte définitivement.
Si vous vous sentez concerné(e) par cela, je vous invite à prier maintenant...
"Seigneur c’est toi qui m’as créé(e), façonné(e), aimé(e) en tout premier. Je crois que ce que tu dis de moi est la vérité. C’est pourquoi je dépose à tes pieds, la vision que j’ai de moi et qui n’est pas totalement en accord avec ta pensée à mon égard. Je choisis d’adopter ton regard sur ma vie à partir de maintenant et je déclare que je suis capable d’accomplir toute chose avec ton appui et ton Esprit. Amen."
Merci d'exister,



regardez la route devant vous


"Souvenez-vous de la femme de Lot." Luc 17.32
Avant de détruire Sodome, Dieu a envoyé deux anges pour sauver Loth et sa famille. Leurs instructions étaient claires : "Ne regarde pas derrière toi et ne t'arrête pas dans toute la plaine ; échappe-toi vers la montagne, de peur que tu ne succombes" Genèse 19.17

Mais "la femme de Loth regarda en arrière et devint une statue de sel" (v.26). Jésus rappelle cet épisode en quelques mots : "Souvenez-vous de la femme de Loth". Voici deux leçons à retenir :

1) Ne regardez pas en arrière en regrettant votre vie d'avant. Ce qui était péché autrefois l'est encore aujourd'hui. "Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l'attire et le séduit. Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, parvenu à son terme, engendre la mort" Jacques 1.14-15

2) Ne regrettez pas vos erreurs. Les deux gendres de Loth avaient ignoré les messages des anges et les supplications de leur beau-père, ils sont donc restés en arrière. Peut-être est-ce pour cela que sa femme s'est retournée. Mais ce fut fatal, et c'est encore fatal maintenant. Ne ressassez pas les regrets du passé. Ne vous attardez plus sur les blessures infligées par les autres. Ôtez vos yeux du rétroviseur et regardez la route devant vous. Dieu vous réserve de grandes choses ; c'est la raison de votre combat dans la vie. Jésus compare Satan à un "voleur" (voir Jean 10.10). Il vous a déjà volé trop de choses ; ne lui laissez plus rien vous dérober.

Un conseil pour aujourd'hui

Aujourd'hui, soumettez votre vie à Christ, et voyez ses bénédictions venir.

vendredi 30 décembre 2016

30 décembre – Italie, Milan : Sainte Marie de San Celso (1485)

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Une famille sans problèmes ? 


La Sainte Famille n'était pas une famille sans problèmes. Marie et Joseph ont partagé la condition de ce fils déconcertant, le suivant pas à pas dans la révélation de son mystère. C'est pour toute leur disponibilité qu’ils méritent notre admiration.
Il n'est pas simple de devoir  veiller  sur le Fils de Dieu, de fuir en Egypte, de rentrer dans sa patrie et de vivre à Nazareth, un village de banlieue pour les Juifs, de voir grandir Jésus en sagesse et en grâce alors qu’il  menait une vie ordinaire et sans manifestations exceptionnelles jusqu' à l'âge 30 ans.
A Nazareth, Joseph, Marie et Jésus ont vécu héroïquement leur vie quotidienne afin que l’héroïque se fasse quotidien et que nous puissions, nous aussi, les imiter dans notre quotidien. Joseph s'est engagé tout entier dans l’œuvre de rédemption du Fils de Marie : il a donné à Dieu toute sa tendresse et tout son cœur, en sacrifiant son amour.
Que l'on soit parents par le mariage ou que l’on soit père et mère spirituellement, l’exemple de la Sainte Famille nous demande d’être prêts au sacrifice qui rendra la vie vraie.
Mgr Francesco Follo
Paris, 26 décembre 2014 (Zenit.org)

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
La vie à Nazareth, école de l'Evangile (Paul VI)  

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

AMEN !

Mon ami(e), pardonner vous libère

 
 
 

 
Ecoutez

Mon ami(e), pardonner vous libèreMon ami(e), pardonner vous libère

Un Miracle Chaque Jour Du TopChrétien. Par Éric Célérier. Vendredi 30 Décembre 2016. Mon ami(e), pardonner vous libère.
Bonjour Mon ami(e),
Avez-vous déjà essayé de pardonner à quelqu’un, et réalisé que vous ne pouviez pas le faire ?
Quelque chose en vous est comme "bloqué" à cause de ce que l’on vous a fait volontairement ou non… Comment passer outre et réussir à pardonner ?
Cela ne dépend pas de vos sentiments. Le pardon est basé sur votre obéissance à Dieu. La Parole vous invite à pardonner. "Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ." (La Bible, Ephésiens 4.32).
C’est donc un acte de la volonté, mais aussi un acte divin.
Alors que le manque de pardon obstrue le canal de la foi et vole votre joie, pardonner permet une libération intérieure qui conduit à la paix. C’est un peu comme une clé qui ouvre les portes du ciel, permettant au Seigneur d’agir dans votre vie.
Mon ami(e), si vous vous sentez concerné(e), je vous invite à prier maintenant...
"Seigneur, tu vois mon cœur. Tu sais que je n'arrive pas à pardonner (citer le nom de la personne). J’essaie de toutes mes forces mais je n’y arrive pas. Je te demande de m’aider par ton Saint-Esprit à pardonner vraiment afin de marcher dans une pleine liberté avec toi rempli(e) de ta vie, de ta joie et de ta paix. Répands ton amour dans mon cœur pour cette personne. Au nom de Jésus, Amen."
Merci d'exister,


“Pour nous, nous avons appris à connaître l’amour que Dieu nous porte et nous y avons cru.” 1Jean 4.16



Ce matin, le soleil s'est levé. Les fleurs se sont ouvertes pour accueillir sa chaleur. Les oiseaux ont accueilli l'aurore de leurs chants. La création entière s'est mise en mouvement au son de la voix de Celui qui a dit : “Que la lumière soit…” Un ordre millénaire. Quelques mots dans la bouche de celui qui est tout et qui peut tout.

Aujourd'hui encore, Dieu désire que la lumière soit dans tous les domaines de votre vie, tous les espaces de votre coeur. Levez-vous avec force et avec foi. Saisissez cette vérité éternelle et immuable : Dieu ne change pas. Son amour ne change pas. Vous ne l'entendrez jamais assez, ne le lirez jamais suffisamment. Dieu vous aime.

Vous rappelez-vous le feu du premier amour ?

C'était comme une flamme qui réchauffe tout sur son passage, une lumière rassurante qui illumine vos sentiers, une force irrésistible qui vous pousse aux sacrifices les plus fous...

L'amour fait partie des motivations les plus puissantes qui animent l'être humain. Par amour, on est prêt à déplacer des montagnes, parcourir des kilomètres, sacrifier des heures de sommeil et tant d'autres choses… Pourtant, vous êtes humain comme moi, et votre amour peut fluctuer d'un jour à l'autre.

L'amour de Dieu est différent. Il est parfait, inconditionnel, illimité et éternel. Cet amour est bien plus qu'une émotion : c'est un soutien, une force et une puissance qui vous accompagnent, vous fortifient et vous relèvent.

Chaque jour, Dieu vous dit : “Je t'aime.” Il vous offre des fleurs à chaque printemps et un tableau magnifique chaque soir, au moment du coucher du soleil. Il prend soin de vous et vient à votre secours chaque fois que vous en avez besoin. Aujourd'hui encore, Dieu vous accompagne, vous entoure et vous soutient.
Pourquoi fait-il tout ça ? Parce qu'il vous aime. Oui, Dieu vous aime et son amour n'a d'égal que l'immensité de l'éternité.

Une prière pour aujourd'hui

Louez Dieu avec moi : "Seigneur, je sais que tu m'aimes d'un amour éternel. Tu m'aimes passionnément, tu m'aimes tellement... Merci mon Dieu, dans le nom de Jésus."

paix et confiance


Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph


Saint(s) du jour : St Perpet, évêque de Tours († 494), Bx Jean-Marie Boccardo, prêtre et fond. (1848-1913)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Jean Tauler : « Lève-toi... car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant »

Livre de l'Ecclésiastique 3,2-6.12-14.
Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l’autorité de la mère sur ses fils.
Celui qui honore son père obtient le pardon de ses péchés,
celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor.
Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé.
Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère.
Mon fils, soutiens ton père dans sa vieillesse, ne le chagrine pas pendant sa vie.
Même si son esprit l’abandonne, sois indulgent, ne le méprise pas, toi qui es en pleine force.
Car ta miséricorde envers ton père ne sera pas oubliée, et elle relèvera ta maison si elle est ruinée par le péché.

Psaume 128(127),1-2.3.4-5.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! A toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier.

Voilà comment sera béni
l'homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.




Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 3,12-21.
Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce.

Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ; dans le Seigneur, c’est ce qui convient.
Et vous les hommes, aimez votre femme, ne soyez pas désagréables avec elle.
Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.



Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 2,13-15.19-23.
Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : ‘D’Égypte, j’ai appelé mon fils.’
Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël.
Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée
et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : ‘Il sera appelé Nazaréen.’


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon n° 2, pour la veille de l'Epiphanie (trad. Cerf 1991, p. 225)


« Lève-toi... car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant »


Quand Joseph était en exil avec l'enfant et la mère, il a appris de l'ange, pendant son sommeil, qu'Hérode était mort ; mais, ayant entendu dire qu'Archelaüs son fils régnait dans le pays, il n'en a pas moins continué d'avoir grande crainte que l'enfant ne soit tué. Hérode, qui poursuivait l'enfant et voulait le tuer, c'est le monde qui, sans aucun doute, tue l'enfant, le monde qu'il faut nécessairement fuir si on veut sauver l'enfant. Mais une fois qu'on a fui le monde extérieurement..., Archelaüs se lève et règne : il y a encore tout un monde en toi, un monde dont tu ne triompheras pas sans beaucoup d'application et le secours de Dieu.

Car il y a trois ennemis forts et acharnés que tu as à vaincre en toi, et c'est à peine si jamais on en triomphe. Tu seras attaqué par l'orgueil de l'esprit : tu veux être vu, considéré, écouté... Le second ennemi, c'est ta propre chair qui t'assaille par l'impureté corporelle et spirituelle... Le troisième ennemi est celui qui t'attaque en t'inspirant la méchanceté, des pensées amères, des soupçons, des jugements malveillants, de la haine et des désirs de vengeance... Veux-tu devenir de plus en plus cher à Dieu ? Tu dois renoncer complètement à de tels procédés, car tout cela c'est bien Archelaüs, le méchant. Crains et prends garde ; en vérité il veut tuer l'enfant...

Joseph a été averti par l'ange et rappelé au pays d'Israël. Israël signifie « terre de vision » ; Égypte veut dire « ténèbres »... C'est dans le sommeil, c'est seulement dans le véritable abandon et la vraie passivité que tu recevras l'invitation à en sortir, ainsi qu'il en est advenu pour Joseph... Tu peux alors te rendre en Galilée, qui veut dire « passage ». Ici l'on est au-dessus de toutes choses, on a tout traversé, et on arrive à Nazareth, « la vraie floraison », le pays où s'épanouissent des fleurs de la vie éternelle. Là on est certain de trouver un véritable avant-goût de la vie éternelle ; là il y a pleine sécurité, paix inexprimable, joie et repos ; là ne parviennent que les abandonnés, ceux qui se soumettent à Dieu jusqu'à ce qu'il les dégage et qui ne cherchent pas à se libérer eux-mêmes par la violence. Voilà ceux qui arrivent à cette paix, à cette floraison, à Nazareth, et y trouvent ce qui fera leur joie éternelle. Que ce soit notre partage à tous, et qu'en cela nous aide notre Dieu tout digne d'amour !


jeudi 29 décembre 2016

29 décembre – Italie, Bra : Notre Dame des Fleurs (1336)

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Elle reprend les mots qu’Il vient de lui adresser ! 


Dans le récit de l'Annonciation, nous voyons comment la Vierge Marie accueille la Miséricorde de Dieu, qui va la faire sortir d'elle-même et la conduire vers des chemins nouveaux.
Ce texte est pour moi comme le modèle de toute prière : il montre l’importance de la disponibilité pour chacun de nous, afin que notre cœur et tout notre être soient prêts à accueillir Dieu lorsqu’il fait irruption dans nos vies.
En voyant comment se déroule cette étonnante rencontre entre Marie et l’Archange Gabriel, nous comprenons mieux ce qu’est la prière. Le plus beau peut-être est de voir comment la Vierge sainte reprend les mots que Dieu vient de lui adresser à travers l’Ange. Ainsi, nous l’entendons s'exclamer : « Voici la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi selon ta parole ». (v. 38)
Même sans comprendre ce qui lui est demandé et tout ce qui va advenir, Marie se déclare totalement disponible à la Parole. Il s’agit là, à la fois d’une parole, d’une action  -  elle accueille un enfant en son sein -  et d’une promesse qui se réalise. Merveille de la Miséricorde de Dieu à l’œuvre dans nos vies !
Cardinal Philippe Barbarin
Rencontre islamo-chrétienne de Jamhour (Liban)
LYON, 11 avril 2015 (Zenit.org

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Marie sait correspondre aux dons de Dieu  

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

mercredi 28 décembre 2016


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  • Pierre Rabhi : "La nature ne distingue pas entre dro...
  • Pierre Rabhi : "La nature ne distingue pas entre droite & gauche"

    agrandir Pierre Rabhi, auteur de "La convergence des consciences", Ed. Le Passeur, 2016, 240p. ; 8,99 €.
    Pierre Rabhi, auteur de "La convergence des consciences", Ed. Le Passeur, 2016, 240p. ; 8,99 €. © Guillaume Atger/Divergence
    Pierre Rabhi, auteur de "La convergence des consciences", Ed. Le Passeur, 2016, 240p. ; 8,99 €.
    Pierre Rabhi, auteur de "La convergence des consciences", Ed. Le Passeur, 2016, 240p. ; 8,99 €. © Guillaume Atger/Divergence
    À 78 ans, ce paysan et essayiste s’apprête à mobiliser les consciences à l’occasion d’une année électorale lourde d’enjeux. Son but ? Faire émerger une nouvelle société fondée sur le respect de la nature.

    À propos de l'article

    • Créé le 28/12/2016
    • Publié par :Véronique Badets
    • Édité par :Cécile Picco
    • Publié dans Pèlerin
      6996 du 29 décembre 2016
    Pèlerin : Quel est votre vœu le plus cher pour l’année 2017 ?
    Que l’humanité devienne intelligente. Certes, elle a de nombreuses aptitudes et nous savons accomplir des miracles technologiques. Mais la réalité, c’est que nous sommes en train de nous détruire, en polluant tout ce que nous touchons : l’air, l’eau, la terre. Comment voulez-vous que des extraterrestres qui nous découvriraient concluent à notre intelligence alors que nous préparons notre propre extermination ? Commençons par éduquer nos enfants en leur apprenant non pas la compétition mais la coopération.
    Nous avons besoin d’une humanité fraternelle, qui comprenne la vie et la respecte.
    Pour cela, il faut aussi donner plus de droits aux femmes. Partout sur la planète, le féminin est déséquilibré par rapport à la place écrasante du masculin.
    Lors de la campagne présidentielle de 2002, vous appeliez à l’insurrection des consciences. Juste avant celle de 2017, vous venez de publier un livre intitulé La convergence des consciences. Quelles différences entre les deux démarches ?
    L’idée reste la même : il est nécessaire que les consciences partageant les mêmes aspirations se rejoignent dans un mouvement commun. C’est pourquoi, en 2017,  je veux mettre mon énergie dans la création d’une plate-forme de mobilisation citoyenne*, où la société civile pourra révéler tout ce qu’elle fait. Aujourd’hui, elle est un vaste laboratoire qui fourmille de projets magnifiques pour cultiver, éduquer, consommer, produire de l’énergie autrement. C’est d’elle que viendra le salut, et certainement pas des chamailleries entre partis de droite et de gauche. Les uns comme les autres ont fait jusqu’à présent de l’acharnement thérapeutique sur un modèle de développement économique périmé.
    Continuer à croire à la croissance indéfinie est un leurre. Mais que proposer à la place ? Notre but vise à mettre les solutions existantes dans le débat public. Aujourd’hui, je m’attriste de voir tous ces gens tentés d’aller vers les extrêmes. S’ils prennent conscience que la société civile construit un monde nouveau, je pense que cela atténuera leur désespoir et donc leur tentation d’adhérer à des discours populistes. L’enjeu est de montrer que la société bouge et se construit sur de nouvelles bases, mais pas dans le giron de la politique politicienne.
    Pensez-vous vraiment que l’addition d’initiatives individuelles puisse aboutir à changer le modèle que vous dénoncez ?
    Les cellules de l’embryon se multiplient pour former un nouvel être humain. La naissance d’une nouvelle société viendra, à mon sens, un peu comme cela : par multiplication cellulaire.
    L’enjeu est donc de créer du lien entre des êtres humains qui peuvent être voisins mais ne savent même pas qu’ils partagent les mêmes idées et la même volonté d’agir pour la vie. Si on ne recrée pas ces liens, rien ne changera. Et il ne faut pas compter sur les machines pour améliorer notre sort. L’autre jour, en rentrant de Paris en train, je me suis retrouvé dans un wagon archicomble, où personne ne se parlait. Et pourtant, tout le monde avait des moyens de communication dans les mains…
    Arrêtons l’illusion : les machines sont des outils pratiques mais impuissants à améliorer nos liens humains.
    Comme citoyen, quels critères compteront pour vous au moment de voter lors des prochaines élections ?
    Mon critère majeur, c’est l’écologie, autrement dit la défense de la vie. Elle constitue le fondement de tout : sans elle, il n’y aura plus d’histoire humaine. Je ne suis même pas pour un parti écologiste : je suis pour une conscience écologiste. La nature ne distingue pas entre gauche et droite, elle s’en fout. Je plaide pour une coalition politique qui ancre son action dans le respect de la nature.
    Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une situation historique qui mériterait une telle « union sacrée », afin de sauver les fondements même de la vie. L’écologie devrait faire consensus.
    Comment expliquez-vous que le parti écologique en France soit si faible électoralement ?
    Je pense que l’écologie politique n’a pas assez mis en avant que la nature n’est pas seulement importante pour des raisons biologiques, mais aussi parce qu’elle est belle. Nous avons tant besoin de beauté ! C’est une nourriture extraordinaire de l’âme et de l’esprit.
    Or, notre société y a renoncé : on va crever dans un monde pratico-pratique, factuel, étouffant. Pourquoi tant de gens courent-ils donc vers la nature dès qu’ils ont un peu de vacances ? C’est bien le signe qu’ils ressentent qu’il y a là quelque chose d’important pour eux. Les partis verts auraient pu s’appuyer là-dessus.
    Depuis 2013, l’agroécologie est présenté par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, comme le modèle agricole à suivre désormais en France. Qu’en pensez-vous ?
    J’ai le sentiment d’avoir été enfin entendu. L’agroécologie n’est plus récusée comme lorsque j’ai commencé, en 1963, et que l’on nous traitait d’abrutis, ma femme et moi. Cela fait des années et des années que je me bats pour que nous arrêtions de tuer les sols. Car la terre est vivante : elle représente un univers à part entière.
    Dans cet univers, il y a une logique et un ordre. Chaque élément joue sa partition sans savoir ce que l’ensemble va donner, comme dans un orchestre symphonique. La bactérie fait son boulot, le ver de terre le sien, ainsi que l’insecte, les micro-organismes, etc. Si l’harmonie de cet ensemble est respecté, il produit de la fertilité.
    Je suis retourné récemment au Burkina Faso où, il y a trente ans, j’ai commencé à former les premiers paysans à l’agroécologie. Elle a pris dans l’ouest de l’Afrique une extension absolument incroyable. En tant qu’alternative agronomique soucieuse de respecter la vie, elle y prend racine. Je me sens très content de cette reconnaissance de ses vertus économique, écologique et aussi patrimoniale. Car l’agriculture industrielle tue le patrimoine des sols : les générations qui viennent auront affaire à des terres mortes. C’est très grave.
    Quand je circule en France, je suis terrifié de voir à perte de vue des champs dépourvus d’arbres et de haies, destinés à une seule culture. Aujourd’hui, il faudrait réaménager les paysages agricoles en y remettant la nature.
    Quand vous regardez votre vie, de quoi êtes-vous le plus fier ?
    Je suis heureux d’avoir été utile pour permettre à mes semblables de se nourrir tout en respectant la vie. C’est une posture sacrée : je prends soin de la terre et elle me nourrit en retour. Transmettre la terre vivante, c’est une forme de sacerdoce. Cela dépasse la pratique productiviste.
    Votre engagement se nourrit de votre vie spirituelle. Comment a-t-elle évolué avec le temps ?
    Je suis né musulman dans une oasis du Sahel, en Algérie,  je suis allé à l’école coranique. Puis la vie m’a amené à devenir chrétien : j’ai demandé le baptême enfant, ce qui m’a retranché de mes origines musulmanes. J’ai été très séduit – et le suis encore – par le message du Christ. Mais je ne me sens appartenir à aucune église pour autant.
    À mesure que j’avance dans la vie, l’affirmation que seul l’amour peut changer le cours de l’Histoire me saisit de plus en plus par sa vérité, son évidence. L’amour, c’est quelque chose de très puissant. Il se manifeste bien au-delà des relations entre deux êtres humains : il concerne tout notre rapport aux autres créatures et au vivant en général.

    Le Christ est pour moi celui qui a invité l’humanité à s’ouvrir à l’amour divin.
    Une autre personne très importante dans mon itinéraire spirituel a été Krishnamurti (NDLR : pédagogue et philosophe indien du XXe siècle). Il m’a amené à comprendre que la connaissance de soi est le socle de toute vraie vie spirituelle. Sinon, on se contente de picorer dans le catalogue des spiritualités et on avance en aveugle.
    * Portée par le mouvement des Colibris, elle verra le jour au printemps 2017. Informations à venir sur www.colibris-lemouvement.org
    28 décembre - le massacre des saints innocents 
     
    Matthieu 2, 13-18 : « Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : « Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »

    La violence au berceau ! Abomination ! La folie paranoïaque d'Hérode est incontestable. Ce genre de projet lui ressemble, lui qui fit assassiner son épouse et plusieurs de ses enfants. Le passage est inséré au cœur de l'épisode de Jésus en fuite avec ses parents en Egypte. Il rejoint ainsi l'événement fondateur du Peuple élu : le massacre orchestré par Pharaon (Exode 1-2). La clé du récit est là. L'enfant Jésus échappe à la mort, comme le fut l'enfant Moïse sauvé par Dieu en vue de sa mission.
    Jésus, dès ses premiers instants de vie, revit l'histoire du Salut du Peuple. Jésus est bien le Seigneur qui accompagne le Peuple, de la violence de l'Exode jusqu'à la violence de la Passion. Le massacre des innocents annonce ainsi le massacre de l'Innocent, dont le don sauvera définitivement le Peuple. Jésus, le nouveau Moïse, accomplit ainsi les Écritures. En citant Jérémie 31,15, Matthieu fait allusion à d'autres événements douloureux et violents vécus par le Peuple de Dieu. Rachel, la « mère » des tribus du nord d'Israël, pleure ses fils et ses filles déportés par les Assyriens. C'est de Rama (l'un des lieux probables, avec Bethléem, du site de la tombe de Rachel) que les tribus du Sud partirent pour Babylone lors de l'Exil (Jérémie 40,1).
     
    Méditation et prières
     
    O mon âme !
    Dès les premiers moments de l'histoire d'Israël jusqu'à la naissance du Messie, la violence frappe. Dieu est innocent de ces carnages, il se met toujours du côté des violentés, solidaires de ceux qui souffrent et leur offrant le Salut. Jésus annonce ce Dieu, bien plus, il est Dieu !

    Prière : 
    Seigneur, demeurez avec nous pour être notre force, notre refuge et notre libérateur dans les jours de désolation. Demeurez avec nous et nous nous efforcerons de réparer par la sincérité de nos adorations et de nos hommages les profanatiosn auxquelles votre amour pour nous vous tiendra exposé.

    Résolutions : 
    Je m'éloignerai autant que je pourrai des divertissements du monde. J'aurai en horreur ses spectacles, ses assemblées nocturnes et je m'abstiendrai de temps en temps des plaisirs qui me paraîtront innocents et permis.
    Je considèrerai souvent l'ineffable bonté du Fils de Dieu qui veut bien habiter parmi les hommes. Je m'estimerai infiniment heureux de pouvoir fréaquenter la maison du Seigneur, et je n'y paraîtrai jamais qu'avec recueillement et dévotion.

    Un Je vous salue Marie
     
     
    Prière devant la crèche - pour les enfants à naître
     

    Seigneur Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, vraiment et réellement présent avec ta chair et ton sang, avec ton corps et ton âme dans le très saint Sacrement de l'autel, nous te prions et nous t'honorons, avec Marie, ta mère toujours vierge, avec tous les anges et tous les saints du paradis.
    Avec ta Mère, pleine de douleurs, nous voulons considérer ton chemin de croix et prier pour tous les enfants conçus et qui sont maintenant en grand danger de mourir d'un avortement.
    Dans la sagesse de ta divine providence tu as créé la vie humaine.
    A toi seul appartient le droit de décider de la vie ou de la mort.
    Nous te célébrons et t'honorons comme notre Créateur. Nous considérons avec étonnement et admiration la merveille du corps humain que tu as créé.
    Apprends-nous à éprouver de nouveau un plus grand respect de toi et de la vie humaine.
    Accorde à tous les parents une attitude juste à l'égard de la vie naissante, un véritable esprit de sacrifice, mais aussi de profonds égards pour l'homme à naître ou vieillissant.
    Marie, Vierge sans tache et Mère de notre Sauveur crucifié, prends tous les enfants à naître sous ta garde spéciale, bénis et protège toutes les mères, donne-leur la compréhension nécessaire pour la vie à naître et préserve-les de l'acte inconsidéré de l'avortement qui charge lourdement leur conscience.
    Nous t'en supplions, Dieu tout-puissant, éclaire tous les responsables de ton Esprit Saint, que nous ne nous laissions pas égarer par l'esprit du monde et que nous ne soyons jamais disposés, par nos actes, nos conseils ou notre consentement personnel, à nous rendre complices du meurtre d'innombrables enfants à naître.