Tous
les chemins du monde mènent à Rome ; toutes les routes de France
partent de Notre Dame de Paris… Car Notre-Dame est le cœur de la
capitale, le symbole de la France, de ses racines chrétiennes et de son
amour marial, mais aussi le témoin presque millénaire de toute son
histoire nationale, de sa culture artistique, de son influence
civilisatrice en Europe et dans le monde.
Or,
ce 15 avril 2019, dans le soir printanier, la cathédrale est en
flammes ! Devant une foule sidérée qui s’est spontanément mise en
prière, à genoux partout sur les quais, la haute flèche s’écroule
soudain dans l’énorme brasier qui consume sa charpente de huit siècles !
Notre-Dame, le plus sacré, le plus bel édifice de Paris, le plus visité
d’Europe, vient d’être dévastée par le feu…
En
ce temps de profonde déchristianisation qui touche l’Occident et
particulièrement la France, « fille aînée de l’Eglise », on ne peut pas
ne pas voir, dans la terrible image de la cathédrale en feu au premier
jour de la Semaine Sainte, le signe de l’état de décomposition
spirituelle du pays qui a renié officiellement sa vocation chrétienne.
Comme l’écrit, au lendemain du sinistre, l’archevêque de Paris, Mgr
Aupetit, dans son message aux parisiens : « Nous sentons bien que nous
n’aurons pas seulement à rebâtir notre cathédrale mais à reconstruire
aussi notre Église dont le visage est si blessé ».
Déjà,
un véritable réveil de prières s’est organisé dans les paroisses du
pays, à partir ce point zéro des routes qui part de Notre-Dame de Paris,
véritable point cœur catholique de la France. Déjà un élan national
dépassant les clivages religieux s’est manifesté autour de la grande
Dame blessée et les dons affluent de toutes parts pour son relèvement.
Ce
grand élan des cœurs permet une réelle espérance et laisse présager un
réveil spirituel et marial dont la France a tant besoin afin « que tout
reparte ». Car tout repartira ! Dieu ne se laissera pas vaincre en
générosité si nous répondons généreusement à l’appel de Notre Dame ! Le
jour même du sinistre, le cardinal Robert Sarah, préfet de la
Congrégation pour le Culte divin et les sacrements
tweetait : « Notre-Dame revivra car la Mère de Dieu le veut » !
Notre association Marie de Nazareth va, de son côté, réfléchir à des moyens concrets de reconstruire aussi notre Église.
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