« Le Concile Vatican II affirme que Marie « avança dans son pèlerinage de foi ». C’est pourquoi elle nous précède dans ce pèlerinage, elle nous accompagne, nous soutient.
Dans
quel sens la foi de Marie a été une marche ? Dans le sens que, toute sa
vie, elle a suivi son Fils : c’est lui – lui Jésus – la route, c’est
lui le chemin ! Progresser dans la foi, avancer dans ce pèlerinage
spirituel qu’est la foi, n’est autre que suivre Jésus ; l’écouter et se
laisser guider par ses paroles ; voir comment il se comporte et mettre
nos pieds dans ses pas, avoir ses sentiments et ses attitudes mêmes.
Et
quels sont les sentiments et les attitudes de Jésus ? Humilité,
miséricorde, proximité, mais aussi ferme refus de l’hypocrisie, de la
duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour
fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie, c’est le chemin de
la Croix. C’est pourquoi le chemin de la foi passe par la Croix et Marie
l’a compris dès le début, quand Hérode voulait tuer Jésus qui venait de
naître.
(…)
Quand est arrivée l’«heure » de Jésus, l’heure de la passion : alors la
foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit, (…) et quand elle a
appris que le tombeau était vide, dans son cœur a débordé la joie de la
foi, la foi chrétienne en la mort et résurrection de Jésus Christ. Parce
que la foi nous conduit toujours à la joie, et elle, elle est la Mère
de la joie : qui nous enseigne à aller par ce chemin de la joie et à
vivre cette joie ! »
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