« Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix… » (Galates 5.22).
Parmi
les éléments qui composent le fruit de l’Esprit, il y a la paix. La
paix est une vertu mentionnée près de trois cents fois dans la Bible
Second. Une telle fréquence nous rappelle l’importance qu’elle revêt,
voilà pourquoi il vaut la peine de s’intéresser à ce que la Bible nous
en dit.
Le
mot « paix » se trouve dans la bouche des politiciens de tous bords. En
1962, lors d’un interminable discours – comme il en avait l’habitude –
Fidel Castro, venant de recevoir le prix Lénine de la paix, dit :
« Quels sont ceux qui luttent pour la paix ? Ce sont les communistes…
Quels sont ceux qui menacent la paix ? Ce sont les capitalistes… « .
Faisant écho à ces propos, Ronald Reagan, le 8 mars 1983, présentant le
communisme comme l’empire du mal dit : « nous ne cesserons jamais de
rechercher une paix véritable ».
Nous
pourrions multiplier les citations. Nous pourrions passer en revue les
discours des grands de ce monde, qu’ils soient de tel ou tel bord, de
telle ou telle croyance, tous ont eu dans la bouche ce mot de paix, tous
ont proclamé haut et fort qu’ils voulaient la paix. Cependant malgré
toutes leurs déclarations enflammées, malgré tous les traités de paix
signés ici ou là, la paix semble être un mirage qui disparaît vers un
horizon inatteignable !
Alors
que le vieil adage d’origine latine dit : « Si tu veux la paix, prépare
la guerre », la paix restera-t-elle à jamais une utopie ? Peut-on
espérer la recevoir, la connaître, la vivre en multipliant les armes de
plus en plus destructrices ?
Alors qu’à l’heure même où j’écris ces mots, de terribles conflits
secouent de nombreuses régions du monde, peut-on un jour espérer voir
s’établir enfin la paix ? Si oui, quels en sont les sentiers ? Qui nous
la fera connaître ? Si une paix mondiale reste une utopie, une paix
individuelle est-elle possible ?
Peut-on trouver, même au sein des pires situations que nous pouvons vivre, un havre de paix ?
On
avait demandé à plusieurs artistes de faire un tableau représentant la
paix. Certains avaient peint des tableaux bucoliques, d’autres des
colombes avec des rameaux d’olivier, mais celui qui remporta le premier
prix avait peint un nid placé au creux des branches d’un immense arbre,
où dormaient paisiblement des oisillons. L’arbre était secoué par une
violente tempête, la nature était déchaînée, mais ces frêles oiseaux
étaient en paix.
Une question pour ce jour :
Voulez-vous
être un artisan de paix dans ce monde secoué par des conflits et la
violence ? Sachez qu’avant de communiquer la paix, il vous faut la
recevoir. Venez à Jésus qui a dit : « Je vous laisse la paix, je vous
donne ma paix. » (Jean 14.27) Recevez sa paix, il veut vous la donner !
Paul Calzada
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire