« Je leur souriais quand ils perdaient courage, et l’on ne pouvait chasser la sérénité de mon front. » (Job 29.24)
Voici
une description de l’attitude de Job : non seulement il aidait les
malheureux, les misérables, les pauvres…mais, en plus, il leur souriait.
Certes,
c’était au temps où Job vivait dans l’abondance. Il parle de cette
époque en ces termes : « Le rocher répandait des ruisseaux d’huile » (Job 29.6).
Cette image est doublement symbolique. Elle fait allusion au rocher et à
l’huile. N’y a-t-il pas là le double symbole de Christ (le rocher) et
de l’Esprit (l’huile). En ce qui nous concerne, cette image peut se
traduire ainsi : lorsque notre vie est fondée sur Christ (le rocher), et
que le Saint-Esprit (l’huile) coule sur nos vies, nous sommes remplis
de joie, et en mesure de sourire à ceux qui ont besoin de réconfort.
On
raconte qu’un bateau était secoué par d’énormes vagues, et risquait de
se briser sur les rochers aux abords de la côte. Sur ordre du capitaine,
les voyageurs étaient invités à rester dans leur cabine. L’un des
voyageurs, désobéissant aux ordres du capitaine, alla jusqu’au poste de
pilotage. Là, le pilote, bien accroché à la roue, la manœuvrait avec
dextérité pour éloigner le bateau du rivage. Le pilote voyant ce
passager quelque peu inquiet, ne fit que lui sourire. Aussitôt, rassuré
par ce sourire, le passager revint vers ses compagnons de voyage et leur
dit : « J’ai vu le pilote, et il souriait, n’ayez pas d’inquiétude ! »
Il avait été rassuré par un simple sourire. Lorsque la tempête souffle
sur nos vies, combien il est important que le Saint-Esprit nous
communique cette paix céleste. Car le fruit de l’Esprit, c’est la joie
et la paix. Cette paix qui nous permet de sourire, même au sein de la
tempête, parce que Jésus notre pilote est à la barre.
En
Afrique occidentale, une jeune-fille de seize ans, issue d’une famille
musulmane, était devenue chrétienne. Elle vivait sa foi sereinement, au
milieu des siens, bien que, de temps en temps, elle subissait des
remarques blessantes de leur part, mais rien à voir avec la persécution
très dure qui existe dans certains milieux intégristes. Quelques temps
après sa conversion, elle est tombée gravement malade, et elle est
décédée. Après sa mort, la maman de cette jeune-fille est venue trouver
les missionnaires en leur demandant : « Qu’avez-vous fait à ma fille,
elle est morte en souriant ! »
Quand le Seigneur remplit nos vies, son Esprit nous comble de paix même à l’heure de la mort !
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
prends le gouvernail de ma vie, je veux m’appuyer sur toi. Que ton
Esprit me remplisse de ta paix, alors même que je passe par la tempête.
Amen !
Paul Calzada
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