« Celui qui couvre une faute cherche l’amour, et celui qui la rappelle dans ses discours divise des amis. » (Proverbes 17.9)
Comme
nous l’avons déjà dit, pardonner, ce n’est pas oublier, et nous avons
vu quelles en étaient les raisons, cependant pardonner, même si ce n’est
pas oublier, ce n’est pas davantage rappeler.
Nous
souvenir de nos fautes, c’est bon pour notre humilité, nous souvenir
des fautes des autres et leur pardonner, c’est bon pour notre
sanctification, mais rappeler aux autres leurs fautes quand ils ont
demandé pardon, c’est culpabiliser, manipuler, détruire. Dire à
quelqu’un : « Je te pardonne », et ensuite lui rappeler sa faute, c’est
une œuvre destructrice. Pire encore, rappeler cette faute à de tierces
personnes c’est semer la division, et créer un climat délétère au sein
du groupe. C’est clairement ce que déclare la Bible dans le texte de ce
jour. Toute personne, qui agit de cette manière, joue le jeu destructeur
du diable. Elle se comporte en accusatrice, tout comme le diable, qui
est l’accusateur des frères. (Apocalypse 12.10)
Lorsque
quelqu’un agit ainsi, c’est la preuve qu’il n’a pas réellement
pardonné. S’il dit : « Je te pardonne » et ensuite rappelle, à qui veut
l’entendre, les fautes de la personne qui l’a offensé, cela signifie
qu’il vit dans une forme de mensonge. Quand la Parole de Dieu nous
demande de pardonner à ceux qui nous ont offensé, c’est, pour qu’une
fois que nous leur avons pardonné, nous ne revenions pas sur leurs
fautes. Lorsque Dieu nous
pardonne, il ne nous rappelle pas nos fautes ; de même lorsque nous
pardonnons, nous n’avons pas à rappeler les fautes de ceux qui nous ont
offensé, ni à eux, ni à qui que ce soit.
Peut-être
qu’un ami vous a demandé pardon parce qu’il vous a blessé par des
paroles dures ; si vous lui avez pardonné, vous n’allez pas colporter
autour de vous les propos qu’il a tenus sur vous. Dieu ne vous demande
pas d’oublier le mal qui vous a été fait, parce qu’il sait que cela vous
est impossible, mais par contre, il vous demande de ne pas rappeler, à
qui que ce soit, ce mal qui vous a été fait, lorsqu’il vous a été
confessé, et a été pardonné.Rappeler les fautes, c’est aux antipodes de l’amour, car l’Ecriture dit : « L’amour couvre toutes les fautes » (Proverbes 10.12 et 1 Pierre 4.8).Rappeler
les fautes, c’est une démonstration de haine, mais aussi de perversité :
« Le pervers excite des querelles, et le rapporteur divise des amis » (Proverbes 16.28).
Un conseil pour ce jour :
Souvenez-vous
que si vous avez pardonné, vous n’avez plus à parler avec qui que ce
soit de ce qui a été pardonné. Ne pas rappeler les fautes, c’est faire
la démonstration d’un véritable pardon.
Paul Calzada
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