« L’agneau immolé est digne de recevoir la louange, l’honneur, la gloire et la force, aux siècles des siècles » (Apocalypse 5.13).
Voici
la figure la plus emblématique de Jésus, celle de l’agneau. Dans la
Bible, l’agneau est un être sans défense, voué aux sacrifices, comme
nous le voyons dans l’Ancienne Alliance : deux agneaux âgés d’un an,
sans défaut, devaient être offerts chaque jour en holocauste continuel,
deux également le jour du sabbat, sept au commencement des mois, et
pareillement lors de toutes les fêtes de l’Éternel. Pour la fête des
tabernacles, quatorze agneaux étaient présentés chaque jour, pendant
sept jours, et sept agneaux le huitième jour.
L’image
du Sauveur sacrifié, nous est présentée comme celle d’un agneau par le
prophète Ésaïe : « Il a été maltraité et opprimé, et il n’a pas ouvert
sa bouche. Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie… » (Ésaïe 53.7).Dans
le Nouveau Testament, Jésus est clairement présenté, par Jean-Baptiste,
comme l’agneau de Dieu : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde » ! (Jean 1.29).
Pierre l’appelle : « l’agneau sans défaut et sans tache », dont le sang
précieux nous a rachetés de notre vaine manière de vivre (1
Pierre1.19). L’apôtre Jean, dans le livre de l’Apocalypse, le voit comme
un agneau immolé au milieu du trône, devant qui les vingt-quatre
vieillards se prosternent (Apocalypse 5.6/14).
Cette
image est très significative. En effet, la puissance et l’autorité de
cet agneau, résident dans son sacrifice. Son règne n’est pas basé sur la
force, la violence, mais sur l’abaissement et l’humiliation. Voilà
pourquoi les myriades de myriades d’anges l’adorent (Apocalypse 5.13).
Nous voulons à notre tour lui adresser cette même louange.
A
l’opposé de Jésus, lequel exerce l’autorité sur la base d’un esprit de
sacrifice, dans l’Apocalypse, nous voyons un être maléfique ressembler à
un agneau, mais son langage est celui d’un dragon : « Puis je vis
monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à
celles d’un agneau; et qui parlait comme un dragon » (Apocalypse 13.11).
Ce faux agneau symbolise le diable. Il cherche toujours à se déguiser
en ange de lumière, mais ce qui le trahit c’est son langage. Son message
est empreint de séduction, de crainte, de légalisme, de violence.
Jésus,
l’agneau parfait, nous invite à le suivre sur le chemin de la mort à
nous-mêmes, sur le chemin du renoncement, sur la voie de l’humilité,
c’est sur ces sentiers que nous découvrirons la vraie puissance et que
nous exercerons une saine autorité.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
à ton exemple, je veux que mon langage colle à ce caractère doux et
paisible qui est le tien. Que l’esprit de l’Agneau de Dieu remplisse mon
cœur, afin que ta force et ton autorité, empreintes de ton caractère
doux et paisible, soient vues en moi.
Paul Calzada
amen !
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire