jeudi 1 mars 2018

Père éternel, aide-moi à vivre au milieu de la souffrance et de la peine, avec la foi et l’espérance, fondées sur l‘œuvre salvatrice de Jésus-Christ ! Je place en toi toute ma confiance et je choisis résolument de t’aimer même quand je souffre, sachant que ton Esprit est avec moi. Toutes mes souffrances prendront fin car Jésus les a portées pour moi. Amen !


Né pour souffrir !

« L’homme naît pour souffrir, comme l’étincelle pour voler. » (Job 5.7)
Ces propos surprenants proviennent du premier discours d’Éliphaz, l’un des trois amis de Job. Ils ne manquent pas de nous interpeler, dans leur aspect tout à la fois affirmatif et allégorique.
Affirmatif d’abord, renvoyant aux paroles adressées par l’Éternel Dieu à Ève et Adam (Genèse 3 :16/17), suite à leur désobéissance dans le jardin d’Éden : « Il dit à la femme : j’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur…, et à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras la nourriture tous les jours de ta vie ». La sentence est claire : à cause du péché, la souffrance et la peine accompagnent d’une manière ou d’une autre tout homme et toute femme vivant sur la terre, laquelle terre est soumise à la puissance du malin. « Le monde entier est sous la puissance du malin », nous dit Jean dans sa lettre (1 Jean 5.19).
Après que Pierre eut déclaré à Jésus : « Tu es le Christ », il nous est rapporté dans Marc 8.31 et Luc 9.22, que Jésus parle de la nécessité de ses propres souffrances : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les principaux sacrificateurs et les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour ».
Allégorique ensuite, puisqu’il utilise l’image de l’étincelle (littéralement : les fils de la flamme). Cette étincelle, d’une courte durée de vie, peut représenter à la fois la flamme du jugement (le feu de la Géhenne), pour ceux qui auront refusé la grâce divine : « Celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » (Jean 3.18). Mais cette étincelle rappelle aussi le feu de L’Esprit venant sur les chrétiens nés de nouveau, comme le relate le texte des Actes (Actes 2.1/4). L’Esprit nous aide à transcender nos souffrances en nous remplissant de l’espérance d’une éternité en la présence du Seigneur (1 Thessaloniciens 4.16/17).
Cette espérance nous la puisons dans l’œuvre de Christ qui, comme l’a prophétisé ÉsaÏe, a porté nos souffrances, et s’est chargé de nos douleurs (Ésaïe 53.4).
Ma prière en ce jour :
Père éternel, aide-moi à vivre au milieu de la souffrance et de la peine, avec la foi et l’espérance, fondées sur l‘œuvre salvatrice de Jésus-Christ ! Je place en toi toute ma confiance et je choisis résolument de t’aimer même quand je souffre, sachant que ton Esprit est avec moi. Toutes mes souffrances prendront fin car Jésus les a portées pour moi. Amen !
Jean-Jacques Trézères
Encouragez vos amis en partageant ce message sur Facebook.
Partager sur Facebook

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire