lundi 31 décembre 2012

 
Saint Odilon : une vie liée à Marie.
Saint Odilon fut le cinquième abbé du monastère de Cluny. Il est né en Auvergne vers 962. Enfant, il ne pouvait pas se remuer normalement à cause d'une paralysie enfantine. Pendant un voyage, alors qu'il visitait une église dédiée à Marie, il s'agrippa à la nappe de l'autel et à l'instant il reçut la guérison. Cette circonstance serait à l'origine de sa grande dévotion envers la Mère du Seigneur.
En se consacrant à la Mère de Dieu dans le sanctuaire de Notre Dame du Puy, afin de confirmer son intention de lui offrir sa liberté personnelle, il s'est mis une corde au cou et il a mis le bout de la corde sur l'autel de la Vierge, et il a prononcé la prière suivante :
« O Vierge très pieuse, Mère du Sauveur de tous les siècles, à partir de maintenant prends-moi à ton service. En chaque circonstance, reste toujours avec moi, o miséricordieuse avocate. En effet, je ne mets au-dessus de toi personne sauf Dieu ; et comme ton serviteur, je me mets sous ta maîtrise. »
Cette volonté comportait pour Odilon des engagements très pratiques et, avant tout, l'imitation des vertus et des exemples de Marie pour la foi inébranlable, la sincère humilité, la chasteté rigoureuse, et la pauvreté intégrale qu'elle avait pratiqué dans sa vie.
Ce que Saint Ambroise disait de Marie, c'est-à-dire que pendant que son corps reposait son esprit restait dans un état de veille, le biographe Iotsaldo l'applique à la prière du saint abbé : « Souvent le sommeil le surprenait pendant qu'il était en train de psalmodier encore dans son lit ; et cependant le psaume n'abandonnait jamais la bouche du dormeur. » ...

samedi 29 décembre 2012

"Siméon les bénit"

En ce samedi soir du 29 Décembre 2012 :

« Syméon les bénit »

      Les mages, qui savent lire les signes des astres, ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; ils ont adoré leur Maître, qui a pris la condition d'esclave (Ph 2,7). En lui offrant leurs présents, ils chantent à la Toute-Bénie :

Réjouis-toi, mère de la Lumière sans déclin
Réjouis-toi, reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi, en qui s'éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi, flambeau qui nous montre la Trinité

Réjouis-toi, car tu as chassé le tyran de son royaume
Réjouis-toi, tu nous montres le Christ Seigneur, Ami des hommes (Sg 1,6)
Réjouis-toi, en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi, tu nous donnes d'être libérés de nos œuvres du néant

Réjouis-toi, en qui s'éteint le culte du feu païen
Réjouis-toi, en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi, tu conduis les croyants vers le Christ, Sagesse de Dieu (1Co 1,24)
Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations

Réjouis-toi, Épouse inépousée...

      Quand Syméon était sur le point de quitter ce monde, toi Seigneur, tu lui as été présenté comme un petit enfant. Mais il a reconnu en toi la perfection de la divinité, et plein d'admiration pour toi, qui n'as pas de fin, il s'est écrié : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »...

      Sans cesser d'être Dieu, le Verbe que rien ne peut contenir a pris chair dans notre condition humaine. Sans quitter les réalités d'en haut, il est venu habiter le monde d'en bas, descendant tout entier dans le sein d'une Vierge digne d'acclamation :

Réjouis-toi, temple du Dieu de toute immensité
Réjouis-toi, porche du mystère caché depuis les siècles
Réjouis-toi, incroyable nouvelle pour les incroyants
Réjouis-toi, Bonne Nouvelle pour les croyants

Réjouis-toi, char de celui qui siège sur les Chérubins (Ps 79,2)
Réjouis-toi, trône de celui qui surpasse les Séraphins (cf Is 6,2)
Réjouis-toi, en qui les contraires sont conduits à l'unité
Réjouis-toi, en qui se joignent la virginité et la maternité

Réjouis-toi, en qui la transgression reçoit le pardon
Réjouis-toi, en qui le Paradis s'ouvre à nouveau
Réjouis-toi, clef du Royaume du Christ et porte du ciel
Réjouis-toi, espérance des biens éternels

Réjouis-toi, Épouse inépousée

      Tous les anges dans le ciel ont été frappés de stupeur devant ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que les hommes n'ont jamais vu, tu t'es rendu visible aux mortels et tu as demeuré parmi nous (Jn 1,18.14). Tous nous t'acclamons : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »

samedi 22 décembre 2012

GLOIRE A CELUI QUI VIENT A NOUS DANS LA PAIX...

Cantique (1 Samuel 2)

Mon cœur exulte à cause du Seigneur:
mon front s’est relevé grâce à mon Dieu!
Face à mes ennemis, s’ouvre ma bouche:
oui, je me réjouis de ta victoire! R
L’arc des forts sera brisé,
mais le faible se revêt de vigueur.
Les plus comblés s’embauchent pour du pain,
et les affamés se reposent. R
Le Seigneur fait mourir et vivre;
il fait descendre à l’abîme et en ramène.
Le Seigneur rend pauvre et riche;
il abaisse et il élève. R
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu’il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire. R

vendredi 21 décembre 2012

 Les deux femmes parlent de la grâce qui leur est faite ; les deux enfants réalisent cette grâce et entraînent leurs mères dans ce mystère de la miséricorde.

jeudi 20 décembre 2012

« Réjouis-toi, jeune pousse au bourgeon immortel.
Réjouis-toi, jardin au fruit qui donne vie.
Réjouis-toi, en qui a germé le Seigneur notre ami. »

mardi 18 décembre 2012

L'adoration n'est pas une fuite hors du monde mais une libération de l'idolâtrie du monde.

« Les chrétiens, en marche vers la cité céleste, doivent "rechercher et goûter les choses d'en-haut" (Col 3, 1-2), mais cela pourtant, loin de la diminuer, accroît plutôt la gravité de l'obligation qui est la leur de travailler avec tous les hommes à la construction d'un monde plus humain. [...]

mardi 11 décembre 2012



 Les arbres des forêts dansent de joie
comme chacun dans ce mystère de foi
Les arbres chantent d’allégresse.
Dans l'attente d'une nouvelle adresse
Joyeuse symphonie qui dit  d'aimer
celui qui vient au milieu de la nuit 
l’Arbre de la Vie chante la vie 
réjouis-toi, l'espoir est en toi
Les arbres des forêts dansent de joie
De tout ce qui cherche à naître dans la foi.


Sophie en ce mardi 11 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Écouter au-dedans.
Retrouver la joie d’exister et de marcher sur la terre, émue de ton passage.
Goûter l’haleine de vie reçue à l’aube de la création, baiser d’innocence.
Habiter ta présence, Seigneur, accueillir ton absence.
Respirer le silence. Attendre l’inespéré don du Père.

samedi 8 décembre 2012

lundi 3 décembre 2012

PATIENCE
SILENCE
CONFIANCE
AU COEUR DE LA NUIT
SOIS SANS CRAINTE
ESPERE DANS LA FOI
OFFRE CETTE DOULEUR
A TOUS CES VEILLEURS...


SOPHIE A L'AUBE DE CE JOUR DU MARDI 4 DECEMBRE 2012