| l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mercredi 9 Octobre
Le mercredi de la 27e semaine du temps ordinaire
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| St Jean Leonardi , Sts Cirilo Bertrán et 8 comp. et Inocencio de la Inmaculada |
Livre de Jonas 4,1-11.
| Quand il vit que Dieu pardonnait aux habitants de Ninive, Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère. |
| Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. |
| Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. » |
| Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? » |
| Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville. |
| Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin. |
| Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha. |
| Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. » |
| Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. » |
| Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu. |
| Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? » |
Psaume 86(85),3-4.5-6.9-10.
| Prends pitié de moi, Seigneur, |
| toi que j'appelle chaque jour. |
| Seigneur, réjouis ton serviteur : |
| vers toi, j'élève mon âme ! |
| Toi qui es bon et qui pardonnes, |
| plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent, |
| écoute ma prière, Seigneur, |
| entends ma voix qui te supplie. |
| Toutes les nations, que tu as faites, |
| viendront se prosterner devant toi |
| et rendre gloire à ton nom, Seigneur, |
| car tu es grand et tu fais des merveilles, |
| toi, Dieu, le seul. |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,1-4.
| Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » |
| Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. |
| Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. |
| Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.» |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)
prédicateur, fondateur de communautés religieuses Douzième rose (Le secret du Rosaire, éd. Traditions monastiques, 2003, p. 59-61, rev.) |
Excellence de la prière du Notre Père
| Le Pater, ou l’Oraison dominicale, tire sa première excellence de son auteur, qui n’est pas un homme ou un ange, mais le Roi des anges et des hommes, Jésus-Christ. Il était nécessaire, dit Saint Cyprien, que Celui qui venait nous donner la vie de la grâce comme Sauveur, nous enseignât la manière de prier comme Maître céleste. |
| La sagesse de ce divin Maître paraît bien dans l’ordre, la douceur, la force et la clarté de cette divine prière ; elle est courte, mais elle est riche en instructions, intelligible pour les simples et remplie de mystères pour les savants. Le Pater renferme tous les devoirs que nous devons rendre à Dieu, les actes de toutes les vertus, et les demandes de tous nos besoins spirituels et corporels. Elle contient, dit Tertullien, l’abrégé de l’Évangile. Elle surpasse, dit Thomas a Kempis, tous les désirs des saints ; elle contient en abrégé toutes les douces sentences des psaumes et des cantiques ; elle demande tout ce qui nous est nécessaire ; elle loue Dieu d’une manière excellente ; elle élève l’âme de la terre au ciel et l’unit étroitement avec Dieu. |
| Nous devons réciter l’Oraison dominicale avec certitude que le Père éternel l’exaucera, puisqu’elle est la prière de son Fils qu’il exauce toujours, et que nous sommes ses membres ; car que peut refuser un si bon Père à une requête si bien conçue et appuyée sur les mérites et la recommandation d’un si digne Fils ? |

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