mardi 19 février 2019

Nous sommes tous appelés, à l’exemple du Christ, au don de nous-mêmes pour combattre le malquiécrase nos frères et à accepter et dépasser, avec l’aide de Dieu, les difficultés et les malheurs inéluctables que nous rencontrerons au long notre vie. En savoir +


La Question du Mardi

En association avec
Une Minute avec Marie et les Questions de fond d'Aleteia

Dieu amour, que fais-tu contre la souffrance des hommes ?

Père Stan Rougier
Il a animé une centaine de retraites spirituelles. Il continue à animer, à travers la planète, conférences, retraites et accompagnements de voyages spirituels...

Dieu n’a aucune complicité avec la souffrance et le mal. Il nous appelle à les combattre ou, face à l’inéluctable, à trouver, avec son aide et à l’exemple du Christ, le chemin d’un dépassement fécond.
1. La souffrance fait partie de la condition humaine. Pour avoir un monde où il n’y aurait ni mal, ni souffrance, il faudrait que Dieu intervienne à chaque instant. Il n’y aurait ni liberté, ni responsabilité. On ne pourrait ni grandir, ni aimer. Quel ennui ! En savoir +

2. Dieu a voulu prendre le risque de créer l’homme « à Son image et à Sa ressemblance », c'est-à-direlibre et capable d’aimer. Les hommes sont responsables des plus grands malheurs, mais ils sont aussi capables de choses sublimes. Au Jugement dernier le bon grain sera séparé définitivement de l’ivraie. En savoir +

3. La souffrance est sur notre route à tous. Elle nous donne deux rendez-vous : a) le combat contre le mal et contre ses causes (à chaque fois que c’est possible) ; b) la recherche d’un chemin de transfiguration de cette souffrance (lorsqu’elle est inéluctable). En savoir +

4. La souffrance peut devenir le terreau d’une grande fécondité et de la croissance des plus hautes valeurs d’humanité, pas seulement chez les saints. En savoir +

5. Ce fut aussi le chemin du Christ. D’une part, il n’a pas cessé de guérir des aveugles, des muets, des sourds, des paralysés, des possédés. D’autre part, il n’a pas été épargné. Il a même subi ce qu’il y a de pire : la torture. Selon la belle formule de Paul Claudel : « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance ; Il n’est même pas venu l’expliquer. Il est venu pour la remplir de sa Présence. » En savoir +

6. Nous sommes tous appelés, à l’exemple du Christ, au don de nous-mêmes pour combattre le malqui écrase nos frères et à accepter et dépasser, avec l’aide de Dieu, les difficultés et les malheurs inéluctables que nous rencontrerons au long notre vie. En savoir +
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enfin. Que cette béatitude nous offre donc de grandes et de belles espérances !

Mercredi 20 Février
Le mercredi de la 6e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
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Sts Jacinthe et François Marto , BBx Martyrs de Tyr († 303) En savoir plus

Livre de la Genèse 8,6-13.20-22.
Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre de l’arche qu’il avait construite,
et il lâcha le corbeau ; celui-ci fit des allers et retours, jusqu’à ce que les eaux se soient retirées, laissant la terre à sec.
Noé lâcha aussi la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais ! Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
C’est en l’an six cent un de la vie de Noé, au premier mois, le premier jour du mois, que les eaux s’étaient retirées, laissant la terre à sec. Noé enleva le toit de l’arche, et regarda : et voici que la surface du sol était sèche.
Noé bâtit un autel au Seigneur ; il prit, parmi tous les animaux purs et tous les oiseaux purs, des victimes qu’il offrit en holocauste sur l’autel.
Le Seigneur respira l’agréable odeur, et il se dit en lui-même : « Jamais plus je ne maudirai le sol à cause de l’homme : le cœur de l’homme est enclin au mal dès sa jeunesse, mais jamais plus je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait.
Tant que la terre durera, semailles et moissons, froidure et chaleur, été et hiver, jour et nuit jamais ne cesseront. »

Psaume 116(115),12-13.14-15.18-19.
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,22-26.
En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethsaïde. Des gens lui amènent un aveugle et le supplient de le toucher.
Jésus prit l’aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Aperçois-tu quelque chose ? »
Levant les yeux, l’homme disait : « J’aperçois les gens : ils ressemblent à des arbres que je vois marcher. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l’homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya dans sa maison en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395)
moine et évêque
Homélies sur les Béatitudes, 6,1 (trad. coll. Pères dans la foi, DDB 1979, p. 80 ; cf bréviaire 12e vendr.)

« Ils verront Dieu » (Mt 5,8)
L'impression que l'on éprouve lorsqu'on jette les yeux sur l'immensité de la mer, mon esprit la ressent quand, du haut des paroles escarpées du Seigneur, comme du sommet d'une falaise, je contemple son abîme infini... Mon âme éprouve le vertige devant cette parole du Seigneur : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). Dieu s'offre aux regards de ceux qui ont le cœur pur. Or « nul n'a jamais vu Dieu » (Jn 1,18), dit saint Jean. Et saint Paul confirme cette idée en parlant de celui que « nul d'entre les hommes n'a vu ni ne peut voir » (1Tm 6,16). Dieu est ce rocher abrupt et effilé, qui n'offre pas la moindre prise à notre imagination. Moïse aussi l'appelait l'Inaccessible... ; « Personne, dit-il, ne peut voir le Seigneur et vivre » (Ex 33,20). Mais quoi ? La vie éternelle est la vision de Dieu, et ces piliers de la foi nous certifient qu'elle est impossible ? Quel abîme ! ... Si Dieu est la vie, celui qui ne le voit pas, ne voit pas non plus la vie...
Or le Seigneur stimule cette espérance. N'en a-t-il pas donné la preuve à l'égard de Pierre ? Sous les pieds de ce disciple tout près de se noyer, il a affermi et durci les flots (Mt 4,30). La main du Verbe s'étendra-t-elle aussi sur nous, qui sommes submergés en ces abîmes, nous affermira-t-elle ? Alors nous serons rassurés, parce que fermement dirigés par la main du Verbe.
« Heureux ceux qui ont le cœur pur, ils verront Dieu. » Une telle promesse surpasse nos joies les plus grandes ; après ce bonheur, quel autre pourrions-nous désirer ? ... Celui qui voit Dieu possède par cette vision tous les biens imaginables : une vie sans fin, une incorruptibilité perpétuelle, une joie inépuisable, une puissance invincible, des délices éternels, une lumière véritable, les douces paroles de l'esprit, une gloire incomparable, une allégresse jamais interrompue, tous les biens, enfin. Que cette béatitude nous offre donc de grandes et de belles espérances !
La foi, disent les théologiens, est une habitude de l'âme, certaine et obscure à la fois. Elle est obscure parce qu'elle nous propose des vérités révélées de Dieu même, qui surpassent toute lumière naturelle, qui excèdent... toute compréhension humaine quelle qu'elle soit. De là vient que cette lumière excessive fournie par la foi devient pour l'âme de profondes ténèbres. Une force supérieure, on le sait, surmonte et fait défaillir une force moindre. Ainsi le soleil éclipse toutes les autres lumières, au point que lorsque celui-là resplendit, celles-ci ne semblent plus, à proprement parler, des lumières. En outre, son éclat dépasse totalement notre puissance visuelle quand il est dans sa force, en sorte qu'au lieu de la faire voir, il l'aveugle, parce qu'il est excessif et hors de proportion avec notre vue. De même la lumière de la foi, par son excès prodigieux, accable et fait défaillir la lumière de notre intelligence...
Je prends un autre exemple... : supposez une personne née aveugle, et qui par conséquent n'a jamais vu les couleurs. Si vous cherchez à lui faire comprendre ce que c'est que le blanc et le jaune, vous aurez beau accumuler les explications, elle n'en retirera aucune connaissance directe, parce qu'elle n'a jamais vu ces couleurs... ; il ne lui en restera dans l'esprit que le nom, qu'elle a reçu par l'ouïe... Il en est de même de la foi à l'égard de l'âme. Elle nous dit des choses que nous n'avons jamais vues ni connues... ; nous n'avons à leur égard aucun rayon de connaissance naturelle... Mais nous les savons par l'ouïe, en croyant ce qui nous est enseigné..., en aveuglant en nous la lumière naturelle. En effet, comme dit saint Paul : « La foi naît de ce qu'on entend » (Rm 10,17). Comme s'il disait : La foi n'est pas une science qui entre en nous par les sens, c'est un assentiment de l'âme à ce qui entre par l'ouïe... Il est donc évident que la foi est pour l'âme une nuit profonde ; mais c'est par son obscurité même qu'elle l'éclaire et plus elle la plonge dans les ténèbres, plus elle l'illumine de ses rayons. En effet, c'est en aveuglant qu'elle éclaire, selon la parole d'Isaïe : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas » (cf 7,9).

La foi,

lundi 18 février 2019


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Mardi 19 Février
Le mardi de la 6e semaine du temps ordinaire
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St Conrad de Plaisance , Bse Élisabeth Picenardi En savoir plus

Livre de la Genèse 6,5-8.7,1-5.10.
Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toutes les pensées de son cœur se portaient uniquement vers le mal à longueur de journée.
Le Seigneur se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre ; il s’irrita en son cœur et il dit :
« Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés - et non seulement les hommes mais aussi les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel - car je me repens de les avoir faits. »
Mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur.
Le Seigneur dit à Noé : « Entre dans l’arche, toi et toute ta famille, car j’ai vu qu’au sein de cette génération, devant moi, tu es juste.
De tous les animaux purs, tu prendras sept mâles et sept femelles ; des animaux qui ne sont pas purs, tu en prendras deux, un mâle et une femelle ;
et de même des oiseaux du ciel, sept mâles et sept femelles, pour que leur race continue à vivre à la surface de la terre.
Encore sept jours, en effet, et je vais faire tomber la pluie sur la terre, pendant quarante jours et quarante nuits ; j’effacerai de la surface du sol tous les êtres que j’ai faits. »
Noé fit tout ce que le Seigneur lui avait ordonné.
Sept jours plus tard, les eaux du déluge étaient sur la terre.

Psaume 29(28),1-2.3ac-4.3b.9c-10.
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.

La voix du Seigneur domine les eaux,
le Seigneur domine la masse des eaux.
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit.

Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
et tous dans son temple s'écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,14-21.
En ce temps-là, les disciples avaient oublié d’emporter des pains ; ils n’avaient qu’un seul pain avec eux dans la barque.
Or Jésus leur faisait cette recommandation : « Attention ! Prenez garde au levain des pharisiens et au levain d’Hérode ! »
Mais ils discutaient entre eux sur ce manque de pains.
Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ?
Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, vous avez des oreilles et vous n’entendez pas ! Vous ne vous rappelez pas ?
Quand j’ai rompu les cinq pains pour cinq mille personnes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze.
– Et quand j’en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. »
Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Jean de la Croix (1542-1591)
carme, docteur de l'Église
La Montée du Carmel, II, 3 (trad. OC, Cerf 1990, p. 637 rev.)

« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »
La foi, disent les théologiens, est une habitude de l'âme, certaine et obscure à la fois. Elle est obscure parce qu'elle nous propose des vérités révélées de Dieu même, qui surpassent toute lumière naturelle, qui excèdent... toute compréhension humaine quelle qu'elle soit. De là vient que cette lumière excessive fournie par la foi devient pour l'âme de profondes ténèbres. Une force supérieure, on le sait, surmonte et fait défaillir une force moindre. Ainsi le soleil éclipse toutes les autres lumières, au point que lorsque celui-là resplendit, celles-ci ne semblent plus, à proprement parler, des lumières. En outre, son éclat dépasse totalement notre puissance visuelle quand il est dans sa force, en sorte qu'au lieu de la faire voir, il l'aveugle, parce qu'il est excessif et hors de proportion avec notre vue. De même la lumière de la foi, par son excès prodigieux, accable et fait défaillir la lumière de notre intelligence...
Je prends un autre exemple... : supposez une personne née aveugle, et qui par conséquent n'a jamais vu les couleurs. Si vous cherchez à lui faire comprendre ce que c'est que le blanc et le jaune, vous aurez beau accumuler les explications, elle n'en retirera aucune connaissance directe, parce qu'elle n'a jamais vu ces couleurs... ; il ne lui en restera dans l'esprit que le nom, qu'elle a reçu par l'ouïe... Il en est de même de la foi à l'égard de l'âme. Elle nous dit des choses que nous n'avons jamais vues ni connues... ; nous n'avons à leur égard aucun rayon de connaissance naturelle... Mais nous les savons par l'ouïe, en croyant ce qui nous est enseigné..., en aveuglant en nous la lumière naturelle. En effet, comme dit saint Paul : « La foi naît de ce qu'on entend » (Rm 10,17). Comme s'il disait : La foi n'est pas une science qui entre en nous par les sens, c'est un assentiment de l'âme à ce qui entre par l'ouïe... Il est donc évident que la foi est pour l'âme une nuit profonde ; mais c'est par son obscurité même qu'elle l'éclaire et plus elle la plonge dans les ténèbres, plus elle l'illumine de ses rayons. En effet, c'est en aveuglant qu'elle éclaire, selon la parole d'Isaïe : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas » (cf 7,9).

Tout savoir sur Bernadette Soubirous, la petite voyante de Massabielle


BERNADETTE SOUBIROUS

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Il y a 175 ans, le 7 janvier, naîssait Bernadette Soubirous, célèbre dans le monde entier pour avoir témoigné, en 1858, des dix-huit apparitions de la Vierge dans la grotte de Massabielle à Lourdes. Découvrez sur Aleteia le destin incroyable de cette jeune bergère déclarée sainte en 1933.


Retour sur la vie de sainte Bernadette


Bernadette Soubirous, la messagère parfaite

Il y a plus de 160 ans, le 11 février, la petite voyante de Massabielle recevait le premier des dix-huit messages de la Vierge Immaculée.

Le chemin de sainteté de Bernadette Soubirous

Ce n’est pas sa rencontre avec la Vierge Marie qui a fait de la petite Bernadette une sainte : la petite bergère l’était auparavant. C’est cet éclairage décisif et inspirant que propose René Laurentin dans un petit livre.

Non, les reliques de sainte Bernadette ne sont pas à Lourdes

À l’occasion de l’anniversaire de la mort de sainte Bernadette, le 16 avril 1879, la rédaction d’Aleteia s’est intéressée à ses reliques. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elles ne se trouvent pas à Lourdes…
PD

Se recueillir avec l’aide de Bernadette


Prier avec Bernadette Soubirous

Voici deux prières qu’elle a elle-même prononcées cherchant refuge en Jésus et Marie.

Bernadette, héroïne d’une comédie musicale


La vie de Bernadette Soubirous bientôt en comédie musicale

Une comédie musicale retraçant la vie de Bernadette Soubirous devrait voir le jour en avril 2019. Une date symbolique coïncidant avec les 175 ans de la naissance de Bernadette. La musique sera signée par Grégoire et c’est une ancienne candidate de « The Voice Kids », Eyma, qui jouera le rôle de la sainte.

« Bernadette de Lourdes », dans les coulisses de la comédie musicale événement

Le 1er juillet 2019 sera joué pour la première fois le nouveau spectacle musical « Bernadette de Lourdes ». Une comédie musicale poétique qui revient sur les apparitions mariales de la toute jeune Bernadette Soubirous.


dimanche 17 février 2019

Lundi 18 Février
Le lundi de la 6e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaire
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Ste Bernadette Soubirous , Bx Fra' Angelico En savoir plus

Livre de la Genèse 4,1-15.25.
L’homme s’unit à Ève, sa femme : elle devint enceinte et elle mit au monde Caïn. Elle dit alors : « J’ai acquis un homme avec l’aide du Seigneur ! »
Dans la suite, elle mit au monde Abel, frère de Caïn. Abel devint berger, et Caïn cultivait la terre.
Au temps fixé, Caïn présenta des produits de la terre en offrande au Seigneur.
De son côté, Abel présenta les premiers-nés de son troupeau, en offrant les morceaux les meilleurs. Le Seigneur tourna son regard vers Abel et son offrande,
mais vers Caïn et son offrande, il ne le tourna pas. Caïn en fut très irrité et montra un visage abattu.
Le Seigneur dit à Caïn : « Pourquoi es-tu irrité, pourquoi ce visage abattu ?
Si tu agis bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais si tu n’agis pas bien, le péché est accroupi à ta porte. Il est à l’affût, mais tu dois le dominer. »
Caïn dit à son frère Abel : « Sortons dans les champs. » Et, quand ils furent dans la campagne, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
Le Seigneur dit à Caïn : « Où est ton frère Abel ? » Caïn répondit : « Je ne sais pas. Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? »
Le Seigneur reprit : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi !
Maintenant donc, sois maudit et chassé loin de cette terre qui a ouvert la bouche pour boire le sang de ton frère, versé par ta main.
Tu auras beau cultiver la terre, elle ne produira plus rien pour toi. Tu seras un errant, un vagabond sur la terre. »
Alors Caïn dit au Seigneur : « Mon châtiment est trop lourd à porter !
Voici qu’aujourd’hui tu m’as chassé de cette terre. Je dois me cacher loin de toi, je serai un errant, un vagabond sur la terre, et le premier venu qui me trouvera me tuera. »
Le Seigneur lui répondit : « Si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. » Et le Seigneur mit un signe sur Caïn pour le préserver d’être tué par le premier venu qui le trouverait.
Adam s’unit encore à sa femme, et elle mit au monde un fils. Elle lui donna le nom de Seth (ce qui veut dire : accordé), car elle dit : « Dieu m’a accordé une nouvelle descendance à la place d’Abel, tué par Caïn. »

Psaume 50(49),1.5a.7ac-8.16bc-17.20-21abc.
Le Dieu des dieux, le Seigneur,
parle et convoque la terre
du soleil levant jusqu'au soleil couchant :
« Assemblez, devant moi, mes fidèles,

« Écoute, mon peuple, je parle.
Moi, Dieu, je suis ton Dieu !
Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.

« Qu'as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?

« Tu t'assieds, tu diffames ton frère,
tu flétris le fils de ta mère.
« Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 8,11-13.
En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215)
théologien
Protreptique, ch. 10 (trad. cf SC 2, p. 158s et Tournay)

« Jésus soupira...et dit : ‘Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ?’ »
Vous êtes assez insensés pour adorer des statues de pierre que vous avez travaillées vous-mêmes ?... Seul le Créateur du monde, le Père, dont l'art est sans égal, a façonné une statue vivante : c'est nous, l'homme, tandis que les idoles... ne sont que l'œuvre stupide de mains humaines. Le Verbe, la Parole de Dieu, est l'image de Dieu (He 1,3)...; et l'homme véritable, l'esprit qui est dans l'homme, est image du Verbe. À cause de cela il est dit que l'homme a été fait « à l'image de Dieu et à sa ressemblance » (Gn 1,26), assimilé au Verbe divin par l'intelligence de son esprit...
Recevez donc l'eau spirituelle, vous qui êtes encore souillés ; lavez-vous, purifiez-vous en vous aspergeant de l'eau de la vérité ; il vous faut monter purs aux cieux. Tu es homme, ce qu'il y a de plus universel : recherche donc ton Créateur. Tu es fils, ce qu'il y a de plus personnel : reconnais ton Père. Mais si tu persistes dans le péché..., à qui le Seigneur dira-t-il : « Le Royaume des cieux est à vous » ? (Mt 5,3) Il est à vous, si vous le voulez, quand vous aurez choisi en faveur de Dieu. Il est à vous si vous voulez seulement croire, si vous voulez suivre le message, comme l'ont fait les habitants de Ninive. Pour avoir écouté le prophète, ils ont obtenu, par leur repentir sincère, le bonheur du salut au lieu de la ruine qui les menaçait (Jon 3).
Comment monter aux cieux, demande-t-on ? La voie, c'est le Seigneur (Jn 14,6) — voie étroite (Mt 7,13), mais qui part des cieux (Jn 3,13), voie étroite, mais qui mène aux cieux ; voie étroite méprisée sur la terre, voie large adorée dans les cieux. Celui qui n'a pas entendu parler du Verbe de Dieu a dans son ignorance de quoi faire pardonner son erreur. Mais celui dont les oreilles ont entendu le message, et qui n'a pas écouté dans son cœur, celui-là porte la responsabilité d'une désobéissance voulue. Plus il sera conscient, plus sa connaissance lui fera tort ; sa propre connaissance le condamnera pour ne pas avoir choisi le meilleur. Car de par sa nature, en tant qu'homme, il était fait pour l'amitié de Dieu.