mardi 31 mai 2016

CONFIANCE EN MARIE

Si une seule heure a apporté de si grandes transformations

Marie, tout à fait digne d'être mère du Fils de Dieu, devait, après son entretien avec l'ange, gravir la montagne et demeurer sur les sommets. D'où ces mots : « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays. » Il lui fallait aussi, parce qu'elle était active et pleine de sollicitude se hâter avec zèle et, remplie de l'Esprit-Saint, être conduite sur les sommets (…).

Elle vint donc « dans une ville de Juda ; elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Or, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit»(…).

« Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle ». S'il a suffi de la venue de Marie chez Elisabeth et de sa salutation pour que l'enfant tressaille de joie et qu'Elisabeth, remplie de l'Esprit-Saint, prophétise ce que rapporte l'Evangile, si une seule heure a apporté de si grandes transformations, il nous reste à imaginer quels progrès Jean a réalisés pendant les trois mois du séjour de Marie près d'Elisabeth !

Origène
www.evangelium-vitae.org

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La Visitation de Marie à Elisabeth

samedi 28 mai 2016

Marchez dans l'intégrité et que vos voies lui soient agréables. Vous verrez alors qu'il vous accordera une faveur étonnante, dans tout ce que vous entreprendrez.

Une prière pour aujourd'hui

Père, je te prie de m'accorder ta sagesse et ton discernement. Aide-moi à marcher dans l'intégrité et à te plaire dans tout ce que j'entreprends. Je compte sur ta grâce dans ma vie. Je te loue et te rends gloire. Au nom de Jésus. Amen.


lundi 23 mai 2016

CONFIANCE DANS LA PAIX JOIE AMOUR EN DIEU UN POUR TOUS !


Homélie de la fête de la Sainte Trinité - 22 mai 2016

Homélie de la fête de la Sainte Trinité

Abbé Jean Compazieu 

Un Dieu amour

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Textes bibliques : Lire
En ce dimanche, nous sommes tous invités à la joie. Notre Dieu trois fois saint veut nous faire partager sa sainteté. Elle est offerte à tous, même aux pauvres pécheurs que nous sommes. Notre Dieu nous aime tous au point de nous faire partager sa vie. C’est cette bonne nouvelle que nous trouvons dans les textes bibliques de ce jour. 
La première lecture est extraite du livre des proverbes. Lorsqu’il contemplait l’univers, l’homme de l’Antiquité était en admiration de sa beauté grandiose et de son harmonie. Il y voyait la marque de la sagesse de Dieu et de son habilité. C’est cette sagesse de Dieu qui présida à la création du monde. Mais ce qui est encore plus extraordinaire c’est qu’elle reste à l’œuvre tout au long de l’histoire des hommes. La Bible nous révèle Dieu qui s’est lié d’amitié avec le peuple qu’il s’est choisi. En lisant ce texte d’aujourd’hui, nous découvrons le lien d’amour qui unit le Créateur à ses créatures. Cet engagement de Dieu pour les hommes s’est accompli totalement en Jésus. C’est en lui que s’accomplit le salut de l’humanité.
En lisant ce récit, nous comprenons que le vrai Dieu n’est pas celui qui nous surveille pour nous prendre en défaut. Il est au contraire un Dieu passionné par le bonheur des hommes. Il veut leur réussite. Dieu nous aime et veille sur nous par sagesse. Tout au long de notre vie, nous sommes invités à nous mettre à l’écoute de ce Dieu amour. C’est une école où nous n’aurons jamais fini d’apprendre.
Dans la seconde lecture, saint Paul nous invite à faire un pas de plus. Il déploie sereinement sa foi qui s’enracine dans sa rencontre avec le Christ ressuscité. C’est en lui que nous trouvons la véritable paix. Il ne s’agit pas seulement d’une sérénité humaine ni d’une absence de conflit. Le plus important c’est la certitude d’être aimé de Dieu. Son amour était indéfectible. Même dans les plus grandes détresses, rien ne saurait nous ébranler. Cette assurance ne s’appuie pas sur des mots mais sur les gestes d’amour de Dieu à votre égard : le Christ s’est livré, il a versé son sang « pour nous et pour la multitude ». Par sa mort et sa résurrection, il nous ouvre l’accès au cœur de Dieu. Il nous donne son Esprit comme langage de l’amour du Père. Même en période de détresse, l’espérance ne trompe pas.
L’Évangile nous révèle un Dieu qui s’est fait proche de nous. Il ne se contente pas de nous donner des renseignements sur ce qu’il est. Il est venu à notre rencontre par son Fils Jésus. Il a prit notre condition humaine en toutes choses à l’exception du péché.
Quand nous lisons les Évangiles, nous découvrons que Jésus est attiré par celui qu’il appelle son Père. Il se retire souvent dans la montagne pour le prier longuement. Au jardin de Gethsémani, sa prière sera : « Père, non pas ma volonté mais la tienne ! » Un autre jour, il avait dit : « ma nourriture sert de faire la volonté du Père. » C’est ainsi que toute la vie de Jésus est remplie de son amour pour le Père. C’est là qu’il trouve son vrai bonheur. C’est progressivement que les apôtres entrent dans cette révélation.
Mais Jésus sait que, pour eux, c’est difficile à porter. Il promet l’Esprit de vérité qui les conduira « vers la vérité tout entière ». Une grande mission les attend. Mais ils n’ont pas à être angoissés de ne pas avoir tout compris de ce que Jésus leur a enseigné. L’Esprit de Dieu les accompagnera. Il leur fera se rappeler les paroles de Jésus. Ils vivront des situations nouvelles. Mais l’Esprit Saint les ancrera dans le Christ. Rien ne pourra les séparer de son amour.
C’est ainsi que Jésus nous révèle un Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit, un Dieu qui est amour, un Dieu qui veut le salut de tous les hommes. Un jour, Bernadette de lourdes avait du mal à réciter une définition de Dieu apprise par cœur. Comme elle n’y arrivait pas, elle a dit : « Dieu c’est quelqu’un qui nous aime. » Cette réponse n’était pas celle qu’attendait la catéchiste, et pourtant c’était la meilleure. Notre Dieu c’est vraiment quelqu’un qui nous aime. Il s’est révélé comme un Dieu aimant et Sauveur.
Le plus important n’est pas de donner des savantes explications sur la Trinité mais d’accueillir l’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Cet amour que nous recevons de lui nous avons à le rayonner autour de nous. Nous sommes envoyés pour en être les messagers dans ce monde qui en a bien besoin. C’est en vue de cette mission que Jésus nous envoie son Esprit Saint pour qu’ils nous conduisent vers la vérité tout entière. Il nous faut être rempli de cet amour qui est en Dieu pour pouvoir le communiquer aux autres. Tout commence par un temps où nous venons puiser à la Source dans la prière, l’écoute de la parole de Dieu et surtout l’Eucharistie. C’est à ce prix que nous pourrons être l’Église de la Pentecôte.
Que ton Esprit, seigneur, soit sur nous pour accueillir cet amour qui vient de toi. Qu’il nous donne force et courage pour en être les messagers tout au long de notre vie.
Sources : revues Signes et Feu Nouveau – Missel des dimanches et fêtes – commentaires du missel communautaire – Semainier chrétien – lectures bibliques des dimanches (A. Vanhoye) – Dossier personnels.
Télécharger : Fête de la Sainte Trinité
source http://dimancheprochain.org/6058-homelie-de-la-fete-de-la-sainte-trinite-2/

jeudi 19 mai 2016

Une action pour aujourd'hui

Nous avons tous besoin de demander à Dieu son amour, son pardon, sa miséricorde et sa grâce. Dites-lui simplement : "Seigneur, bénis-moi, s'il te plaît. Je reçois tes bénédictions dans ma vie, non pas parce que je suis bon et que je les ai méritées, mais parce que toi, tu es bon. " Alors votre joie sera complète.


mercredi 18 mai 2016

"J'ai rencontré Dieu le jour de mon mariage"

agrandir "J'ai rencontré Dieu le jour de mon mariage"
© diamondforce
Jean-Marc, 60 ans, ne croyait pas en Dieu jusqu'à ce qu'Il l'interpelle personnellement le jour de son mariage ... Une rencontre qui a radicalement changé sa vie. Témoignage.

À propos de l'article

  • Publié par :Raphaëlle Simon
  • Édité par :Cécile Picco
  • Publié dans Pèlerin
    6964 du 19 mai 2016
L’aventure se déroule le 21 avril 1990, le jour de mon mariage avec Nadine. À cette époque, je me suis éloigné du catholicisme, que je conspue copieusement sitôt que l’occasion m’en est donnée. Mais Nadine tient, par-dessus tout, à ce que ce mariage soit « catholique ».
Par amour, j’accepte qu’il en soit ainsi. Durant notre préparation, sans me montrer agressif ou désagréable, je ne cache pas mon incroyance et mon imperméabilité à toute thématique de « salut », d’« alliance » ou « d’amour divin », même si je reconnais avoir reçu une éducation chrétienne.
Ce matin du 21 avril, donc, nous nous marions à la mairie de Compiègne (Oise). À 15 heures, nous pénétrons dans la petite église de Venette. Mon père conduit Nadine jusqu’à l’autel car elle n’a plus de parents.
Nous échangeons nos alliances qui semblent avoir rétréci depuis leur achat et nous peinons à les passer au doigt de l’autre… Rien de bien extraordinaire, sauf que c’est durant la célébration de ce sacrement que se produit l’impensable.
À un moment donné, ma gorge et mon cœur se nouent, et bien que personne ne remarque quoi que ce soit autour de nous, je vis un moment d’une incroyable violence. Je ne sais pas vraiment expliquer ce qui se passe. Ce n’est pas qu’une émotion, c’est beaucoup plus profond.
Mes convictions, mes négations se fissurent et tombent en ruine.
Je me sens touché au cœur, tout en reniant énergiquement cet événement. Dieu m’interpelle personnellement. Il me dit combien Il est heureux de me voir revenir en sa maison et me félicite littéralement d’avoir consenti à ce mariage sous cette forme, par pur amour.
Il en profite pour me dire qu’Il m’aime et m’a toujours aimé.
Deux années durant, je vais tout à la fois lutter contre ce Dieu qui me parle alors que je ne crois plus en Lui et désirer comprendre comment Lui peut croire en moi. Après cette « lutte avec l’ange », je finis par me rendre, non sans avoir obtenu et accepté sa bénédiction.
Je prends la décision d’assister à la messe chaque samedi soir, et je suis surpris par cette Parole que j’entends : Dieu s’adresse à moi de façon personnelle. Qu’Il me connaisse, je puis le concevoir, mais qu’Il m’aime me trouble infiniment, je me sens si imparfait.
Je demande le sacrement de la réconciliation pour communier, je rejoins l’équipe liturgique de la paroisse, puis je me lance dans des études théologiques.
Aujourd’hui, Nadine et moi sommes membres de l’équipe diocésaine du catéchuménat du diocèse de la Drôme.

mardi 10 mai 2016

chant la premiere en chemin

https://youtu.be/_hjJUG5YmXc

Que le Seigneur soit béni !

38 En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances,

39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.


Que le Seigneur soit béni ! 
Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire. 
Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, 
et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur. 

confiance

38 En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances,
39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

lundi 9 mai 2016

La solitude réajuste les valeurs d'un homme. Elle lui permet vraiment de se recadrer et de réaliser qu'il est important de se regarder pour trier et peser ses choix avant que cela ne soit trop tard. Je me souviens d'une expression m'ayant interpellé lorsque je vivais au Canada, quand une personne passait par un temps d'émondage, les gens disaient : "Il dîne avec Dieu." 

dimanche 8 mai 2016

APPEL A L UNITE

ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST
________________________________________
Les yeux lèves au ciel , Jésus priait ainsi : 《 Père Saint , je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là , mais pour encore pour ceux qui , grâce à leur parole , croiront en moi .
Que tous soient un , comme toi , Père , tu es en moi , et moi en toi .
Qu 'ils soient un en nous , eux aussi , pour que le monde croie que tu m'as envoyé .
Et moi , je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu 'ils soient un comme nous sommes UN: moi en eux , et toi en moi .
Qu 'ils deviennent ainsi parfaitement un , afin que le monde sache que tu m 'as envoyé , et que tu les ai aimés comme tu m 'as aimé .
《 Père , ceux que tu m 'as donnés , je veux que là où je suis , ils soient eux aussi avec moi , et qu 'ils contemplent ma gloire , celle que tu m 'as donnée parce que tu m 'as aimé avant la fondation du monde .
Père juste , le monde ne t 'a connu ,mais moi je t 'ai connu , et ceux-ci ont reconnu que tu m'as envoyé .
Je leur ai fait connaître ton nom , et je le ferai connaître , pour que l 'amour dont tu m 'as aimé soit en eux , et que moi aussi , je sois en eux .》
Gloire à toi , Seigneur Jésus , amen . Amen alléluia .

vendredi 6 mai 2016

L ' évangile selon saint jean ( 16,5-11)
Ne crains pas de se que tu diras devant
Les juges , l ' esprit saint decendra sur toi au mome...nt voulu , crois seulement le seigneur jésus christ , et que tu sauras
Sauvé , toi et toute ta famille , que dieu tout puissant vous binnisse , au nom du père et fils saint esprit , amen , amen , amen .

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Pape François : « Je rêve d’un nouvel humanisme européen »

Dans son discours au ton constructif, prononcé pour la réception du prix Charlemagne, le pape François appelle l’Europe à retrouver, avec le concours de l'Église, un humanisme fondé sur une identité multicuturelle, ouverte aux migrants, une économie sociale de marché, capable de donner du travail eux jeunes, et une éducation au dialogue .

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« Je rêve d'une Europe jeune, capable d'être encore mère (...) Je rêve d'une Europe qui prend soin de l'enfant (...) Je rêve d'une Europe des familles. » Le pape François a conclu par une envolée digne de Martin Luther King son discours à l'Europe destiné à lui donner « un élan nouveau et courageux ».
C'est avec un ton nettement plus constructif que dans ses allocutions à Strasbourg du 25 novembre 2014 qu'il s'est adressé, en italien, à un parterre de dirigeants européens, parmi lesquels ceux des trois principales institutions de l'Union européenne, ainsi que la chancelière allemande, Angela Merkel, et le roi d'Espagne, Felipe VI, réunis dans une somptueuse salle du Palais apostolique, au Vatican, pour la remise du prix Charlemagne.
Ce prix, décerné par la ville d'Aix-la-Chapelle depuis 1950, honore cette année le pape François à un moment où, comme l'a souligné le maire de l'ancienne capitale carolingienne dans son allocution introductive, l'Europe doit « en urgence redécouvrir et renforcer (ses) valeurs (qui) sont essentiellement chrétiennes ».

« Que t'est-il arrivé Europe humaniste ? »

Comme à Strasbourg et contrairement à ses prédécesseurs, le pape François s'est toutefois gardé d'employer l'expression de « racines chrétiennes ». Son discours, qu'il a personnellement préparé, a eu pour fil conducteur, moins équivoque, l'humanisme de l'Europe. « Que t'est-il arrivé Europe humaniste, paladin des droits de l'homme, de la démocratie et de la liberté ? », a-t-il d'emblée interrogé dans un tutoiement du continent en écho à son fameux « Europe, où est ta vigueur ? » de Strasbourg.
Mais si dans la capitale alsacienne, Jorge Bergoglio avait eu des mots durs envers « l'Europe grand-mère » et la bureaucratie de ses institutions, il s'est employé cette fois, sans dramatisation, à « actualiser l'idée de l'Europe » en posant les bases d'un « nouvel humanisme européen ».
Celui-ci s'appuie d'abord, selon lui, sur une capacité d'intégration de l'Europe inséparable de son identité. « L'identité européenne est, a toujours été, une identité dynamique et multiculturelle », a déclaré le pape François à un moment où l'arrivée de réfugiés sur les côtes européennes diffuse des peurs identitaires à travers le continent. Contre « la tentation de se replier », il a vanté « la grandeur de l'âme européenne née de la rencontre de civilisations et de peuples ».

Identité ouverte au dialogue

Comme toujours avec le pape François, l'affirmation de cette identité ouvre au dialogue, autre pilier, pour lui, du « nouvel humanisme européen ». Il s'agit de « regarder l'étranger, le migrant, celui qui appartient à une autre culture comme un sujet à écouter, considéré et apprécié ».
Lui-même longtemps enseignant en Argentine, le pape a invité en pratique à transmettre cette « culture du dialogue (..) dans tous les cursus scolaires comme axe transversal des disciplines » pour prévenir les conflits. Un appel qu'a entendu Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale, venue au Vatican pour représenter le gouvernement français à cette cérémonie.

Rendre les jeunes participants du rêve européen

Le pape s'est plus largement attardé sur l'importance d'associer les jeunes à la construction européenne alors que l'euroscepticisme est répandu dans cette population : « Nous ne pouvons pas imaginer l'Europe sans les rendre participants et protagonistes de ce rêve ».
Inquiet du chômage massif des jeunes sur le continent, dont il cite souvent les chiffres, il a valorisé en réponse « l'économie sociale de marché », concept d'origine allemande et inscrit comme objectif de l'Union européenne dans ses traités. Pour lui, une « recherche de nouveaux modèles économiques plus inclusifs et équitables » doit participer également à fonder un nouvel humanisme européen.
A cette fin et pour aider une « Europe affaiblie mais encore dotée d'énergie et de potentialités », le pape a demandé l'assistance de son Eglise à travers des hommes et des femmes, sans mentionner la doctrine sociale de l'Église. « Seule une Eglise riche de témoins pourra redonner l'eau pure de l'Evangile aux racines de l'Europe », a-t-il fait valoir, invitant dans un appel oecuménique à ce que la promotion de l'unité des chrétiens serve d'exemple.

Pères fondateurs

En guise de témoins et dans le souci de raviver aux contemporains européens leur mémoire, le pape a jalonné son discours, à la différence de ceux de Strasbourg, de références explicites aux personnalités politiques catholiques comptées parmi les pères fondateurs de la construction européenne : Robert Schuman, Konrad Adenauer et Alcide de Gasperi.
Il s'est appuyé aussi sur l'oeuvre d'un théologien jésuite germano-polonais, de la même génération, Erich Przywara (1889-1972). Et, en tout premier, il a cité l’écrivain juif, ancien déporté, Elie Wiesel.
Autant de grands noms évoqués avec d'autres dans les discours précédent celui du pape, qui ont fait de cette matinée du 6 mai au Vatican un temps privilégié pour les dirigeants européens de retrouver, loin des sommets de crise bruxellois à répétition, le fil d'une vision.
Pour lire le discours en entier, cliquez ici
Sébastien Maillard (à Rome)

jeudi 5 mai 2016

Faire connaître et aimer Marie     

La joie de Marie…

5 mai – Ascension - Italie : Notre Dame de l'Adoration (1596) – Egypte : Reconnaissance par Kyrillos VI, Patriarche Copte, des Apparitions de Zeitoun au Caire (1968)

Si Marie goûtait une grande joie quand son Fils vivait corporellement à côté d'elle et autant de joie quand ce même Fils après avoir détruit la mort resurgit des enfers ; aurait-elle eu moins de joie quand son Fils, devant ses yeux, entra dans les cieux avec cette chair que, comme elle le savait bien, il avait pris d'elle ?

Qui a jamais affirmé une chose semblable, ou qui a jamais cru que sa félicité dans ce moment puisse être comparée à toutes les joies qui l’ont précédée ?

Les bonnes mères de ce monde ont l'habitude d'éprouver une grande allégresse quand leurs fils sont élevés aux honneurs terrestres ; et cette mère - sans aucun doute une bonne mère ! - ne se serait pas réjouie d'une joie ineffable lorsqu’elle vit son fils unique pénétrer tous les cieux avec puissance et domination et, s’élevant, atteindre le trône de Dieu le Père tout-puissant ?

St Eadmer de Canterbury
(De excellentia, 6, PL 159, 568 C- 569 A)

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
La joie de Marie pour l’Ascension de Jésus

Le Christ nous ouvre le chemin


      « Dans la maison de mon Père beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? » (Jn 14,2)... Le Seigneur savait que beaucoup de ces demeures étaient déjà prêtes et attendaient l'arrivée des amis de Dieu. Il donne donc un autre motif à son départ : préparer la route à notre ascension vers ces places du ciel en frayant un passage, alors qu'auparavant cette route était impraticable pour nous. Car le ciel était absolument fermé aux hommes, et jamais aucun être de chair n'avait pénétré dans ce très saint et très pur domaine des anges.

      C'est le Christ qui a inauguré pour nous ce chemin vers les hauteurs. En s'offrant lui-même à Dieu le Père comme les prémices de ceux qui dorment dans les tombeaux de la terre, il a permis à la chair de monter au ciel, et il a été lui-même le premier homme à apparaître à ses habitants. Les anges ne connaissaient pas le mystère grandiose d'une intronisation céleste de la chair. Ils voyaient avec étonnement et admiration cette ascension du Christ. Presque troublés à ce spectacle inconnu, ils s'écriaient : « Qui est celui-là qui arrive d'Édom ? » (Is 63,1), c'est-à-dire de la terre. Mais l'Esprit n'a pas permis qu'ils demeurent dans l'ignorance... Il a ordonné qu'on ouvre les portes devant le Roi et Seigneur de l'univers : « Princes, ouvrez vos portes, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire ! » (Ps 23,7 LXX)

      Donc, notre Seigneur Jésus Christ a inauguré pour nous « cette voie nouvelle et vivante » ; comme le dit saint Paul, « il n'est pas entré dans un sanctuaire construit par les hommes, mais dans le ciel même, afin de se tenir maintenant pour nous devant la face de Dieu » (He 10,20; 9,24).

mardi 3 mai 2016

Medjugorje, message du 25 avril 2016
 
« Chers enfants, mon Cœur Immaculé saigne tandis que je vous regarde dans le péché et dans l'habitude du péché. Je vous appelle : revenez à Dieu et à la prière, afin que vous vous en trouviez bien sur la terre. Dieu, à travers moi, vous appelle : que vos cœurs soient espérance et joie pour tous ceux qui sont loin. Que mon appel vous soit un baume pour l'âme et le cœur afin que vous glorifiiez Dieu le Créateur qui vous aime et qui vous invite à l'éternité. Petits enfants, la vie est brève. Vous, profitez de ce temps pour faire le bien! Merci d'avoir répondu à mon appel.»
 
 
Commentaire du message : « Mon Cœur Immaculé saigne ». Comment peut-on imaginer le cœur de la sainte Vierge souffrant autant par nos péchés ? Pire encore par notre habitude à pécher ? Nous sommes dans cette disposition plus ou moins constante d'agir sans se préoccuper si l'on blesse nos frères et à travers eux, la Vierge Marie et son Fils. L'éloignement de l'Amour de Dieu a pour conséquence des cœurs endurcis …et le Cœur Immaculé de Marie saigne ! Mais qui sommes-nous pour faire autant souffrir la Reine de la Paix ?
La sainte Vierge le sait bien, nous sommes faibles et nous tombons facilement. Pour éviter de trop tomber et pour nous relever, elle nous demande de revenir à la prière, lien direct d'union à Dieu et quel rayonnement d'amour ! Alors guérissons le cœur de notre Mère par notre conversion qui marque un véritable retour à Dieu. Prions les uns pour les autres et laissons un espace à l'Esprit Saint.
Dieu désire ardemment nous transformer pour nous former à accueillir le désir d'aimer. Avons-nous oublié d'aimer ? Pourtant, le plus grand commandement de Jésus n'est il pas d'aimer ? « Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour ». Jean 4, 8.
Et si notre cœur se remplit d'amour, tout ce que nous faisons est bon et l'amour nous apprend le chemin vers le bien. Notre existence est si courte ! Nous ne faisons qu'un passage éclair sur cette terre, mais il est si précieux pour le salut de nos âmes que la Vierge ne cesse de nous appeler au retour à Dieu. C'est le chemin le plus court pour vivre en vérité notre vie sur terre. Mais cela dépend tellement de notre volonté à nous abandonner à l'amour de Dieu.
En répondant à l'appel que nous lance inlassablement Marie par ses messages, nous deviendrons à notre tour ce baume d'espérance, de joie et d'amour pour panser et réparer le Cœur Immaculé de notre Mère. Et nous réparerons ainsi le cœur de l'humanité.
Seigneur, que ton amour soit au centre de notre existence et au cœur de notre vie chrétienne. Quel plus beau cadeau que de vivre d'amour ? Dieu, Tu es l'Amour qui nous attire vers l'éternité.
● Véronique, animatrice

Toile de Miséricorde

Toile de Miséricorde

Mgr Norbert TuriniMgr Norbert Turini, évêque de Perpignan et Président du Conseil pour la Communication de la Conférence des évêques de France, explique la démarche de l’Eglise catholique pour la 50ème Journée Mondiale de la Communication, dimanche 8 mai 2016.
Le dimanche 8 mai prochain, l’Eglise Universelle, à l’invitation du Pape François et du tout nouveau Secrétariat pour la Communication, célébrera la 50ème Journée Mondiale de la Communication.
Occasion de sensibiliser les catholiques à la réalité de la communication et des médias, de prier pour ces professionnels et tous ceux qui sont engagés sur ce champ pastoral et enfin de solliciter la générosité des diocésains afin de participer au financement de la présence de l’Eglise dans les médias, cette journée a été instaurée par le décret conciliaire Inter Mirifica en 1963. Mise en place en 1967 et célébrée en France le premier dimanche de février, pendant de longues années jusqu’en 2008, c’est maintenant le dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte, que cette journée mondiale nous invite à nous mobiliser pour une meilleure communication.
Cette année, pour cette cinquantième Journée et dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François nous invite à réfléchir et à agir sur le thème « Communication et Miséricorde : une rencontre féconde ». Dans son beau message, publié le 24 janvier dernier, jour de la Saint François de Sales, patron des écrivains et des journalistes, le Saint-Père nous rappelle que « la communication a le pouvoir de créer des ponts, de favoriser la rencontre et l’inclusion, enrichissant ainsi la société ». Ecouter, dialoguer, se faire proche de l’autre, échanger ses convictions sans les asséner comme un coup de massue à force d’anathèmes et d’injures, sont des attitudes nécessaires pour vivre en chrétien dans ce monde médiatique. Et ceci d’autant plus sur internet où les raccourcis et les invectives font florès.
C’est pourquoi le Conseil de la Communication de la CEF lance à partir du lundi 2 mai, l’opération « Toile de Miséricorde » avec le #eMiséricorde, afin que la cathosphère, comme on dit, se mobilise pour être actrice de miséricorde à l’occasion du Dimanche consacré à la Communication. En effet, pour reprendre les termes du Pape François, « les e-mails, sms, réseaux sociaux, chat peuvent, eux aussi, être des formes de communication pleinement humaines. Ce n’est pas la technologie qui décide si la communication est authentique ou non, mais le cœur de l’homme et sa capacité de bien user des moyens mis à sa disposition. Les réseaux sociaux sont capables de favoriser les relations et de promouvoir le bien de la société, mais ils peuvent aussi conduire plus tard à des polarisations et des divisions entre les personnes et les groupes. Le domaine numérique est une place, un lieu de rencontre, où l’on peut caresser ou blesser, avoir une discussion profitable ou faire un lynchage moral. »
Que nos écrits et nos paroles comme nos gestes, sur les réseaux sociaux comme dans la vie quotidienne, puissent tisser une véritable « Toile de Miséricorde » !
Mgr Norbert Turini
Evêque de Perpignan et Président du Conseil pour la Communication

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    Chaque année, depuis le concile Vatican II, les catholiques sont invités à participer à la « Journée Mondiale des Communications Sociales ». Le 24 janvier, en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes), le Saint-Siège publie un message.

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