l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mercredi 16 Octobre
Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire
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Ste Marguerite-Marie Alacoque , Ste Marie-Marguerite d'Youville |
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 2,1-11.
De même, toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois : quand tu juges les autres, tu te condamnes toi-même car tu fais comme eux, toi qui juges. |
Or, nous savons que Dieu juge selon la vérité ceux qui font de telles choses. |
Et toi, l’homme qui juge ceux qui font de telles choses et les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? |
Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de longanimité et de patience, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? |
Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour ce jour de colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, |
lui qui rendra à chacun selon ses œuvres. |
Ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable, recevront la vie éternelle ; |
mais les intrigants, qui se refusent à la vérité pour se donner à l’injustice, subiront la colère et la fureur. |
Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen. |
Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen. |
Car Dieu est impartial. |
Psaume 62(61),2-3.6-7.9.
Je n'ai de repos qu'en Dieu seul, |
mon salut vient de lui. |
Lui seul est mon rocher, mon salut, |
ma citadelle : je suis inébranlable. |
Je n'ai mon repos qu'en Dieu seul ; oui, mon espoir vient de lui. |
Lui seul est mon rocher, mon salut, |
ma citadelle : je reste inébranlable. |
Comptez sur lui en tous temps, |
vous, le peuple. |
Devant lui épanchez votre cœur : |
Dieu est pour nous un refuge. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,42-46.
En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. |
Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. |
Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » |
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » |
Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes,vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Les Sentences des Pères du désert (4e-5e siècles)
Collection systématique, ch. 9, ; SC 387 (Les Apophtegmes des Pères; trad. J.-C. Guy, s.j.; Éds Cerf 1993, p. 427s) |
« Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »
Un frère qui avait péché fut chassé de l'église par le prêtre ; abba Bessarion se leva et sortit avec lui en disant : « Moi aussi, je suis un pécheur. » (...) |
Un frère fauta une fois à Scété. On tint un conseil, auquel on convoqua abba Moïse. Mais celui-ci refusa de venir. Alors le prêtre lui envoya dire : « Viens, car tout le monde t'attend. » Il se leva, et vint avec une corbeille percée qu'il remplit de sable qu'il mit sur son dos et qu'il porta ainsi. Les autres, sortis à sa rencontre, lui dirent : « Qu'est-ce que cela, père ? » Le vieillard dit : « Mes fautes sont en train de s'écouler derrière moi et je ne les vois pas ; et moi, je suis venu aujourd'hui pour juger les fautes d'autrui ? » Entendant cela, ils ne dirent rien au frère, mais lui pardonnèrent. |
Abba Joseph interrogea abba Poemen en disant : « Dis-moi comment devenir moine. » Le vieillard dit : « Si tu veux trouver du repos ici-bas et dans le monde à venir, dis en toute occasion : Moi, qui suis-je ? Et ne juge personne. » |
Un frère interrogea le même abba Poemen en disant : « Si je vois une faute de mon frère, est-il bien de la cacher ? » Le vieillard dit : « À l'heure où nous cachons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi cache les nôtres, et à l'heure où nous manifestons les fautes de notre frère, Dieu lui aussi manifeste les nôtres. » |
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