lundi 24 septembre 2012

Silence !

Silence !
Le bruit en moi s’achève.
J’éteins toute violence,
je mène un peu du monde
jusque dans mon refuge.
 Silence !
Ma paix est contagieuse,
 lorsque Dieu me rejoint.

Silence!
Ecoute en toi
De tout coeur
en ces heures
cette grande Paix
de ce qui se fais !

Amen

dimanche 23 septembre 2012

en avant dans la confiance !

« Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille »

      Nous, tous les chrétiens, sommes le corps du Christ et ses membres, dit l'apôtre Paul (1Co 12,27). A la résurrection du Christ, tous ses membres ont ressuscité avec lui, et tandis qu'il passait des enfers à la terre, il nous fait passer de la mort à la vie. Le mot « pâque » en hébreu veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au bien ? Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la simplicité, non à l'âge. Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la résurrection du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La simplicité chrétienne fait sienne l'enfance.

      L'enfant est sans rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent (Mt 5,39s).

      L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes... Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté, non de son impuissance.

samedi 22 septembre 2012



Le semeur sème sans compter

      Je n'ai pas persuadé aujourd'hui mon auditeur, mais peut-être le ferai-je demain, peut-être dans trois ou quatre jours ou dans quelque temps. Le pêcheur qui a jeté inutilement ses filets pendant un jour entier prend quelquefois sur le soir, au moment de partir, le poisson qu'il n'avait pas pu prendre pendant le jour. Le laboureur ne laisse pas de cultiver ses terres, même s'il n'a pas eu de bonne récolte pendant plusieurs années, et à la fin, une seule année répare souvent et abondamment toutes les pertes antérieures.

      Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; or, notre travail ne sera pas moins récompensé parce qu'on ne nous aura pas écoutés... Le Christ savait bien que Judas ne se convertirait pas et pourtant jusqu'à la fin il essayait de le convertir, en lui reprochant sa faute dans les termes les plus touchants : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Mt 26,50 grec). Or, si le Christ, le modèle des pasteurs, a travaillé jusqu'à la fin à la conversion d'un homme désespéré, que ne devons-nous pas faire pour ceux envers qui il nous est ordonné de toujours espérer ?

vendredi 21 septembre 2012

Bonjour par ce psaume


21/09/2012 - Psaume 91

Fougue du taureau

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Marie-Sophie Ferdane

                                 

Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits,
sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,
sur un murmure de cithare.

Tes oeuvres me comblent de joie ;
devant l'ouvrage de tes mains, je m'écrie :
« Que tes oeuvres sont grandes, Seigneur !
Combien sont profondes tes pensées ! »

L'homme borné ne le sait pas,
l'insensé ne peut le comprendre :
les impies croissent comme l'herbe,
ils fleurissent, ceux qui font le mal,
mais pour disparaître à tout jamais.

Toi, qui habites là-haut,
tu es pour toujours le Seigneur.
Vois tes ennemis, Seigneur,
vois tes ennemis qui périssent,
et la déroute de ceux qui font le mal.
Tu me donnes la fougue du taureau,
tu me baignes d'huile nouvelle ;
j'ai vu, j'ai repéré mes espions,
j'entends ceux qui viennent m'attaquer.

Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.

Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher !

mercredi 5 septembre 2012


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