« Un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu dessèche les os. » (Proverbes 17.22)
Certainement
est-ce pour cette raison que sur le fronton d’un hôpital aux États
Unis, il est écrit : « Si vous ne savez pas sourire, n’entrez pas ». Il
est évident que cet hôpital n’a jamais refusé quelqu’un parce qu’il ne
souriait pas, mais la direction voulait rappeler que la joie, l’humour,
la bonne humeur sont importants dans le processus de la guérison.
Le fruit de l’Esprit, c’est la joie !La
nuit où Jésus est né, le christianisme a commencé avec le chant des
anges. Or, ce chant fut précédé de cette déclaration de l’un de ces
anges : « Je vous annonce une bonne nouvelle, sujet d’une grande joie
pour tout le peuple… » (Luc 2.10).
Le
christianisme n’est pas une religion, car il est basé sur une rencontre
avec le Christ, rencontre qui procure la vie, de laquelle découle la
joie. C’est une relation.L’évangile
est une bonne nouvelle. Cette bonne nouvelle est source de joie. Dans
le livre des Actes, lorsque Philippe rencontre l’eunuque Éthiopien,
ministre de la reine Candace, il lui parle de la bonne nouvelle du salut
en Jésus, et dès cet instant cet homme poursuit sa route avec joie (Actes 8.39).
Un
jour on demanda au célèbre compositeur Joseph Haydn, pourquoi ses
compositions religieuses étaient si joyeuses, et il répondit : « Je ne
puis faire autrement. Lorsque je pense à Dieu et à sa grâce offerte en
Christ, mon cœur est rempli d’une telle joie que les notes dansent et
sautent au bout de ma plume. Dieu m’a donné un cœur joyeux, c’est pour
que je le serve avec joie ». La grâce qui nous est accordée inonde notre
esprit d’une joie céleste.
La
joie est l’une des premières caractéristiques de la vie chrétienne.
Elle fait irruption dès le début de la foi en Jésus-Christ, elle est la
joie « dans » le Seigneur. Nous le voyons dans le livre des Actes. Ceux
qui croyaient au Seigneur Jésus-Christ, et se convertissaient, étaient
remplis de joie : « les disciples étaient remplis de joie et du
Saint-Esprit » (Actes 13.52). « Ils prenaient leur nourriture avec joie… » (Actes 2.46).
Cette
joie n’a rien à voir avec la réussite, le succès, l’abondance…elle est
vécue, même dans l’opposition : « Les apôtres se retirèrent de devant le
sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour
le nom de Jésus » (Actes 5.41). C’est une joie surnaturelle.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
je désire que cette joie surnaturelle m’accompagne tout au long du
chemin. Qu’elle remplisse tout mon être, et qu’elle soit une
bénédiction, non seulement pour moi, mais aussi pour ceux qui cheminent à
mes côtés. Amen !
Paul Calzada
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