mercredi 14 mars 2018


l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68


Mercredi 14 mars 2018

Le mercredi de la 4e semaine de Carême


Saint(s) du jour : St Lubin, évêque de Chartres († v. 557), Ste Mathilde de Germanie, reine d'Allemagne († 968)

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La Lettre à Diognète : « Ils cherchaient à le faire mourir car... il disait que Dieu était son propre Père »

Livre d'Isaïe 49,8-15.
Ainsi parle le Seigneur : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés
et dire aux prisonniers : « Sortez ! », aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous ! » Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages.
Ils n’auront ni faim ni soif ; le vent brûlant et le soleil ne les frapperont plus. Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives.
De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée.
Les voici : ils viennent de loin, les uns du nord et du couchant, les autres des terres du sud.
Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion.
Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas, – dit le Seigneur.

Psaume 145(144),8-9.13cd-14.17-18.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.




Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 5,17-30.
En ce temps-là, après avoir guéri le paralysé un jour de sabbat, Jésus déclara aux Juifs : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »
C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu.
Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement.
Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement.
Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut.
Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé.
Amen, amen, je vous le dis : qui écoute ma parole et croit en Celui qui m’a envoyé, obtient la vie éternelle et il échappe au jugement, car déjà il passe de la mort à la vie.
Amen, amen, je vous le dis : l’heure vient – et c’est maintenant – où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront.
Comme le Père, en effet, a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir, lui aussi, la vie en lui-même ;
et il lui a donné pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme.
Ne soyez pas étonnés ; l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix ;
alors, ceux qui ont fait le bien sortiront pour ressusciter et vivre, ceux qui ont fait le mal, pour ressusciter et être jugés.
Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

La Lettre à Diognète (v. 200)
§ 9 (trad. Orval ; cf SC 33 bis, p. 73)

« Ils cherchaient à le faire mourir car... il disait que Dieu était son propre Père »

Jusqu'à ces temps, qui sont les derniers (He 1,2), Dieu nous a permis de nous laisser emporter au gré de nos penchants désordonnés, entraînés par les plaisirs et les passions. Non qu'il ait pris le moins du monde plaisir à nos péchés ; il tolérait seulement ce temps d'iniquité, sans y consentir. Il préparait le temps actuel de la justice, afin que, convaincus d'avoir été indignes de la vie durant cette période à cause de nos fautes, nous en devenions dignes maintenant par l'effet de la bonté divine...

Il ne nous a pas haïs ; il ne nous a pas repoussés... Nous prenant en pitié, il s'est chargé lui-même de nos fautes, et il a livré son propre Fils en rançon pour nous : le saint pour les impies, l'innocent pour les méchants, « le juste pour les injustes » (1P 3,18), l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels. Quoi d'autre que sa justice à lui aurait pu couvrir nos péchés ? En qui pourrions-nous être justifiés..., sinon par le seul Fils de Dieu ? Doux échange, œuvre insondable, bienfaits inattendus ! Le crime d'un grand nombre est recouvert par la justice d'un seul, et la justice d'un seul justifie de nombreux coupables. Dans le temps passé, il a convaincu notre nature de son incapacité à obtenir la vie ; maintenant il nous a montré le Sauveur capable de sauver ce qui ne pouvait pas l'être. De ces deux manières, il a voulu nous donner la foi en sa bonté et nous faire voir en lui le nourricier, le père, le maître, le conseiller, le médecin, l'intelligence, la lumière, l'honneur, la gloire, la force et la vie.







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