mardi 28 avril 2015

« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais et elles me suivent »


           La marque distinctive des brebis du Christ, c'est leur aptitude à écouter, à obéir, tandis que les brebis étrangères se distinguent par leur indocilité. Nous comprenons le verbe « écouter » au sens de consentir à ce qui a été dit. Et ceux-là qui l'écoutent sont connus de Dieu, car « être connu » signifie être uni à lui. Il n'y a personne qui soit entièrement ignoré de Dieu. Donc, lorsque le Christ dit : « Je connais mes brebis », il veut dire : « Je les accueillerai et je les unirai à moi d'une façon mystique et permanente ». On peut dire qu'en se faisant homme, il s'est apparenté à tous les hommes en prenant leur nature : nous sommes tous unis au Christ en raison de son incarnation. Mais ceux qui ne gardent pas la ressemblance avec la sainteté du Christ lui sont devenus étrangers...


           « Mes brebis me suivent », dit encore le Christ. En effet, par la grâce divine les croyants suivent les pas du Christ. Ils n'obéissent pas aux préceptes de l'ancienne Loi, qui était une préfiguration, mais, en suivant par la grâce les préceptes du Christ, ils s'élèveront jusqu'à sa hauteur, conformément à leur vocation d'enfants de Dieu. Quand le Christ monte au ciel, ils le suivent jusque-là.

Marthe Robin, une vie inutile et absurde ?

28 avril 2015
Un dossier présentant une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de Marthe Robin (1902-1981) a été déposé à Rome. Regard du P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause de béatification, sur son témoignage d’écoute et d’attention aux autres pendant les 53 années qu’elle passa alitée. Par Florence de Maistre. Qu’est-ce qui caractérise la figure de Marthe Robin ? C’est une femme très simple, d’origine paysanne, gravement handicapée, qui depuis sa chambre a fondé les Foyers de charité [communautés de (...)

lundi 27 avril 2015

Patience et confiance !


Soyez patient !
 Par Yannis Gautier   118 commentaires  
       
 
"Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien." Jacques 1.4
C'était l'été et une petite fête foraine venait de s'installer dans notre quartier. Le jour de l'ouverture avait été annoncé, mais, problème ! Personne ne pouvait m'y emmener avant la semaine prochaine, on me demanda alors de patienter. 

Dieu vous connaît...
Mais, tellement excité à l'idée de monter dans un manège, je décidai de m'y rendre tout seul en cachette. Me voici donc courant à vive allure en direction de la fête foraine. Et c'est le choc, boum ! Une voiture me percute de plein fouet et me propulse sur le bas-côté de la chaussée. Ah... si j'avais fait preuve de patience, cet accident ne se serait pas produit !

Vous est-il aussi déjà arrivé de manquer de patience et de vous heurter à certaines choses que vous n'aviez pas prévues ? Ou de désobéir à Dieu par impatience ?

Il arrive bien souvent que Dieu nous demande de patienter avant de répondre à un besoin qui nous semble pressant. Le problème vient du fait que nous n'en comprenons pas toujours les raisons. "Et pourquoi pas maintenant ? Pour quelles raisons devrais-je attendre ?" 

"Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c'est que devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour." 2 Pierre 3.8

Lorsque Dieu vous demande de patienter, ce n'est jamais dans le but de vous voir brûler d'impatience. D'ailleurs rassurez-vous, vous n'attendrez pas mille ans avant qu'il ne vous exauce. 

La réalité est tout autre, car il y a bien des prières que vous avez fait monter vers Dieu, et qui ont été validées de sa part. Néanmoins, il ne fait pas les choses à moitié, et soyez sûr qu'il sait si vous êtes prêt, ou pas, à recevoir ce que vous lui avez demandé.

Connaissez-vous un père qui donnerait les clés de sa voiture à son fils de 14 ans qui n'a pas le permis ? Ou une maman qui accorderait à sa fille de 4 ans de faire des frites, parce qu'elle a envie d'en manger ? 

Dieu vous connaît, et quand il vous demande de patienter, c'est comme s'il vous disait : "Laisse-moi le temps de te préparer". Donc, lorsque vous faites preuve de patience, vous lui permettez de continuer son travail dans votre vie. "Vous avez besoin de patience…" Hébreux 10.36

Une décision pour aujourd'hui

Père, je te remercie et je décide de te faire confiance et d'attendre patiemment l'exaucement de ma requête. 
 

dimanche 26 avril 2015

confiance en Marie

Medjugorje
Message du 25 avril 2015

« Chers enfants, je suis avec vous aujourd'hui encore afin de vous conduire vers le salut. Votre âme est inquiète car l'esprit est faible et lassé de toutes les choses du monde. Vous, petits enfants, priez l'Esprit Saint afin qu'il vous transforme et vous remplisse de sa force de foi et d'espérance, pour que vous soyez fermes dans ce combat contre le mal. Je suis avec vous et j'intercède pour vous auprès de mon Fils Jésus. Merci d'avoir répondu à mon appel.»


 

vendredi 24 avril 2015

Ensemble dans l'unité

... L'Esprit Saint vient donc ici comme le feu après l'eau, et vous devenez ce pain qui est le corps du Christ. Ce sacrement est donc comme un symbole de l'unité.

jeudi 23 avril 2015

la source de la sagesse

Frères, « la source de la sagesse, la Parole de Dieu dans les hauteurs » (Si 1,5), désirons-la, cherchons-la, aimons-la ; en elle sont cachés, comme dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3)... Si tu as soif, bois à la source de vie ; si tu as faim, mange le Pain de vie. Heureux ceux qui ont faim de ce Pain et soif de cette source !... Que c'est bon, ce que l'on peut continuellement goûter sans cesser de le désirer ! Le roi prophète David le dit : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » (Ps 33,9).

mercredi 22 avril 2015

Confiance

Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, 22 (trad. Eds du Soleil Levant 1962, p. 471)


« Moi, je suis le pain de vie »


    Lorsque le Christ dit lui-même au sujet du pain : « Ceci est mon corps », qui pourrait hésiter ? Et quand il affirme : « Ceci est mon sang », qui pourrait douter ? Jadis à Cana de Galilée, Jésus a transformé l'eau en vin — le vin frère du sang. Qui maintenant refuserait de croire quand il transforme le vin en sang ? Invité à un mariage d'ici-bas, il a opéré ce miracle étonnant ; à plus forte raison, comment refuser de reconnaître qu'il accorde aux « compagnons de l'époux » (Mt 9,15) la joie de son Corps et de son Sang ?


    Car son corps t'est donné sous l'apparence du pain et son sang sous l'apparence du vin afin qu'ayant participé au corps et au sang du Christ, tu sois avec lui un même corps et un même sang. Ainsi devenons-nous des « porte-Christ » [« christophe »]. Son corps et son sang se répandant dans nos membres ; voilà comment nous devenons participants de la nature divine. Jadis, s'entretenant avec les juifs, le Christ disait : « Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous » (Jn 6,54). Si le pain et le vin te semblent purement naturels, ne t'y arrête pas... Si tes sens te fourvoient, que la foi te rassure.

lundi 20 avril 2015

L'œuvre de Dieu c'est que vous croyiez

«-- Rabbi, quand es-tu arrivé ici ?... -- L'œuvre de Dieu c'est que vous croyiez »


      Le Christ a refusé de rendre témoignage à lui-même, de dire qui il était et d'où il venait ; il a été parmi ses contemporains « comme celui qui sert » (Lc 22,27). Apparemment, ce n'était qu'après sa résurrection, et surtout après son ascension, quand l'Esprit Saint est descendu, que les apôtres ont compris qui avait été avec eux. Quand tout était fini ils l'ont su, mais non sur le moment. Or nous voyons ici, je crois, la manifestation d'un principe général qui se présente à nous souvent, à la fois dans l'Écriture et dans le monde : c'est que nous ne discernons pas la présence de Dieu au moment où elle est avec nous, mais seulement après, quand nous reportons nos regards vers ce qui s'est passé et qui n'est plus...



      Des événements nous arrivent, agréables ou pénibles ; nous n'en connaissons pas sur le moment la signification ; nous ne voyons pas en eux la main de Dieu. Si nous avons bien la foi, nous confessons ce que nous ne voyons pas, et nous prenons tout ce qui nous arrive comme venant de lui. Mais, que nous l'acceptions ou non dans un esprit de foi, il n'y a certainement pas d'autre moyen de l'accepter. Nous ne voyons rien. Nous ne voyons pas pourquoi telle chose arrive, ou à quoi elle tend. Un jour, Jacob s'est écrié : « Tout est contre moi ! » (Gn 42,36) ; certainement il semblait bien que ce soit ainsi... Et pourtant tous ses malheurs devaient tourner à bien. Considérez son fils Joseph, vendu par ses frères, emmené en Égypte, emprisonné, les fers entrant même dans son âme, et qui attendait que le Seigneur jette sur lui un regard de bienveillance. Plusieurs fois le texte sacré dit : « Le Seigneur était avec Joseph »... Après coup, il a compris ce qui sur le moment était si mystérieux, et il dit à ses frères : « Dieu m'a envoyé en avant de vous pour sauver vos vies. Ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu » (Gn 45,7).



      Merveilleuse providence, si silencieuse et pourtant si efficace, si constante et infaillible ! C'est ce qui déjoue le pouvoir de Satan ; il ne peut pas discerner la main de Dieu à l'œuvre dans le cours des événements.

dimanche 19 avril 2015

Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables

« Sur la mer fut ton chemin, ton sentier sur les eaux innombrables » (Ps 76,20)


Tu es saint, Seigneur, Dieu tout-puissant,

Père de notre Seigneur Jésus Christ,

le paradis du bonheur, le sceptre royal,

l'amour somptueux, l'espérance assurée...



Tu es saint, Seigneur Dieu,

tu es « le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

Seul tu possèdes l'immortalité.

Tu habites une lumière inaccessible

que nul n'a jamais vue » (1Tm 6,15-16).

Tu te promènes sur les ailes des vents (Ps 103,3) ;

tu as créé le ciel, la terre et la mer

et tout ce qu'ils renferment (Ac 4,24).



Tu fais des vents tes messagers

et du feu brûlant ton serviteur (Ps 103,4) ;

tu as façonné l'homme à ton image et ressemblance (Gn 1,26),

tu as mesuré le ciel avec l'empan

et la terre tout entière avec le doigt de ta main (Is 40,12).

Oui, tes œuvres sont très belles, en ta présence.

jeudi 16 avril 2015

Confiance !

Psaume 34(33),2.9.17-18.19-20.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !

Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.


mercredi 15 avril 2015

"Le meilleur est devant vous !"

Amen !


"...

Une prière pour aujourd'hui

Seigneur, je veux me souvenir des exploits que tu as accomplis dans ma vie mais en même temps, je ne veux pas rester accroché au passé afin de saisir les choses nouvelles que tu as pour moi, amen.





bises et prières
Sophie

mardi 14 avril 2015

Pour le pape, la vocation « n’est jamais une fuite du monde »

Dans son message pour la journée des vocations, rendu public mardi 14 avril, le pape François rappelle le besoin de « sortir de notre fausse stabilité » à l’origine de toute vocation, qui appelle un « engagement solidaire en faveur de la libération des frères, surtout des plus pauvres

14/4/15 - 15 H 30
Le pape François lors d’une une messe célébrée en présence des membres des instituts de vie consa...
M.MIGLIORATO/CPP/CIRIC/
Le pape François lors d’une une messe célébrée en présence des membres des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique le 2 février 2015.

« Accueillir l’appel du Seigneur n’est pas une question privée et intimiste qui peut se confondre avec l’émotion du moment ». Dans son message pour la journée mondiale de prière pour les vocations, rendu public mardi 14 avril, le pape François décrit le mouvement de sortie de soi-même qu’entraîne l’appel au sacerdoce ou à la vie religieuse.
Comparant ce mouvement à l’exode de Moïse quittant l’Égypte ou au chemin d’Abraham, le pape voit dans la vocation « cette action de Dieu qui nous fait sortir de notre situation initiale (..) nous arrache à nos habitudes et à l’indifférence ». Ou encore nous fait « sortir de notre fausse stabilité », « du confort et de la rigidité du moi ».

NI MÉPRIS, NI FUITE DE SA VIE

« Cette ‘sortie’n’est pas à entendre comme un mépris de sa propre vie, de sa propre sensibilité, de sa propre humanité », défend celui qui a entendu un appel décisif au sacerdoce au cours d’une confession à Buenos Aires : « La vocation chrétienne (..) renvoie au-delà de soi-même, décentre la personne ».
La vocation, poursuit le pape dans son message de méditation, « n’est jamais une fuite de la vie et du monde ». Au contraire, elle « pousse en même temps à l’engagement solidaire en faveur de la libération des frères, surtout des plus pauvres ».

ORDINATIONS PRESBYTÉRALES À SAINT-PIERRE

En date officiellement du dimanche des Rameaux, qui marque chaque année la journée mondiale de la jeunesse, le message s’adresse en particulier aux jeunes alors que l’Église, en particulier en Europe et en Amérique du Nord, éprouve de grandes difficultés à susciter de nouvelles vocations, notamment religieuses.
La journée des vocations est fixée chaque année au 4e dimanche de Pâques, soit le 26 avril prochain. En ce « dimanche du Bon Pasteur », le pape François présidera une célébration en la basilique Saint-Pierre au cours de laquelle seront ordonnés des prêtres.
Dans le vocabulaire de l’Église, la vocation a toutefois une acception plus large. Le prochain Synode sur la famille reprend à dessein ce terme dans son intitulé – « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain » –, qui attire l’attention sur cette autre dimension de la crise des vocations.
14/4/15 - 15 H 30

jeudi 9 avril 2015

Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
 « Que la paix du Christ, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, garde votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus » (Ph 4,7).        

dimanche 5 avril 2015

« Voici le jour d'allégresse et de joie »

« Voici le jour d'allégresse et de joie »


       « Voici le jour que le Seigneur a fait, pour nous jour d'allégresse et de joie » (Ps 117,24). Ce n'est pas un hasard, mes frères, si nous lisons aujourd'hui ce psaume où le prophète nous convie à la joie et à l'allégresse, où le saint David invite toute la création à célébrer ce jour : car aujourd'hui la résurrection du Christ a ouvert le séjour des morts, les nouveaux baptisés de l'Église ont rajeuni la terre, l'Esprit Saint a montré le ciel. Ouvert, l'enfer rend ses morts ; rajeunie, la terre fait éclore les ressuscités ; et le ciel s'ouvre tout grand pour accueillir ceux qui montent vers lui.


      Le larron est monté au paradis (Lc 23,43) ; les corps des saints entrent dans la cité sainte (Mt 27,53)... À la résurrection du Christ, tous les éléments, dans une sorte d'élan, s'élèvent vers les hauteurs. L'enfer rend aux anges ceux qu'il gardait captifs, la terre envoie au ciel ceux qu'elle recouvrait, le ciel présente au Seigneur ceux qu'il a accueillis... La résurrection du Christ est pour les défunts la vie, pour les pécheurs le pardon, pour les saints la gloire. Ainsi le grand David invite toute la création à fêter la résurrection du Christ et l'incite à tressaillir de joie et d'allégresse en ce jour que le Seigneur a fait.


      Mais, direz-vous..., le ciel et l'enfer n'ont pas été établis dans le jour de ce monde ; peut-on donc demander à ces éléments de fêter un jour auquel ils échappent totalement ? Mais ce jour que le Seigneur a fait pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ vraiment est un jour sans nuit, un jour sans fin. Partout elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure.

samedi 4 avril 2015

tout passe mais Dieu est présent au coeur de chacun...

Tout passe mais Dieu est présent au cœur de chacun
Confiance est le chemin ...
Sophie


Une réflexion pour aujourd'hui
Croyez-moi, vivre pour SOI, ce n'est PAS vivre. Vous n'êtes pas au centre de l'univers. C'est Dieu qui est au centre, et si vous lui donnez la première place, vous connaîtrez la vie abondante !
 

jeudi 2 avril 2015

MAIS quand bien même tu ne répondrais pas à mes désirs, même si tu ne fais pas ce que je te demande, je te demeurai fidèle”.

Une décision pour aujourd'hui

Je décide de demeurer fidèle au Seigneur, qu'il réponde à ma requête ou pas.