Jour n°24
Mais qui est le Saint-Esprit ?
Bonjour sophie,
Dans l’Évangile de Jean, à partir du chapitre 13, nous observons les
derniers entretiens de Jésus avec ses disciples. Il sait que l’heure de
la croix s’approche et qu’Il devra ensuite retourner vers son Père. Il
connaît ses disciples et, par extension, Il connaît le cœur de l’homme.
Il devine leurs réactions, leurs angoisses, leurs désolations et leurs
questions. Au verset 1 du chapitre 14, Il les réconforte. Il leur
spécifie ensuite qu’Il ne les abandonnera jamais, mais qu’il leur
enverra le consolateur, tel que promis.
« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous… » Jean 14:16
Le mot « consolateur » que l’on retrouve donc dans ce verset ainsi que dans les références suivantes : Jean 14/26, 15/26, 16/7, 13 et 1
Jean 2/1, nous vient du mot grec « parakletos » (para : près de, à côté
de et Kaleo : appelé) et signifie : quelqu’un qui est à nos côtés pour
nous aider, secourir, consoler, réconforter, etc. En d’autres termes :
conseiller, aidant, avocat, défenseur, assistant, conducteur, allié,
soutien, intercesseur.
De façon générale, nous pourrions dire que le Saint-Esprit est notre
conseiller personnel. Lorsque nous l’écoutons, Il nous parle, nous
inspire, nous conduit. Il met en lumière nos erreurs, nos péchés et nos
déficiences. Non pas pour nous condamner et nous rejeter, mais pour nous
restaurer. Et lorsque nous sommes tristes et abattus, Il est là pour
nous consoler, nous encourager, nous soutenir.
Dans les temps anciens, un PARACLET signifiait une personne qui était
présente pour en assister une autre à la cour de justice. Il était un
conseiller juridique prêt à défendre la cause personnelle de quelqu’un.
Dans l’exercice de la relation d’aide, vous allez rencontrer beaucoup de
croyants aux prises avec des sentiments morbides de culpabilité. Ils
ont l’impression que Dieu ne les aime pas et entendent souvent une voix
accusatrice à l’intérieur d’eux qu’ils attribuent injustement à Dieu.
Souvent, je leur dis que Dieu n’est pas leur accusateur. Il est le juge
suprême bien sûr, mais nous avons un avocat, Jésus-Christ.
« Mes petits-enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne
péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du
Père, Jésus Christ le juste. » 1 Jean 2/1
Cet avocat, Jésus (dans ce texte) et le Saint-Esprit en nous, n’est pas
le procureur de la République (ou de la couronne), mais l’avocat de la
défense. Il est là pour nous défendre et ne se retourne jamais contre
nous. Il pour nous et non contre nous.
Tout comme moi, vous aurez souvent à rencontrer des croyants qui sont
aux prises avec des représentations malsaines de Dieu. Une large part de
votre travail consistera à les aider à voir Dieu tel qu’Il est et non
tel qu’ils pensent qu’Il est. Dans ces moments, l’assistance du
Saint-Esprit est nécessaire. Rappelez-vous qu’il est l’esprit de vérité
et qu’il conduit dans toute la vérité concernant Dieu, Jésus et
soi-même.
Denis Morissette
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