mardi 4 septembre 2018

Mercredi 5 Septembre
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Ste Teresa de Calcutta En savoir plus

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3,1-9.
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ.
C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas,
car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités, n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine ?
Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », et un autre : « Moi, j’appartiens à Apollos », n’est-ce pas une façon d’agir tout humaine ?
Mais qui donc est Apollos ? qui est Paul ? Des serviteurs par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux.
Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance.
Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu.
Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée.
Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.


Psaume 33(32),12-13.14-15.20-21.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre cœur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Bernard (1091-1153)
moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des cantiques, n°84, 3 (trad. Seuil 1953, p. 854 rev.)


« Les foules le cherchaient... Mais il leur dit : 'Il faut que j'aille aussi dans les autres villes' »
Que chaque âme qui cherche Dieu sache qu'elle a été devancée par lui, qu'il l'a cherchée le premier... « Durant les nuits, j'ai cherché celui que mon cœur aime » (Ct 3,1). L'âme cherche le Verbe mais c'est le Verbe qui d'abord l'a cherchée... Laissée à elle-même, notre âme ne serait plus qu'un souffle qui s'en va au hasard et ne revient plus. Écoutez les plaintes et les supplications de celle qui erre et qui a perdu sa route : « J'ai erré comme une brebis perdue ; cherche ton serviteur » (Ps 118,176). Ô homme, tu veux revenir, mais si cela dépendait de ta seule volonté, pourquoi demanderais-tu le secours ?... Il est évident que notre âme veut revenir mais ne peut pas ; elle n'est qu'un souffle errant et qui d'elle-même ne reviendra jamais... Mais d'où lui vient cette volonté ? De ce que déjà le Verbe l'a visitée et cherchée. Cette recherche n'a pas été vaine, puisqu'elle a suscité la volonté sans laquelle il n'y a pas de retour possible.
Mais il ne suffit pas d'être ainsi cherchée une fois ; l'âme est trop alanguie, et la difficulté du retour est trop grande... « La volonté est en moi, dit saint Paul, mais je ne parviens pas à faire le bien » (Rm 7,18). Que demande donc l'âme, dans le psaume que je citais ? Rien que d'être cherchée ; car elle ne chercherait pas si elle n'était pas cherchée, et elle ne recommencerait pas à chercher, si on l'avait assez cherchée.

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