Dans l’Évangile tel qu’il m’a été révélé, de
Maria Valtorta, la Vierge Marie retournant de longues années plus tard à
la grotte de Bethléem avec Jésus et ses Apôtres, y évoque ainsi
l’arrivée de la Sainte Famille dans l’heure de la nuit qui a précédé la
naissance de son Fils :
« Joseph
fit de la lumière à mon entrée. C’est alors seulement, en descendant de
l’âne, que je sentis à quel point j’étais fatiguée et gelée… Un bœuf
nous salua, j’allai à lui pour sentir un peu de chaleur, pour m’appuyer
contre le foin.
Là
où je me trouve, Joseph étendit du foin pour me faire un lit et le
sécha pour moi comme pour toi, mon Fils, à la flamme allumée dans ce
coin car, par amour, cet ange qu’était mon époux était bon comme un
père. Et nous tenant par la main, comme deux frères perdus dans
l’obscurité de la nuit, nous avons mangé du pain et du fromage, puis
Joseph alla là-bas alimenter le feu, et ôta son manteau pour boucher
l’ouverture.
En
réalité, il fit tomber un voile devant la gloire de Dieu qui descendait
des Cieux, toi, mon Jésus… et je restai sur le foin, dans la tiédeur
des deux animaux, enveloppée dans mon manteau et dans la couverture de
laine.
En
cette heure d’anxiété où j’étais seule devant le mystère de ma première
maternité, toujours pleine d’inconnu pour une femme et, pour moi, dans
mon unique maternité, remplie aussi du mystère qu’allait être la vision
du Fils de Dieu émergeant d’une chair mortelle, lui, Joseph, fut pour
moi une mère, il fut un ange, mon réconfort, à cette époque comme
toujours. »
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