« Même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. » (2 Corinthiens 4.16)
Deux
êtres dans une seule et même personne ! La Bible lève le voile sur
notre double nature. D’un côté, il y a notre corps matériel et
périssable, et d’un autre côté, notre âme et notre esprit, lesquels
constituent cet homme intérieur dont parle l’apôtre Paul.
La guérison intérieure est la guérison des blessures de l’âme au travers
de l’action de l’Esprit : « En effet, la loi de l’esprit de vie en
Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8.2).
Cette guérison intérieure qui procède du Saint-Esprit n’a rien à voir
avec les pratiques thérapeutiques des psychologues qui cherchent à
guérir les âmes blessées en agissant directement sur le psychisme des
personnes. Les diverses pratiques psychologiques considèrent le blessé
comme un patient auquel il faut fournir des béquilles, et qu’il faut
accompagner. Par contre, la guérison intérieure, qui découle de l’action
du Seigneur, se produit en rendant le blessé participant de sa propre
guérison. Le blessé se prend en charge, il est acteur de sa guérison
avec Christ agissant en lui.
Il
arrive que certains croyants voient dans le pasteur, une sorte de
psychothérapeute, lequel doit les aider à trouver la guérison intérieure
par toutes sortes de conseils, prières, etc. Ils sont dépendants de cet
homme, et n’arrivent pas à se prendre en charge eux-mêmes. Ceci peut
être favorisé par le fait que certains responsables spirituels se
placent eux-mêmes dans une position de conseiller psychologique, ce qui
leur donne une aura particulière, laquelle leur permet de se rendre
indispensables. Dans ce cas, les croyants sont infantilisés au lieu
d’être conduits vers la maturité. Ils peuvent expérimenter un apaisement
de leurs blessures, mais pas la guérison complète.
Permettez-moi
d’illustrer ces propos, par une image concrète, en parlant des
personnes souffrant d’insuffisance rénale. Deux thérapies sont possibles
: le rein artificiel qui nécessite trois séances de dialyse par
semaine, (c’est une aide extérieure qui rend la personne dépendante). Ou
alors, la greffe d’un rein permettant à la personne d’avoir en elle les
moyens de purifier son sang. C’est une action interne qui rend la
personne autonome. De même la guérison des blessures de l’âme peut être
envisagée d’une manière qui rend les blessés dépendants, (ce sont toutes
les thérapies extérieures, y compris celles de conseillers spirituels
infantilisant les croyants) ou alors, d’une manière intérieure, par la
vivification de notre esprit, ce qui nous rend responsables de notre
propre guérison.
Ma prière en ce jour :
Seigneur, tu vivifies mon esprit pour que je trouve en moi les ressources nécessaires à ma propre guérison intérieure. Amen !
Paul Calzada
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire