Samedi
17 mars a lieu la grande marche des hommes pour Saint Joseph, à Paris !
Il est encore possible de rejoindre un chapître pour y participer
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Deuxième épître de Saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (2Th 3, 7-16)
| Vous
savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons
pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons
mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la
peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la
charge d’aucun d’entre vous. Bien sûr, nous avons le droit d’être à
charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter. Et
quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un
ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. Or, nous apprenons
que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien
faire. À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre
et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain
qu’ils auront gagné. Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre,
signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion
; mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt
comme un frère. Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix,
en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous.
| |
Méditation
Madeleine Delbrêl, « La sainteté des gens ordinaires » - 7ème tome des œuvres complètes (Ed. Nouvelle Cité)
Notre travail : «
Le travail, c’est de l’amour. C’est le plus simple, le plus constant,
le plus réel des actes de la charité fraternelle. Le Christ n’a pas
dédaigné de lui donner la plus grande part de sa vie. On perd ce sens de
l’amour quand on fait du travail une servitude au lieu d’en faire un
service. On ne peut pas travailler sans servir quelqu’un : celui qui
extrait le charbon de la mine sert celui qui se chauffera ; L’employé de
mairie qui rédige des dossiers du matin au soir sert ceux qui, grâce à
ses papiers, recevront quelque argent ou quelque facilité ; Le vendeur
du magasin sert celui qui veut acheter ; Le métallurgiste sert celui qui
aura besoin d’une auto. Travailler, c’est presque toujours donner de la joie quelque part.
Souvent, on voudrait laisser son travail et partir ailleurs, servir les
autres et toucher du doigt qu’on les sert. Et nous partons à rêvasser
sur des exploits que Dieu ne nous demande pas, laissant passer, comme à
travers une passoire, des minutes et des minutes de ce service que Dieu
nous a choisi et qui s’appelle notre travail. Car ce travail, c’est de
Dieu que nous l’avons reçu, même si nous avons opté pour lui. Ce sont
les circonstances de notre vie, nos aptitudes et nos facultés qui nous
ont comme conduit à lui. La règle de notre travail, elle est comme une
loi familière de Dieu.
Avec Saint Joseph
Imaginons
Saint Joseph dans son travail de charpentier au quotidien, Jésus qui le
voit travailler et qui se laisse enseigner par lui.
Résolution
Le
travail nous conduit à célébrer la gloire de Dieu. Il est aussi parfois
un combat, contre la paresse, contre l’orgueil, la toute-puissance.
Identifions une tâche ingrate mais indispensable qui nous incommode, que
nous voulons remettre à plus tard. Réalisons-là comme un chef d’œuvre
et offrons-la au Seigneur, avec ferveur et foi, tel des serviteurs
inutiles.
+ Prier le Je vous salue Joseph en cliquant sur le bouton "Je prie" ci-dessous !
Les méditations de la neuvaine ont été préparées par la Marche de Saint-Joseph, qui réunit chaque année des milliers d'hommes pour une marche dans Paris : cette année la marche aura lieu le 17 mars. Voir tous les chapîtres ici, et inscriptions ici. |
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