vendredi 27 décembre 2013

27 décembre - S. Jean, Apôtre et Évangéliste Une très belle expression populaire de la foi est la prière de l’Angelus (au Brésil l’Heure de Marie). C’est une prière simple à réciter à trois moments caractéristiques de la journée qui marquent le rythme de nos activités quotidiennes : le matin, à la mi-journée et au coucher du soleil. Mais c’est une prière importante ; je vous invite tous à la réciter avec l’Ave Maria. Elle nous rappelle un événement lumineux qui a transformé l’histoire : l’Incarnation, le Fils de Dieu s’est fait homme en Jésus de Nazareth. Pape François Méditation lors de la prière de l'Angelus - vendredi 26 juillet 2013 Lire aussi : Saint Jean, fils de Marie
27 décembre - S. Jean, Apôtre et Évangéliste
     
 

Une très belle expression populaire de la foi est la prière de l’Angelus (au Brésil l’Heure de Marie).


C’est une prière simple à réciter à trois moments caractéristiques de la journée qui marquent le rythme de nos activités quotidiennes : le matin, à la mi-journée et au coucher du soleil.

Mais c’est une prière importante ; je vous invite tous à la réciter avec l’Ave Maria. Elle nous rappelle un événement lumineux qui a transformé l’histoire : l’Incarnation, le Fils de Dieu s’est fait homme en Jésus de Nazareth.

 
 
Pape François
Méditation lors de la prière de l'Angelus - vendredi 26 juillet 2013

Lire aussi :
Saint Jean, fils de Marie

 

mardi 24 décembre 2013

joyeux noël !

Joyeux Noël !
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 Marthe Robin: "Noël ! Noël... c'est Jésus Rédempteur !"(...)
 Extrait du "Journal" :
" Noël ! Noël... c’est Jésus Rédempteur !
Que pouvons-nous contempler de plus beau ? que pouvons-nous admirer de plus sublime ? que pouvons-nous adorer de plus merveilleux que la naissance du Fils de Dieu, Jésus, venu apporter et allumer le feu (son Feu) sur la terre ?
Quand une étincelle de cet amour a jailli dans un cœur, il incendie l’âme du désir de connaître et d’aimer ce Dieu toujours plus... de l’aimer sans partage, comme il veut qu’on l’aime. Dieu s’abaissant jusqu’à la créature, pour lui permettre d’aller jusqu’à lui.
 

De son ciel de gloire, il descend à la crèche, de la crèche à l’immolation de la croix, de la croix à l’anéantissement de l’autel, de l’autel dans le cœur de sa créature.
C’est le sommet, c’est la possibilité de l’union parfaite.
Il ne pouvait donner plus, il n’a pas voulu donner moins.
L’Amour a dépassé les paroles. A nous de donner, en nous donnant sans partage."


Marthe Robin (Extrait du Journal)
Noël 1930
Joyeux et Saint Noël !
 
  

samedi 21 décembre 2013

« Marie se mit en route rapidement » : la foi tend à inviter les autres à sa joie


      Il est impossible de croire seul. La foi n’est pas seulement une option individuelle que le croyant prendrait dans son intériorité ; elle n’est pas une relation isolée entre le moi du fidèle et le toi divin, entre un individu autonome et Dieu. Par nature, elle s’ouvre au « nous » ; elle advient toujours dans la communion de l’Église. La forme dialoguée du Credo, utilisée dans la liturgie baptismale, nous le rappelle.


      L’acte de croire s’exprime comme une réponse à une invitation, à une parole qui doit être écoutée. Il ne procède pas de moi, mais il s’inscrit dans un dialogue… Il est possible de répondre à la première personne, « je crois », seulement dans la mesure où l’on appartient à une large communion, seulement parce que l’on dit aussi « nous croyons ». Cette ouverture au « nous » ecclésial se produit selon l’ouverture même de l’amour de Dieu, qui n’est pas seulement relation entre Père et Fils, entre « moi » et « toi », mais qui est aussi dans l’Esprit un « nous », une communion de personnes. Voilà pourquoi celui qui croit n’est jamais seul, et pourquoi la foi tend à se diffuser, à inviter les autres à sa joie... Tertullien (v. 155-v. 220)…parle du catéchumène qui, après le baptême, « le bain de la nouvelle naissance », est accueilli dans la maison de la Mère pour élever les mains et prier, avec ses frères, le Notre Père.

vendredi 20 décembre 2013



Attendre avec patience.           

La foi avec Marie

                                    
La foi avec Marie
«Je suis la servante du Seigneur ;
que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 38

Cécile Paris
Cécile Paris
Cécile Paris est mariée, mère de famille et habite à Rennes. Elle est organiste, titulaire des Orgues de la cathédrale de Saint-Malo. Elle participe au Pèlerinage du Rosaire à lourdes et est proche de l’ordre des Dominicains.
En savoir plus »
 
Nous avons en Marie un modèle de foi et d’abandon à la parole de Dieu. Bien qu’elle fût la mère de Dieu, elle n’a pas été épargnée. Dans la violence, l’humiliation et la haine, elle a vu mourir son fils unique, lui l’innocent. Marie est là, au pied de la croix, et nous devinons sa souffrance. Jésus, avant son agonie, la donne à Jean pour mère et, par ce geste, il la donne aussi à l’humanité toute entière. Marie, qui a éprouvé la plus grande des douleurs, devient pour nous une mère au cœur empli de compassion et de miséricorde.
Acceptons-nous de suivre Marie comme un enfant, de nous laisser entourer de sa tendresse, et de faire confiance, comme elle, à la parole de Dieu ?
Nous sommes confrontés aux mystères de nos échecs, de nos souffrances et de nos deuils. Nos épreuves nous enfermeront-elles sur nous-mêmes ou nous mèneront-elles vers ce qu’est vraiment le bonheur ? Dieu a accepté que je perde un enfant…
Je constate aujourd’hui que Dieu m’a relevée et qu’Il me guide vers une vie nouvelle. Je n’ai rien choisi, ma vie a été bouleversée, elle est tissée dans la souffrance mais j’ai désormais la certitude qu’en me livrant toute entière à Lui, je ne cours aucun risque. Je peux même dire que je ressens une joie intérieure inconnue autrefois toute faite de cette confiance inattendue.
Et si nous laissions enfin Dieu nous proposer des routes où n’avons pas choisi d’aller ! Si nous laissions advenir sa parole !
Permets, Seigneur, que je regarde Marie comme la Mère de Miséricorde dont j’ai tant besoin et qu’elle me soit un exemple de foi simple et pure.

jeudi 19 décembre 2013

Meilleurs voeux de Joyeux Noël de Paix !


  19 décembre - Portugal. Sainte Marie des Remèdes
     
 

Son intercession ne peut être sans effet


Car il ne faut jamais craindre, il ne faut jamais désespérer, sous la conduite, sous les auspices, sous le patronage, sous la protection de Celle qui a pour nous un cœur de Mère, et qui, traitant elle-même l'affaire de notre salut, étend sa sollicitude sur tout le genre humain ;
qui, établie par le Seigneur Reine du Ciel et de la terre, et élevée au-dessus de tous les chœurs des anges et de tous les rangs des  saints, se tient à la droite de son Fils unique, Notre-Seigneur Jésus-Christ, intercède efficacement par toute la puissance des prières maternelles, et trouve ce qu'elle cherche, et son intercession ne peut être sans effet.

 
 
Bienheureux Pape Pie IX
In Constitution apostolique « Ineffabilis Deus » pour la définition et la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1854


 

mardi 17 décembre 2013

…étant mémoire d’une promesse, elle devient capable d’ouvrir vers l’avenir, d’éclairer les pas au long de la route ; elle…est étroitement liée à l’espérance.

lundi 16 décembre 2013

EN AVANT DANS L'ESPERANCE ET LA SAGESSE !

La Sagesse et le discernement qui nous sont insufflés par l’Esprit Saint guident nos choix et apaisent nos doutes. Et l’amour qui envahit notre être nous comble bien au-delà de ce que nous pouvions espérer.
Permets, Seigneur, que je préfère entre tout recevoir ton Esprit Saint puisque c’est alors toi que je recevrai !

samedi 14 décembre 2013

Soyons celui qui redonne confiance, apaise et rend joyeux.

La foi en sa force


« Que ta main soutienne ton protégé,
le fils de l'homme qui te doit sa force. »

Psaume 79, verset 18
                                Permets, Seigneur, que ta grâce me suffise, car ta puissance se déploie dans ma faiblesse !

Sophie

vendredi 13 décembre 2013

Saint, Fête du Jour

Sainte Lucie de Syracuse - Vierge et martyre en Sicile (✝ v. 305)

Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre. Elle fut très populaire et son culte remonte aux...

« Le Christ Jésus a été envoyé par Dieu pour être notre sagesse, notre justice, notre justification, notre rédemption » (1Co 1,30)


      Ô Sagesse admirable de Dieu, combien puissante, combien éclatante est ta voix ! Tu appelles à toi sans aucune exception tous ceux qui te désirent ; tu fais des humbles ta demeure ; tu chéris ceux qui te chérissent (Pr 8,17) ; tu juges la cause du pauvre ; avec bonté, tu as pitié de tous. « Tu ne hais rien de ce que tu as créé » ; « tu ne considères pas les péchés des hommes » et tu attends miséricordieusement qu’ils viennent à la pénitence (Sg 11,23-24)… Toi qui renouvelles toutes choses, de grâce, renouvelle-moi et sanctifie-moi en toi, afin que tu puisses t’établir en mon âme… Fais que, dès le matin, je veille pour toi, afin de te trouver en vérité (Is 26,9; Sg 6,12-14) ; viens au-devant de moi, afin qu’en vérité je te désire avec ardeur.


      Avec quelle prudence tu procèdes dans tes desseins ! Avec quelle providence tu disposes tout, quand, en vue de sauver l’homme, tu as inspiré au Roi de gloire (Ps 23,8; 1Co 2,8)…la pensée de la paix, l’accomplissement de la charité : cachant sa majesté, tu as imposé à ses épaules le moment favorable de l’amour, afin qu’il « porte sur le bois de la croix les péchés du peuple » (1P 2,24). Oh oui, Sagesse éclatante de Dieu, la malice du diable n’a pu entraver aucune de tes œuvres magnifiques…; l'ampleur du mal que nous avons fait n’a pas pu prévaloir contre la multitude de tes miséricordes, contre l’immensité de ton amour, contre la plénitude de ta bonté. Bien plus, ton empressement souverain l’a emporté sur tous les obstacles, disposant toutes choses avec douceur, et « atteignant avec force d’un bout du monde à l’autre » (Sg 8,1).

jeudi 12 décembre 2013

La sainteté de Marie suscite notre vénération et notre imitation


Marie est sainte
L'ange l'a saluée comme pleine de grâce (Lc 1,28), son Oui à l'Annonciation est libre mais il est un "oui" préparé, elle est pleine de grâce.
 
Marie est sainte parce que la maternité divine l'a formellement sanctifiée. La Mère de Dieu devient la toute sainte. Marie est sainte parce que l'Esprit Saint qui est l'esprit de Sainteté a pris sa demeure en elle, il en a fait son temple, il l'a consacrée à Dieu et il a rendu son cœur nouveau et docile, orné de l'abondance de ses dons.
 
Marie est sainte parce qu'elle est la première et la plus parfaite des disciples du Christ (Marialis Cultus 35), elle a vécu la foi, l'espérance et la charité de manière héroïque. Elle n'a pas vécu pour elle-même, elle donne son fils, le Christ, et le suit jusqu'à la croix. Elle croit à la mission de Jésus, elle croit qu'il donne la vie.
 
Marie est sainte parce que le péché ne l'a jamais effleuré, l'église en a eu conscience depuis les premiers temps et l'a exprimé dans la liturgie. Il y avait parfois, parmi les pères de l'église et parmi les saints, quelques hésitations, particulièrement parce qu'on voulait dire que Marie avait aussi bénéficié de la Rédemption en Jésus. Cependant, le sensum fidei général croit en l'absence de péché en Marie, c'est ce que croit l'Eglise et cela fut réaffirmé:
- au concile de Trente en 1547, canon 23,
- dans le dogme de la Conception immaculée, en 1854,
- et dans la constitution dogmatique du Vatican II, Lumen Gentium, n°56.
 
Conséquences :
La sainteté devient une règle de vie, un exemple pour tous.
 
La sainteté de Marie est aussi une maternité, -comme nous disons de tel ou tel saint, par exemple saint François d'Assise, que nous sommes ses fils-, plus encore Marie.
Tous les chrétiens trouvent une inspiration spéciale en Marie pour suivre le Christ.
 
Quand l'Eglise grandit dans la communion des saints, alors on découvre davantage Marie. C'est pourquoi, une bonne piété mariale célèbre ensemble les saints, la Vierge Marie et le Christ dans la cohérence de la foi. Et dans cette communion des saints, Marie occupe une place de prédilection.
 

En remerciant pour son cours le père Ignazio Calabuig,
ancien président de la faculté pontificale de théologie  « Marianum » à Rome.
 



mercredi 11 décembre 2013

Grandir dans la foi !

Saint Jean a exprimé l’importance de la relation personnelle avec Jésus pour notre foi à travers divers usages du verbe « croire ». Avec le « croire que » ce que Jésus nous dit est vrai (14,10; 20,31), Jean utilise aussi les locutions « croire à » Jésus et « croire en » Jésus. « Nous croyons à » Jésus, quand nous acceptons sa Parole, son témoignage, parce qu’il est véridique (6,30). « Nous croyons en » Jésus, quand nous l’accueillons personnellement dans notre vie et nous nous en remettons à lui, adhérant à lui dans l’amour et le suivant au long du chemin (2,11; 6,47; 12,44).


Pour nous permettre de le connaître, de l’accueillir et de le suivre, le Fils de Dieu a pris notre chair, et ainsi sa vision du Père a eu lieu aussi de façon humaine, à travers une marche…dans le temps. La foi dans le Fils de Dieu, fait homme en Jésus de Nazareth, ne nous sépare pas de la réalité, mais nous permet d’accueillir son sens le plus profond, de découvrir combien Dieu aime ce monde et l’oriente sans cesse vers lui. Et cela amène le chrétien à s’engager, à vivre de manière encore plus intense sa marche sur la terre.

lundi 9 décembre 2013

« Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. »


Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 28
 
 
 
                    

samedi 7 décembre 2013

..."Rechercher Dieu ce n'est pas planer comme un pilote solitaire dans des altitudes nuageuses. C'est plutôt former une caravane qui avance, pas à pas, dans la fatigue et l'aridité du quotidien, mais avec la force que Dieu et les autres nous procurent. Notre marche dans ce désert de l'Avent nous rappelle cela : c'est au milieu de son peuple que Dieu demeure et c'est là qu'Il nous attend...." Amen .

vendredi 6 décembre 2013

Benoît XVI, Le sourire de Marie

La discrétion de Marie nous empêche de mesurer l'abîme de sa douleur ; la profondeur de cette affliction est seulement suggérée par le symbole traditionnel des sept glaives. Comme pour son Fils Jésus, il est possible de dire que cette souffrance l'a conduite elle aussi à sa perfection (cf. Hb 2, 10), pour la rendre capable d'accueillir la nouvelle mission spirituelle que son Fils lui confie juste avant de « remettre l'esprit » (cf. Jn 19, 30): devenir la mère du Christ en ses membres. En cette heure, à travers la figure du disciple bien-aimé, Jésus présente chacun de ses disciples à sa Mère en lui disant : « Voici ton Fils » (cf. Jn 19, 26-27).
 
Marie est aujourd'hui dans la joie et la gloire de la Résurrection. Les larmes qui étaient les siennes au pied de la Croix se sont transformées en un sourire que rien n'effacera tandis que sa compassion maternelle envers nous demeure intacte. L'intervention secourable de la Vierge Marie au cours de l'histoire l'atteste et ne cesse de susciter à son égard, dans le peuple de Dieu, une confiance inébranlable : la prière du Souvenez-vous exprime très bien ce sentiment. Marie aime chacun de ses enfants, portant d'une façon particulière son attention sur ceux qui, comme son Fils à l'heure de sa Passion, sont en proie à la souffrance ; elle les aime tout simplement parce qu'ils sont ses fils, selon la volonté du Christ sur la Croix.
Le psalmiste, percevant de loin ce lien maternel qui unit la Mère du Christ et le peuple croyant, prophétise au sujet de la Vierge Marie que « les plus riches du peuple ... quêteront ton sourire » (Ps 44, 13).
Ainsi, à l'instigation de la Parole inspirée de l'Écriture, les chrétiens ont-ils depuis toujours quêté le sourire de Notre Dame, ce sourire que les artistes, au Moyen-âge, ont su si prodigieusement représenter et mettre en valeur.
 
Ce sourire de Marie est pour tous ; il s'adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent afin qu'ils puissent y trouver le réconfort et l'apaisement. Rechercher le sourire de Marie n'est pas le fait d'un sentimentalisme dévot ou suranné, mais bien plutôt l'expression juste de la relation vivante et profondément humaine qui nous lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère.
 
Désirer contempler ce sourire de la Vierge, ce n'est pas se laisser mener par une imagination incontrôlée. L'Écriture elle-même nous le dévoile sur les lèvres de Marie lorsqu'elle chante le Magnificat : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur » (Lc 1, 46-47). Quand la Vierge Marie rend grâce au Seigneur, elle nous prend à témoin. Marie partage, comme par anticipation, avec ses futurs enfants que nous sommes, la joie qui habite son cœur, pour qu'elle devienne la nôtre.
Chaque récitation du Magnificat fait de nous des témoins de son sourire.
 
Ici à Lourdes, au cours de l'apparition qui eut lieu le mercredi 3 mars 1858, Bernadette contempla de manière toute particulière ce sourire de Marie. Celui-ci fut la première réponse que la Belle Dame donna à la jeune voyante qui voulait connaître son identité. Avant de se présenter à elle, quelques jours plus tard, comme "l'Immaculée Conception", Marie lui fit d'abord connaître son sourire, comme étant la porte d'entrée la plus appropriée à la révélation de son mystère. [...]
 
Le sourire de Marie est une source d'eau vive. « Celui qui croit en moi, dit Jésus, des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur» (Jn 7, 38). Marie est celle qui a cru, et, de son sein, ont jailli des fleuves d'eau vive qui viennent irriguer l'histoire des hommes. La source indiquée, ici, à Lourdes, par Marie à Bernadette est l'humble signe de cette réalité spirituelle. De son cœur de croyante et de mère, jaillit une eau vive qui purifie et qui guérit. En se plongeant dans les piscines de Lourdes, combien n'ont-ils pas découvert et expérimenté la douce maternité de la Vierge Marie, s'attachant à elle pour mieux s'attacher au Seigneur ! Dans la séquence liturgique de cette fête de Notre-Dame des Douleurs, Marie est honorée sous le titre de « Fons amoris », «Source d'amour ». Du cœur de Marie, sourd, en effet, un amour gratuit qui suscite en réponse un amour filial, appelé à s'affiner sans cesse. Comme toute mère et mieux que toute mère, Marie est l'éducatrice de l'amour. C'est pourquoi tant de malades viennent ici, à Lourdes, pour se désaltérer auprès du « Fons amoris » et pour se laisser conduire à l'unique source du salut, son Fils, Jésus le Sauveur.
 

Homélie, Esplanade du Rosaire, Lourdes,  Lundi 15 septembre 2008

jeudi 5 décembre 2013

Rechercher le sourire de Marie


Le psalmiste, percevant de loin ce lien maternel qui unit la Mère du Christ et le peuple croyant, prophétise au sujet de la Vierge Marie que « les plus riches du peuple … quêteront ton sourire »(Ps 45, 13).

Ainsi, à l'instigation de la Parole inspirée de l'Écriture, les Chrétiens ont-ils depuis toujours quêté le sourire de Notre Dame, ce sourire que les artistes, au Moyen-âge, ont su si prodigieusement représenter et mettre en valeur.

Ce sourire de Marie est pour tous ; il s'adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent afin qu'ils puissent y trouver le réconfort et l'apaisement.

Rechercher le sourire de Marie n'est pas le fait d'un sentimentalisme dévot ou suranné, mais bien plutôt l'expression juste de la relation vivante et profondément humaine qui nous lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère.

 
 
Benoît XVI, Homélie,
Lourdes 2008

Magnificat (Jean Vanier)


Jean Vanier
© Jean Vanier et son ami.
« Dans la mesure où nous nous livrons et donnons à Jésus, il y aura des moments d'aridité et de ténèbres.
 
Un jour, que Jésus semblait se faire proche à nouveau, dans la prière de Sainte Thérèse d'Avila qui, depuis de nombreuses années, était incapable de prier et était torturée par l'angoisse dans la prière, elle se plaignit à Lui : "Comment cela se fait-il que vous m'ayez laissée si longtemps ?" Et Jésus dit : "C'est ainsi que je traite mes amis". Thérèse répondit : "C'est pour cela que vous en avez si peu !"
 
Nous devons être prêts à attendre ; nous devons être prêts à entrer dans le monde de l'angoisse, quelque fois même de l'agonie. Mais ce ne sera qu'une préparation à une nouvelle rencontre plus profonde avec Jésus.
Ayant découvert qu'Il m'aime comme je suis, je peux vraiment me montrer tel que je suis : je n'ai pas à m'inquiéter de ce que les gens pensent de moi.
Je peux très bien comprendre que d'autres personnes ne m'aiment pas, parce que je sais combien je suis pauvre et faible. Je n'ai pas peur de reconnaître et partager avec d'autres mes faiblesses, mes incapacités, mes ignorances. [...]
 
En acceptant notre pauvreté, nous trouvons notre vrai lien avec Jésus et découvrons sa vraie nature. Nous pouvons alors découvrir vraiment notre frère, parce qu'il est, lui aussi, souffrant et faible ; et si je lui montre combien je suis pauvre, il ne sera pas gêné de me montrer combien il est pauvre. Ensemble, nous rendrons grâce à Jésus pour tout ce qu'Il nous a donné parce qu'Il a regardé notre pauvreté. [...]
 
Et tous ensemble, convaincus de notre faiblesse, nous pourrons dire avec Marie :
"Mon âme magnifie le Seigneur".
Nous pourrons nous réjouir ensemble. C'est magnifique ! Mon esprit peut se réjouir en Dieu mon Sauveur. [...]
Il s'est donné Lui-même à nous, les affamés. Nous venons seulement de découvrir que nous avions faim, que nous avions soif. Seuls ceux qui ont soif peuvent boire à Jésus. »
 

Jean Vanier, "Disciple de Jésus", Fleurus, Paris, 1977.
Prière du pèlerin de la montagne.

Seigneur Jésus,
Toi qui as fait un si long déplacement d'auprès du Père
pour venir planter ta tente parmi nous;
Toi qui es né au hasard d'un voyage,
et as couru toutes les routes,
celle de l'exil, ...
celle des pèlerinages,
celle de la prédication:
Tire-moi de mon égoïsme
et de mon confort,
fais de moi un pèlerin.

Seigneur Jésus,
Toi qui as pris si souvent
le chemin de la montagne,
pour trouver le silence,
retrouver le Père;
pour enseigner tes apôtres,
proclamer les béatitudes;
pour offrir ton sacrifice,
envoyer tes apôtres,
et faire retour au Père,
attire-moi vers en haut,
fais de moi un pèlerin de la montagne.

A l'exemple de Saint Bernard,
j'ai à écouter ta parole,
j'ai à me laisser ébranler par ton amour.
Sans cesse tenté de vivre tranquille,
Tu me demandes de risquer ma vie,
comme Abraham, dans un acte de foi.
Sans cesse tenté de m'installer,
Tu me demandes de marcher en espérance
vers Toi le plus haut sommet
dans la gloire du Père.

Créé par amour, pour aimer,
fais, Seigneur, que je marche,
que je monte, par les sommets
vers Toi, avec toute ma vie,
avec tous mes frères,
avec toute la création,
dans l'audace et l'adoration.

Amen
"Dieu nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers "

   

Le Pape François vient de faire un beau cadeau à notre diocèse de Valence en publiant "La joie de l’Evangile", texte qui est le fruit du Synode romain d’octobre 2012 sur la Nouvelle évangélisation.
Par ce long message, il veut trouver les paroles pour encourager une période évangélisatrice plus fervente, joyeuse, généreuse, audacieuse, pleine d’amour profond, et de vie contagieuse.
Cet encouragement est particulièrement pour nous drômois puisqu’en attente d’un évêque, la préparation du synode doit être encore plus intense. C’est le temps de multiplier les équipes synodales pour, grâce au carnet de route et jusqu’à Pâques 2014, faire des propositions pour l’évangélisation aujourd’hui dans la Drôme.
Ce temps de jachère que nous vivons est une occasion formidable pour affuter les socs de charrue et les faucilles afin d’être prêts pour nous mettre à l’ouvrage avec notre nouveau pasteur.
Car, comme l’écrit le Pape François, "Tout le peuple de Dieu annonce l’Evangile… Nous sommes tous des disciples-missionnaires". C’est donc de la responsabilité de chacun, fidèle laïc, diacre ou prêtre, de favoriser pendant les quatre mois qui nous restent une bonne phase préparatoire du synode.
D’elle dépend un bon accueil de notre nouvel évêque, d’elle dépend notre volonté à être disciple-missionnaire, par elle, comme le prophète Isaïe nous le rappelle dans la lecture de ce premier dimanche de l’Avent, "Dieu nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers".

A Valence, le 1er décembre 2013

P. Pierre CHARIGNON
Administrateur diocésain de Valence

mercredi 27 novembre 2013

Récit des apparitions à la rue du Bac


Catherine Labouré est née 1806, à Fain, dans une famille de fermiers. A 24 ans, après l'avoir longtemps espéré, elle entre enfin chez les sœurs de la charité, rue du Bac à Paris, le 21 avril 1830... Après les apparitions qui durent jusqu'en décembre, elle prendra l'habit et ira servir les pauvres dans la maison de Reuilly, dès le 30 janvier 1831.
 
Le 18 juillet 1830, en la veille de la fête de saint Vincent qu'elle aime tant, Catherine recourt à celui dont elle a vu le cœur débordant d'amour pour que son grand désir de voir la Sainte Vierge soit enfin exaucé.
A 11 heures et demie du soir, elle s'entend appeler par son nom. Un mystérieux enfant est là, au pied de son lit et l'invite à se lever : « La Sainte Vierge vous attend ». Catherine s'habille et suit l'enfant « portant des rayons de clarté partout où il passait. » Arrivée dans la chapelle, Catherine s'arrête près du fauteuil du prêtre placé dans le chœur sous le tableau de sainte Anne (emplacement actuel de la statue de saint Joseph). Elle entend alors « comme le froufrou d'une robe de soie ». Son petit guide dit: « Voici la Sainte Vierge ». Elle hésite à croire. Mais l'enfant répète d'une voix plus forte :« Voici la Sainte Vierge. »
 
Catherine s'élance aux pieds de la Sainte Vierge assise dans un fauteuil et appuie les mains sur les genoux de la Mère de Dieu.
« Là, il s'est passé un moment, le plus doux de ma vie. Il me serait impossible de dire ce que j'éprouvais. La Sainte Vierge m'a dit comment je devais me conduire envers mon confesseur et plusieurs autres choses. »
 
La Sainte Vierge désigne de la main l'autel où repose le tabernacle et dit:
« Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur
 
Catherine reçoit l'annonce d'une mission difficile et la demande de fondation d'une Confrérie d'Enfants de Marie. Cette dernière sera réalisée par le Père Aladel le 2 février 1840.
 

Le 27 novembre 1830, la Sainte Vierge apparaît de nouveau à Catherine dans la chapelle.
Cette fois, c'est à 17 h 30, pendant l'oraison des novices, sous le tableau de saint Joseph (emplacement actuel de la Vierge au globe).
 
- D'abord Catherine voit comme deux tableaux vivants qui passent, en fondu enchaîné, et dans lesquels la Sainte Vierge se tient debout sur le demi-globe terrestre, ses pieds écrasant le serpent.
Dans le 1er tableau, la Vierge porte dans ses mains un petit globe doré surmonté d'une croix qu'elle élève vers le ciel. Catherine entend:
« Cette boule représente le monde entier,
la France et chaque personne en particulier »
- Dans le 2e tableau, il sort de ses mains ouvertes, dont les doigts portent des anneaux de pierreries, des rayons d'un éclat ravissant. Catherine entend au même instant une voix qui dit :
« Ces rayons sont le symbole des grâces que je répands
sur les personnes qui me les demandent ».
Puis un ovale se forme autour de l'apparition et Catherine voit s'inscrire en demi-cercle cette invocation en lettres d'or:
« O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous ».
Alors une voix se fait entendre:
« Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle.
Les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces ».
- Enfin le tableau se retourne et Catherine voit le revers de la médaille : en haut une croix surmonte l'initiale de Marie, en bas deux cœurs, l'un couronné d'épines, l'autre transpercé d'un glaive.
 


Au mois de décembre 1830, pendant l'oraison, Catherine entend de nouveau un froufrou, cette fois derrière l'autel.
Le même tableau de la médaille se présente auprès du tabernacle, un peu en arrière.
« Ces rayons sont le symbole des grâces
que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui lui demandent...
 
 

 



 

 

mardi 26 novembre 2013



La foi, « adhésion de l’intelligence à des vérités révélées », passe par la « vision et l’écoute de la parole de Dieu ».
La foi nous ouvre à l’amour, la foi nous enseigne l’amour. La foi, comme l’amour, est aussi question de don, quelque chose que nous ne pouvons pas nous donner à nous-mêmes ou réaliser pour nous-mêmes. C’est une réponse, toujours et nécessairement, à écouter un appel de l’extérieur. »


 25 novembre 2013

 Lumineuse encyclique !
"Dieu fait tout à saison, disait Saint François de Sales. Servons le Bien aujourd’hui". C’est peu dire que nous traversons la difficile et durable "saison" d’un éclatement des repères éthiques et (...)

 Dieu est lumineux
« Dieu est lumineux » : s’il fallait résumer d’une expression la toute nouvelle encyclique du pape François, c’est sans doute cette petite phrase là qu’il faudrait retenir ; si Dieu est lumineux, c’est (...)

 Nous avons cru en l’amour
Le premier chapitre, en évoquant Abraham, explique comment l’écoute de la Parole est appelée à sortir de notre ego pour s’ouvrir à la vie nouvelle promise, rendant ainsi possible dans l’espérance la (...)

 Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas
Le second chapitre expose le lien étroit existant entre foi et vérité. Sans la vérité, la foi ne sauve pas ! Elle demeure une fable projetant notre désir de bonheur. Nous vivons une crise de la vérité (...)

 Je vous transmets ce que j’ai reçu
Le troisième chapitre traite de l’importance de l’évangélisation. Qui s’est ouvert à l’amour de Dieu ne peut le garder pour lui. La lumière de Jésus brille pour les chrétiens qui doivent la transmettre (...)

 Dieu prépare pour eux une cité
Le quatrième chapitre explique le lien qu’il y a entre foi et bien général, qui tend à la constitution d’un meilleur espace de vie de l’homme et des autres espèces. La foi renforce la solidarité entre (...)
 

dimanche 24 novembre 2013

"Il suffit souvent d'une seule âme de foi pour la faire rayonner partout, d'une seule âme de lumière pour dissiper bien des ténèbres (...)"
 Marthe Robin (page officielle)

nature et musique !

http://www.youtube.com/watch?v=kUIEIm_B6to


pour cette fin de l'année de la foi 2012/2013 !

Le Christ roi de l'univers


« La paix du Christ par le règne du Christ ».
Elu pape en 1922, La première encyclique de Pie XI, Ubi arcano Dei consilio (23 décembre 1922), appelle la paix du Christ par le règne du Christ :

« La tâche qui s'impose avant toute autre, c'est la pacification des esprits. Il y a bien peu à attendre d'une paix artificielle et extérieure qui règle et commande les rapports réciproques des hommes comme ferait un code de politesse ; ce qu'il faut, c'est une paix qui pénètre les cœurs, les apaise et les ouvre peu à peu à des sentiments réciproques de charité fraternelle. Une telle paix ne saurait être que la paix du Christ [...] car il fut le premier à dire aux hommes : Vous êtes tous des frères (Mt 23, 8). [...] Le retour de la paix chrétienne est impossible hors de ce règne : la paix du Christ par le règne du Christ.  » (Pie XI, Ubi arcano Dei consilio)

samedi 23 novembre 2013

Chemin d'espérance !

La vie sociale


La pensée catholique sur la vie sociale est une proposition universelle, pour tous les hommes, c'est une doctrine qui veut le développement humain intégral dans la charité et dans la vérité.

« Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l'amour et la vérité ne l'abandonnent jamais totalement, parce qu'il s'agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l'esprit de chaque homme. »[1]
 
Le christianisme n'espère pas seulement le salut individuel, il porte une espérance communautaire.
L'espérance du salut est une espérance communautaire : la Lettre aux Hébreux parle d'une « cité » (cf. 11, 10.16; 12, 22; 13, 14) et donc d'un salut communautaire. De même, saint Augustin commence la lettre à Proba (sur la vie éternelle) en commentant le Psaume 144 [143], 15: « Bienheureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ».[2]
 
Sur ce chemin, Jésus-Christ est la lumière, Marie est l'étoile de l'espérance...
"Jésus Christ est la lumière par antonomase, le soleil qui se lève sur toutes les ténèbres de l'histoire. Mais pour arriver jusqu'à Lui nous avons besoin aussi de lumières proches - de personnes qui donnent une lumière en la tirant de sa lumière et qui offrent ainsi une orientation pour notre traversée. Et quelle personne pourrait plus que Marie être pour nous l'étoile de l'espérance - elle qui par son « oui » ouvrit à Dieu lui-même la porte de notre monde."

mardi 19 novembre 2013

Marie nous invite à avoir confiance en Dieu


 
« Dans la foi de Marie, dès l'Annonciation et de manière achevée au pied de la Croix, s'est rouvert en l'homme l'espace intérieur dans lequel le Père peut nous combler de toutes sortes de bénédictions spirituelles. »
(Jean Paul II, Lettre encyclique Redemptoris Mater, § 28)
 
Autrement dit, notre relation de confiance en Dieu est restaurée dans la foi de Marie.
L'évangile de Luc nous invite à avoir confiance comme Marie, qui est  "bienheureuse parce qu'elle a cru".
Le livre de l'Apocalypse nous montre que la Femme, revêtue du soleil du ressuscité, est victorieuse sur le dragon (le diable).
« "Toutes les générations te diront bienheureuse": cela veut dire que le futur, l'avenir appartient à Dieu, qu'il est entre les mains de Dieu, que Dieu l'emporte.
Et ce n'est pas le dragon, qui est si fort, qui l'emporte, le dragon qui est la représentation de tous les pouvoirs de la violence du monde. Ils semblent invincibles, mais Marie nous dit qu'ils ne sont pas invincibles. [...]
Dieu est vulnérable dans le monde, parce qu'il est l'Amour et que l'amour est vulnérable. Et toutefois, c'est Lui qui a l'avenir entre ses mains: c'est l'amour qui l'emporte non la haine, à la fin, c'est la paix qui l'emporte. [...]
Rendons grâce au Seigneur de cette consolation, mais envisageons également cette consolation comme un engagement pour nous à nous ranger du côté du bien, de la paix. Et prions Marie, la Reine de la Paix, pour qu'elle aide à la victoire de la paix, aujourd'hui.»
(Benoît XVI, Homélie du 15 août 06)

dimanche 17 novembre 2013

confiance et persévérance avec st silouane !

17 novembre – Lituanie : Marie Porte de l'Aurore
     
 

Marie peut comprendre notre implénitude !


Un jour que j’écoutais à l’église la lecture des prophéties d’Isaïe, aux mots : Lavez-vous et vous serez purs (Is 1,16), il me vint la pensée : " Peut-être la Mère de Dieu a-t-elle péché une fois, serait-ce en pensée. "

Et, chose étonnante, dans mon cœur, en même temps que la prière, une voix me dit clairement : " La Mère de Dieu n’a jamais péché, même en pensée. " Ainsi, dans mon cœur, l’Esprit Saint témoignait de sa pureté.

Mais, durant sa vie terrestre, elle gardait, elle aussi, une certaine ‘implénitude’ et était sujette à des erreurs, mais non à des péchés. On peut le voir dans l’Évangile, lorsque, revenant de Jérusalem, elle ne savait pas où était son Fils et le chercha avec Joseph pendant trois jours (Lc 2, 44-46).

 
 
Saint Silouane
Extrait du livre de l’Archimandrite Sophrony :Starets Silouane, Moine du Mont Athos,
Éditions Présence, 1973. Chapitre XI. De la Mère de Dieu

Lire aussi :
St Silouane (orthodoxe, 1866-1938)

 
 

mardi 29 octobre 2013

Saints humbles
                         

Ils ne font rien de particulier ou d’extraordinaire pour attirer les regards. Il faut être attentifs pour les découvrir. Quand ils sont là, il y a du respect dans l’air et de la tolérance et de l’amour et une autre tournure des esprits et des coeurs … Une autre lumière. Une joie et une espérance qui viennent de l’Evangile.
Ils ne se cachent pas. Ils n’ont pas honte mais ils sont discrets car ils savent que les grandes moissons germent dans l’obscurité de la terre et que les grandes récoltes se préparent dans les profondeurs.
Ils sont présents, discrets et humbles, comme le levain. Ils font bouger le monde. Ils existent.
Il suffit d’être attentifs et on les voit, nombreux, dans les lieux de chaque jour.
D’ailleurs, au milieu de la foule indifférente, tu es peut-être de ceux-là ?... »
Prière pour la Toussaint de Charles Singer

La prière du pauvre traverse les nuées.

La prière du pauvre traverse les nuées.
Savez-vous que l’une des grâces du ministère des évêques, des prêtres et des diacres est d’être le témoin de l’humble prière, de la confiance de tant et tant de personnes ? Et ces personnes deviennent nos maîtres pour notre vie de prière. Saint Vincent de Paul aimait à dire que les pauvres sont nos maîtres. Récemment un évêque partageait durant une rencontre ce fait :
Une femme âgée de la communauté des gens du voyage ne sachant pas lire, prenait chaque matin la Bible, la plaçait sur son cœur afin que la Parole de Dieu s’y imprime.
Mes amis, que de trésors Dieu nous offre en devenant toujours plus frères et sœurs en humanité et dans son Eglise. Dieu notre Père ne se révèle pas à nous dans le fantastique mais dans l’humble présence à ce temps qui est l’aujourd’hui de Dieu.
Mes amis dans les multiples rencontres que nous avons eu durant ces années - visites pastorales, rassemblements, célébrations des sacrements - le Christ était, est, sera toujours présent parmi nous, l’Esprit-Saint est sans cesse à l’œuvre pour orienter nos vies vers Dieu le Père.
Frères et sœurs, savons-nous goûter à sa juste mesure ces temps de grâce que le Seigneur nous offre avec largesse ?
Le publicain de cette parabole est lucide et humble, surtout il est confiant dans l’amour de Dieu : « Mon Dieu prends pitié du pécheur que je suis. » Cette humble prière, nous sommes invités à la faire notre chaque jour. Nous avons à nous épauler les uns les autres pour grandir dans la confiance en Dieu ; là est le mystère de l’Eglise et de la communion des saints.
L’exercice d’une responsabilité, aussi bien dans l’Eglise que dans la société, nous invite à la conversion, à l’humilité pour servir celles et ceux vers lesquelles nous somme envoyés. A la suite du publicain, nous sommes invités à reconnaître que nous sommes pécheurs et à reconnaître la tendresse inouïe de Dieu. Lui seul peut juger les reins et les cœurs. Se reconnaître pécheur n’est pas un acte de faiblesse mais l’acte d’une personne libre qui met sa confiance dans le Seigneur, qui contemple le Christ crucifié qui expirant donne l’Esprit et qui par son cœur ouvert régénère l’humanité par l’amour du Père.
Personne ne m’a soutenu.
Rassurez-vous, ces paroles de Paul ne s’applique pas à vous ! Bien au contraire, vous m’avez soutenu, nous nous sommes soutenus. Le ministère des évêques est à la fois devenir père, frère, guide, pasteur, ami.
Je rends grâce à Dieu pour ces années vécues avec vous frères et sœurs. Ensemble nous avons mené à bien des initiatives pour la mission : paroisses nouvelles initiées avec Mgr Marchand, visites pastorales, les trois pôles annonce et proposition de la foi, solidarité, Eglise et cultures, maison diocésaine, projet pour la catéchèse, année Saint Paul, année Trinité, les différents statuts diocésains. Et comme un cadeau je vous offre la préparation et je l’espère la célébration du synode diocésain.
Mais nous savons que c’est l’Esprit-Saint le maître d’œuvre, c’est lui qui bâtit, consolide, anime, afin qu’associés à la mission du Christ, nous rendions gloire à Dieu le Père.
Frères et sœurs, continuons à nous nourrir de la Parole de Dieu, des sacrements, soyons heureux d’être l’Eglise du Christ au service de l’humanité toute entière.
Mes amis, je rends grâce à Dieu pour ces presque douze années durant lesquelles j’ai été votre évêque. Que Dieu me pardonne, là où je n’ai pas été un pasteur selon son cœur. Avec la Vierge Marie, je désire prier par ses paroles : « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est son nom. »
Frères et sœurs, continuons là où Dieu nous place à servir la mission du Christ.
Amen.

lundi 21 octobre 2013

Prière à la Vierge Marie pour l'Europe (Jean-Paul II)


À Elle, Mère de l'espérance et de la consolation, nous adressons avec confiance notre prière: nous lui confions l'avenir de l'Église en Europe et l'avenir de toutes les femmes et tous les hommes de ce continent :
 
Marie, Mère de l'espérance,
marche avec nous !
Apprends-nous à proclamer le Dieu vivant;
Aide-nous à témoigner de Jésus,
l'unique Sauveur;
rends-nous serviables envers notre prochain,
accueillants envers ceux
qui sont dans le besoin, artisans de justice,
bâtisseurs passionnés d'un monde plus juste ;
intercède pour nous
qui œuvrons dans l'histoire,
avec la certitude
que le dessein du Père s'accomplira.
 
Aurore d'un monde nouveau,
montre-toi la Mère de l'espérance
et veille sur nous !Veille sur l'Église en Europe :
qu'elle soit transparente à l'Évangile ;
qu'elle soit un authentique lieu
de communion ;
qu'elle vive sa mission
d'annoncer, de célébrer et de servir
l'Évangile de l'espérance
pour la paix et la joie de tous.
 
Reine de la paix,
protège l'humanité du troisième millénaire !
Veille sur tous les chrétiens :
qu'ils avancent dans la confiance
sur le chemin de l'unité,
comme un ferment pour la concorde
sur le continent.
Veille sur les jeunes,
espérance de l'avenir,
qu'ils répondent généreusement
à l'appel de Jésus ;
veille sur les responsables des nations:
qu'ils s'emploient à édifier
une maison commune,
dans laquelle soient respectés la dignité
et les droits de chacun.
 
Marie, donne-nous Jésus !Fais que nous le suivions
et que nous l'aimions !
C'est lui l'espérance de l'Église,
de l'Europe et de l'humanité.
C'est lui qui vit avec nous, au milieu de nous,
dans son Église.
Avec toi, nous disons
« Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20) :
Que l'espérance de la gloire
déposée par Lui en nos cœurs
porte des fruits de justice et de paix !
 


Europe

mercredi 16 octobre 2013

ECOUTE UN INSTANT LE VENT

 Les mots ne suffiront jamais,
Dans le silence DE CE TEMPS,
Je veux plonger dans Ton amour
Etre avec Toi la nuit le jour
Pardon de T'avoir offensé,
Pardon de ne pas assez T'aimer,
Pardonne moi à chaque fois
que je ne suis pas Ta voix
Quoiqu'en dise le temps,
 écoute un instant LE VENT !

SOPHIE EN CE 16 OCTOBRE 2013

mardi 15 octobre 2013

Ta sagesse sait ce qu’elle fait. Moi, tiens-moi dans ta main, et ne permets pas que mon pied glisse, car, sans toi, qui viendra à mon aide ? Et « si tu ne bâtis la maison » (Ps 126,1)... Ah, Seigneur, comme je t’aime ! Jusqu’à quand, Seigneur ?

lundi 14 octobre 2013

14 octobre – Italie : Notre Dame de la Fontaine (1320)
     
 

Le Rosaire, une prière qui nous soutient dans la bataille contre le malin et ses complices !


Le passage de l’Apocalypse présente la vision de la lutte entre la femme et le dragon. La figure de la femme, qui représente l’Eglise, est d’un côté glorieuse, triomphante, et de l’autre, encore en travail.

Telle est, en effet, l’Eglise : si elle est déjà associée, au Ciel, à la gloire de son Seigneur, elle vit continuellement, dans l’histoire, les épreuves et les défis que comporte le conflit entre Dieu et le malin, l’ennemi de toujours.

Et dans cette lutte, que les disciples de Jésus doivent affronter- nous, tous les disciples de Jésus nous devons affronter cette lutte - Marie ne les laisse pas seuls ; la Mère du Christ et de l’Eglise (…) lutte avec nous, elle soutient les chrétiens dans le combat contre les forces du mal.

La prière avec Marie, en particulier le Rosaire (…) a aussi cette dimension « agonistique », c'est-à-dire de lutte, une prière qui soutient dans la bataille contre le malin et ses complices. (…)

 
 
Pape François
Extrait de son homélie lors de la fête de l'Assomption, le 15 août 2013

 
 
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.

dimanche 13 octobre 2013

Prière de consécration au Coeur immaculé de Marie :

Bienheureuse Vierge Marie de Fatima,
avec une reconnaissance renouvelée pour ta présence maternelle
nous unissons notre voix à celle de toutes les générations
qui te disent bienheureuse.

Nous célébrons en toi les grandes œuvres de Dieu,
qui jamais ne se lasse de se pencher avec miséricorde
sur l’humanité, affligée par le mal et blessée par le péché,
pour la guérir et pour la sauver.
Accueille avec ta bienveillance de Mère
l’acte de consécration qu'aujourd'hui nous faisons avec confiance,
devant ta statue qui nous est si chère.

Nous sommes certains que chacun de nous est précieux à tes yeux
et que rien de ce qui habite nos cœurs ne t'est étranger.
Nous nous laissons toucher par ton regard très doux
et nous recevons la caresse consolante de ton sourire.

Garde notre vie entre tes bras ;
bénis et renforce tout désir de bien ;
ravive et nourris la foi ;
soutiens et éclaire l'espérance ;
suscite et anime la charité ;
guide-nous tous sur le chemin de la sainteté.

Enseigne-nous ton amour de prédilection
pour les petits et les pauvres,
pour les exclus et les souffrants,
pour les pécheurs et ceux qui sont égarés dans leur cœur :
rassemble tous sous ta protection
et remets-nous tous à ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus.

Amen.

(Prière prononcée par le pape François à la fin de la messe de ce dimanche 13 octobre 2013, devant la Vierge de Fatima, place Saint-Pierre, au terme de la messe...
SOURCE : Zenit.org)

vendredi 11 octobre 2013

Bienheureux !

Je fais descendre dans cette humanité
Mes toutes-puissances de grâces de paix.
Bénissez la Trinité Sainte
pour tout ce qu’Elle vous accorde.
Ainsi soit-il. »

Bienheureux ceux qui ont une âme de pauvre
Qui s'émerveillent à chaque instant sobre
de tout ce qui s'ouvre et naissent au pinceau
de ces fleurs qui s'ouvrent au jour nouveau

    Sophie en ce V 11 Octobre 2013

lundi 7 octobre 2013

7 octobre – Notre-Dame du Rosaire
     
 

La simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine


Je voudrais attirer votre attention sur le Rosaire. Le Rosaire est ma prière préférée. C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur. Dans cette prière, nous répétons de multiples fois les paroles de l'Archange et d'Élisabeth à la Vierge Marie. Toute l'Église s'associe à ces paroles.

On peut dire que le Rosaire est, d'une certaine manière, une prière-commentaire du dernier chapitre de la Constitution Lumen Gentium du II è Concile du Vatican, chapitre qui traite de l'admirable présence de la Mère de Dieu dans le mystère du Christ et de l'Église.
En effet, sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus Christ.

Réunis en Mystères joyeux, douloureux et glorieux, ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le Cœur de sa Mère, pourrions-nous dire.

En même temps, nous pouvons rassembler dans ces dizaines du Rosaire tous les événements de notre vie individuelle ou familiale, de la vie de notre pays, de l'Église, de l'humanité (…). C'est ainsi que la simple prière du Rosaire s'écoule au rythme de la vie humaine.

 
 
Jean Paul II
Homélie du 29 octobre 1978, extraits

 

 
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.