vendredi 12 avril 2019


Samedi 13 Avril
Le samedi de la 5e semaine de Carême
Calendrier ordinaire
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St Hermenegild , Bx Rolando Rivi En savoir plus

Livre d'Ézéchiel 37,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés. Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre.
J’en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. Ils n’auront tous qu’un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
Ils ne se rendront plus impurs avec leurs idoles immondes et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent et où ils ont péché, je les purifierai. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n’auront tous qu’un seul berger ; ils marcheront selon mes ordonnances, ils garderont mes décrets et les mettront en pratique.
Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils, et les fils de leurs fils pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.

Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.

La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,45-57.
En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer.
C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bulle
Saint Prosper d'Aquitaine (?-v. 460)
théologien laïc
L'Appel de tous les peuples, 9 (trad. coll. Les Pères dans la foi, n°51, p. 42)

« Jésus allait mourir... pas seulement pour la nation, mais pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés »
Saint Paul affirme : « En ces jours qui sont les derniers, Dieu nous a parlé par le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses » (He 1,2). Cette phrase ne signifie-t-elle pas que le Père a considéré que tous les hommes font partie de l'héritage du Christ ? C'est conforme à la prophétie de David : « Demande, et je te donne les peuples en héritage, pour domaine les extrémités de la terre » (Ps 2,8).
Le Seigneur lui-même déclare : « Une fois élevé de terre, j'attirerai tout à moi » (Jn 12,32). N'est-ce pas la conversion de tous qui semble promise ? À un autre endroit, on trouve une prophétie concernant l'Église : « Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline abaissées, les lieux accidentés se changeront en plaine et les escarpements en large vallée » (Is 40,4) : est-il quelqu'un qui semble oublié, et qui ne soit pas désigné ici comme sujet du Christ ? Et que penser quand on lit : « Toute chair viendra se prosterner devant ma face, pour qu'ils m'adorent dans Jérusalem, dit le Seigneur » (Is 66,23)...
Le terme de « peuple de Dieu » est donc à prendre dans toute sa plénitude. Et bien que la plupart des hommes refuse ou néglige la grâce du Sauveur, c'est l'ensemble qui est désigné par les mots « élus » et « prédestinés »... L'apôtre Paul dit aussi : « Nous proclamons un Jésus Christ crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1Co 1,23-24). Le Christ serait-il « puissance de Dieu » et « sagesse » pour les mêmes hommes aux yeux de qui il est « scandale » et « folie » ? En fait, puisque certains sont sauvés à cause de leur foi, alors que d'autres sont endurcis dans l'impiété, l'apôtre a compris les fidèles et les infidèles sous le nom général « appelés ». Il montrait ainsi que ceux qu'il qualifiait de païens se sont faits étrangers à l'appel de Dieu, bien qu'ils aient entendu l'Évangile.

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