vendredi 31 mars 2017


Astuces, Recettes et Remèdes de nos Grands-Mères
Neuvaine pour les Rameaux
Neuvaine pour les Rameaux - Du 1er au 9 avril 2017
Introduction
Le dimanche des Rameaux marque le début de la Semaine Sainte. Les rameaux, bénis ce jour-là, sont le signe de la victoire de la vie sur la mort et le péché. Depuis 1985, à l'initiative de Jean-Paul II, ce dimanche est aussi devenu la fête des jeunes dans chaque diocèse du monde.
l'Eglise célèbre solennellement, avant la messe, l'entrée messianique du Seigneur à Jérusalem, telle que les quatre évangiles la rapportent : « La foule nombreuse venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »
L’Evangile de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem donne tout son sens à la bénédiction des Rameaux. Nous revivons les moments où la foule accueille Jésus dans la cité de David, « ville symbole de l’humanité » (Jean Paul II), comme un roi, comme le Messie attendu depuis plusieurs siècles. Ils acclament Jésus aux accents de « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et de « Hosanna » (de l’hébreu, cela signifie littéralement « Sauve donc ! », et c’est devenu un cri de triomphe mais aussi de joie et de confiance).
Jésus est un Roi mais un Roi de paix, d’humilité et d’amour. C’est sur un ânon, une monture modeste, une bête de somme que Jésus se présente donc à la foule.
Zacharie avait annoncé (9,9) : « Voici que ton roi vient à toi : il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, sur le petit d’une ânesse ».
Les gens étendent leurs manteaux sur son passage, le couvre de palmes comme le rapporte Matthieu dans son évangile: « Alors les gens, en très nombreuse foule, étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient le chemin » (Mt 21,8). 
Symbole de vie et de résurrection, le rameau est bien plus qu’un porte-bonheur. Il est placé dans les maisons où il orne les crucifix : c’est faire entrer Jésus ressuscité dans nos maisons.
Ces rameaux que l’on prend dans ses mains pour acclamer la croix du Christ, sont parfois aussi posés sur les tombes et revêtent alors une signification funéraire. Ce n’est pas seulement pour honorer la mémoire d’un être proche, mais c’est aussi manifester son propre espoir de voir renouveler et fleurir sa foi en la résurrection de Jésus-Christ, et en celle de nos morts.
Que cette neuvaine nous fasse préparer la venue du Seigneur. Que votre joie soit parfaite pour l’accueillir.
Prières quotidiennes
Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Je crois en Dieu
Prière à l’Esprit Saint
Père Eternel, au Nom de Jésus-Christ et par l’intercession de Marie, la Vierge Immaculée, envoyez-moi votre Saint-Esprit !
Saint-Esprit, Dieu d’infinie charité, donnez-moi votre saint amour.
Saint-Esprit, Dieu des vertus, convertissez-moi.
Saint-Esprit, source de lumière céleste, dissipez mon ignorance.
Saint-Esprit, Dieu d’infinie pureté, sanctifiez mon âme.
Saint-Esprit, Dieu de toute félicité, communiquez-vous à mon cœur.
Saint-Esprit, vous habitez dans mon âme, transformez-la et rendez-la toute à vous.
Saint-Esprit, amour substantiel du Père et du Fils, demeurez toujours dans mon cœur.
Prière à Jésus pour le jour des Rameaux
Jésus, quand tu es entré à Jérusalem, à grands cris, les gens t’ont acclamé.
Mais qui a dit : « Moi, je veux bien t’écouter » ?
Leurs manteaux, ils ont enlevés.
Mais qui a dit : « Ce qui me sépare de Dieu, je veux le retirer » ?
Près de leur porte, tu es passé.
Mais qui a dit : « Viens, Jésus, tu peux entrer » ? 
A leur cœur, tu as frappé.
Mais qui a dit : « Comme toi, je veux aimer » ?
Aujourd’hui, Jésus, Tu te tiens à la porte et tu frappes.
Est-ce que quelqu’un te dit : « Entre, je t’accueille dans ma vie.
Sois le bienvenu chez moi » ?


Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père
Premier jour de la neuvaine - « Amenez-moi l’ânon »
« Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent arrivés à Bethphagé, vers la montagne des Oliviers, Jésus envoya deux disciples, en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle ; détachez-les, et amenez-les-moi.
Si, quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez : Le Seigneur en a besoin ! Et à l'instant il les laissera aller.
Or, ceci arriva afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète :
Dites à la fille de Sion : Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse.
Les disciples allèrent, et firent ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus.
La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupèrent des branches d'arbres, et en jonchèrent la route.
Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna au Fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts !
Lorsqu'il entra dans Jérusalem, toute la ville fut émue, et l'on disait : Qui est celui-ci ?
La foule répondait : C'est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée ». (Mt 21, 1-11)
Le Dimanche des Rameaux est le grand arc de triomphe de l'année chrétienne, et en passant en dessous, nous suivons notre Seigneur et Sauveur pour entrer dans la semaine de Ses souffrances, de Son abaissement et de Sa mort.
Le Dimanche des Rameaux semble être un jour d'espoir au goût aigre-doux. Perspective d'un affrontement amer, de se retrouver projeté sur les durs rochers des autorités religieuses du moment et du peuple qui avait accepté leurs enseignements déviants, apparemment sans y réfléchir beaucoup, enseignements qui, depuis des siècles, s'étaient écartés loin de la volonté de Dieu.
Nous pouvons et nous devons regretter nos transgressions, dont chacune contribue aux nécessités des souffrances de Dieu sur l'Arbre de Vie que nous appelons la Croix. A cause de tout cela, sur quoi nous ne savons pas revenir, l'Arc du Dimanche des Rameaux doit inévitablement mener à cet arbre distant, si éloigné du Jardin d'Eden où lui et nous avons commencé.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !»
Prières quotidiennes
Deuxième jour de la neuvaine - Hosanna !
« Le lendemain, une foule nombreuse de gens venus à la fête ayant entendu dire que Jésus se rendait à Jérusalem, prirent des branches de palmiers, et allèrent au-devant de lui, en criant : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël ! Jésus trouva un ânon, et s'assit dessus, selon ce qui est écrit : Ne crains pas, fille de Sion; Voici, ton roi vient, assis sur le petit d'une ânesse. » (Jn 12, 12-15)
Seigneur, aie pitié de nous et secours-nous !
En cette fête des rameaux nous te louons, Christ-Roi, avec les enfants de Jérusalem, portant non plus des rameaux comme eux, mais nos bonnes actions, et avec eux te chantant et disant : Hosanna au Fils de David, à toi la gloire, la force et la royauté dans les siècles des siècles. Amen.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !»
Prières quotidiennes
Troisième jour de la neuvaine - Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur !
« Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples, en leur disant : Allez au village qui est devant vous ; dès que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s'est encore assis ; détachez-le, et amenez-le.
Si quelqu'un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? Répondez : Le Seigneur en a besoin ! Et à l'instant il le laissera venir ici.
Les disciples, étant allés, trouvèrent l'ânon attaché dehors près d'une porte, au contour du chemin, et ils le détachèrent.
Quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Que faites-vous ? Pourquoi détachez-vous cet ânon ?
Ils répondirent comme Jésus l'avait dit. Et on les laissa aller.
Ils amenèrent à Jésus l'ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et Jésus s'assit dessus.
Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d'autres des branches qu'ils coupèrent dans les champs.
Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »  (Mc 11, 1-10)
Seigneur Jésus, nos rameaux à la main, nous avons envie de dire à tous notre bonheur d’être chrétiens et notre joie de te connaître.
Donne-nous la force de te suivre jusqu’au bout.
Aide-nous à ouvrir nos mains pour partager avec ceux qui n’ont rien.
Aide-nous à ouvrir notre cœur pour soutenir ceux qui sont dans la peine.
Aide-nous à vivre en étant toujours attentifs aux autres.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Quatrième jour de la neuvaine - Paix dans le ciel !
« Quand il fut en marche, les gens étendirent leurs vêtements sur le chemin.
Et lorsque déjà il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus. Ils disaient : Béni soit le roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts ! » ( Lc 19, 27 - 40) 
Prendre un rameau, est une invitation adressée au Christ : Viens, Tu peux franchir les portes de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m'inviter à être heureux.
Nous voulons te chanter car tu es le Roi de l’Univers. "Hosanna au plus haut des cieux !"
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Cinquième jour de la neuvaine - Jésus entre à Jérusalem
Jésus est accompagné de quelques disciples... Mais il marche en avant de ses disciples.
Jésus est avec ses disciples, mais il est comme séparé d'eux. Il a un temps d'avance; il est déterminé à marcher sur la route de Jérusalem, il est déterminé à aller jusqu'au bout de cette route (les disciples n'ont sans doute pas sa détermination).
Les lieux cités sont importants: Jérusalem, Bethphagé, Béthanie près du mont des oliviers.
Jérusalem et le mont des oliviers sont les lieux de la passion et de la mort de Jésus.
Béthanie signifie "maison des dattes non mûres" ou "maison de l'affligé".
Bethphagé signifie "la maison des figues". Dans l'évangile qui suit, Jésus va maudire un figuier car il ne porte pas de fruits (allusion au Temple de Jérusalem).
Tous ces lieux annoncent le drame qui va se dérouler.
Le roi Salomon, était entré dans la ville sur un âne, monture royale disant l'humilité de l'homme qui a reçu sa mission de Dieu.
Au temps de Jésus, l'animal noble était le cheval. Jésus aurait pu choisir un cheval pour entrer à Jérusalem.
Comme Salomon, il choisit l'âne comme pour dire que sa mission vient bien de Dieu!
Seigneur, le dimanche des Rameaux commence la Semaine Sainte. Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année. Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta passion et de ta mort. Ainsi je viens à toi dans la prière pour méditer et réfléchir sur ce qui s’est passé les derniers jours de ta vie sur terre. Chaque jour de cette semaine je veux prendre le temps pour contempler ces mystères. Le dimanche des rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem, accompagné des acclamations de la foule. Aide-moi en ces quelques minutes de prière à pénétrer plus profondément dans la signification de cette célébration.
Seigneur, montre-moi ta gloire que je te loue comme le peuple l’a fait en ce premier dimanche des rameaux.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Sixième jour de la neuvaine - Le Messie entre à Jérusalem
Lorsqu'avec nos rameaux nous acclamons le roi "doux et humble de cœur", quel sens donnons-nous à notre geste ?
La fête des Rameaux célèbre l'entrée du Messie dans Jérusalem et, ce faisant, elle ouvre la semaine sainte. La bénédiction et la procession qui précèdent la messe de la Passion restent très populaires, même parmi les non croyants : beaucoup viennent faire bénir leurs feuillages.
Les rameaux utilisés pour la bénédiction varient selon les régions: palmes, olivier, saule, houx, laurier, romarin, buis... Nombre de coutumes y restent attachées. On en plaçait jadis à la lisière des champs, dans les étables, sur la proue des navires. Aujourd'hui, on en orne les crucifix domestiques et les icônes. Certains les portent même sur la tombe des défunts pour signifier leur espérance.
Ce dimanche des rameaux, représente l'entrée de Jésus assis sur un âne, dans la ville de Jérusalem... les gens l'acclament en brandissant des rameaux et en criant Hosanna! Oui, prions Le Seigneur... " Seigneur, nous te prions au Nom de Ton fils bien-aimé, Jésus de Nazareth, pour d'abord, te demander pardon Seigneur! Oui, pardon pour nos péchés passés et ceux de maintenant Seigneur... nous sommes réunis pour acclamer en ce jour béni, Jésus notre Sauveur! Nous te louons Seigneur Jésus! Toi, qui par Ton Nom, fais élever nos prières jusqu'à Dieu Ton Père et notre Père à tous!... Aujourd'hui je te demande humblement...( faites votre demande)... Seigneur; Oh oui, je sais que tu œuvres déjà à cet instant, et que ma vie va changer!... Merci Seigneur, et qu'il soit fait selon ...Ta volonté Seigneur! Et non la mienne! Nous te louons et T'acclamons en ce jour béni, merci Seigneur Jésus!... AMEN! ".
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Septième jour de la neuvaine - Le Roi est acclamé par la foule
Cette cérémonie, qui s'accorde si bien avec l'arrivée du printemps, trouve son origine dans l'Evangile. Avant d'être mis à mort, Jésus fut en effet célébré comme roi par la foule qui brandissait des palmes - symbolisant la victoire (dont par la suite celle du martyre) - et des branches d'olivier, signe de l'huile d'onction et de la paix.
Car le roi qui vint monté sur le petit d'une ânesse, comme l'avait prophétisé Zacharie (Za 9,9), n'est pas un monarque imposant son pouvoir. C'est au contraire un roi doux et humble de cœur, qui procure à ses sujets une paix inconnue à ce monde ; ce qui n'empêche pas la foule, plus sensible à la multiplication des pains qu'à ce règne mystérieux, de bientôt plébisciter sa crucifixion...
Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier. Je ne veux pas être seulement un spectateur. Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore. Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi. Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges non seulement par mes mots mais également par mes actions.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Huitième jour de la neuvaine - Nous brandissons nos rameaux
L'icône de "l'entrée de Jésus à Jérusalem" représente précisément les rameaux comme détachés d'un même grand arbre. Aussi, si nous pouvons brandir nos rameaux en honneur du Roi de gloire, nous pouvons également y découvrir cette croix personnelle, épreuve, source de vie qu'il nous invite à accepter, à traverser en union intime avec lui : "Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, se charge de sa croix, et me suive" (Mt 16,24).
Brandissant, deux mille ans plus tard, nos rameaux, nous pouvons nous interroger sur le sens de notre geste. Sommes-nous pris dans une euphorie collective devant un roi dont on espère des satisfactions terrestres ? Ou nous engageons-nous joyeusement à la suite de celui qui, en se laissant clouer à la Croix par amour, en a fait le nouvel Arbre de vie ?
Seigneur Jésus, ton entrée à Jérusalem apporte la joie, l’allégresse aux habitants de cette ville. Nous te prions  pour  ton Eglise : qu’elle soit signe de joie pour ce monde ! Que nos frères et sœurs en Terre Sainte puissent se réunir pour te louer !
Seigneur Jésus, l’acclamation du peuple qui t’accueille laisse rapidement la place à la condamnation qui te met sur le chemin de la Passion.
Nous te prions pour ceux qui sont abandonnés par leurs proches, qui sont trahis : qu’ils puissent retrouver l’espoir pour refaire leur vie ! Amen.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
Prières quotidiennes
Neuvième jour de la neuvaine - Bénédiction, gloire à notre Dieu !
En ta seconde venue, donne-nous, ô Dieu, de sortir à ta rencontre, comme, en ta première venue, les gens sortirent à ta rencontre, portant les emblèmes de victoire et des couronnes de gloire, comme eux portèrent des rameaux de palmiers et des branches d'olivier en s'écriant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d'Israël ! »
Entrons avec toi dans Jérusalem d'en haut et nous nous écrierons : « bénédictions, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen. »
Hosanna est un mot hébreu que l'on trouve dans la liturgie juive. Il signifie "Viens à l'aide", "Sauve-nous, je t'en prie". Ce mot est passé dans la liturgie chrétienne; peut-être y est-il plus ressenti comme un chant de joie.

Bénir, c'est "dire du bien de ...". On bénit Dieu, on le loue, on le remercie.
Bénir quelqu'un, c'est appeler la protection de Dieu sur cette personne.
La plus belle bénédiction, c'est de rencontrer Dieu, de vivre avec Lui, d'être avec Lui.
Bénir quelqu'un, c'est lui souhaiter de vivre avec Dieu.
Tu nous rassembles, ô Dieu, en ces derniers jours de la vie de Jésus.
En ce jour, nous voyons ce que signifie aimer jusqu’à la fin, jusqu’au bout, aimer jusqu’à la perfection, aimer jusqu’à la mort !
Fais, ô Dieu, que d’un si grand mystère nous recevions la vie et l’amour dans leur plénitude, par lui, Jésus, notre Seigneur, Amen.
Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »
Prières quotidiennes
Prière pour les Rameaux
Prendre un rameau est une invitation que je vous adresse ô Christ : « Venez, vous pouvez franchir les portes de la ville. Ce que vous dites et ce que vous faites, je le mets dans ma vie, car je crois que vous êtes Dieu venu m’inviter à être heureux. »
Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à votre suite ô Jésus.
C’est une démarche libre, c’est un geste de croyant, un choix.

Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Evangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de mes frères, chaque jour. Amen.
Père Charles Singer (1941) 

1er et 2 avril
1er samedi et dimanche du mois
Méditation de Notre-Dame
des Roses
 
En communion avec les pèlerins au pied de Notre-Dame des Roses, découvrez la méditation proposée par le sanctuaire pour ce mois d'avril : La miséricorde de Dieu s'exprime dans la force qu'Il nous donne pour le combat spirituel
 

31 mars – Russie : Notre Dame de Iwer

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Si nous voulons ressembler à Marie 


Si nous voulons ressembler à Marie, si nous voulons être transformés dans tout notre être à mesure que les années passent, il faut qu’il y ait en nous ce double mouvement à la fois d’élan et de passivité. « Oui, je réponds présent », et en même temps, « je m’abandonne à votre bon vouloir ».
Pour vivre ainsi, il faut vraiment croire que Dieu est là, qu’il conduit toutes choses.
Dans notre propre existence, si l’on dit à Dieu : « Me voici, qu’il me soit fait selon ta parole », il faut mettre à mort : « ça me plaît, ça ne me plaît pas », et cela en fonction de notre propre jugement, de nos propres envies et pire encore de notre petit confort.
Le Verbe de Dieu a pu prendre chair dans le sein de Marie parce que Marie était à la fois abandonnée à la volonté de Dieu et qu’elle a coopéré de toute son âme et de tout son corps à cette même volonté. Il faut que la matière soit malléable pour que le potier puisse réaliser son œuvre. Dieu nous veut souples et normalement, lorsque l’Esprit-Saint nous habite, il y a en nous cette souplesse.
Souplesse, c’est le mot d’ordre pour rendre nos cœurs totalement disponibles à l’action de Dieu.
 
 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Les vertus et qualités en la Vierge Marie  

Père Michel Marie Zanotti Sorkine
Enseignement
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen

jeudi 30 mars 2017

Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel

     
Jean RACINE

Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel

ATHALIE, Acte I, Scène I
Date de mise en ligne : samedi 27 septembre 2003
Mots-clés : ,
Acte I, Scène I : JOAD, ABNER.
ABNER
Oui, je viens dans son temple adorer l’Eternel ;
Je viens, selon l’usage antique et solennel,
Célébrer avec vous la fameuse journée
Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée.
Que les temps sont changés ! Sitôt que de ce jour
La trompette sacrée annonçait le retour,
Du temple, orné partout de festons magnifiques,
Le peuple saint en foule inondait les portiques ;
Et tous, devant l’autel avec ordre introduits,
De leurs champs dans leurs mains portant les nouveaux fruits,
Au Dieu de l’univers consacraient ces prémices.
Les prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices.
L’audace d’une femme, arrêtant ce concours,
En des jours ténébreux a changé ces beaux jours.
D’adorateurs zélés à peine un petit nombre
Ose des premiers temps nous retracer quelque ombre.
Le reste pour son Dieu montre un oubli fatal ;
Ou même, s’empressant aux autels de Baal,
Se fait initier à ses honteux mystères,
Et blasphème le nom qu’ont invoqué leurs pères.
Je tremble qu’Athalie, à ne vous rien cacher,
Vous-même de l’autel vous faisant arracher,
N’achève enfin sur vous ses vengeances funestes,
Et d’un respect forcé ne dépouille les restes.
JOAD
D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ?

ABNER
Pensez-vous être saint et juste impunément ?
Dès longtemps elle hait cette fermeté rare
Qui rehausse en Joad l’éclat de la tiare :
Dès longtemps votre amour pour la religion
Est traité de révolte et de sédition.
Du mérite éclatant cette reine jalouse
Hait surtout Josabet, votre fidèle épouse.
Si du grand prêtre Aaron Joad est successeur,
De notre dernier roi Josabet est la soeur.
Mathan, d’ailleurs, Mathan, ce prêtre sacrilège,
Plus méchant qu’Athalie, à toute heure l’assiège ;
Mathan, de nos autels infâme déserteur,
Et de toute vertu zélé persécuteur.
C’est peu que, le front ceint d’une mitre étrangère,
Ce lévite à Baal prête son ministère ;
Ce temple l’importune, et son impiété
Voudrait anéantir le Dieu qu’il a quitté.
Pour vous perdre il n’est point de ressorts qu’il n’invente ;
Quelquefois il vous plaint, souvent même il vous vante ;
Il affecte pour vous une fausse douceur,
Et, par là de son fiel colorant la noirceur,
Tantôt à cette reine il vous peint redoutable,
Tantôt, voyant pour l’or sa soif insatiable,
Il lui feint qu’en un lieu que vous seul connaissez
Vous cachez des trésors par David amassés.
Enfin, depuis deux jours, la superbe Athalie
Dans un sombre chagrin paraît ensevelie.
Je l’observais hier, et je voyais ses yeux
Lancer sur le lieu saint des regards furieux :
Comme si, dans le fond de ce vaste édifice,
Dieu cachait un vengeur armé pour son supplice.
Croyez-moi, plus j’y pense, et moins je puis douter
Que sur vous son courroux ne soit prêt d’éclater,
Et que de Jézabel la fille sanguinaire
Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire.
JOAD
Celui qui met un frein à la fureur des flots
Sait aussi des méchants arrêter les complots.
Soumis avec respect à sa volonté sainte,
Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte.
Cependant je rends grâce au zèle officieux
Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Je vois que l’injustice en secret vous irrite,
Que vous avez encore le coeur israélite,
Le ciel en soit béni ! Mais ce secret courroux,
Cette oisive vertu, vous en contentez-vous ?
La foi qui n’agit point, est-ce une foi sincère ?
Huit ans déjà passés, une impie étrangère
Du sceptre de David usurpe tous les droits,
Se baigne impunément dans le sang de nos rois,
Des enfants de son fils détestable homicide,
Et même contre Dieu lève son bras perfide.
Et vous, l’un des soutiens de ce tremblant Etat,
Vous, nourri dans les camps du saint roi Josaphat,
Qui sous son fils Joram commandiez nos armées,
Qui rassurâtes seul nos villes alarmées,
Lorsque d’Okosias le trépas imprévu
Dispersa tout son camp à l’aspect de Jéhu :
« Je crains Dieu, dites-vous ; sa vérité me touche ! »
Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche :
« Du zèle de ma loi que sert de vous parer ?
Par de stériles voeux pensez-vous m’honorer ?
Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ?
Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ?
Le sang de vos rois crie et n’est point écouté.
Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété ;
Du milieu de mon peuple exterminez les crimes,
Et vous viendrez alors m’immoler des victimes. »
ABNER
Hé ! que puis-je au milieu de ce peuple abattu ?
Benjamin est sans force, et Juda sans vertu.
Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race
Eteignit tout le feu de leur antique audace.
« Dieu même, disent-ils, s’est retiré de nous :
De l’honneur des Hébreux autrefois si jaloux,
Il voit sans intérêt leur grandeur terrassée,
Et sa miséricorde à la fin s’est lassée.
On ne voit plus pour nous ses redoutables mains
De merveilles sans nombre effrayer les humains ;
L’arche sainte est muette et ne rend plus d’oracles. »
JOAD
Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ?
Quand Dieu par plus d’effets montra-t-il son pouvoir ?
Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir,
Peuple ingrat ? Quoi ! toujours les plus grandes merveilles
Sans ébranler ton coeur frapperont tes oreilles ?
Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours
Des prodiges fameux accomplis en nos jours ?
Des tyrans d’Israël les célèbres disgrâces,
Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ;
L’impie Achab détruit et de son sang trempé
Le champ que par le meurtre il avait usurpé ;
Près de ce champ fatal Jézabel immolée,
Sous les pieds des chevaux cette reine foulée,
Dans son sang inhumain les chiens désaltérés,
Et de son corps hideux les membres déchirés ;
Des prophètes menteurs la troupe confondue,
Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ;
Elie aux éléments parlant en souverain,
Les cieux par lui fermés et devenus d’airain,
Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ;
Les morts se ranimant à la voix d’Elisée :
Reconnaissez, Abner, à ces traits éclatants,
Un Dieu tel aujourd’hui qu’il fut dans tous les temps.
Il sait, quand il lui plaît, faire éclater sa gloire,
Et son peuple est toujours présent à sa mémoire.
ABNER
Mais où sont ces honneurs à David tant promis
Et prédits même encore à Salomon son fils ?
Hélas ! nous espérions que de leur race heureuse
Devait sortir de rois une suite nombreuse ;
Que sur toute tribu, sur toute nation,
L’un d’eux établirait sa domination,
Ferait cesser partout la discorde et la guerre,
Et verrait à ses pieds tous les rois de la terre.
JOAD
Aux promesses du ciel pourquoi renoncez-vous ?
ABNER
Ce roi fils de David, où le chercherons-nous ?
Le ciel même peut-il réparer les ruines
De cet arbre séché jusque dans ses racines ?
Athalie étouffa l’enfant même au berceau.
Les morts, après huit ans, sortent-ils du tombeau ?
Ah ! si dans sa fureur elle s’était trompée ;
Si du sang de nos rois quelque goutte échappée...
JOAD
Hé bien ! que feriez-vous ?
ABNER
O jour heureux pour moi !
De quelle ardeur j’irais reconnaître mon roi !
Doutez-vous qu’à ses pieds nos tribus empressées...
Mais pourquoi me flatter de ces vaines pensées ?
Déplorable héritier de ces rois triomphants,
Okosias restait seul avec ses enfants ;
Par les traits de Jéhu je vis percer le père ;
Vous avez vu les fils massacrés par la mère.
JOAD
Je ne m’explique point ; mais, quand l’astre du jour
Aura sur l’horizon fait le tiers de son tour,
Lorsque la troisième heure aux prières rappelle,
Retrouvez-vous au temple avec ce même zèle.
Dieu pourra vous montrer, par d’importants bienfaits,
Que sa parole est stable et ne trompe jamais.
Allez : pour ce grand jour il faut que je m’apprête,
Et du temple déjà l’aube blanchit le faîte.
ABNER
Quel sera ce bienfait que je ne comprends pas ?
L’illustre Josabet porte vers vous ses pas :
Je sors et vais me joindre à la troupe fidèle
Qu’attire de ce jour la pompe solennelle.



* Il reste l'appel à la prière, à la pénitence, à la conversion  --- Pour voir cet e-mail dans votre navigateur

30 mars – Italie, Lucques : Notre Dame des Miracles (1588)

Une Minute avec Marie
Faire connaître et aimer Marie     

Il reste l'appel à la prière, à la pénitence, à la conversion 


Pour la vision des martyrs de l'Eglise, le cardinal Ratzinger expliquait : « La vision de la troisième partie du « secret » (de Notre Dame de Fatima, Portugal), tellement angoissante à ses débuts, s'achève sur une image d'espérance : aucune souffrance n'est vaine, et précisément une Église souffrante, une Église des martyrs, devient un signe indicateur pour l'homme à la recherche de Dieu. »
Mais le cardinal Ratzinger pose la question de la signification de l'ensemble de la vision, en rappelant qu'il s'agit d'événements désormais passés, cependant avec un message de conversion et de pénitence toujours actuels : « Les situations auxquelles fait référence la troisième partie du “secret” de Fatima semblent désormais appartenir au passé ».
Ceux qui attendaient des révélations apocalyptiques excitantes sur la fin du monde et sur le cours futur de l'histoire seront déçus. Ce qui reste, nous l'avons vu dès le début de notre réflexion sur le texte du « secret »: l'exhortation à la prière comme chemin pour le « salut des âmes » et, dans le même sens, l'appel à la pénitence et à la conversion. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Les 3 secrets de Fatima  

Tiré des explications données par le cardinal Ratzinger à propos du 3e secret de Fatima, en 2000
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.