dimanche 23 septembre 2018

Mettre notre lampe sur le lampadaire

Lundi 24 Septembre
Le lundi de la 25e semaine du temps ordinaire
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St Silouane l’Athonite En savoir plus

Livre des Proverbes 3,27-34.
Mon fils, ne refuse pas un bienfait à qui tu le dois, quand ce geste est à ta portée.
Ne dis pas à ton prochain : « Va-t’en, tu reviendras, je donnerai demain ! », alors que tu as de quoi.
Ne travaille pas au malheur de ton prochain, alors qu’il vit sans méfiance auprès de toi.
Ne cherche pas de vaine querelle à qui ne t’a pas fait de mal.
N’envie pas l’homme violent, n’adopte pas ses procédés.
Car le Seigneur a horreur des gens tortueux ; il ne s’attache qu’aux hommes droits.
Malédiction du Seigneur sur la maison du méchant, bénédiction sur la demeure des justes.
Il se moque des moqueurs, aux humbles il accorde sa grâce.


Psaume 15(14),1a.2.3bc-4ab.4d-5.
Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.

Il ne fait pas de tort à son frère
et n'outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.

Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n'accepte rien qui nuise à l'innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,16-18.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase ou ne la met sous le lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Car rien n’est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n’est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car à celui qui a, on donnera ; et à celui qui n’a pas, même ce qu’il croit avoir sera enlevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975)
prêtre, fondateur
Homélie in Amigos de Dios (trad. Amis de Dieu, Laurier 2000, p. 90)


Mettre notre lampe sur le lampadaire
« Le Christ, écrit un Père de l'Église [Saint Jean Chrysostome], nous a laissés en ce monde pour que nous soyons comme des lampes...; pour que nous agissions comme un levain...; pour que nous soyons une semence ; pour que nous portions du fruit. Si notre vie avait un tel éclat, nous n'aurions pas besoin d'ouvrir la bouche. Les mots seraient de trop, si nous pouvions montrer nos œuvres. Il n'y aurait pas un seul païen, si nous étions vraiment chrétiens. »
Nous devons éviter l'erreur de croire que l'apostolat se réduit au témoignage de quelques pratiques pieuses. Nous sommes, toi et moi, des chrétiens, mais en même temps et sans solution de continuité, nous sommes des citoyens et des travailleurs aux obligations bien précises, que nous devons accomplir d'une façon exemplaire, si nous voulons nous sanctifier pour de bon. C'est Jésus Christ qui nous presse : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire, où elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. Ainsi votre lumière doit-elle briller aux yeux des hommes pour que, voyant vos bonnes œuvres, ils en rendent gloire à votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5,14-16).
Le travail professionnel, quel qu'il soit, devient une lampe qui éclaire vos collègues et vos amis. C'est pourquoi j'ai l'habitude de répéter...: que m'importe que l'on me dise d'un tel qu'il est un bon fils, un bon chrétien, s'il est un piètre cordonnier ! S'il ne s'efforce pas de bien apprendre son métier, et de l'exercer avec soin, il ne pourra ni le sanctifier, ni l'offrir au Seigneur. Et la sanctification du travail de tous les jours est, pour ainsi dire, la charnière de la véritable spiritualité pour nous tous qui, plongés dans les réalités temporelles, sommes décidés à fréquenter Dieu.

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