1. Nous vivons dans une culture de la force,
de la performance, du succès à tout crin. Et même indépendamment de ce
contexte, nous aspirons à un bonheur que nous voudrions atteindre en
souffrant le moins possible. Pourtant, l’expérience de la faiblesse ou
de la souffrance peuvent nous faire découvrir notre vocation d’enfants
de Dieu et notre brûlante soif d’amour. Si nous ne sommes pas forcés de
vivre une grande épreuve, la souffrance nous rejoint tous, au moins par compassion. En savoir +
2. La fragilité, si on accepte de lui offrir l’hospitalité, peut être
une bonne nouvelle, puisqu’elle nous conduit sur le chemin de l’être.
Elle nous donne de goûter à la joie plutôt qu’au bonheur, la joie inaltérable que chacun – soi-même, mais aussi les autres – est aimé d’un amour inconditionnel, quelle que soit la situation où il se trouve. En savoir +
3. Dans l’épreuve, on apprend que le monde dépend beaucoup de la façon dont on le regarde. La paix intérieure vient avec l’accueil inconditionnel de ce qui est. En savoir +
4. La joie donne de ne plus avoir peur de soi, de ne
plus porter constamment un jugement sur les imperfections, mais
d’apprendre à les regarder avec douceur pour pouvoir pleinement épouser
la vie sous le regard du Seigneur. En savoir +
5. Il s’agit ainsi d’accepter de toujours vivre au présent,
véritablement, d’aller au-devant des visages, plutôt que d’essayer de
paraître ce qu’en réalité on n’est pas ; il s’agit aussi de se laisser
rejoindre par l’autre dans l’intimité de l’être. Et cette nudité
consentie n’est possible que dans la fragilité partagée. En savoir +
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