« Je ne te condamne pas non plus ; va, et ne pèche plus. » (Jean 8.11)
Nous
connaissons tous cette formule qui en dit long sur la nature du pardon :
« Dieu hait le péché mais il aime le pécheur. » Lorsque nous disons
cela, nous soulignons le fait que l’amour de Dieu le porte à pardonner
le pécheur repentant, sans pour autant approuver son péché.
De
nombreux exemples dans la Bible nous rappellent ce principe. Celui de
la femme surprise en flagrant délit d’adultère en est un (Jean 8.3/11). Dans
ce récit, Jésus va pardonner cette femme, il va même l’arracher à la
condamnation des religieux qui voulaient la lapider, tout en soulignant
qu’il désapprouve son péché puisqu’il lui dit à la fin : « Va et ne
pèche plus ».
Parfois,
il arrive que ceux qui demandent pardon, s’imaginent que le pardon
accordé signifie approbation du mal qu’ils ont fait. Nous sommes en
droit de leur dire : « Ce que tu as fait est mal, je désapprouve cette
action, ces paroles, mais je te pardonne. » Lorsque
vous avez demandé pardon et que le pardon vous a été accordé,
n’imaginez pas que votre mauvaise conduite a été, ou est, approuvée. Ce
qui est mal, reste mal, et ne saurait être changé en bien par le pardon.
Le pardon permet de ne pas tenir compte du mal qui a été fait, mais ne
saurait en aucun cas changer le mal en bien. C’est
pourquoi le pardon ne peut annihiler les conséquences du mal qui a été
fait. Lorsque David a péché avec Bath-Schéba, lorsqu’il a fait mourir
Uri le Hétien,
certes, Dieu l’a pardonné parce qu’il s’est repenti (Psaume 52), mais
les conséquences de son inconduite et de son crime ont été sur sa
famille. L’enfant de cet adultère est mort et, d’autre part, suivant
l’image laissée par leur père, les enfants de David ont commis viols,
meurtres, se détruisant les uns les autres.
Ne soyez pas surpris, que même après avoir été pardonné, vous soyez poursuivi par les conséquences de vos actes et paroles. Pardonner,
ce n’est pas approuver le mal, et voilà pourquoi parfois, les
conséquences du mal nous rattrapent. Parfois, j’ai rencontré de chers
enfants de Dieu qui m’ont dit : « Je ne comprends pas, j’ai demandé
pardon, mais voici qu’il m’arrive ceci ou cela, Dieu m’a-t-il réellement
pardonné ? » Je leur dis généralement ceci : « Oui, Dieu vous a
pardonné, mais il est des situations où les conséquences du mal que vous
avez fait subsistent. »
Un conseil pour ce jour :
N’oubliez
jamais cette vérité fondamentale : Pardonner, ce n’est pas,
automatiquement, supprimer les conséquences du mal. Souvenez-vous de
cette parole de l’Écriture : « Ce qu’un homme aura semé, il le
moissonnera aussi » (Galates 6.7).
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