L'une des misères que nous
traînons à
longueur de
vie, est que
nous ramenons
tout à nos
désirs. De là
viennent la
plupart de nos
tristesses :
nous attendons
tout des
autres et nous
leur en
voulons de ne
pas tout nous
donner ; nous
voudrions être
reconnus, être
estimés, être
valorisés dans
nos goûts ou
nos choix ;
nous voudrions
que nos
souffrances
soient
comprises, que
nos peines
soient perçues
et nos
préférences
devancées ;
bref, nous
voudrions que
notre vie
occupe une
place dans la
vie des
autres, nous
désirons
compter pour
les autres et
exister dans
leur pensée.
Et finalement
tout est
mesuré à
partir de nous
: les choses,
les événements
et les
personnes
deviennent
autant de
satellites de
notre moi, et
la joie nous
fuit, car nous
sommes
prisonniers de
nos désirs.
Jésus, en une phrase toute
simple,
inverse tout
le mouvement,
et d'un seul
coup tous les
verbes
deviennent
actifs
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