vendredi 28 septembre 2018


Daniel Prévost : "Le pape est le seul garant de la paix"

Une bonne raison de vous lever chaque matin ?
Continuer mon chemin vers la créativité. M’enquérir des nouvelles du monde et tenter de remédier à ses problèmes avec mes petits moyens.
 Ce qui vous rend meilleur ?
Les personnes qui me disent bonjour dans la rue ou « Prenez bien soin de vous ». Je me dis que j’ai encore une raison d’exister.
Ce qui vous met en colère ?
Ce qui s’oppose à mon désir de bonté.
Ce qui vous fait peur ?
La disparition des miens, de ceux que j’aime.
Un geste d’amour ?
Embrasser mon petit-fils qui va avoir 2 ans, le porter dans mes bras. C’est non seulement un geste empli d’amour, mais aussi d’espoir – l’espoir que porte en lui ce petit garçon.
Ce que vous aimeriez changer en vous ?
À mon âge, même si j’ai commis des erreurs, je ne veux rien changer. Le public, mes proches se sont habitués à moi et m’aiment pour ce que je suis – je le dis sans fierté ni orgueil.
Que trouve-t-on sur votre table de nuit ?
Deux livres : Mille femmes blanches, de l’Américain Jim Fergus, et J’ai choisi la vie, de Marie Alvery et Hélène Gabert (témoignage de deux femmes bipolaires, NDLR).
Votre film culte ?
Les petits ruisseaux (2009), de Pascal Rabaté, dans lequel j’ai joué.
La musique qui vous fait vibrer ?
Les musiques espagnoles. En particulier Paco Ibañez pour ses chants, mais aussi les guitaristes Andrés Segovia, Narciso Yepes, Alexandre Lagoya et sa femme Ida Presti.
Votre devise ?
Continuer, continuer, continuer. Et ne jamais regarder derrière soi.
Quel est votre objet chéri ?
Les stylos. Si je n’en ai pas, je me sens comme vide, et ma journée le sera aussi.
Votre héros du quotidien ?
Une personne proche en qui je mets mon espoir. Mais comme Pèlerin n’est pas Gala, je n’en dirai pas plus.
Que reste-t-il en vous de l’enfant que vous étiez ?
Tout, car je suis resté un enfant, avec sa marche chaotique sur le chemin de la vie.
Si vous aviez une baguette magique, quel rêve réaliseriez-vous ?
Rendre le monde meilleur. Mais je crains que cela ne soit pas du ressort de la baguette magique.
Vous avez un rendez-vous de cinq minutes avec le pape François. Quel sujet abordez-vous ?
La paix, puisqu’il la représente. Pour moi, il en est même le seul garant.
Pour vous, Jésus, c’est...
Un prophète qui a donné le maximum de lui-même.
Vous rencontrez Dieu en vrai. Qu’aimeriez-vous qu’il vous dise ?
« Tu aurais pu faire mieux. » Nous sommes tous là pour nous améliorer.
« Prier » rime avec...
Pardonner.
 
Prévost bouquin
* Tu ne sauras jamais combien je t'aime, Éd. Cherche-Midi, 192 p. ; 17 €.

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